La Compagnie noire, tome 1 : La Compagnie noire de Glen Cook
( The Black company)
Catégorie(s) : Littérature => Fantasy, Horreur, SF et Fantastique
Moyenne des notes : (basée sur 7 avis)
Cote pondérée : (41 792ème position).
Visites : 9 220 (depuis Novembre 2007)
Des bagarres... et puis ?
La compagnie noire est une bande de mercenaires se louant aux plus offrants.
Mais la compagnie n'est plus ce qu'elle était et subit débâcle sur débâcle.
Après une énième défaite, elle est engagée par "La Dame" : une sorte de sorcière sur-puissante régnant sur le monde et sur ses 10 subordonnés : les asservis.
S'ensuivent de multiples aventures...
Le résumé est un peu sommaire mais montre bien à quel point j'ai été déçu par ce livre.
Trahi par les bonnes critiques et le "coup de coeur" d'une certaine librairie, je me suis lancé dans la littérature fantastique avec ce roman... Et quel échec !
Les scènes d'action se succèdent sans aucune cohérence, les personnages sont inintéressants.
On attend perpétuellement que l'histoire commence mais après 300 pages, toujours rien...
Les éditions
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La Compagnie noire [Texte imprimé] Glen Cook trad. de l'américain par Patrick Couton
de Cook, Glen Couton, Patrick (Traducteur)
J'ai lu / J'ai lu. Fantasy
ISBN : 9782290330586 ; 7,80 € ; 26/11/2004 ; 379 p. ; Poche
Les livres liés
- La Compagnie noire, tome 1 : La Compagnie noire
- La Compagnie noire, tome 2 : Le château noir
- La Compagnie noire, tome 3 : La Rose blanche
- La Compagnie noire, tome 4 : Jeux d'ombres
- La Compagnie noire, tome 5 : Rêves d'acier
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Les critiques éclairs (6)
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Franchement, ne perdez pas votre temps ni votre argent !
Critique de Erudia (, Inscrit le 13 novembre 2011, 39 ans) - 13 novembre 2011
Encore un livre qui ne mérite vraiment pas tout le remue-ménage fait autour de lui.
Déjà, le style d'écriture laisse à désirer, la compréhension est vraiment très difficile, me poussant même à dire que c'est mal écrit, mal présenté, allez-savoir qui est qui ?, d'où débarque cette personne ?
A part des combats il ne se passe rien, même pour ceux s'attendant à du morbide en lisant un livre de dark fantasy seront déçus.
Les personnages principaux n'ont aucun but, la trame est inexistante, aucune découverte, de la magie de bas étage et incompréhensible.
Une des rares fois où je n'ai vraiment pas hésité à refermer ce bouquin sans le terminer, sans regrets !
Personne n'est tout bon
Critique de Flykillerman (chez Antihuman, Inscrit le 4 mai 2011, 10 ans) - 23 juin 2011
En effet, Glen Cook nous "lâche" directement dans son univers sans prendre le soin (volontairement) de poser les bases d'une lecture "fantasy" classique. On peut trouver cela déstabilisant pour un démarrage, mais l'effort en vaut largement la chandelle. Ici personne n'est tout beau, tout gentil, pourtant on s'attache vite à certains personnages tels que Toubib, Qu'un-Oeil, Gobelin...
Ce n'est pas pour moi le meilleur tome de la série, mais si on accroche à celui-ci alors la suite ne sera que du bonheur. D'ailleurs LE chef d'oeuvre de la série, c'est le tome juste après.
Agréablement sombre, mais décevant
Critique de Calepin (Québec, Inscrit le 11 décembre 2006, 43 ans) - 21 janvier 2010
Mon avis : J'ai un avis très mitigé au sujet de ce roman. Bien qu'il soit un tome d'introduction à une série plus vaste, il n'en demeure pas moins que sur certains points, il n'a pas répondu à mes attentes. D'un style fade et simpliste, laissant la place à l'argot (ce qui est tout à fait justifié lorsqu'on sait quel genre d'homme compose la compagnie) pour mettre du piquant. Donc, habitué à une langue plus colorée et soignée, je suis resté sur ma faim. Le fait que le personnage principal soit en fait un annaliste transparaît aussi dans le choix de ce qui est dit ou non. Beaucoup de passages, surtout au début, se terminent un peu abruptement alors qu'on passe à une nouvelle période de la guerre sans transitions très élaborées. Les détails sont également flous : on ne sait pas vraiment combien de personnes font partie de la compagnie ni combien leur font face avant les 2/3 du roman. En contrepartie, l'action ne manque pas et le récit est vraiment orienté en ce sens. On est ici bien loin d'auteurs comme Guy Gavriel Kay et Robin Hobb. Ce n'est donc pas mauvais en soi, mais j'étais habitué à autre chose.
On se perd aussi avec le nombre de noms qui fusent, que ce soit à l'intérieur de la compagnie ou du monde. Étonnamment et sans grandes raisons apparentes, il n'y a que des surnoms dans le livre. Si cela ne tenait qu'à la compagnie noire, on pourrait croire en un rite d'accueil, mais rien n'est spécifié. Les dix asservis, sortes de héros mauvais, en ont également, mais ceci est justifié. Pour les autres personnages, en dehors de ces deux groupes, ces surnoms qui paraissent intéressants à première vue deviennent redondants ; le monde n'est quand même pas peuplé que de surnoms ! Ils ont au moins l'avantage d'être plus facile à retenir, étant donné leur nombre important.
L'ambiance sombre d'une compagnie formée d'hommes à la moralité discutable est l'élément que j'ai le plus apprécié et qui est le mieux réussi, selon moi. Mais, là où l'auteur aurait pu exploiter davantage la psychologie de ce groupe d'hommes pris avec eux-mêmes, il a préféré le remettre à plus tard, sans doute. Au final, je suis toujours aussi mitigé quant à mon appréciation du roman. Et le suis davantage quant à la possibilité de continuer cette série.
Changement
Critique de Spirit (Ploudaniel/BRETAGNE, Inscrit le 1 février 2005, 64 ans) - 21 août 2007
Il est vrai toutefois que ce n'est peut-être pas la série par laquelle l'on doit faire son entrée dans la Fantasy, mieux vaut y venir après avoir visité d'autres auteurs....
La Compagnie Noire, Les Livres du Nord : La Compagnie noire - Le Château noir - La Rose blanche
Critique de Sentinelle (Bruxelles, Inscrite le 6 juillet 2007, 54 ans) - 20 juillet 2007
Si l'intrigue met du temps à s'installer lors du premier tome, j'ai de plus en plus apprécié le récit au fur et à mesure des quelques 1000 pages du premier recueil.
Il s'agit de "Dark Fantasy", l'ambiance est donc sombre et trouble, mais on y trouve malgré tout quelques rares étincelles de lumière (l'amitié, l'amour, la fidélité, l'entraide, le courage) qui irradie l'ensemble.
Loin de tout manichéisme, récit où la magie est omniprésente, on finit par se sentir membre de la compagnie et on s'attache véritablement aux personnages principaux, à savoir Toubib, Corbeau, Qu'un œil, Gobelin, Silence et bien d'autres.
Il y a peu de femmes dans l'aventure mais elles ont un rôle primordial car tout ou presque s'articule autour d'elles.
Me voilà donc accro… j'ai hâte de poursuivre avec le deuxième recueil (La Compagnie Noire : Les livres du Sud).
Extraits :
"La vie n'est qu'un cri éphémère dans les mâchoires de l'éternité"
"Cette fois, je m'amusais avec l'enfance de la Dame.
J'aime imaginer l'enfance des scélérats. Quelles torsades et quels nœuds formaient le fil qui reliait la créature de Charme à la petite fille qu'elle avait été ? Prenons les petits enfants. A de rares exceptions près, ils sont mignons, adorables, de vrais amours, aussi doux que du miel battu au beurre. Alors d'où viennent tous les êtres malfaisants ? Quand je me balade dans nos baraquements, je me demande comment un bambin rigolard et curieux a pu devenir Trois-doigts, Jovial ou Silence."
En un mot : noir.
Critique de Siam51 (, Inscrit le 16 décembre 2006, 37 ans) - 17 décembre 2006
La compagnie noire est un groupe de mercenaires. Depuis des siècles, ils se battent pour une cause dont ils n'ont cure. On les paye pour servir en échange de loyaux services.
Au cours de ce premier tome, ils se retrouvent dans le camp de La Dame, une sorcière aussi maléfique que charismatique, qui se trouve manifestement du côté des méchants.
Seulement, rien n’est aussi simple dans la compagnie noire. La notion de Bien et de Mal reste relativement floue. On se rend compte que le Mal n’est pas aussi noir que cela, et le Bien aussi blanc. Finalement, notre cœur balance parfois pour les "méchants", et parfois pour les "gentils" (et encore, ces termes sont à prendre avec des pincettes, car difficile de distinguer le gentil du méchant).
La narration y est bonne. Il s’agit d’un annaliste membre de la compagnie qui nous livre les événements comme ils lui apparaissent. Pas étonnant donc, qu’il n’ait pas le temps de s’attarder sur les batailles, mais qu’il s’attache à de petits commentaires sur des détails. Le style d’écriture est spécial, mais il se rattache bien à l’ambiance de mercenaires dépravés.
Le ton est donné dès les premières pages. Mais si l’intrigue reste lente à se mettre en place dans le premier tome, il faut savoir qu’à partir du deuxième, on commence vraiment à se sentir membre de la compagnie noire et à vibrer pour eux.
En bref, la compagnie noire constitue un véritable chez d’œuvre pour les amateurs de Dark Fantasy. L’ambiance est noire. Lourde et écrasante. A plusieurs reprises, je me suis mis à broyer du noir après avoir lu l’un des tomes (un livre capable de me faire ressentir ce genre sentiment est assurément un bon livre, à mon sens).
La compagnie noire, une série à placer sur un piédestal.
Quelques citations coup de cœur :
"Le Mal est relatif, annaliste. On ne peut pas lui mettre d’étiquette. On ne peut ni le toucher, ni le goûter, ni l’entailler avec une épée. Le Mal dépend de quel côté on se trouve, de quel côté on pointe son doigt accusateur."
"Les hommes ont besoin de haïr. Il leur faut incriminer quelqu’un à qui imputer la responsabilité de leur propre médiocrité."
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