Voilà une critique éclair très instructive et précise. Il fallait dire et écrire tout cela pour que chacun puisse prendre en compte cette critique, ce livre et ce sujet...
Merci encore !
Merci encore !
Voilà une critique éclair très instructive et précise. Il fallait dire et écrire tout cela pour que chacun puisse prendre en compte cette critique, ce livre et ce sujet...
Merci encore !
Je ne devrais pas le dire mais je suis extrêmement flatté par cette appréciation. Je t'en remercie !
Une nouvelle critique-éclair vient d'être publiée sur ce livre. Je dois donc donner quelques précisions supplémentaires. Tout d'abord, il convient de redresser une erreur que j'ai effectivement commise. Degrelle est mort en 1994 et non en 1997. Je m'étais basé sur le Dictionnaire d'Histoire de Belgique d'Hervé Hasquin et consorts, ouvrage considéré comme une source sérieuse.
En ce qui concerne l'évolution politique de Degrelle, il y aurait beaucoup à dire. Templar semble vouloir prétendre que Degrelle est un fasciste de la première heure et en donne pour preuve sa présence au Congrès de Montreux en 1934. Je n'ai trouvé de preuve de cette présence qu'une seule source, toujours la même, fort orientée, qui se retrouve sur Wikipedia et d'autres encyclopédies du même genre, consacrée à Georges Oltramare ; la source semble en être un site phalangiste espagnol "Europà nacion". En effet, étrange coïncidence, toutes ces sources datent le congrès de Montreux de la "mi-décembre 1935". Alors que le congrès en question s'ouvrit le 16 décembre 1934. A noter d'ailleurs que ne figurait à ce congrès aucune délégation officielle des partis allemand, italien ou espagnol même si Primo de Rivera y assistait à titre personnel.
A ce même propos, il est toutefois utile de rappeler que, suite à une injonction de l’évêque de Tournai lui demandant de ne pas organiser un congrès des jeunes catholiques, les périodiques de Degrelle, Rex et Soirées publieront le 5 octobre 1934, un article intitulé « Au service de l'Église » dans lequel il écrit notamment qu'« aujourd'hui, nous allons changer. Et voici pourquoi : d'abord parce qu'un évêque nous en exprime le désir. Et cela seul déjà suffirait. Nous sommes ici-bas pour servir le catholicisme » et qu'il conclut par « Pour le Christ ! Avec le Pape ! Avec nos évêques ! Rex vaincra ! ». La rupture avec le parti catholique n’interviendra qu’en novembre 1935 quand il sabote le congrès annuel de la fédération des associations et cercles catholiques, à Courtrai, suite à quoi le cardinal Van Roey publie 20 novembre 1935 un mandement qui « condamne le mouvement [rexiste] sans équivoque, quoique de manière modérée. »
(Ces informations proviennent de Wikipedia et semblent vérifiées)
Evidemment, si le congrès de Montreux avait eu lieu en décembre 1935, cela aurait bien arrangé les choses… Mais, malheureusement…
La présence de Degrelle dans les ruines de l’Alcazar de Tolède en janvier 1939 n’est pas contestable : une photo en fait foi. Mais à cette époque, les convictions de Degrelle ne font plus guère de doute. Notons quand même que, contrairement à ce que pourrait laisser supposer l’allusion de Templar, Degrelle s’est bien gardé de participer de quelque manière que ce soit à la guerre civile espagnole. Le siège de l’Alcazar de Tolède a eu lieu de juillet à septembre 1936.
La période militaire de Degrelle et sa présence au front de l’est pourraient donner lieu à d’infinis débats. En effet, son absence de Belgique n’équivaut pas à une présence effective sur le front de l’est. Voici la chronologie telle que donnée par un site dévoué à la mémoire de Degrelle (en italique, j’ai ajouté l’un ou l’autre commentaire) :
« 1941, 8 août Départ comme simple soldat pour le front de l'est avec le 1er contingent de la Légion Wallonie.
1942, 10 février Nommé Gefreiter Sa présence est attestée à Berlin en février 1942
1942, 28 février Combats de Gromovaja-Balka. Degrelle gagne le Croix de Fer de deuxième classe, nommé Oberfeldwebel.
1942, 1er mai Nommé Lieutenant.
1942, mai-juin Combats de Kharkof et du Donetz. Degrelle est promu sous-lieutenant pour "acte de valeur au combat" et reçoit la Croix de Fer de première classe.
1942, 6 juillet La Légion Wallonie marche vers le Caucase. Degrelle blessé.
1943, 16 janvier Meeting au palais des Sports de Bruxelles en présence de 25 000 personnes. Pas besoin de dire que quand Degrelle tient meeting, il n’est pas sur le front…
1943, 31 janvier Meeting au palais des Sports de Berlin.
1943, mai Accords Himmler-Degrelle au GQG. Constitution d'une SS Sturmbrigade Wallonie
1943, 15 mai Nommé Oberleutenant.
1943, 1er juin La Légion Wallonie passe à la Waffen SS.
1943, 11 novembre La SS Sturmbrigade Wallonie part pour le Dnieper.
1944, 27 janvier Encerclement de Tcherkassy.
1944, 17 février La SS Sturmbrigade Wallonie rompt l'encerclement de Tcherkassy avec 70% de pertes. Degrelle est blessé à quatre reprises.
1944, 20 février AU GQG, Degrelle reçoit des mains de Hitler le collier de Chevalier de la Croix de Fer et l'Insigne en Or des Blessés. Nommé Hauptsturmfuhrer.
1944, 5 mars Meeting au Palais de Chaillot à Paris.
1944, 2 avril Défilé à Charleroi et Bruxelles, à la tête des rescapés de Tcherkassy.
1944, avril Meeting au Palais des Sports de Bruxelles.
1944, 20 avril Nommé Sturmbannfuhrer.
1944, 15-31 août Apres les combats d'Estonie, Degrelle nommé SS Sturbannfuhrer reçoit les Feuilles de Chêne, l'Insigne en Or des Combats Rapprochés et la Croix Allemande en Or.
1944, novembre Nommé Volksfuhrer.
1944, 16 décembre Offensive Von Rundstedt.
1944, 25 décembre Léon Degrelle en Ardenne.
1944, 26 décembre Reçoit les "plein pouvoirs civils, politiques et militaires pour les territoires reconquis à l'occident".
1944, 29 décembre Le Conseil de Guerre de Bruxelles condamne à mort par contumace Léon Degrelle et le déchoit de sa nationalité Belge. » Le jugement date en réalité du 27 décembre(fin de citation)
Ajoutons que, engagé en août 1941 dans la Légion Wallonie, « comme simple soldat », il a quand même assez d’autorité pour obtenir du commandant des forces italiennes du secteur, le général Luigi di Michele, que la légion soit le plus vite possible envoyée sur le front, ce que refusaient les Allemands, conscients du manque de préparation des légionnaires. En février 1942, Degrelle est à Berlin. Néanmoins, on peut calculer que sur cette période, Degrelle a effectivement été présent sous les armes durant dix mois. En mai 1943, il est à Berlin pour essayer de convaincre Himmler d’engager la Légion Wallonie dans les rangs de la SS, ce qui devient effectif en juin 43. Janvier 44, c’est la fameuse bataille de Tcherkassy. Degrelle n’est toujours pas investi d’un commandement effectif dans la Légion. Il y gagne quand même le grade de SS-Hauptsturmführer et la Ritterkreuz. Fin février 1944, il revient à Berlin où il est à nouveau reçu par Hitler ; il ne mettra plus les pieds sur le front, sauf un passage éclair en Estonie en août 1944. Le courage physique de Degrelle ne fait cependant pas de doute. Il faut quand même faire remarquer que, très loin d’être soucieux du principe d’économie des forces, il a constamment, pour des raisons strictement politiques, insisté pour qu’on engage ses hommes alors qu’ils n’étaient pas ou mal préparés.
Je n’ai jamais dit que Degrelle avait personnellement participé à des actions contre la résistance ou contre les Juifs en Belgique. J’ai dit qu’il y avait poussé son mouvement. Il faut quand même noter que, suite à l’assassinat de son frère par la résistance à Bouillon en juillet 1944, il a insisté personnellement auprès d’Himmler pour que l’on exécute 100 otages. Himmler négligera cette exigence mais trois otages, nommément désignés par Degrelle, seront quand même exécutés par la Gestapo.
Il est exact que Degrelle n’a jamais été condamné pour crimes de guerre ou pour crimes contre l’humanité. Néanmoins, ainsi que le dit Jean-Michel Étienne ( Le mouvement rexiste jusqu'en 1940, Paris, Armand Colin, Cahiers de la fondation nationale des sciences politiques, n° 195, 1968, p. 9)[repris dans l’article de Wikipedia sur Degrelle] :
« Degrelle qui, même lorsqu'il est au front de l'Est, ne peut ignorer ce que font les rexistes en Belgique, n'aura jamais un mot de blâme pour leur activité. [...] Il couvrira de son autorité tous les meurtres et tous les sévices perpétrés par les rexistes. Certes Degrelle n'est pas un criminel de guerre [...], il n'en reste pas moins qu'il a laissé se faire en son nom et au nom de son mouvement une politique passablement immonde. »
Templar écrit : « Au sujet des gens qui l’ont reconnus (sic) ou qui l’ont vu tués (re-sic) des gens, la justice belge l’a lavé de tous (re-re-sic) reproche de crime de guerre ou autres… Moi, aussi, je connais quelqu’un qui connaît un concierge, qui a vu … mais tous (re-re-re-sic) ça ne fait pas des preuves pour la justice. » Je n’ai jamais rien affirmé de tel. Mais il est clair que le fait que l’acte d’accusation de Degrelle lu devant le conseil de guerre ne mentionne rien de tel n’équivaut pas à l’en « blanchir »
Voici les attendus de ce jugement du mercredi 27 décembre 1944 :
« Le Conseil de Guerre présidé par M. Michielsen a statué sur le cas de Léon DEGRELLE, sur le réquisitoire de M. L’Auditeur Militaire Couturier.
Sept infractions sont retenues :
1 – Avoir porté les armes contre la Belgique et ses Alliés.
2 – Avoir fourni aux ennemis de l’Etat des secours en soldats et en hommes.
3 – Avoir participé à la transformation par l’ennemi d’institutions légales.
4 – Avoir formé un complot dont le but était d’exciter à la guerre civile.
5 – Avoir levé ou fait lever des troupes armées sans y être autorisé par l’Etat.
6 – S’être mis à la tête de bandes armées pour s’emparer des deniers publics, propriétés, places, villes appartenant à l’Etat.
7 – Avoir créé des milices privées ou d’autres organisations particulières dont l’objet est de recourir à la force ou de suppléer l’armée ou la police. »
Ce jugement date du 27 décembre 1944. Rappelons que le camp de Majdanek fut le premier libéré par les Soviétiques en juillet 1944 mais que l’information ne « circula » pas. Auschwitz fut libéré le 26 janvier 1945. Le premier camp libéré par les Alliés fut Buchenwald, le 11 avril 1945. Ceci, histoire de dire qu’en décembre 1944, on n’avait encore qu’une connaissance « théorique » des atrocités commises par les nazis. Dès lors, il était impossible de poursuivre Degrelle pour des faits qui n’étaient pas constitutifs de crimes en décembre 1944. La justice, n’ayant pas eu à en connaître, n’a donc strictement rien « blanchi » du tout.
L’allusion aux oranges était une boutade. Léon Degrelle était en effet « promoteur immobilier » et, selon une de ses propres plaisanteries, « construisait des installations militaires ». Il a surtout habité une somptueuse villa appelée « La Carlina ». Il se faisait appeler « Don Juan de la Carlina ». D’ailleurs, Degrelle a toujours beaucoup aimé les somptueuses villas. Tous les vieux Bruxellois connaissaient le « château Degrelle » de la drève de Lorraine. On peut d’ailleurs se demander où Léon Degrelle, fils d’un petit brasseur de Bouillon, allait trouver l’argent qui lui permettait de vivre sur un aussi grand pied…
P.S. Je précise que la plupart des informations que je donne ici proviennent de documents publiés sur des sites fascistes ou néo-nazis. Il m’a fallu beaucoup de courage et une pince-à-linge sur le nez pour y aller fureter. Mais le résultat aura, du moins, le mérite, de ne pouvoir être contesté par les plus ardents défenseurs de Léon Degrelle. Et j’ai le regret de dire que ce bref et nauséeux « Voyage au bout de la Nuit » m’a prouvé qu’ils étaient encore nombreux et bien vigoureux… Quant à savoir le droit que j'ai de critiquer un ouvrage que je n'ai pas lu, j'en reste seul juge. Les informations recueillies à propos de l'auteur, Lionel Baland, collaborateur à "Synthèse nationale" (avec Filip De Winter du Vlaams Belang) - une revue qui dit d'elle-même : "Partant du principe que la France et l'Europe sont directement menacées par la poussée démographique venue du Sud et par l'islamisation rampante qui en découle, Synthèse nationale préconise une réaction identitaire des peuples européens." - et de son éditeur (Le Rat des Champs nous en a dit assez) me permettent de ne me faire aucune illusion au sujet de ce livre.
En ce qui concerne l'évolution politique de Degrelle, il y aurait beaucoup à dire. Templar semble vouloir prétendre que Degrelle est un fasciste de la première heure et en donne pour preuve sa présence au Congrès de Montreux en 1934. Je n'ai trouvé de preuve de cette présence qu'une seule source, toujours la même, fort orientée, qui se retrouve sur Wikipedia et d'autres encyclopédies du même genre, consacrée à Georges Oltramare ; la source semble en être un site phalangiste espagnol "Europà nacion". En effet, étrange coïncidence, toutes ces sources datent le congrès de Montreux de la "mi-décembre 1935". Alors que le congrès en question s'ouvrit le 16 décembre 1934. A noter d'ailleurs que ne figurait à ce congrès aucune délégation officielle des partis allemand, italien ou espagnol même si Primo de Rivera y assistait à titre personnel.
A ce même propos, il est toutefois utile de rappeler que, suite à une injonction de l’évêque de Tournai lui demandant de ne pas organiser un congrès des jeunes catholiques, les périodiques de Degrelle, Rex et Soirées publieront le 5 octobre 1934, un article intitulé « Au service de l'Église » dans lequel il écrit notamment qu'« aujourd'hui, nous allons changer. Et voici pourquoi : d'abord parce qu'un évêque nous en exprime le désir. Et cela seul déjà suffirait. Nous sommes ici-bas pour servir le catholicisme » et qu'il conclut par « Pour le Christ ! Avec le Pape ! Avec nos évêques ! Rex vaincra ! ». La rupture avec le parti catholique n’interviendra qu’en novembre 1935 quand il sabote le congrès annuel de la fédération des associations et cercles catholiques, à Courtrai, suite à quoi le cardinal Van Roey publie 20 novembre 1935 un mandement qui « condamne le mouvement [rexiste] sans équivoque, quoique de manière modérée. »
(Ces informations proviennent de Wikipedia et semblent vérifiées)
Evidemment, si le congrès de Montreux avait eu lieu en décembre 1935, cela aurait bien arrangé les choses… Mais, malheureusement…
La présence de Degrelle dans les ruines de l’Alcazar de Tolède en janvier 1939 n’est pas contestable : une photo en fait foi. Mais à cette époque, les convictions de Degrelle ne font plus guère de doute. Notons quand même que, contrairement à ce que pourrait laisser supposer l’allusion de Templar, Degrelle s’est bien gardé de participer de quelque manière que ce soit à la guerre civile espagnole. Le siège de l’Alcazar de Tolède a eu lieu de juillet à septembre 1936.
La période militaire de Degrelle et sa présence au front de l’est pourraient donner lieu à d’infinis débats. En effet, son absence de Belgique n’équivaut pas à une présence effective sur le front de l’est. Voici la chronologie telle que donnée par un site dévoué à la mémoire de Degrelle (en italique, j’ai ajouté l’un ou l’autre commentaire) :
« 1941, 8 août Départ comme simple soldat pour le front de l'est avec le 1er contingent de la Légion Wallonie.
1942, 10 février Nommé Gefreiter Sa présence est attestée à Berlin en février 1942
1942, 28 février Combats de Gromovaja-Balka. Degrelle gagne le Croix de Fer de deuxième classe, nommé Oberfeldwebel.
1942, 1er mai Nommé Lieutenant.
1942, mai-juin Combats de Kharkof et du Donetz. Degrelle est promu sous-lieutenant pour "acte de valeur au combat" et reçoit la Croix de Fer de première classe.
1942, 6 juillet La Légion Wallonie marche vers le Caucase. Degrelle blessé.
1943, 16 janvier Meeting au palais des Sports de Bruxelles en présence de 25 000 personnes. Pas besoin de dire que quand Degrelle tient meeting, il n’est pas sur le front…
1943, 31 janvier Meeting au palais des Sports de Berlin.
1943, mai Accords Himmler-Degrelle au GQG. Constitution d'une SS Sturmbrigade Wallonie
1943, 15 mai Nommé Oberleutenant.
1943, 1er juin La Légion Wallonie passe à la Waffen SS.
1943, 11 novembre La SS Sturmbrigade Wallonie part pour le Dnieper.
1944, 27 janvier Encerclement de Tcherkassy.
1944, 17 février La SS Sturmbrigade Wallonie rompt l'encerclement de Tcherkassy avec 70% de pertes. Degrelle est blessé à quatre reprises.
1944, 20 février AU GQG, Degrelle reçoit des mains de Hitler le collier de Chevalier de la Croix de Fer et l'Insigne en Or des Blessés. Nommé Hauptsturmfuhrer.
1944, 5 mars Meeting au Palais de Chaillot à Paris.
1944, 2 avril Défilé à Charleroi et Bruxelles, à la tête des rescapés de Tcherkassy.
1944, avril Meeting au Palais des Sports de Bruxelles.
1944, 20 avril Nommé Sturmbannfuhrer.
1944, 15-31 août Apres les combats d'Estonie, Degrelle nommé SS Sturbannfuhrer reçoit les Feuilles de Chêne, l'Insigne en Or des Combats Rapprochés et la Croix Allemande en Or.
1944, novembre Nommé Volksfuhrer.
1944, 16 décembre Offensive Von Rundstedt.
1944, 25 décembre Léon Degrelle en Ardenne.
1944, 26 décembre Reçoit les "plein pouvoirs civils, politiques et militaires pour les territoires reconquis à l'occident".
1944, 29 décembre Le Conseil de Guerre de Bruxelles condamne à mort par contumace Léon Degrelle et le déchoit de sa nationalité Belge. » Le jugement date en réalité du 27 décembre(fin de citation)
Ajoutons que, engagé en août 1941 dans la Légion Wallonie, « comme simple soldat », il a quand même assez d’autorité pour obtenir du commandant des forces italiennes du secteur, le général Luigi di Michele, que la légion soit le plus vite possible envoyée sur le front, ce que refusaient les Allemands, conscients du manque de préparation des légionnaires. En février 1942, Degrelle est à Berlin. Néanmoins, on peut calculer que sur cette période, Degrelle a effectivement été présent sous les armes durant dix mois. En mai 1943, il est à Berlin pour essayer de convaincre Himmler d’engager la Légion Wallonie dans les rangs de la SS, ce qui devient effectif en juin 43. Janvier 44, c’est la fameuse bataille de Tcherkassy. Degrelle n’est toujours pas investi d’un commandement effectif dans la Légion. Il y gagne quand même le grade de SS-Hauptsturmführer et la Ritterkreuz. Fin février 1944, il revient à Berlin où il est à nouveau reçu par Hitler ; il ne mettra plus les pieds sur le front, sauf un passage éclair en Estonie en août 1944. Le courage physique de Degrelle ne fait cependant pas de doute. Il faut quand même faire remarquer que, très loin d’être soucieux du principe d’économie des forces, il a constamment, pour des raisons strictement politiques, insisté pour qu’on engage ses hommes alors qu’ils n’étaient pas ou mal préparés.
Je n’ai jamais dit que Degrelle avait personnellement participé à des actions contre la résistance ou contre les Juifs en Belgique. J’ai dit qu’il y avait poussé son mouvement. Il faut quand même noter que, suite à l’assassinat de son frère par la résistance à Bouillon en juillet 1944, il a insisté personnellement auprès d’Himmler pour que l’on exécute 100 otages. Himmler négligera cette exigence mais trois otages, nommément désignés par Degrelle, seront quand même exécutés par la Gestapo.
Il est exact que Degrelle n’a jamais été condamné pour crimes de guerre ou pour crimes contre l’humanité. Néanmoins, ainsi que le dit Jean-Michel Étienne ( Le mouvement rexiste jusqu'en 1940, Paris, Armand Colin, Cahiers de la fondation nationale des sciences politiques, n° 195, 1968, p. 9)[repris dans l’article de Wikipedia sur Degrelle] :
« Degrelle qui, même lorsqu'il est au front de l'Est, ne peut ignorer ce que font les rexistes en Belgique, n'aura jamais un mot de blâme pour leur activité. [...] Il couvrira de son autorité tous les meurtres et tous les sévices perpétrés par les rexistes. Certes Degrelle n'est pas un criminel de guerre [...], il n'en reste pas moins qu'il a laissé se faire en son nom et au nom de son mouvement une politique passablement immonde. »
Templar écrit : « Au sujet des gens qui l’ont reconnus (sic) ou qui l’ont vu tués (re-sic) des gens, la justice belge l’a lavé de tous (re-re-sic) reproche de crime de guerre ou autres… Moi, aussi, je connais quelqu’un qui connaît un concierge, qui a vu … mais tous (re-re-re-sic) ça ne fait pas des preuves pour la justice. » Je n’ai jamais rien affirmé de tel. Mais il est clair que le fait que l’acte d’accusation de Degrelle lu devant le conseil de guerre ne mentionne rien de tel n’équivaut pas à l’en « blanchir »
Voici les attendus de ce jugement du mercredi 27 décembre 1944 :
« Le Conseil de Guerre présidé par M. Michielsen a statué sur le cas de Léon DEGRELLE, sur le réquisitoire de M. L’Auditeur Militaire Couturier.
Sept infractions sont retenues :
1 – Avoir porté les armes contre la Belgique et ses Alliés.
2 – Avoir fourni aux ennemis de l’Etat des secours en soldats et en hommes.
3 – Avoir participé à la transformation par l’ennemi d’institutions légales.
4 – Avoir formé un complot dont le but était d’exciter à la guerre civile.
5 – Avoir levé ou fait lever des troupes armées sans y être autorisé par l’Etat.
6 – S’être mis à la tête de bandes armées pour s’emparer des deniers publics, propriétés, places, villes appartenant à l’Etat.
7 – Avoir créé des milices privées ou d’autres organisations particulières dont l’objet est de recourir à la force ou de suppléer l’armée ou la police. »
Ce jugement date du 27 décembre 1944. Rappelons que le camp de Majdanek fut le premier libéré par les Soviétiques en juillet 1944 mais que l’information ne « circula » pas. Auschwitz fut libéré le 26 janvier 1945. Le premier camp libéré par les Alliés fut Buchenwald, le 11 avril 1945. Ceci, histoire de dire qu’en décembre 1944, on n’avait encore qu’une connaissance « théorique » des atrocités commises par les nazis. Dès lors, il était impossible de poursuivre Degrelle pour des faits qui n’étaient pas constitutifs de crimes en décembre 1944. La justice, n’ayant pas eu à en connaître, n’a donc strictement rien « blanchi » du tout.
L’allusion aux oranges était une boutade. Léon Degrelle était en effet « promoteur immobilier » et, selon une de ses propres plaisanteries, « construisait des installations militaires ». Il a surtout habité une somptueuse villa appelée « La Carlina ». Il se faisait appeler « Don Juan de la Carlina ». D’ailleurs, Degrelle a toujours beaucoup aimé les somptueuses villas. Tous les vieux Bruxellois connaissaient le « château Degrelle » de la drève de Lorraine. On peut d’ailleurs se demander où Léon Degrelle, fils d’un petit brasseur de Bouillon, allait trouver l’argent qui lui permettait de vivre sur un aussi grand pied…
P.S. Je précise que la plupart des informations que je donne ici proviennent de documents publiés sur des sites fascistes ou néo-nazis. Il m’a fallu beaucoup de courage et une pince-à-linge sur le nez pour y aller fureter. Mais le résultat aura, du moins, le mérite, de ne pouvoir être contesté par les plus ardents défenseurs de Léon Degrelle. Et j’ai le regret de dire que ce bref et nauséeux « Voyage au bout de la Nuit » m’a prouvé qu’ils étaient encore nombreux et bien vigoureux… Quant à savoir le droit que j'ai de critiquer un ouvrage que je n'ai pas lu, j'en reste seul juge. Les informations recueillies à propos de l'auteur, Lionel Baland, collaborateur à "Synthèse nationale" (avec Filip De Winter du Vlaams Belang) - une revue qui dit d'elle-même : "Partant du principe que la France et l'Europe sont directement menacées par la poussée démographique venue du Sud et par l'islamisation rampante qui en découle, Synthèse nationale préconise une réaction identitaire des peuples européens." - et de son éditeur (Le Rat des Champs nous en a dit assez) me permettent de ne me faire aucune illusion au sujet de ce livre.
J'ajoute que j'ai trouvé sur le blogue de Lionel Baland la présentation de son livre que je vous recopie intégralement :
"Né dans la Belgique de l’Entre-deux-guerres, le rexisme a connu une trajectoire brève et fulgurante. Surgi dans la mouvance de l’Action Catholique de la Jeunesse Belge, le rexisme va progressivement évoluer vers un « poujadisme » avant la lettre. Il va ensuite s’attaquer au régime parlementaire belge et le faire trembler, avant de connaître une dérive politique et un déclin électoral à l’aube de la Seconde Guerre mondiale.
L’histoire du rexisme a été étudiée sous différentes perspectives. De nombreuses publications ont vu le jour. Différentes facettes du mouvement ont été passées au crible. Cependant, le rexisme n’a pas été envisagé sous son aspect journalistique. Il a pourtant été, avant tout, un mouvement de presse.
Cet ouvrage conte l’histoire de la presse rexiste depuis les débuts du mouvement jusqu’au 10 mai 1940, jour de l’invasion de la Belgique par l’armée allemande. Il retrace l’aventure d’un groupe d’écrivains, de dessinateurs et de journalistes dont certains sont connus en Belgique et d’autres en Europe, tel Hergé le dessinateur de Tintin.
L’homme à l’origine de ce courant politique est Léon Degrelle. Il entend rester « un homme de lettre qui fait de la politique ». Il va connaître un destin exceptionnel.
Pour commander le livre : cliquez sur le lien ici en-dessous :
http://tilsafe.com/libfr/2413-DET/… "
Pour info, je recopie maintenant la critique de renedelatour sur CL :
"Un livre intéressant sur Léon Degrelle et son entourage.
Un livre qui nous conte l'histoire de la presse de Rex.
Dans un des chapitres, l'auteur aborde les relations entre Hergé et Léon Degrelle, ainsi qu'entre Hergé et des proches de Léon Degrelle. Il s'agit d'une analyse objective des relations entre ces individus.
"Né dans la Belgique de l’Entre-deux-guerres, le rexisme a connu une trajectoire brève et fulgurante. Surgi dans la mouvance de l’Action Catholique de la Jeunesse Belge, le rexisme va progressivement évoluer vers un « poujadisme » avant la lettre. Il va ensuite s’attaquer au régime parlementaire belge et le faire trembler, avant de connaître une dérive politique et un déclin électoral à l’aube de la Seconde Guerre mondiale.
L’histoire du rexisme a été étudiée sous différentes perspectives. De nombreuses publications ont vu le jour. Différentes facettes du mouvement ont été passées au crible. Cependant, le rexisme n’a pas été envisagé sous son aspect journalistique. Il a pourtant été, avant tout, un mouvement de presse.
Cet ouvrage conte l’histoire de la presse rexiste depuis les débuts du mouvement jusqu’au 10 mai 1940, jour de l’invasion de la Belgique par l’armée allemande. Il retrace l’aventure d’un groupe d’écrivains, de dessinateurs et de journalistes dont certains sont connus en Belgique et d’autres en Europe, tel Hergé le dessinateur de Tintin.
L’homme à l’origine de ce courant politique est Léon Degrelle. Il entend rester « un homme de lettre qui fait de la politique ». Il va connaître un destin exceptionnel."
Qu'on le veuille ou non, cela ressemble... De là à conclure que Baland et renedelatour ne sont qu'un...
"Né dans la Belgique de l’Entre-deux-guerres, le rexisme a connu une trajectoire brève et fulgurante. Surgi dans la mouvance de l’Action Catholique de la Jeunesse Belge, le rexisme va progressivement évoluer vers un « poujadisme » avant la lettre. Il va ensuite s’attaquer au régime parlementaire belge et le faire trembler, avant de connaître une dérive politique et un déclin électoral à l’aube de la Seconde Guerre mondiale.
L’histoire du rexisme a été étudiée sous différentes perspectives. De nombreuses publications ont vu le jour. Différentes facettes du mouvement ont été passées au crible. Cependant, le rexisme n’a pas été envisagé sous son aspect journalistique. Il a pourtant été, avant tout, un mouvement de presse.
Cet ouvrage conte l’histoire de la presse rexiste depuis les débuts du mouvement jusqu’au 10 mai 1940, jour de l’invasion de la Belgique par l’armée allemande. Il retrace l’aventure d’un groupe d’écrivains, de dessinateurs et de journalistes dont certains sont connus en Belgique et d’autres en Europe, tel Hergé le dessinateur de Tintin.
L’homme à l’origine de ce courant politique est Léon Degrelle. Il entend rester « un homme de lettre qui fait de la politique ». Il va connaître un destin exceptionnel.
Pour commander le livre : cliquez sur le lien ici en-dessous :
http://tilsafe.com/libfr/2413-DET/… "
Pour info, je recopie maintenant la critique de renedelatour sur CL :
"Un livre intéressant sur Léon Degrelle et son entourage.
Un livre qui nous conte l'histoire de la presse de Rex.
Dans un des chapitres, l'auteur aborde les relations entre Hergé et Léon Degrelle, ainsi qu'entre Hergé et des proches de Léon Degrelle. Il s'agit d'une analyse objective des relations entre ces individus.
"Né dans la Belgique de l’Entre-deux-guerres, le rexisme a connu une trajectoire brève et fulgurante. Surgi dans la mouvance de l’Action Catholique de la Jeunesse Belge, le rexisme va progressivement évoluer vers un « poujadisme » avant la lettre. Il va ensuite s’attaquer au régime parlementaire belge et le faire trembler, avant de connaître une dérive politique et un déclin électoral à l’aube de la Seconde Guerre mondiale.
L’histoire du rexisme a été étudiée sous différentes perspectives. De nombreuses publications ont vu le jour. Différentes facettes du mouvement ont été passées au crible. Cependant, le rexisme n’a pas été envisagé sous son aspect journalistique. Il a pourtant été, avant tout, un mouvement de presse.
Cet ouvrage conte l’histoire de la presse rexiste depuis les débuts du mouvement jusqu’au 10 mai 1940, jour de l’invasion de la Belgique par l’armée allemande. Il retrace l’aventure d’un groupe d’écrivains, de dessinateurs et de journalistes dont certains sont connus en Belgique et d’autres en Europe, tel Hergé le dessinateur de Tintin.
L’homme à l’origine de ce courant politique est Léon Degrelle. Il entend rester « un homme de lettre qui fait de la politique ». Il va connaître un destin exceptionnel."
Qu'on le veuille ou non, cela ressemble... De là à conclure que Baland et renedelatour ne sont qu'un...
Il me semble que les critiques éclairs sont faites pour critiquer des livres lus et non pour entamer une discussion sur un livre surtout lorsqu'on ne l'a même pas encore lu et qu'on ne le lira probablement jamais.
... De là à conclure que Baland et renedelatour ne sont qu'un...
Ha ha ha ! Bien vu Micharlemagne : «si ce n'est lui, c'est donc son frère... » ;-)))
Voilà ! cette mise au point de Micharlemagne montre bien le rôle que CL doit remplir.
Censurer ce livre ne rimerait à rien.
Il vaut mieux dire au lecteur qui serait tenté par ce livre, qui était Léon Degrelle : un fasciste, un traître à la Patrie, un sordide assassin !
Le voilà averti. Et quand on essayera de lui faire croire que Degrelle était "un homme de lettre...", il pourra tirer l'échelle et passer à autre chose !
Ha ha ha ! Bien vu Micharlemagne : «si ce n'est lui, c'est donc son frère... » ;-)))
Voilà ! cette mise au point de Micharlemagne montre bien le rôle que CL doit remplir.
Censurer ce livre ne rimerait à rien.
Il vaut mieux dire au lecteur qui serait tenté par ce livre, qui était Léon Degrelle : un fasciste, un traître à la Patrie, un sordide assassin !
Le voilà averti. Et quand on essayera de lui faire croire que Degrelle était "un homme de lettre...", il pourra tirer l'échelle et passer à autre chose !
Les lecteurs de CL sont bien assez grands pour se faire leur propre opinion du personnage sans avoir besoin des copier/coller de Micharlemagne !
Je n'aime pas les gens qui s'arrogent le droit de nous dire quoi penser et quoi lire...
Les lecteurs de CL sont bien assez grands pour se faire leur propre opinion du personnage sans avoir besoin des copier/coller de Micharlemagne !
Pas tous. Moi, par exemple, je connais mal cette partie de l'Histoire - mais suffisamment pour savoir que certains aimeraient la "réviser". Et passent par ici de jeunes utilisateurs qui en savent sans doute encore moins.
Les lecteurs de CL sont bien assez grands pour se faire leur propre opinion du personnage sans avoir besoin des copier/coller de Micharlemagne !Ben, ça alors, Dirlandaise, tu te fais une bonne idée des lecteurs de CL... ;-))
Je voudrais beaucoup que tu aies raison, et que les lecteurs de CL soient assez grands pour tout savoir et pour tout juger...
Qui était Léon Degrelle ? Si on posait la question aux 13833 membres de CL, je serais bien curieux de savoir qui saurait répondre...
Et c'est bien normal : il est de ces personnages dont on a peut-être entendu parler, et certains seraient tentés d'aller voir qui c'était en réalité.
Alors, avant de se lancer dans un livre qui prétend que c'était un homme de lettre, une mise en garde s'avère bien nécessaire.
C'est ce que Mich a fait. Et, à mon avis, c'est très bien. CL a bien joué son rôle, me semble-t-il.
Je répète que tout le monde est libre de lire ce qui lui plaît sans avoir besoin d'un Micharlemagne pour monter la garde !
Il m'énerve avec ses enquêtes...
Il m'énerve avec ses enquêtes...
Et j'ajoute que Saule devrait retirer les critiques éclairs qui n'en sont pas.
Je répète que tout le monde est libre de lire ce qui lui plaît sans avoir besoin d'un Micharlemagne pour monter la garde !
Il m'énerve avec ses enquêtes...
Peu importe de qui ça vient, pourvu que l'avertissement soit utile - et il l'est, la réaction du nouvel inscrit en est un signe clair.
Et j'ajoute que Saule devrait retirer les critiques éclairs qui n'en sont pas.
Surtout celles qui ne servent à rien : j'ai vu que c'était arrivé à un livre de psycho dont tu as fait la critique principale, et dont la note se retrouve baissée sans raison par une critique éclair sans lecture du livre.
Et j'ajoute que Saule devrait retirer les critiques éclairs qui n'en sont pas.
Surtout celles qui ne servent à rien : j'ai vu que c'était arrivé à un livre de psycho dont tu as fait la critique principale, et dont la note se retrouve baissée sans raison par une critique éclair sans lecture du livre.
Je te répondrais volontiers mais cela fera dévier le sujet de ce post.
Les avis de Dirlandaise sont extrêmement significatifs. Pas nécessairement sur ce dont elle parle mais sur sa personnalité. Cela dit, elle a tort quand elle dit que je n’ai pas lu cet ouvrage.
Le livre dont il est question est paru sous le titre « La presse rexiste. Histoire d'une dérive politique » en 2 parties dans le tome IX, fascicules 7 et 8, du Bulletin du C.L.A.H.M. (Centre liégeois d’Archéologie et d’Histoire militaires) parus en septembre et décembre 2005. Ai-je besoin de dire que la bonne foi des administrateurs de ce cercle a été surprise : ils étaient flattés de recevoir la contribution d’un journaliste qui avait jadis publié dans La Libre Belgique-Gazette de Liège et dans La Meuse. Baland essaie de faire passer cet ouvrage pour son mémoire de fin d’études de journalisme mais ne nous dit nulle part de quelle école. En tout cas, ce nom est inconnu à l’ULB, à l’ULg ou à l’UCL. L’ouvrage n’est pas classé dans l’inventaire (obligatoire) des mémoires de la Bibliothèque royale.
J’ajouterai - mais je l'avais déjà dit - que la rédaction du livre est assez intelligente pour s’arrêter au 10 mai 1940. De telle sorte qu’on ne peut y trouver ni apologie de crime raciste, ni même aucune appréciation flatteuse pour les propos politiques de Degrelle après cette date. Rien de suspect n’est donc apparu aux yeux des administrateurs du C.L.A.H.M. et il est très vraisemblable que rien de suspect n’apparaîtrait aux lecteurs non avertis du livre.
Quoique cela me répugne un peu, je conseillerais à ceux qui voudraient en savoir un peu (très peu…) plus de jeter un coup d’œil au blog de M. Baland :
http://lionelbaland.hautetfort.com/
Ils n’auront plus aucun doute.
Le livre dont il est question est paru sous le titre « La presse rexiste. Histoire d'une dérive politique » en 2 parties dans le tome IX, fascicules 7 et 8, du Bulletin du C.L.A.H.M. (Centre liégeois d’Archéologie et d’Histoire militaires) parus en septembre et décembre 2005. Ai-je besoin de dire que la bonne foi des administrateurs de ce cercle a été surprise : ils étaient flattés de recevoir la contribution d’un journaliste qui avait jadis publié dans La Libre Belgique-Gazette de Liège et dans La Meuse. Baland essaie de faire passer cet ouvrage pour son mémoire de fin d’études de journalisme mais ne nous dit nulle part de quelle école. En tout cas, ce nom est inconnu à l’ULB, à l’ULg ou à l’UCL. L’ouvrage n’est pas classé dans l’inventaire (obligatoire) des mémoires de la Bibliothèque royale.
J’ajouterai - mais je l'avais déjà dit - que la rédaction du livre est assez intelligente pour s’arrêter au 10 mai 1940. De telle sorte qu’on ne peut y trouver ni apologie de crime raciste, ni même aucune appréciation flatteuse pour les propos politiques de Degrelle après cette date. Rien de suspect n’est donc apparu aux yeux des administrateurs du C.L.A.H.M. et il est très vraisemblable que rien de suspect n’apparaîtrait aux lecteurs non avertis du livre.
Quoique cela me répugne un peu, je conseillerais à ceux qui voudraient en savoir un peu (très peu…) plus de jeter un coup d’œil au blog de M. Baland :
http://lionelbaland.hautetfort.com/
Ils n’auront plus aucun doute.
... De là à conclure que Baland et renedelatour ne sont qu'un...Une petite soustraction :
Ha ha ha ! Bien vu Micharlemagne : «si ce n'est lui, c'est donc son frère... » ;-)))
RENEDELATOUR - DETERNA = ROULE
Roulé, dans la farine ?? :o))
Qui était Léon Degrelle ? Si on posait la question aux 13833 membres de CL, je serais bien curieux de savoir qui saurait répondre...Pas moi, m'sieur.. :o)
Il est connu en Belgique, car il était Belge. Peut-être qu'il n'est pas connu dans la jeune génération cependant. C'était un populiste dit SJB. Et bien il faut savoir que les gens de cette espèce font toujours recette maintenant. Au gouvernement Belge il y avait un type qui était ouvertement d'extrême-droite. Quand la situation est difficile, les solutions simples ont toujours du succès.
On connait Degrelle comme on connait Doriot ! Ces gens qui ont vu une belle opportunité dans la montée du nazisme pour se faire une place au pouvoir sans s'appesantir sur les moyens employés ou à employer.
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