Ne rien comprendre à la langue de Sana, je trouve que tu vas un peu loin !
disons que je comprends plus ou moins le sens mais lorsque tu butes sur un mot, puis sur deux, puis sur plusieurs...tu te lasses et tu renonces au livre...
A part le dico, personne ne connait un site sur lequel est expliqué le vocabulaire de San Antonio ?
Frédéric Dard a fait un dictionnaire San Antonio !
Frédéric Dard a fait un dictionnaire San Antonio !
mais on ne peut pas le trouver en ligne sur internet ?
et je ne connaissais pas ses autres oeuvres !!!
http://amazon.fr/s/ref=nb_sb_noss_1/…
http://amazon.fr/s/ref=nb_sb_noss_1/…
Hé bé, si je m'étais douté qu'un petit mot sur SAS déclencherait la Révolution, j'aurais pas appuyé sur mon mulot, moi !
Comme le dit Nathafi, chaque livre a son public.
je crois également que chaque instant trouve son lecteur: le même peut lire Splendeurs et misères des courtisanes, allongé dans un fauteuil l'après-midi entier, puis se trouver bien le lendemain avec quelques pages de SAS dans une rame de métro. Cet "intello" n'est pas devenu subitement un beauf, il se détend, c'est tout...
Une femme, disons...féministe, ne peut que détester SAS, j'en suis bien conscient. Je doute aussi qu'elle apprécie pleinement San A. Qu'elle ne lise pas non plus un des derniers venus au polar, Saint-Luc et ses "Commissaire Garon", car ce n'est pas de l'eau de rose (par contre, beaucoup d'humour acide).
Je ne critique que du polar, et ne suis pas très familier avec les discussions. Si quelqu'un voulait bien en créer une sur un bouquin d'Albert Simonin (grandissime, Simonin !) je serais ravi.
Comme le dit Nathafi, chaque livre a son public.
je crois également que chaque instant trouve son lecteur: le même peut lire Splendeurs et misères des courtisanes, allongé dans un fauteuil l'après-midi entier, puis se trouver bien le lendemain avec quelques pages de SAS dans une rame de métro. Cet "intello" n'est pas devenu subitement un beauf, il se détend, c'est tout...
Une femme, disons...féministe, ne peut que détester SAS, j'en suis bien conscient. Je doute aussi qu'elle apprécie pleinement San A. Qu'elle ne lise pas non plus un des derniers venus au polar, Saint-Luc et ses "Commissaire Garon", car ce n'est pas de l'eau de rose (par contre, beaucoup d'humour acide).
Je ne critique que du polar, et ne suis pas très familier avec les discussions. Si quelqu'un voulait bien en créer une sur un bouquin d'Albert Simonin (grandissime, Simonin !) je serais ravi.
je crois également que chaque instant trouve son lecteurOui.
J'ai lu "Lettre ouverte aux voyous" de Simonin, question langage, c'est encore plus pointu que San A, l'argot est encore plus obscur.
Je confesse avoir lu quelques SAS il y a bien longtemps, ça fait partie d'un moment dans ma vie de lecteur et je n'ai pas honte d'avoir lu ces quelques polars.
Je confesse avoir lu quelques SAS il y a bien longtemps, ça fait partie d'un moment dans ma vie de lecteur et je n'ai pas honte d'avoir lu ces quelques polars.
SAS...? Scandinavian Airlines System
Rien à voir ? Désolé...
Rien à voir ? Désolé...
SAS : Son Altesse Sérénissime, parce que le héros est un un prince Malko d'origine indéterminée mais affublé du titre d' Altesse Sérénissime. Oui, Madame, comme Albert (II) de Monaco. Evidemment mieux quand on vit en smoking.
Pour Simonin, comme pour Boudard, il s'agit de l'argot parisien authentique des mauvais garçons. Pour San Antonio, d'argot san-antoniesque (?), c'est-à-dire uniquement réservé aux effet de langages de San Antonio, avec parfois un mot rescapé de l'argot.
Pour Simonin, comme pour Boudard, il s'agit de l'argot parisien authentique des mauvais garçons. Pour San Antonio, d'argot san-antoniesque (?), c'est-à-dire uniquement réservé aux effet de langages de San Antonio, avec parfois un mot rescapé de l'argot.
Pour Simonin, comme pour Boudard, il s'agit de l'argot parisien authentique des mauvais garçons. Pour San Antonio, d'argot san-antoniesque (?), c'est-à-dire uniquement réservé aux effet de langages de San Antonio, avec parfois un mot rescapé de l'argot.
Tout juste Mich' !
Heureux de te revoir enfin, Mich, on commençait à s’inquiéter… ;-))
Saint-Luc et ses "Commissaire Garon", car ce n'est pas de l'eau de rose (par contre, beaucoup d'humour acide).
Je ne connaissais pas...
http://amazon.fr/Saint-Luc/e/…
Je ne critique que du polar, et ne suis pas très familier avec les discussions. Si quelqu'un voulait bien en créer une sur un bouquin d'Albert Simonin (grandissime, Simonin !) je serais ravi.
Simonin me dit vaguement quelquechose... tu peux nous en dire plus sur Simonin et St Luc s'il te plait ? ca m'intéresse......
Mes trois auteurs préférés sont Simenon, Simonin et Giovanni.
Giovanni et Simonin, deux génies littéraires, mais sur le plan moral, les deux ont eu des ennuis à la Libération, notamment Simonin, antisémite qui se fit (mal) connaître à l'époque par ses écrits.
Simonin a commis quelques chefs d'oeuvre, dont "Touchez pas au grisbi" et la collaboration avec Audiard a donné de grands monuments du rire (Les tontons flingueurs, Le cave se rebiffe).
Saint-Luc est contemporain, écriture d'une grande fluidité, ironique et très mordant: 3 romans jusqu'à présent, dont un qui sort ces jours ci, mais le premier ne vaut pas les deux suivants (je viens de finir le troisième que j'ai lu en service presse).
Inconvénient majeur de tous ces auteurs: l'image qu'ils ont de la femme n'est pas très actuelle. Quel machisme ! On dirait que pour eux, en-dehors de la femme légitime il n'existe que des professionnelles. Pas des lectures pour femmes féministes ou engagées dans cette voie, elles détesteront.
Giovanni et Simonin, deux génies littéraires, mais sur le plan moral, les deux ont eu des ennuis à la Libération, notamment Simonin, antisémite qui se fit (mal) connaître à l'époque par ses écrits.
Simonin a commis quelques chefs d'oeuvre, dont "Touchez pas au grisbi" et la collaboration avec Audiard a donné de grands monuments du rire (Les tontons flingueurs, Le cave se rebiffe).
Saint-Luc est contemporain, écriture d'une grande fluidité, ironique et très mordant: 3 romans jusqu'à présent, dont un qui sort ces jours ci, mais le premier ne vaut pas les deux suivants (je viens de finir le troisième que j'ai lu en service presse).
Inconvénient majeur de tous ces auteurs: l'image qu'ils ont de la femme n'est pas très actuelle. Quel machisme ! On dirait que pour eux, en-dehors de la femme légitime il n'existe que des professionnelles. Pas des lectures pour femmes féministes ou engagées dans cette voie, elles détesteront.
J'aime assez Giovanni, du moins les ouvrages que j'ai lus de lui...
Quel Giovanni ? quel est son prénom ?
Je parle moi de José Giovanni.
Je suis très surpris de voir que bien qu'il n'y ait que 1 critique pour le moment d'un des derniers volumes, il y ait autant de posts sur ce thème !
Personnellement j'ai lire mon premier SAS vers 28 ans peut être "SAS Mourir pour Zanzibar". L'île aux clous de girofle ! Avant ça j'ai lu pas mal de 0SS117, de POULPE et autres romans de gare.
Les SAS par rapport aux OSS117 ou même COPLAND ce sont de vrais chefs d'oeuvre !
J'ai du en lire 50 sur les 192. Sans paraphraser certains, il ne faut pas voir un SAS comme un livre de littérature. Oui c'est roman de gare. Pour certains, il y a eu des nègres à l'écriture dans les derniers livres ou même dès le début. J'ai envie de dire et alors ?
Je ne lis jamais de SAS sans Wikipédia et Google Earth. L'avantage avec ces livres, on voyage pas mal. Il y a aussi des remarques sur l'époque qui peut nous renvoyer à des événements historiques.
L'auteur n'hésites pas à laisser des commentaires du style en 1969 à propos de Badgad "Celui qui a baptisé Bagdad la cité des mille et une nuits devait être ivre mort ou schyzophrène, il n'y a guère au monde de ville plus hideuse".
Au niveau boisson, ça dépend des années mais il en a bu Malko du blanc de blanc de chez TAITTINGER ! Il n'y a pas beaucoup de SAS sans l'expression "Un ange passe....". c'est une marque de fabrique des SAS.
Au niveau des armes, il n'y a pas de Walter PKK chez Malko Linge. Les armes passent souvent par la valiSe diplomatique mais ce n'est pas un objet qu'il affectionne. On parle plus de ses complets en Alpaga que des armes à feu.
Curieux également aucun SAS (je n'ai pas tout lu désolé) ne se passe en france. Je crois que c'était voulu. Gérard de Villiers avait des tuyaux par certains fonctionnaires français pour écrire ces livres mais en contre partie, il n'y avait pas d'histoire avec les français.
Dans ces livres, il y a souvent des femmes à fortes personnalités ! Bon d'accord, le fait que beaucoup d'entre elles atterrissent au même endroit, on est très très loin du romantisme. Et James Bond, c'est pareil non ?
Quant à l'érotisme, je dois bien reconnaitre que c'est un peu trop hard sur ces dernières années. Un SAS sans érotisme ce ne serait plus un SAS, mais le niveau doit rester soft à mon sens.
Au tout début 1965 Malko Linge a 40 ans. On le traite même de "vieux" dans le service.En 2012, il a donc 97 ans ! Pour ceux qui connaissent Perry Rhodan c'est pire.
Au final, on aime ou on aime pas. Pour ma part j'aime bien en lire 3 ou 4 par an pas plus.
Personnellement j'ai lire mon premier SAS vers 28 ans peut être "SAS Mourir pour Zanzibar". L'île aux clous de girofle ! Avant ça j'ai lu pas mal de 0SS117, de POULPE et autres romans de gare.
Les SAS par rapport aux OSS117 ou même COPLAND ce sont de vrais chefs d'oeuvre !
J'ai du en lire 50 sur les 192. Sans paraphraser certains, il ne faut pas voir un SAS comme un livre de littérature. Oui c'est roman de gare. Pour certains, il y a eu des nègres à l'écriture dans les derniers livres ou même dès le début. J'ai envie de dire et alors ?
Je ne lis jamais de SAS sans Wikipédia et Google Earth. L'avantage avec ces livres, on voyage pas mal. Il y a aussi des remarques sur l'époque qui peut nous renvoyer à des événements historiques.
L'auteur n'hésites pas à laisser des commentaires du style en 1969 à propos de Badgad "Celui qui a baptisé Bagdad la cité des mille et une nuits devait être ivre mort ou schyzophrène, il n'y a guère au monde de ville plus hideuse".
Au niveau boisson, ça dépend des années mais il en a bu Malko du blanc de blanc de chez TAITTINGER ! Il n'y a pas beaucoup de SAS sans l'expression "Un ange passe....". c'est une marque de fabrique des SAS.
Au niveau des armes, il n'y a pas de Walter PKK chez Malko Linge. Les armes passent souvent par la valiSe diplomatique mais ce n'est pas un objet qu'il affectionne. On parle plus de ses complets en Alpaga que des armes à feu.
Curieux également aucun SAS (je n'ai pas tout lu désolé) ne se passe en france. Je crois que c'était voulu. Gérard de Villiers avait des tuyaux par certains fonctionnaires français pour écrire ces livres mais en contre partie, il n'y avait pas d'histoire avec les français.
Dans ces livres, il y a souvent des femmes à fortes personnalités ! Bon d'accord, le fait que beaucoup d'entre elles atterrissent au même endroit, on est très très loin du romantisme. Et James Bond, c'est pareil non ?
Quant à l'érotisme, je dois bien reconnaitre que c'est un peu trop hard sur ces dernières années. Un SAS sans érotisme ce ne serait plus un SAS, mais le niveau doit rester soft à mon sens.
Au tout début 1965 Malko Linge a 40 ans. On le traite même de "vieux" dans le service.En 2012, il a donc 97 ans ! Pour ceux qui connaissent Perry Rhodan c'est pire.
Au final, on aime ou on aime pas. Pour ma part j'aime bien en lire 3 ou 4 par an pas plus.
Hé bé, si je m'étais douté qu'un petit mot sur SAS déclencherait la Révolution, j'aurais pas appuyé sur mon mulot, moi !
Dialogue de sourds récurrent sur CL depuis 4 ans que j'y suis...
Mais c'est un forum littéraire!
Heureux de te revoir enfin, Mich, on commençait à s’inquiéter… ;-))
J'approuve!
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