Méchant garçon de Jack Vance
Méchant garçon de Jack Vance
(Bad Ronald)
(Bad Ronald)
Catégorie(s) : Littérature => Fantasy, Horreur, SF et Fantastique
Critiqué par Olivier-charly, le 18 août 2006
(Lyon, Inscrit le 2 mai 2006, 56 ans)
Critiqué par Olivier-charly, le 18 août 2006
(Lyon, Inscrit le 2 mai 2006, 56 ans)
La note :
Moyenne des notes : (basée sur 6 avis)
Cote pondérée : (2 901ème position).
Discussion(s) : 1 (Voir »)
Visites : 6 318 (depuis Novembre 2007)
Moyenne des notes : (basée sur 6 avis)
Cote pondérée : (2 901ème position).
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Visites : 6 318 (depuis Novembre 2007)
Super Thriller
Un jeune garçon un peu perturbé au départ, carrément psychopathe à la fin, qui réveille en nous un instinct de voyeur à l'occasion d'un enfermement semi-volontaire dans une maison qui n'est plus la sienne.
Roman très bien écrit, prenant de bout en bout, avec un suspense crescendo...
A conseiller
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Les éditions
-
Méchant garçon [Texte imprimé] Jack Vance trad. de l'américain par Jacquelin Lenclud introd. par François Guérif
de Vance, Jack Lenclud, Jacqueline (Traducteur)
Pocket / Presses pocket (Paris).
ISBN : 9782266025461 ; EUR 4,30 ; 01/03/1992 ; 253 p. ; Poche -
Méchant garçon [Texte imprimé] Jack Vance traduit de l'américain par Jacqueline Lenclud
de Vance, Jack Lenclud, Jacqueline (Traducteur)
Editions SW Télémaque / Entailles (Paris. 2007)
ISBN : 9782753300415 ; 14,90 € ; 14/06/2007 ; 278 p. ; Broché -
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Les critiques éclairs (5)
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Les murs ont des oreilles (et des yeux !)
Critique de Ellane92 (Boulogne-Billancourt, Inscrite le 26 avril 2012, 49 ans) - 14 novembre 2013
Jack Vance nous invite, avec "Méchant garçon", à regarder la réalisation perverse des fantasmes les plus basiques d'un adolescent sans morale. L'auteur explique le cheminement des pensées malsaines de Ronald (en même temps, ça ne vole pas très haut) pour nous donner les clés de son mode de fonctionnement, avec pas mal de complaisance, et fait jouer l'empathie du lecteur, si bien qu'il arrive, parfois, que ledit lecteur se demande s'il souhaite que Ronald se fasse prendre ou passe inaperçu !
J'ai été un peu sceptique au départ, avec l'impunité dont jouissait cet anti-héros boutonneux, puis mon intérêt s'est accru au moment de l'arrivée des nouveaux locataires, et le passage de l'écriture des pensées de Ronald à celles des filles de la familles. Il y a bien quelques incohérences, ou un manque (flagrant) de réalisme, mais rien qui ne gâche la lecture. Enfin, j'ai adoré la fin, que j'ai trouvée très amusante et libératrice des tensions accumulées par les pages précédentes.
Méchant garçon, c'est un essai réussi de Vance (auteur fantastique) dans le monde du suspense au travers d’un personnage pas très intelligent mais très malsain, qui propose un moment de lecture plein de plaisantes tensions.
« Il se tourna du côté du placard : les robes d’Ellen y étaient soigneusement suspendues. Ronald tendit la main et caressa ces exquis vêtements qui avaient touché ce corps non moins exquis. Un courant électrique lui parcourut le bras. Il quitta la penderie pour la commode, ouvrit un tiroir et se pencha pour examiner les sous-vêtements de la jeune fille. Quelle intimité ! Il en frissonnait d’aise. Il finit par refermer le tiroir et demeura immobile. Il respirait lentement et profondément, laissant l’atmosphère de la pièce envahir tout son corps. Partout ici il sentait la présence d’Ellen ; la glace avait reflété sa nudité, ici sur cette chaise elle avait brossé sa lumineuse chevelure ; cette couche avait connu la chaleur de son jeune corps et le flux brillant de ses rêves. »
J'ai été un peu sceptique au départ, avec l'impunité dont jouissait cet anti-héros boutonneux, puis mon intérêt s'est accru au moment de l'arrivée des nouveaux locataires, et le passage de l'écriture des pensées de Ronald à celles des filles de la familles. Il y a bien quelques incohérences, ou un manque (flagrant) de réalisme, mais rien qui ne gâche la lecture. Enfin, j'ai adoré la fin, que j'ai trouvée très amusante et libératrice des tensions accumulées par les pages précédentes.
Méchant garçon, c'est un essai réussi de Vance (auteur fantastique) dans le monde du suspense au travers d’un personnage pas très intelligent mais très malsain, qui propose un moment de lecture plein de plaisantes tensions.
« Il se tourna du côté du placard : les robes d’Ellen y étaient soigneusement suspendues. Ronald tendit la main et caressa ces exquis vêtements qui avaient touché ce corps non moins exquis. Un courant électrique lui parcourut le bras. Il quitta la penderie pour la commode, ouvrit un tiroir et se pencha pour examiner les sous-vêtements de la jeune fille. Quelle intimité ! Il en frissonnait d’aise. Il finit par refermer le tiroir et demeura immobile. Il respirait lentement et profondément, laissant l’atmosphère de la pièce envahir tout son corps. Partout ici il sentait la présence d’Ellen ; la glace avait reflété sa nudité, ici sur cette chaise elle avait brossé sa lumineuse chevelure ; cette couche avait connu la chaleur de son jeune corps et le flux brillant de ses rêves. »
Tellement charmant...
Critique de Antihuman (Paris, Inscrit le 5 octobre 2011, 41 ans) - 31 octobre 2013
Ici l'affreux est un ado bête et stupide (sinon très matérialiste) qui veut surtout faire comme tout le monde. Au demeurant il ne réussit pas tout à fait à se fondre dans la société; mais il n'est ni esthète ni vaguement dandy ainsi que nombre de ses collègues, non il prend ou ça se trouve c'est tout.
Ce qui frappe dans ce roman c'est qu'il n'existe dedans, somme toute, personne pour faire preuve d'empathie et qu'en fait, la solitude de Ronald est son pire ennemi. L'originalité du récit est ce que sa morale dégage, le fait que Ronald soit enfermé à ses dépens et en même temps pauvre lui fait perdre le sens des réalités. Mais comme l'essentiel des personnages vivent dans leur bulle, les forces du bien ne gagnent pas précisément !
Au contraire Vance donne à l'ensemble un goût prononcé pour le glauque...
Ce qui frappe dans ce roman c'est qu'il n'existe dedans, somme toute, personne pour faire preuve d'empathie et qu'en fait, la solitude de Ronald est son pire ennemi. L'originalité du récit est ce que sa morale dégage, le fait que Ronald soit enfermé à ses dépens et en même temps pauvre lui fait perdre le sens des réalités. Mais comme l'essentiel des personnages vivent dans leur bulle, les forces du bien ne gagnent pas précisément !
Au contraire Vance donne à l'ensemble un goût prononcé pour le glauque...
Méchant livre
Critique de Portax (, Inscrit le 14 décembre 2012, 33 ans) - 16 décembre 2012
J'ai vu ce livre et comme la plupart des livres que j'achète par sa couverture ou bien son résumé, qu'importe l'auteur qui l'a écrit. Des fois sont décevant et il m'arrive d'avoir de bonnes surprises comme ce livre et que pourtant Jack Vance si je me trompe est connu pour écrire des fantastiques mais ce coup d'essai d'un thriller est vraiment une réussite, court à lire mais vous restez accrocher à la lecture.
Ronald nous intrigue tellement qu'on sait pas si on doit le détester ou avoir pitié de lui mais ça reste un assassin et violeur aussi pour un ado de 16.
Faut pas s'attendre à un livre avec de l'action, y en a pas vraiment, mais plutôt un genre de bombe à retardement à savoir comment Ronald s'en sortira et du coup de maître de sa mère d'avoir trouvé le moyen de le cacher.
Mais la fin, qui se boucle tout de même, j'ai senti de l'hésitation sur la fin du personnage et de l'histoire.
Un livre à découvrir, et lu en 1 semaine certainement tellement que vous voudrez connaître la suite et une fois fini bah... Moi je lis d'autre livre !
Ronald nous intrigue tellement qu'on sait pas si on doit le détester ou avoir pitié de lui mais ça reste un assassin et violeur aussi pour un ado de 16.
Faut pas s'attendre à un livre avec de l'action, y en a pas vraiment, mais plutôt un genre de bombe à retardement à savoir comment Ronald s'en sortira et du coup de maître de sa mère d'avoir trouvé le moyen de le cacher.
Mais la fin, qui se boucle tout de même, j'ai senti de l'hésitation sur la fin du personnage et de l'histoire.
Un livre à découvrir, et lu en 1 semaine certainement tellement que vous voudrez connaître la suite et une fois fini bah... Moi je lis d'autre livre !
génial
Critique de Yoshiki (, Inscrit le 8 novembre 2011, 34 ans) - 29 avril 2012
ronald un ado avec des raisonnement très égoïstes et pervers sur les bord tue et viole une gamine de 11 ans , pas de chance pour lui ils laissent des indices la police réussit à l'identifier; mais sa mère qui élève ce fils indigne seule, décide de le cacher dans un petit réduit. mais pas de chance pour lui sa mère meurt et la maison se retrouve vendue à un couple avec trois jeunes filles. Excité par ces nouvelles venue il élabore un plan pour les violer. Un vocabulaire sans détour et une histoire dérangeante vraiment c'est un très bon livre, et la psychologie de l'ado est très ressemblante aux sombres pensées des ados qu'ils refoulent en eux; qui n'a pas pensé comme Ronald wilby durant son adolescence; sauf que lui il est passé à l'action il n'a pas réfléchi que l'acte était égoïste et monstrueux.
La bête à l'affût
Critique de Malic (, Inscrit le 9 décembre 2005, 83 ans) - 15 septembre 2006
Ronald est un adolescent trop bien nourri et trop gâté. Il vit seul avec une mère possessive et abusive qui a de grandes ambitions pour ce fils dont elle est très fière. Elle voit déjà en lui un futur médecin et un parfait gentleman. Hélas ce brillant avenir commence mal : Ronald, en pleine crise de puberté et doté d’un sens moral approximatif, viole et tue une fillette et, comble de malchance, laisse des indices sur place. Maman n’est pas contente du tout de cette bêtise qui compromet leurs projets. Pour un peu, elle aurait privé fiston de dessert. Pour lui permettre d’échapper à la police, elle lui aménage une cache dans un réduit dissimulé sous l’escalier. Il peut ainsi continuer à mener sa vie d’enfant gâté. Mais un jour la mère meurt. De nouveaux locataires emménagent dans la maison : un couple avec trois ravissantes jeunes filles…
Jack Vance est surtout connu pour ses romans de science-fiction mais il a également écrit des romans policiers et celui-ci est sans doute le meilleur. Il assure la montée du suspense en alternant les points de vue. Nous vivons l’histoire tantôt par les yeux des locataires, tantôt par ceux du reclus terré dans son réduit. Les locataires sont sympathiques, attachants et nous voudrions les prévenir du danger qui les menace. Ronald, lui, est un psychopathe, totalement égoïste, indifférent à la souffrance d’autrui, dépourvu de toute pitié, sauf pour lui même. C’est avec un mélange de répulsion et de fascination que le lecteur entre dans son monde et le suit dans ses raisonnements ( et ses actes) aberrants mais qui ont leur propre logique.
Tout le roman est sous-tendu une double image très forte : celle de la créature, qui, comme le Mr Hyde de Stevenson symbolise les pulsions primitives en chacun de nous, et celle de la pièce cachée, qui évoque le premier niveau, celui de l’inconscient, dans la maison à laquelle Freud comparait l’esprit humain. Mais ces symboles sont parfaitement incarnés dans une histoire qui apparaît constamment crédible.
Parfois on se prend de pitié pour Ronald, tant sa monstruosité est « innocente » Et comme il ne manque pas d’imagination et qu’il s’évade dans un monde d’héroïc fantasy , on se dit que tout comme l’ Hitler du « Rêve de fer » de Norman Spinrad, il aurait peut être pu lui aussi sublimer ses fantasmes dans l’écriture…
Un thriller fascinant.
Jack Vance est surtout connu pour ses romans de science-fiction mais il a également écrit des romans policiers et celui-ci est sans doute le meilleur. Il assure la montée du suspense en alternant les points de vue. Nous vivons l’histoire tantôt par les yeux des locataires, tantôt par ceux du reclus terré dans son réduit. Les locataires sont sympathiques, attachants et nous voudrions les prévenir du danger qui les menace. Ronald, lui, est un psychopathe, totalement égoïste, indifférent à la souffrance d’autrui, dépourvu de toute pitié, sauf pour lui même. C’est avec un mélange de répulsion et de fascination que le lecteur entre dans son monde et le suit dans ses raisonnements ( et ses actes) aberrants mais qui ont leur propre logique.
Tout le roman est sous-tendu une double image très forte : celle de la créature, qui, comme le Mr Hyde de Stevenson symbolise les pulsions primitives en chacun de nous, et celle de la pièce cachée, qui évoque le premier niveau, celui de l’inconscient, dans la maison à laquelle Freud comparait l’esprit humain. Mais ces symboles sont parfaitement incarnés dans une histoire qui apparaît constamment crédible.
Parfois on se prend de pitié pour Ronald, tant sa monstruosité est « innocente » Et comme il ne manque pas d’imagination et qu’il s’évade dans un monde d’héroïc fantasy , on se dit que tout comme l’ Hitler du « Rêve de fer » de Norman Spinrad, il aurait peut être pu lui aussi sublimer ses fantasmes dans l’écriture…
Un thriller fascinant.
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"Méchant garçon" et méchante critique | 1 | Malic | 15 septembre 2006 @ 11:15 |