Faut-il une catégorie "Classiques" ? En tombant dessus par hasard et en la feuilletant un peu ( http://critiqueslibres.com/i.php/vcat/… ), je me le demande. Le classement par genre, par langue, ne suffit-il pas ? Et si l'on veut en rajouter un, l'époque ne serait-elle pas plus significative que cette appellation hautement discutable ?
C'est vrai qu'on voit des "classiques" qui n'en sont pas à nos yeux et en revanche, de vrais "classiques" qui ne sont pas étiquetés comme tels.
Mais le choix est difficile.
Mais le choix est difficile.
Qu'entends-tu par classique "discutable" Feint?
Les "classiques" étrangers sont pratiquement tous ignorés sauf ceux qui sont devenus "classiques" en France.Et, pour rejoindre Feint quel ouvrage est-il vraiment un classique ?
Tout dépend de ce que vous entendez (ou ce qu'il faut entendre) par classique...
Discutable parce qu'on n'a pas tous la même définition de "classique".
Certains vont considérer comme classiques les œuvres qu'on étudie à l'école - mais quelle école ? et quand ?
Avec pas mal de collègues, j'aurais tendance à considèrer comme classiques juste certains textes européens du XVIIe et XVIIIe siècles - et même comme ça, ce n'est pas simple. Et puis ça me donne des scrupules parce que ces classiques-là le sont aussi par référence à des auteurs de l'Antiquité qui étaient leurs classiques à eux et qui ne sont plus vraiment les nôtres. Bref, ça devient très vite très compliqué.
Et je ne pense pas qu'il soit vraiment utile de mettre tout le monde d'accord là-dessus, alors pourquoi cette rubrique ?
Certains vont considérer comme classiques les œuvres qu'on étudie à l'école - mais quelle école ? et quand ?
Avec pas mal de collègues, j'aurais tendance à considèrer comme classiques juste certains textes européens du XVIIe et XVIIIe siècles - et même comme ça, ce n'est pas simple. Et puis ça me donne des scrupules parce que ces classiques-là le sont aussi par référence à des auteurs de l'Antiquité qui étaient leurs classiques à eux et qui ne sont plus vraiment les nôtres. Bref, ça devient très vite très compliqué.
Et je ne pense pas qu'il soit vraiment utile de mettre tout le monde d'accord là-dessus, alors pourquoi cette rubrique ?
Discutable parce qu'on n'a pas tous la même définition de "classique".
Certains vont considérer comme classiques les œuvres qu'on étudie à l'école - mais quelle école ? et quand ?
Avec pas mal de collègues, j'aurais tendance à considèrer comme classiques juste certains textes européens du XVIIe et XVIIIe siècles - et même comme ça, ce n'est pas simple. Et puis ça me donne des scrupules parce que ces classiques-là le sont aussi par référence à des auteurs de l'Antiquité qui étaient leurs classiques à eux et qui ne sont plus vraiment les nôtres. Bref, ça devient très vite très compliqué.
Et je ne pense pas qu'il soit vraiment utile de mettre tout le monde d'accord là-dessus, alors pourquoi cette rubrique ?
Bonne question !
Discutable parce qu'on n'a pas tous la même définition de "classique".
Certains vont considérer comme classiques les œuvres qu'on étudie à l'école - mais quelle école ? et quand ?
Avec pas mal de collègues, j'aurais tendance à considèrer comme classiques juste certains textes européens du XVIIe et XVIIIe siècles - et même comme ça, ce n'est pas simple. Et puis ça me donne des scrupules parce que ces classiques-là le sont aussi par référence à des auteurs de l'Antiquité qui étaient leurs classiques à eux et qui ne sont plus vraiment les nôtres. Bref, ça devient très vite très compliqué.
Et je ne pense pas qu'il soit vraiment utile de mettre tout le monde d'accord là-dessus, alors pourquoi cette rubrique ?
D'autant plus que les fameux classiques scolaires ou universitaires procèdent d'un tri arbitraire effectué par les organes de l'Etat, la plupart du temps. De la maternelle à la terminale, vous n'entendrez jamais parler d'Erasme, Fontenelle, Bayle, Helvétius, ou autres trouble-fête et on expurgera soigneusement chez les autres leurs écrits compromettants pour les puissants du jour : trop dangereux.
En revanche il arrive qu'on étudie Amélie Nothomb en classe - ce serait donc un auteur classique.
Mais de quelle façon doit-on mettre des auteurs au programme? Ne peut-on considérer comme classiques ceux que l'on étudiait dans les "Lagarde et Michard" correspondant à chaque siècle au moins du XVè au XXè siècle? De même pour l'Antiquité?
Tout dépend de ce que vous entendez (ou ce qu'il faut entendre) par classique...
Pour moi " classique " signifie, et ce, quelque soit le genre cinéma, livres, peintures, etc. qui a passer les ans et dont on parle encore, et pour les livres, qui sont encore réimprimé. et même si je n'aime pouf !
Mais de quelle façon doit-on mettre des auteurs au programme? Ne peut-on considérer comme classiques ceux que l'on étudiait dans les "Lagarde et Michard" correspondant à chaque siècle au moins du XVè au XXè siècle? De même pour l'Antiquité?Les anthologies scolaires reflètent le regard d'une époque, et les choix - notamment pour le XXe siècle mais même pour les autres - sont assez différents d'une collection à l'autre. Le Lagarde et Michard du XXe siècle est particulièrement intéressant à cet égard, il a davantage de valeur comme document historique que comme anthologie littéraire.
Pour moi " classique " signifie, et ce, quelque soit le genre cinéma, livres, peintures, etc. qui a passer les ans et dont on parle encore, et pour les livres, qui sont encore réimprimé. et même si je n'aime pouf !Oui, mais combien d'années ? Trente ? Cinquante ? Cent ? Bien des auteurs ont été longtemps considérés comme destinés à rester qui ne resteront pas, et de temps en temps on ressortira un grand texte ancien et oublié qui n'avait pas été réédité depuis un siècle (ou plus)...
De la maternelle à la terminale, vous n'entendrez jamais parler d'Erasme, Fontenelle, Bayle, Helvétius.
?? bien sûr que si, ce sont, au moins pour les deux premiers, des auteurs étudiés en première.
C'est parce que les classes changent - et les "classiques" avec.
Pour moi " classique " signifie, et ce, quelque soit le genre cinéma, livres, peintures, etc. qui a passer les ans et dont on parle encore, et pour les livres, qui sont encore réimprimé. et même si je n'aime pouf !
Oui, mais combien d'années ? Trente ? Cinquante ? Cent ? Bien des auteurs ont été longtemps considérés comme destinés à rester qui ne resteront pas, et de temps en temps on ressortira un grand texte ancien et oublié qui n'avait pas été réédité depuis un siècle (ou plus)...
Là, j'ai un peu du mal, ma culture étant très restreinte, mais bon pour faire large, les Grecs anciens tiennent toujours le coup, Les F. Villon, les Shakespeare, etc. Et même si je trouve Feydeau complètement obsolète, c'est tout de même un classique. Il a marqué son époque, c'est peut-être cela aussi ?
Et puis, ne confondons-nous pas classique et culture ?
Ne peut-on avoir une culture étendue haut de là des classiques, et peut-on avoir une culture hors des classiques ?
Bien des auteurs ont été longtemps considérés comme destinés à rester qui ne resteront pas, et de temps en temps on ressortira un grand texte ancien et oublié qui n'avait pas été réédité depuis un siècle (ou plus)...
Avez-vous des exemples ? Il ne m'en vient pas.
Paul Bourget, par exemple. Sully Prudhomme. Ou Jean-Paul Sartre.
Inversement, sans Victor Hugo, lirait-on de nouveau Agrippa d'Aubigné, oublié durant trois siècles ? Plus près de nous, on lit beaucoup aujourd'hui Robert Walser, alors qu'il y a trente ans j'ai l'impression qu'il était à peu près oublié.
Parfois ce sont des livres seuls qui connaissent un regain d'intérêt. Je n'ai pas l'impression que Bartleby, de Melville, était aussi connu du grand public il y a trente ans qu'aujourd'hui.
Inversement, sans Victor Hugo, lirait-on de nouveau Agrippa d'Aubigné, oublié durant trois siècles ? Plus près de nous, on lit beaucoup aujourd'hui Robert Walser, alors qu'il y a trente ans j'ai l'impression qu'il était à peu près oublié.
Parfois ce sont des livres seuls qui connaissent un regain d'intérêt. Je n'ai pas l'impression que Bartleby, de Melville, était aussi connu du grand public il y a trente ans qu'aujourd'hui.
Mais Feint en quoi ça pose vraiment un problème de considérer certains auteurs ou oeuvres comme des classiques? Ca porte tort à d'autres parce qu'ils n'en font pas partie? Dans ce cas ça voudrait dire que cette classification a sa valeur et qu'en fait il faut seulement la complèter, non? Sur quels critères se basent les éditeurs?
A mes yeux, ça pose juste un problème de classement (sur CL notamment) -, et un problème inutile de surcroît.
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