Motivante critique, SGDP, que celle de "Alors heureuse ... croient-ils !"
Tu as raison de dire qu'on touche à un des sujets les plus ... tabous (?) ... méconnus (?) ... pris par dessus la jambe (?) ... et en même temps un des plus fondamentaux de nos vies d'êtres humains. C'est que le désir, puis le plaisir tout de même ... un des moteurs les plus sérieux de nos vies d'êtres humains (je n'ai pas osé dire "d'êtres vivants") tout de même, est quand même peu sérieusement traité, surtout à l'aune de ce qu'en transmettent les médias genre films et TV.
Donc tu es normale ? Félicitations, SGDP. Moi aussi je me crois normal et ça n'a pas grand chose à voir avec ce que nous en montrent les films et donc la TV !
Tu parles des hommes qui se gaussent de leurs exploits ... si tu veux un avis d'homme, c'est en voie de disparition ça, ou alors peut-être ne fréquentai-je que des normaux ? (pas exclu ça) Mais peut-être après tout existe-t-il réellement ce que San-Antonio a nommé un jour, je ne sais plus où mais l'expression m'avait plu, des "supermen du slip Eminence" !!! Je ne sais pas.
Alors heureuse ? Ce genre de propos existent-ils encore réellement ? Ou bien même n'est-ce qu'une invention médiatique qui fît florès et imposât son image toute faite et politiquement correcte ? No se.
"Ne pas jouir comme dans les films, c’est normal !" écris-tu ? Je confirme. (mais chacun a sa vision des choses)
Et donc les hommes seraient à côté de la plaque, dis-tu ? C'est fort possible et apparemment pour que je trouve la plaque, va falloir que je me documente. Et je sais où apparemment.
En tout cas, tu m'as donné envie de le lire ce bouquin, SGDP. Merci.
Tu as raison de dire qu'on touche à un des sujets les plus ... tabous (?) ... méconnus (?) ... pris par dessus la jambe (?) ... et en même temps un des plus fondamentaux de nos vies d'êtres humains. C'est que le désir, puis le plaisir tout de même ... un des moteurs les plus sérieux de nos vies d'êtres humains (je n'ai pas osé dire "d'êtres vivants") tout de même, est quand même peu sérieusement traité, surtout à l'aune de ce qu'en transmettent les médias genre films et TV.
Donc tu es normale ? Félicitations, SGDP. Moi aussi je me crois normal et ça n'a pas grand chose à voir avec ce que nous en montrent les films et donc la TV !
Tu parles des hommes qui se gaussent de leurs exploits ... si tu veux un avis d'homme, c'est en voie de disparition ça, ou alors peut-être ne fréquentai-je que des normaux ? (pas exclu ça) Mais peut-être après tout existe-t-il réellement ce que San-Antonio a nommé un jour, je ne sais plus où mais l'expression m'avait plu, des "supermen du slip Eminence" !!! Je ne sais pas.
Alors heureuse ? Ce genre de propos existent-ils encore réellement ? Ou bien même n'est-ce qu'une invention médiatique qui fît florès et imposât son image toute faite et politiquement correcte ? No se.
"Ne pas jouir comme dans les films, c’est normal !" écris-tu ? Je confirme. (mais chacun a sa vision des choses)
Et donc les hommes seraient à côté de la plaque, dis-tu ? C'est fort possible et apparemment pour que je trouve la plaque, va falloir que je me documente. Et je sais où apparemment.
En tout cas, tu m'as donné envie de le lire ce bouquin, SGDP. Merci.
Attends, Tistou, moi je dis rien du tout, c'est Elisa qui parle ;-)
Je suis contente que ma critique ait donné envie à un homme de lire le bouquin, mais attends-toi à quelques remarques ironiques à l'égard du sexe fort (hihi)...
Pour une femme, ce bouquin est plein de choses : utile, décomplexant, ... et aussi, ce qui est non négligeable : tordant! Je me demande si un homme rirait autant. Alors, tu le testes?
Je suis contente que ma critique ait donné envie à un homme de lire le bouquin, mais attends-toi à quelques remarques ironiques à l'égard du sexe fort (hihi)...
Pour une femme, ce bouquin est plein de choses : utile, décomplexant, ... et aussi, ce qui est non négligeable : tordant! Je me demande si un homme rirait autant. Alors, tu le testes?
Attends, Tistou, moi je dis rien du tout, c'est Elisa qui parle ;-)
Je suis contente que ma critique ait donné envie à un homme de lire le bouquin, mais attends-toi à quelques remarques ironiques à l'égard du sexe fort (hihi)...
Pour une femme, ce bouquin est plein de choses : utile, décomplexant, ... et aussi, ce qui est non négligeable : tordant! Je me demande si un homme rirait autant. Alors, tu le testes?
Yes.
Joli critique. :) Je pense que je le lirai aussi.
Aujourd'hui c'est anodin de parler de sexe, dans les bouquin, à la télé, dans les journaux et magasine, sur le net et je pense que grace à ça les gens sont de plus en plus décomplexés et les femmes plus souvent "satisfaites".
Aujourd'hui c'est anodin de parler de sexe, dans les bouquin, à la télé, dans les journaux et magasine, sur le net et je pense que grace à ça les gens sont de plus en plus décomplexés et les femmes plus souvent "satisfaites".
La phrase "Alors heureuse...? prononcée par Jean-Pierre Marielle c'était dans Les galettes de Pont Aven, il me semble.
Déjà à l'époque, ça m'avait fait beaucoup rire. C'est d'un beauf...!
Je ne connais personnellement aucun homme dans mon entourage qui prendrait le risque de poser une telle question...
Déjà à l'époque, ça m'avait fait beaucoup rire. C'est d'un beauf...!
Je ne connais personnellement aucun homme dans mon entourage qui prendrait le risque de poser une telle question...
Je ne connais personnellement aucun homme dans mon entourage qui prendrait le risque de poser une telle question...
C'est p-ê justement ceux-là qui auraient besoin de le lire... ;-)
La phrase "Alors heureuse...? prononcée par Jean-Pierre Marielle c'était dans Les galettes de Pont Aven, il me semble.
Déjà à l'époque, ça m'avait fait beaucoup rire. C'est d'un beauf...!
Je ne connais personnellement aucun homme dans mon entourage qui prendrait le risque de poser une telle question...
Oui mais Marielle dans Les Galettes de Pont-Aven c'est un monument !
Attends, Tistou, moi je dis rien du tout, c'est Elisa qui parle ;-)
Je suis contente que ma critique ait donné envie à un homme de lire le bouquin, mais attends-toi à quelques remarques ironiques à l'égard du sexe fort (hihi)...
Pour une femme, ce bouquin est plein de choses : utile, décomplexant, ... et aussi, ce qui est non négligeable : tordant! Je me demande si un homme rirait autant. Alors, tu le testes?
Ca y est, il est provisionné. La critique-éclair viendra à l'issue de la lecture, SGDP.
Ca se lit très vite. C'est édifiant. La vraie vie des vrais gens. Tellement loin de ce que nous pourrions prendre comme référence dans la vie rêvée des films !
A priori, SGDP, je ne me serais pas jeté sur un tel bouquin. C'est grace à toi si je l'ai lu !
A priori, SGDP, je ne me serais pas jeté sur un tel bouquin. C'est grace à toi si je l'ai lu !
Dommage ! J'ai fait une critique écalir sur ce livre au lieu de venir en parler sur le forum. Et je n'arrive pas à copier/coller ma critique pour la mettre sur le forum... Pas de bol...Et je n'ai pas fort envie de tout recopier...
Tistou,
Oserais-je dire que c'est un échange de bons procédés? Je n'oublie pas que c'est toi qui as attiré mon attention sur James Lee Burke... que j'adore maintenant... (avec un bémol pour le dernier que je viens de lire : "Dixie City")
Oserais-je dire que c'est un échange de bons procédés? Je n'oublie pas que c'est toi qui as attiré mon attention sur James Lee Burke... que j'adore maintenant... (avec un bémol pour le dernier que je viens de lire : "Dixie City")
Dans mon intervention, je signalais avoir lu un article dans un journal qui disait qu'environ 60% des femmes n'avaient jamais jouis ! C'est énorme et nous n'avons vraiment pas de quoi être fiers. Conséquence: ce sont de loin les femmes qui se masturbent le plus.
Messieurs, quelle galanterie !...
Comment se fait-il que beaucoup d'hommes connaissent aussi peu le corps de la femme ? Ils auraient peur, mais de quoi ?... Ils voudraient tous en jouer, se retournent sur la première jolie qui passe, mais ne savent pas comment donner la joie à ce corps et s'en servent comme des goujats !...
Et dire que nous osons faire circuler, sur internet, des blagues qui accusent ces mêmes femmes d'avoir toujours mal à la tête !... Nous ne manquons pas d'air !... Sérieusement, aimerions nous être secoués comme des pruniers pendant quelques minutes sans ressentir grand chose, en ayant une masse sur le corps qui s'écroule soudain en soufflant comme un phoque et avec un air béat... Et tout cela en gardant sa totale lucidité...
Puis notre Tarzan se retourne et s'endort aussi sec, heu-reux ! Il fut un temps où il aurait allumé sa cigarette, mais cela c'est du passé.
Bon, je caricature bien sûr, mais je suis convaincu que ce type de mâle doit encore exister.
Apparemment peu d'hommes savent que, dans le domaine du sexe, si nous avons une tendance assez mécanique à réagir, la femme est, en général, beaucoup plus cérébrale. Elle demande donc à être portée vers par de nombreux attouchements et preuves de sentiments.
Il y a deux jours, j'ai entendu quelque part cette phrase: " Les hommes sont braqués sur les femmes qui les attirent, les femmes sur les hommes qu'elles aiment." J'ai trouvé cette phrase belle, mais aussi assez juste.
Bien sûr je ne peux parler que de généralités.
Bref, vous avez compris que moi aussi je vais lire ce livre. Il est toujours intéressant d'apprendre et me remettre en question ne me dérange pas.
Messieurs, quelle galanterie !...
Comment se fait-il que beaucoup d'hommes connaissent aussi peu le corps de la femme ? Ils auraient peur, mais de quoi ?... Ils voudraient tous en jouer, se retournent sur la première jolie qui passe, mais ne savent pas comment donner la joie à ce corps et s'en servent comme des goujats !...
Et dire que nous osons faire circuler, sur internet, des blagues qui accusent ces mêmes femmes d'avoir toujours mal à la tête !... Nous ne manquons pas d'air !... Sérieusement, aimerions nous être secoués comme des pruniers pendant quelques minutes sans ressentir grand chose, en ayant une masse sur le corps qui s'écroule soudain en soufflant comme un phoque et avec un air béat... Et tout cela en gardant sa totale lucidité...
Puis notre Tarzan se retourne et s'endort aussi sec, heu-reux ! Il fut un temps où il aurait allumé sa cigarette, mais cela c'est du passé.
Bon, je caricature bien sûr, mais je suis convaincu que ce type de mâle doit encore exister.
Apparemment peu d'hommes savent que, dans le domaine du sexe, si nous avons une tendance assez mécanique à réagir, la femme est, en général, beaucoup plus cérébrale. Elle demande donc à être portée vers par de nombreux attouchements et preuves de sentiments.
Il y a deux jours, j'ai entendu quelque part cette phrase: " Les hommes sont braqués sur les femmes qui les attirent, les femmes sur les hommes qu'elles aiment." J'ai trouvé cette phrase belle, mais aussi assez juste.
Bien sûr je ne peux parler que de généralités.
Bref, vous avez compris que moi aussi je vais lire ce livre. Il est toujours intéressant d'apprendre et me remettre en question ne me dérange pas.
Chouette, une discussion où on ne parle ni politique, ni religion (quoi que...). :-)
Et bien non, je ne suis pas d'accord. Je pense que l'idée selon laquelle les femmes n'éprouveraient du plaisir que lorsque la relation sexuelle est entourée d'amour, d'émotion, d'intellect, alors que les hommes pourraient l'atteindre par simple excitation mécanique, relève du cliché et est d'ailleurs contre-productrice.
D'ailleurs, si les femmes n'avaient besoin que d'amour pour jouir, leurs partenaires n'auraient en aucun cas besoin de connaître un minimum les différentes fonctions anatomiques des femmes. Or c'est précisément une des choses que l'auteur du livre semble dénoncer.
Mon avis sur le sujet est le suivant:
1. Les hommes et les femmes fonctionnent fondamentalement de la même façon. L'un et l'autre peuvent se sentir physiquement attirés par une personne sans éprouver de sentiment amoureux, l'un et l'autre peuvent jouir sans amour, l'un et l'autre peuvent profondément s'ennuyer lors d'une relation sexuelle où il n'y a pas un minimum de complicité, l'un et l'autre peuvent expliquer à leur partenaire ce qui les fait fibrer et là où il faut pousser pour déclencher du plaisir.
2. Le poids de l'éducation (aaah, cette fameuse éducation judéo-chrétienne) et le poids de la société (tout est politique) a fortement bridé la sexualité de femmes et leur capacité de jouissance. Depuis leur tout jeune age, les femmes sont sommées de choisir entre deux modèle: la mère ou la putain. La mère incarnée par la sainte vierge qui n'a forcément aucune sexualité, mais qui est déïfiée. La putain qui maitrise tout de la sexualité, mais sur qui pèse l'opprobe social. Tous les échanges qui précèdent une rencontre ou une relation amoureuse vont être marqués par cette schizophrénie imposées aux femmes. Un exemple de règles traditionnelles imposées aux femmes: "on ne couche pas dès de premier soir de la rencontre". Ah bon ? Pourquoi si l'homme qui est en face de moi au resto m'attire énormément, et que pendant tout le repas ma seule obsession est de lui déboutonner la chemise et lui mettre la main dans le pantalon ? Ben parce que si je couche dès le premier soir, je ne laisse pas suffisamment de temps entre la rencontre et le passage à l'acte (en l'occurrence 24h) et je fais comme les putains qui couchent dans les minutes qui suivent la rencontre. Moralité: mesdames, pour ne pas subir l'opprobe sociale du stigmate de la prosituée, réfreiner vos pulsions, dites sagement bonsoir à votre nouveau futur amant en lui donnant un baisé sur la joue, faites semblant de rien, et masturbez-vous en rentrant chez vous.
Et cette schizophrénie "sainte vierge-putain" peut être déclinée dans tout: les femmes ne jouissent que si elles sont amoureuses (ben oui, les putains ne le sont pas), les femmes sont moins intéressées par le sexe que les hommes (ben oui, sinon elles deviennent putain), il n'est pas de bon ton pour les femmes d'avoir de nombreuses partenaires sexuels (comme les putains), les femmes ont besoin d'un tas de "préliminaires" (pas comme les putains), etc etc.
Il y a deux jours, j'ai entendu quelque part cette phrase: " Les hommes sont braqués sur les femmes qui les attirent, les femmes sur les hommes qu'elles aiment." J'ai trouvé cette phrase belle, mais aussi assez juste.
Et bien non, je ne suis pas d'accord. Je pense que l'idée selon laquelle les femmes n'éprouveraient du plaisir que lorsque la relation sexuelle est entourée d'amour, d'émotion, d'intellect, alors que les hommes pourraient l'atteindre par simple excitation mécanique, relève du cliché et est d'ailleurs contre-productrice.
D'ailleurs, si les femmes n'avaient besoin que d'amour pour jouir, leurs partenaires n'auraient en aucun cas besoin de connaître un minimum les différentes fonctions anatomiques des femmes. Or c'est précisément une des choses que l'auteur du livre semble dénoncer.
Mon avis sur le sujet est le suivant:
1. Les hommes et les femmes fonctionnent fondamentalement de la même façon. L'un et l'autre peuvent se sentir physiquement attirés par une personne sans éprouver de sentiment amoureux, l'un et l'autre peuvent jouir sans amour, l'un et l'autre peuvent profondément s'ennuyer lors d'une relation sexuelle où il n'y a pas un minimum de complicité, l'un et l'autre peuvent expliquer à leur partenaire ce qui les fait fibrer et là où il faut pousser pour déclencher du plaisir.
2. Le poids de l'éducation (aaah, cette fameuse éducation judéo-chrétienne) et le poids de la société (tout est politique) a fortement bridé la sexualité de femmes et leur capacité de jouissance. Depuis leur tout jeune age, les femmes sont sommées de choisir entre deux modèle: la mère ou la putain. La mère incarnée par la sainte vierge qui n'a forcément aucune sexualité, mais qui est déïfiée. La putain qui maitrise tout de la sexualité, mais sur qui pèse l'opprobe social. Tous les échanges qui précèdent une rencontre ou une relation amoureuse vont être marqués par cette schizophrénie imposées aux femmes. Un exemple de règles traditionnelles imposées aux femmes: "on ne couche pas dès de premier soir de la rencontre". Ah bon ? Pourquoi si l'homme qui est en face de moi au resto m'attire énormément, et que pendant tout le repas ma seule obsession est de lui déboutonner la chemise et lui mettre la main dans le pantalon ? Ben parce que si je couche dès le premier soir, je ne laisse pas suffisamment de temps entre la rencontre et le passage à l'acte (en l'occurrence 24h) et je fais comme les putains qui couchent dans les minutes qui suivent la rencontre. Moralité: mesdames, pour ne pas subir l'opprobe sociale du stigmate de la prosituée, réfreiner vos pulsions, dites sagement bonsoir à votre nouveau futur amant en lui donnant un baisé sur la joue, faites semblant de rien, et masturbez-vous en rentrant chez vous.
Et cette schizophrénie "sainte vierge-putain" peut être déclinée dans tout: les femmes ne jouissent que si elles sont amoureuses (ben oui, les putains ne le sont pas), les femmes sont moins intéressées par le sexe que les hommes (ben oui, sinon elles deviennent putain), il n'est pas de bon ton pour les femmes d'avoir de nombreuses partenaires sexuels (comme les putains), les femmes ont besoin d'un tas de "préliminaires" (pas comme les putains), etc etc.
""Le poids de l'éducation (aaah, cette fameuse éducation judéo-chrétienne) et le poids de la société (tout est politique) a fortement bridé la sexualité de femmes et leur capacité de jouissance.""
?????
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Ha ! ha ! Mieke, le moins qu'on puisse dire est que tu n'y vas pas avec le dos de la cuillère, toi. Je t'ai lue avec intérêt et je suis d'accord quand tu dis que la femme, aussi bien que l'homme, peut connaître un plaisir immédiat et sans le moindre sentiment.
En général je me méfie un peu de ce genre de livres : on part d'enquêtes particulières pour en faire des généralités. Il est certain que les cas spéciaux sont plus intéressants que les cas où tout se passe normalement.
Et surtout, on ne peut jamais tirer des statistiques de ce genre d'enquêtes.
Où je suis moins d'accord, c'est quand tu dis qu'il n'y a d'autres alternatives que mère ou putain. Ou vierge ou putain. C'était peut-être vrai, du temps de Balzac, il y a des siècles, mais plus maintenant : il y a aujourd'hui un type très répandu, de femmes libres, qui ne sont ni mères, ni vierges, ni puttes.
Pour le reste, je trouve que tout est très discutable dans ce que tu dis :
«On ne couche pas le premier jour», ne crois-tu pas que ça relève du plaisir, somme toutes, animal, de se faire désirer ?
Alors, ton rapprochement entre la femme qui couche quand ça lui plait et la putain, a ses limites : la putain, œuvre dans un autre registre : le désir et le sentiment n'est pas son affaire. Pour elle c'est l'argent et rien d'autre.
Pour l'anecdote, tu sais qu'elles reconnaissent jouir deux fois par passe : quand l'homme se retire et quand il paye... (hem !)
Pour en finir, notre «éducation judéo-chrétienne» a bon dos !
Naguère, les saintes mères de famille éduquaient leur fille à l'abstinence dans la crainte de les retrouver fille-mère ; ça n'avait rien de judéo-chrétien, à mon avis. Aujourd'hui ces même saintes femmes disent à leur grande fille :
- n'oublie pas tes pilules et tes préservatifs...
(je caricature un peu, évidemment, mais il faut aller vite).
En général je me méfie un peu de ce genre de livres : on part d'enquêtes particulières pour en faire des généralités. Il est certain que les cas spéciaux sont plus intéressants que les cas où tout se passe normalement.
Et surtout, on ne peut jamais tirer des statistiques de ce genre d'enquêtes.
Où je suis moins d'accord, c'est quand tu dis qu'il n'y a d'autres alternatives que mère ou putain. Ou vierge ou putain. C'était peut-être vrai, du temps de Balzac, il y a des siècles, mais plus maintenant : il y a aujourd'hui un type très répandu, de femmes libres, qui ne sont ni mères, ni vierges, ni puttes.
Pour le reste, je trouve que tout est très discutable dans ce que tu dis :
«On ne couche pas le premier jour», ne crois-tu pas que ça relève du plaisir, somme toutes, animal, de se faire désirer ?
Alors, ton rapprochement entre la femme qui couche quand ça lui plait et la putain, a ses limites : la putain, œuvre dans un autre registre : le désir et le sentiment n'est pas son affaire. Pour elle c'est l'argent et rien d'autre.
Pour l'anecdote, tu sais qu'elles reconnaissent jouir deux fois par passe : quand l'homme se retire et quand il paye... (hem !)
Pour en finir, notre «éducation judéo-chrétienne» a bon dos !
Naguère, les saintes mères de famille éduquaient leur fille à l'abstinence dans la crainte de les retrouver fille-mère ; ça n'avait rien de judéo-chrétien, à mon avis. Aujourd'hui ces même saintes femmes disent à leur grande fille :
- n'oublie pas tes pilules et tes préservatifs...
(je caricature un peu, évidemment, mais il faut aller vite).
Je plussoie Mieke dans son intervention :)
On a tous au-dessus de notre lit conjugal (ben oui, le lit, où donc ailleurs? :) une chiée de générations qui ont fait de notre société ce qu'elle est, et qui nous soufflent gentiment "oui, comme ça, très bien, un peu plus à gauche, voilà" sans qu'on s'en rende compte. Tout oublier et recommencer pour mieux jouir, alors?
Et puis cette distinction hommes >< femmes, je me suis toujours méfiée... "les hommes viennent de Mars, les femmes de Vénus", justement non, c'est la civilisation qui a posé l'homme sur Mars et la femme sur Vénus en séparant systématiquement les rôles. Alors tous ces livres sur les distinctions entre les deux sexes, je vais les lire si l'occasion se présente (et je rigolerai peut-être même en me rendant compte qu'effectivement je tourne la carte pour mettre la route dans le bon sens ou qu'effectivement mon homme, pour rigoler, me fait le coup du "alors, heureuse?"), mais ce serait si bien de ne pas oublier que seul un petit bout de chromosome nous sépare...
On a tous au-dessus de notre lit conjugal (ben oui, le lit, où donc ailleurs? :) une chiée de générations qui ont fait de notre société ce qu'elle est, et qui nous soufflent gentiment "oui, comme ça, très bien, un peu plus à gauche, voilà" sans qu'on s'en rende compte. Tout oublier et recommencer pour mieux jouir, alors?
Et puis cette distinction hommes >< femmes, je me suis toujours méfiée... "les hommes viennent de Mars, les femmes de Vénus", justement non, c'est la civilisation qui a posé l'homme sur Mars et la femme sur Vénus en séparant systématiquement les rôles. Alors tous ces livres sur les distinctions entre les deux sexes, je vais les lire si l'occasion se présente (et je rigolerai peut-être même en me rendant compte qu'effectivement je tourne la carte pour mettre la route dans le bon sens ou qu'effectivement mon homme, pour rigoler, me fait le coup du "alors, heureuse?"), mais ce serait si bien de ne pas oublier que seul un petit bout de chromosome nous sépare...
Et puis cette distinction hommes >< femmes, je me suis toujours méfiée... "les hommes viennent de Mars, les femmes de Vénus", justement non, c'est la civilisation qui a posé l'homme sur Mars et la femme sur Vénus en séparant systématiquement les rôles. Alors tous ces livres sur les distinctions entre les deux sexes, je vais les lire si l'occasion se présente (et je rigolerai peut-être même en me rendant compte qu'effectivement je tourne la carte pour mettre la route dans le bon sens ou qu'effectivement mon homme, pour rigoler, me fait le coup du "alors, heureuse?"), mais ce serait si bien de ne pas oublier que seul un petit bout de chromosome nous sépare...
Il y a à ce sujet un bel article de notre ami commun, S.J.Gould (tu le connais sûrement : Mamelons masculins et crête clitoridienne, dans La Foire aux Dinosaures), qui conteste efficament cette thèse en effet largement répandue - que les hommes viennent de Mars et les femmes de Vénus.
Mallollo, tu nous fais ton petit couplet féministe, mine de rien ? ;-))
La distinction homme-femme, dont parle le livre, c'est à dire les jouissances de l'homme et de la femme, relèvent des configurations sexuelles qui, justement n'ont rien de "culturel".
Dans le domaine sexuel, ce n'est pas la civilisation qui a distribué les rôles, c'est la nature.
(Ceci me paraît le bon sens même, mais je ne revendique sûrement pas le statut de spécialiste en la matière...)
La distinction homme-femme, dont parle le livre, c'est à dire les jouissances de l'homme et de la femme, relèvent des configurations sexuelles qui, justement n'ont rien de "culturel".
Dans le domaine sexuel, ce n'est pas la civilisation qui a distribué les rôles, c'est la nature.
(Ceci me paraît le bon sens même, mais je ne revendique sûrement pas le statut de spécialiste en la matière...)
Il y a la théorie du genre, qui fait renâcler notre bon pape, je crois que cette théorie en vogue en Amérique introduit une distinction entre la notion de sexe biologique et genre. Je ne vois pas trop pourquoi ça fait peur au pape, ça me semble pas mal, finalement je ne vois pas pourquoi on spécifie le sexe sur la carte d'identité ? Ou dans les réponses à une offre d'emploi ? etc.. Ce n'est plus une distinction très valable. Si deux femmes, ou deux hommes veulent se marier, avoir des enfants, etc.. je pense que c'est uniquement à cause de préjugés basés sur un instinct de survie dépassé que ça fait peur aux gens.
D'ailleurs je crois que les vieux stéréotypes du style la femme a besoin de tendresse, l'homme de satisfaire un désir physique, etc... sont basés sur des instincts du passé dont il reste des traces dans l'imaginaire collectif. Du style : l'homme avait intérêt à ensemencer le plus possible, par contre la femme devait s'assurer un protecteur pour la progéniture, tout cela afin d'assurer la survie de l'espèce. Mais depuis le temps l'homme a évolué, la civilisation aussi, mais ces instincts qui sont obsolètes reste à l'état de mythes et de clichés.
D'ailleurs je crois que les vieux stéréotypes du style la femme a besoin de tendresse, l'homme de satisfaire un désir physique, etc... sont basés sur des instincts du passé dont il reste des traces dans l'imaginaire collectif. Du style : l'homme avait intérêt à ensemencer le plus possible, par contre la femme devait s'assurer un protecteur pour la progéniture, tout cela afin d'assurer la survie de l'espèce. Mais depuis le temps l'homme a évolué, la civilisation aussi, mais ces instincts qui sont obsolètes reste à l'état de mythes et de clichés.
Tout d'abord, j'ai bien dit que je ne parlais que de généralités. Je n'ai rien contre la femme qui, attirée par un homme, couche le premier soir avec lui. Pourquoi perdre son temps et qui dit que l'on se reverra plus tard. Et le fait de sasir l'occasion de suite peut aussi en augmenter l'intensité.
Tout simplement toutes les femmes ne sont pas encore prêtes à faire ce pas. A tort peut-être... Mais si elles devaient tomber sur un nul dans le domaine, quelle déception ! Et je suis convaincu qu'il doit encore y en avoir beaucoup.
Tout simplement toutes les femmes ne sont pas encore prêtes à faire ce pas. A tort peut-être... Mais si elles devaient tomber sur un nul dans le domaine, quelle déception ! Et je suis convaincu qu'il doit encore y en avoir beaucoup.
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