Le désordre régnait, branle-bas de combat, dans ma chambre disaient ma maman, mon papa. Hier étaient venus tous mes meilleurs amis : Alceste qui avait laissé sur le tapis du chocolat fondu qu'il mangeait en jouant, Rufus qui n'avait pas voulu laisser Maixent toucher à son sifflet et l'avait bombardé de peluches, de jouets, avant qu'un n'ait touché Eudes sur son épaule et qu'il les calme tous avec un poing donné où le nez se retrousse. Puis on s'est tous battus, on a bien rigolé : une journée terrible que j'ai dû sauver !
Oui, car maman voulait faire venir Agnan. Agnan, c'est le chouchou qui pleure tout le temps. On voudrait le frapper, mais il a des lunettes. Ça fâche beaucoup Eudes qui dit malhonnêtes ceux qui ont des lunettes par-dessus le nez : « A quoi ça sert d'avoir un nez, de le montrer, si on ne peut jamais mettre le poing dessus ? » Il a bien raison, Eudes, ça ne sert pas plus que d'avoir des cailloux tout au fond de nos poches pour ne pas les lancer aux oiseaux sur les porches.
Je n'avais rien rangé mais cette après-midi, on a à la maison la tante Pulchérie. Maman m'a demandé de bien dissimuler les traces de nos jeux, ce qui m'a embêté. Elle est chouette, maman, mais elle ne sait pas que tout était en rangé pour la prochaine fois. Que dirai-je à Rufus qui avait déposé un ourson en peluche sur mon grand cahier en disant : « Il est tard, je dois rentrer, les gars ; je te le jetterai quand on se reverra. » ?
Les adultes toujours font de nous des menteurs. Maixent sera déçu. Rufus avait à cœur de jeter ce nounours et nous tous qu'il le fasse. C'est bête, on riait bien jusqu'à ce qu'elle passe.
Par contre je n'ai pas pu ravoir le tapis. Le chocolat collait et Alceste m'a dit qu'il mangerait tout ça une prochaine fois. Non, je l'ai retourné. Déjà que je déçois Rufus et puis Maixent en rangeant la peluche qui suppliait pourtant avec tous ses poiluches, je ne décevrai pas les appétits d'Alceste, c'est un très bon copain avec lequel je reste. Et puis, il est très chouette à l'envers, le tapis ; ça change et j'aime bien ce qui différencie.
Voilà ! Tout est rangé ! Je peux prendre mon bain.
Pendant que je jouais au bateau, au marin, j'ai entendu maman qui a crié mon nom. J'ai lâché mon bateau et j'ai pris le savon, mais la porte n'a pas claqué sur le mur blanc. J'ai terminé mon bain en frottant vivement.
De retour dans ma chambre, le tapis manquait. Pauvre Alceste, je sais que tu seras peiné de voir qu'il n'y a plus ton goûter du tapis. Les adultes vraiment n'ont jamais rien compris !


Le petit Nicolas, c'est vraiment du bonheur. C'est autant l'insolence que c'est la candeur.
J'aime tous ces auteurs d'un monde vu d'enfant qui travaillent de l’œil pour voir différemment ; qui, par ce long travail, amusent, divertissent et invitent à voir entre les interstices l'épaisseur de ce monde où nous vivons souvent comme sur une feuille, comme sur un seul plan.
On s'attache très vite à tous ces personnages, qu'ils soient dans le plus jeune ou dans le plus grand âge. Chacun a son petit quelque chose pour plaire, que ce soit un défaut ou qu'il soit débonnaire. Par contre on voit trop bien que toutes les histoires ont été publiées seules dans un canard, car Goscinny refait une présentation de chaque personnage à son apparition, et il faut bien admettre que c'est un peu lourd ; au moins tous ces rappels sont-ils bien faits et courts.
Toujours est-il, pour sûr, qu'en atteignant la fin d'une de ces histoires on reste sur sa faim. Non qu'il n'en donne pas assez pour satisfaire, mais qu'on ne veut jamais quitter cet univers.

De toute façon meilleur que le film, le livre nous présente les amis du petit Nicolas (de Clotaire à Alceste en passant par les yeux du bouillon) sans oublier son entourage; y compris ces histoires qu'il lui arrive au cours de sa scolarité et pérégrinations. Enfin le tout n'est quand même pas inutile à propos de ces répliques mordantes concernant ces faux-culs et premiers de la classe - rarement punis quant à eux. Personnellement je n'ai jamais été trop fan et il est clair que c'est un peu vieux maintenant, mais ça peut rester lisible pour bien des gens et en même temps représentatif d'une certaine France aujourd'hui désuète - même si ce n'est plus tout à fait de notre âge et le propos pas si démodé.

Les goûts et les couleurs ça ne se dispute que très peu.

l'histoire est très bonne ! il y a beaucoup d'aventures ! c'est pour ça que j'aime ça parce que le livre est toujours mouvementé de drôle de choses ! et chaque personnage a son propre style(:. il a des images, ça fait pas de tort au livre . La seule chose que je n'ai pas aimée de ce livre c'est qu'il répète souvent les personnages.. Bon à part ceci c'est un très bon livre qui démontre les ''anciens'' Jeunes, Bon voici ma critique merci d'avoir lu ceci

URGENT!! URGENT!! URGENT!!
TRES BON LIVRE!!

J3rkMania!

Ce livre est drôle et mignon. Quand on visualise les catastrophes provoquées par les enfants, faut pas se retenir. Pas de style mais beaucoup d'humour. Le petit Nicolas et ses copains font des catastrophes sans arrêt.

J'adore le langage du petit Nicolas. C'est très agréable et ça fait sourire à quasi toutes les pages. Seul petit bémol peut-être c'est qu'il y a quelques répétitions notamment dans les descriptions des personnages mais ça n'enlève rien au plaisir de lire ce bouquin.

je déteste ce livre. L'auteur écrit comme un enfant. C'est ce qui m'a le plus dérangé. Mais sinon c'est un livre comme les autres.

Les petites histoires de ce garçon mignon et sympathique entouré de tous ses amis.
Les petites histoires sont drôles et touchantes, avec des disputes et des moqueries, comme dans la vraie vie.
Recommandé

L'école du petit Nicolas est très ressemblante à la vraie, je reconnais même certains copains.

J'ai adoré ce livre, écrit au point de vue d'un enfant des années 50, je dirais.
Les enfants sont adorables !
Tout au long du livre, des réflexions humoristique ex : Maxence (qu'il est bête celui-là !) et répétitions...

Bref, toutes les aventures sont à consommer d'urgence pour les jeunes enfants, pour les adolescents qui s'amusent à retrouver des enfants absolument géniaux, pour les parents qui aiments les enfants et pour les personnes âgées qui les aiment autant !! Tous âges, et encore plus drôle pour les plus âgés.

"Joachim a des ennuis"
"Nicolas et les copains"
" Nicolas en vacances" MIAM MIAM !!

Bien sûr que non, les parents, ou grands-parents, n'étaient pas comme ça ! Mais quel bonheur que cette re-lecture, où l'on retrouve les bagarres avec Aignan, Eudes, Alceste, et les autres...
La partie de football, la visite de l'inspecteur à l'école, etc, autant de pages qui déclenchent le fou rire.
C'est bien sûr de la bonne humeur au premier degré (encore que...). Mais pourquoi la refuser ?
A conseiller à partir de 7 ans, et bien au-delà de 77.....