Miroirs et fumées de Neil Gaiman
( Smoke and mirrors)
Catégorie(s) : Littérature => Fantasy, Horreur, SF et Fantastique
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De bonnes nouvelles, mais il faut aimer sa poésie
Ayant lu plusieurs des autres romans de Neil Gaiman (Stardust, Neverwhere, De bons présages) et les ayant adorés, je me suis lancé dans la lecture de "Miroirs et fumée" en m'attendant à quelque chose du même ordre.
Il se trouve que je n'ai pas apprécié l’ensemble des nouvelles et des "poésies" de ce recueil. Un certain nombre (la plus grande partie) des nouvelles se lisent sans problème, sont dans le même style que ses autres livres et je les ai appréciées, mais quelques unes m'ont laissées sur ma faim à leur lecture, et je n'ai pas réellement apprécié celle qui sont écrites en poésie.
Les éditions
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Miroirs et fumée [Texte imprimé] Neil Gaiman trad. de l'anglais par Patrick Marcel
de Gaiman, Neil Marcel, Patrick (Traducteur)
J'ai lu / J'ai lu. Fantastique
ISBN : 9782290325452 ; 7,80 € ; 12/09/2003 ; 384 p. ; Poche
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Gaiman nous raconte des histoires
Critique de Belial (Anvers, Inscrit le 25 août 2005, 45 ans) - 13 août 2007
On commence par une introduction où N. Gaiman décrit pour chaque nouvelle les conditions dans lesquelles il l’a écrite. Les textes réunis ici sont tout à fait hétéroclites, puisque étant de longueur variable, écrits à des époques différentes et sur des thèmes variés, même si souvent ceux ayant la prédilection de l’auteur.
La qualité des textes est elle-même variable, allant du très bon au plat. Quelques textes sortent du lot : « Les mystères du meurtre », enquête au Paradis sur la mort d’un ange, commanditée par Lucifer lui-même. « Neige, verre et pommes », vision cruelle et décalée de Blanche Neige. Ou encore un très court texte sur le Père Noël (« Nicholas était ») et le mythe du Roi Midas revisité de manière contemporaine et sanglante (« On peut vous les faire au prix de gros »). Gaiman paye aussi hommage à Lovecraft, Moorcock, nous conte le Saint Graal, bref il y a de la matière.
Au final l’intérêt se situe plus dans les éléments agencés de manière surprenante, dans les ambiances distillés et la « patte » créative de l’auteur que dans le scénario proprement dit des nouvelles.
On reste cependant parfois sur sa faim, le fond semblant souvent un peu superficiel. Gaiman est un « entertainer », son talent pour faire surgir des images fortes et inattendues est incontestable, mais celles-ci ont tendance à s’avérer creuses et à se disloquer quand on les touche.
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