C'est quand même intéressant. Il faut voir le confort de lecture, mais j'imagine par exemple qu'on pourra avoir la traduction et la version originale en même temps par exemple, et puis bien les liens, les références, un dictionnaire,.. mais donc si j'ai bien compris c'est encore trop tôt.
Les DRM c'est une plaie, mais bon tu pourras toujours prêter ton e-book.
Prêter son ebook? T'es fou? Un ebook, tu en auras un, deux si tu es vraiment hype (c'est comme les télés à la maison)... et tu fais quoi pendant que tu as prêté ta machine à cousin Gédéon le temps qu'il lise Guerre et Paix? Et si Tata Fernande veut t'emprunter en même temps le dernier Marc Levy, alors que le cousin Gédéon n'est qu'à la page 256 de Guerre et Paix?
[Bon, en même temps, t'avais qu'à pas acheter le dernier Marc Levy :-)]
Le pire, c'est si tu as acheté le dernier Pascal Marmet. Là, ton e-book, t'es sûr de plus le revoir!
D'un autre côté un livre de Pascal Marmet c'est tellement un chef d'oeuvre que tu le lis en une nuit!!
Tu crois qu'on pourrait faire des autodafés de Marmet avec des eBooks? Où est le plaisir de s'acheter du Marmet sinon...
Une grande enseigne va proposer des e-book readers à 299 €, et offrir de télécharger une sélection de titres choisis avec une remise de 10 à 15 % par rapport au livre papier. Une mauvaise idée, à mon avis.
D’abord, ce sera un marché captif, car il semble bien que seuls certains livres pourront être téléchargés sur le e-book reader en question, et non pas l’ensemble des livres disponibles sur le net en PDF ou HTML.
D’autre part, à 10 ou 15 % de remise, qui voudra acheter ? Le reader est à 300 €, la remise représente, pour un livre à 20 €, 2 à 3 €. Bref, l’engin ne sera rentable qu’au bout de 100, voire 150 achats (200 pour un livre à 15 € avec 10 % de remise).
Si j’avais l’occasion de monter une plate-forme, je proposerais :
Téléchargement de tous livres disponibles en format compatibles.
Un prix de base de 2 €, qui revient à la plate-forme.
Un prix entre 0,75 et 1 € les 100 000 signes, qui reviendrait entièrement aux auteurs.
Ce qui ferait un livre moyen (300 000 signes, 200 pages, à moins de 5 € HT, un gros livre entre 7 et 8, un très gros livre à 10 €.
Là, ça pourrait devenir intéressant, pour le lecteur, et pour l’auteur, qui ne gagne, avec cette formule, que le même droit d’auteur (à moins qu’il n’ait un droit d’auteur du type "livre de poche" ou "club", moitié moindre), et même pour la plate-forme, qui commencerait à vendre en quantités correctes.
Il serait bon, aussi, que la TVA sur ce type de livre tombe à 5,5 %, comme pour tous les livres.
Mais tout ceci semble très mal engagé. Je crois plutôt que, comme le développement de l’internet, à l’époque du minitel, on ne freine des quatre fers pour retarder l’arrivée inéluctable d’un progrès que j’appelle le E4-book.
Pourquoi E4, parce que le e-book est Electronique, Ecologique, Economique et Equitable.
Mais il faut protéger les bénéfices des distributeurs. Aussi vont-ils tout faire pour empêcher une révolution qu’ils ne savent pas comment accompagner. Gageons donc qu’ils nous jouerons la comédie indignée des "libraires qu’on assassine".
Les grandes enseignes s’en sont-elles préoccupés avant. C’est comme pour les petits disquaires, elle les ont joyeusement tués.
Et maintenant, les téléchargements, paraît-il, tuent les grandes enseignes. Curieux comme la loi de la jungle, si sympa quand elle les favorisait, est maintenant devenue une monstruosité à leurs yeux.
Je crois que le système des e-books, s’il est possible de télécharger (gratuit ou payant) tout livre disponible sur le net, va donner beaucoup plus de liberté aux auteurs, qui n’auront plus à "formater" leurs livres. Ce qui est insupportable aux publieurs
Attendons-nous donc à une lutte farouche contre des e-books universels. Mais c’est une lutte perdue d’avance.
Elle ne fait que retarder l’inéluctable : un meilleur accès au livre et le triomphe de la prescription citoyenne sur la pub.
D’abord, ce sera un marché captif, car il semble bien que seuls certains livres pourront être téléchargés sur le e-book reader en question, et non pas l’ensemble des livres disponibles sur le net en PDF ou HTML.
D’autre part, à 10 ou 15 % de remise, qui voudra acheter ? Le reader est à 300 €, la remise représente, pour un livre à 20 €, 2 à 3 €. Bref, l’engin ne sera rentable qu’au bout de 100, voire 150 achats (200 pour un livre à 15 € avec 10 % de remise).
Si j’avais l’occasion de monter une plate-forme, je proposerais :
Téléchargement de tous livres disponibles en format compatibles.
Un prix de base de 2 €, qui revient à la plate-forme.
Un prix entre 0,75 et 1 € les 100 000 signes, qui reviendrait entièrement aux auteurs.
Ce qui ferait un livre moyen (300 000 signes, 200 pages, à moins de 5 € HT, un gros livre entre 7 et 8, un très gros livre à 10 €.
Là, ça pourrait devenir intéressant, pour le lecteur, et pour l’auteur, qui ne gagne, avec cette formule, que le même droit d’auteur (à moins qu’il n’ait un droit d’auteur du type "livre de poche" ou "club", moitié moindre), et même pour la plate-forme, qui commencerait à vendre en quantités correctes.
Il serait bon, aussi, que la TVA sur ce type de livre tombe à 5,5 %, comme pour tous les livres.
Mais tout ceci semble très mal engagé. Je crois plutôt que, comme le développement de l’internet, à l’époque du minitel, on ne freine des quatre fers pour retarder l’arrivée inéluctable d’un progrès que j’appelle le E4-book.
Pourquoi E4, parce que le e-book est Electronique, Ecologique, Economique et Equitable.
Mais il faut protéger les bénéfices des distributeurs. Aussi vont-ils tout faire pour empêcher une révolution qu’ils ne savent pas comment accompagner. Gageons donc qu’ils nous jouerons la comédie indignée des "libraires qu’on assassine".
Les grandes enseignes s’en sont-elles préoccupés avant. C’est comme pour les petits disquaires, elle les ont joyeusement tués.
Et maintenant, les téléchargements, paraît-il, tuent les grandes enseignes. Curieux comme la loi de la jungle, si sympa quand elle les favorisait, est maintenant devenue une monstruosité à leurs yeux.
Je crois que le système des e-books, s’il est possible de télécharger (gratuit ou payant) tout livre disponible sur le net, va donner beaucoup plus de liberté aux auteurs, qui n’auront plus à "formater" leurs livres. Ce qui est insupportable aux publieurs
Attendons-nous donc à une lutte farouche contre des e-books universels. Mais c’est une lutte perdue d’avance.
Elle ne fait que retarder l’inéluctable : un meilleur accès au livre et le triomphe de la prescription citoyenne sur la pub.
15€ le dernier Nothomb c'est déjà trop cher ! numérique ou papier , ça vaut pas ça !
pour le prix de ton ebook, combien de jolis tomes de la pleiade pourrais tu t'offrir ?
le livre c'est un objet ! on ne prend pas toujours l'edition la moins chere. on aime le papier, l'impression, la couverture, les notes,ect...
le plaisir du livre, c'est que c'est intemporel ! dans 5ans ton ebook sera dépassé alors qu'on a des livres qui ont plus de 1000ans !
au fond d'un refuge de montagne, tu trouvera un bon livre de poche d'un roman de Dumas à lire au coin du feu, sans utiliser edf pour recharger les batteries !
et puis, tu peux ecrire sur ton ebook ? qui lit sans ecrire sur son livre ?
moi je lis toujours avec un crayon de papier.
ah vraiment , j'adore la technologie, mais le livre c'est le livre, l'orchestre c'est l'orchestre, ce sont encore de rares choses qui n'ont pas ete electrifiées et c'est tant mieux !
pour le prix de ton ebook, combien de jolis tomes de la pleiade pourrais tu t'offrir ?
le livre c'est un objet ! on ne prend pas toujours l'edition la moins chere. on aime le papier, l'impression, la couverture, les notes,ect...
le plaisir du livre, c'est que c'est intemporel ! dans 5ans ton ebook sera dépassé alors qu'on a des livres qui ont plus de 1000ans !
au fond d'un refuge de montagne, tu trouvera un bon livre de poche d'un roman de Dumas à lire au coin du feu, sans utiliser edf pour recharger les batteries !
et puis, tu peux ecrire sur ton ebook ? qui lit sans ecrire sur son livre ?
moi je lis toujours avec un crayon de papier.
ah vraiment , j'adore la technologie, mais le livre c'est le livre, l'orchestre c'est l'orchestre, ce sont encore de rares choses qui n'ont pas ete electrifiées et c'est tant mieux !
Si le e-book permet de télécharger une trentaine de livres ( ? ), que faut-il faire quand toute la mémoire est utilisée. En racheter un ou stocker ses livres ailleurs?
Est-ce qu'on pourra télécharger des livres d'occasion ;)) ?
Pour le moment ça ne me semble pas du tout intéressant vu le prix du e-book (300 E !) et du livre à télécharger.
Il faudrait aussi pouvoir l'essayer pour vérifier si on arrive à lire facilement sur l'écran.
Est-ce qu'on pourra télécharger des livres d'occasion ;)) ?
Pour le moment ça ne me semble pas du tout intéressant vu le prix du e-book (300 E !) et du livre à télécharger.
Il faudrait aussi pouvoir l'essayer pour vérifier si on arrive à lire facilement sur l'écran.
Après renseignement, le ebook de la fnac permet de télécharger entre 100 et 130 livres.
http://telephone-gps-mp3.fnac.com/a2485413/…
http://telephone-gps-mp3.fnac.com/a2485413/…
15€ le dernier Nothomb c'est déjà trop cher ! numérique ou papier , ça vaut pas ça !
pour le prix de ton ebook, combien de jolis tomes de la pleiade pourrais tu t'offrir ?
le livre c'est un objet ! on ne prend pas toujours l'edition la moins chere. on aime le papier, l'impression, la couverture, les notes,ect...
le plaisir du livre, c'est que c'est intemporel ! dans 5ans ton ebook sera dépassé alors qu'on a des livres qui ont plus de 1000ans !
au fond d'un refuge de montagne, tu trouvera un bon livre de poche d'un roman de Dumas à lire au coin du feu, sans utiliser edf pour recharger les batteries !
et puis, tu peux ecrire sur ton ebook ? qui lit sans ecrire sur son livre ?
moi je lis toujours avec un crayon de papier.
ah vraiment , j'adore la technologie, mais le livre c'est le livre, l'orchestre c'est l'orchestre, ce sont encore de rares choses qui n'ont pas ete electrifiées et c'est tant mieux !
Prince Jean,
J’ai la naïveté de croire que je serai plus heureux avec une pièce consacrée aux livres (et CD, et autres produits « culturels »…), …vanité ? Ce qui importe est bien évidemment le contenu ; encore une fois, j’adore le livre en tant qu’objet mais, sous réserve de démonstration car comme tu l’as fait remarqué, nous en changerons tous les 3 ou 4 ans , l’e-book sera plus écologique et quand au stockage, un disque dur permettra le stockage illimité d’ouvrages, l’e-book n’étant là que pour les lire.
…et je persiste à penser que ce sera un jour un levier pour un prix du livre plus juste pour le lecteur et pour l’auteur.
Que la technologie ne soit pas parfaite, j’en conviens ; pour les commentaires et annotations, gageons que des versions ultérieures en permettront la saisie – il y a même fort à parier que l’on verra dans les années qui viennent une convergence de moyens sur ce type d’appareil (Amazon parle déjà d’une connexion Wifi pour accéder à internet et recevoir les news en push si abonné sur son Kindle, le concurrent du reader de Sony).
PS : j’adore l’orchestre également, il a cette heureuse et nécessaire faculté d’être différent à chaque restitution de la même œuvre ; je pense par contre que notre perception du livre ne dépend pas de son support mais que de nous-mêmes
Je me pose une question bête : vu que c'est sur un écran qu'on lit, au bout de quelques heures ça ne fais pas mal à la tète ? Comme la tv par exemple. Et puis une autre aussi : si on fais tomber le eBook et qu'il se casse, on perd toute notre bibliothèque ? Non vraiment moi ça ne me plais pas du tout ces eBook ... J'aime collectionner les livres et les ranger dans une belle bibliothèques ! J'aime aussi aller acheter un livre d'occasion à la boutique et me dire qu'il à vaincu, qu'il a une histoire etc... Et puis comme disais qu'elle qu'un plus haut, mince ! le livre c'est quand même la seule chose qui reste pour nous couper des écrans tv, d'ordi, des ondes du téléphone d'internet etc ... !
Guigui,
Je passe des milliers d"heures à écrire sur écran, parfois 15 heures d'affilée lorsque je cumule le boulot de la journée (devis ,prospection,etc) et l'écriture en soirée. Il m'arrive parfois, rarement, d'avoir de léger maux de têtes, mais je les évite avec de courtes pauses consacrées à un peu de gymnastique des yeux, fixer un point à l'horizon aussi ( on apprend ça en prison d'ailleurs pour ne pas perdre la vue).
Le problème de l'Ebook réside plutôt dans la catalogue à mon avis, car je doute que des auteurs digne de ce nom veuille y afficher leurs textes. Cela va faire le bonheur des auteurs de thrillers et autre genre à la mode, qui y verront un moyen de diffuser au plus grand nombre - le but de leur littérature.
Je passe des milliers d"heures à écrire sur écran, parfois 15 heures d'affilée lorsque je cumule le boulot de la journée (devis ,prospection,etc) et l'écriture en soirée. Il m'arrive parfois, rarement, d'avoir de léger maux de têtes, mais je les évite avec de courtes pauses consacrées à un peu de gymnastique des yeux, fixer un point à l'horizon aussi ( on apprend ça en prison d'ailleurs pour ne pas perdre la vue).
Le problème de l'Ebook réside plutôt dans la catalogue à mon avis, car je doute que des auteurs digne de ce nom veuille y afficher leurs textes. Cela va faire le bonheur des auteurs de thrillers et autre genre à la mode, qui y verront un moyen de diffuser au plus grand nombre - le but de leur littérature.
J'ai un Kindle depuis quelque mois, je ne l'utilise presque jamais, mais cependant je suis convaincu par cet appareil. La lecture n'est pas du tout fatigante, c'est de l'encre électronique, rien à voir avec un écran : c'est comme si on lisait du papier.
Mais ce qui m'a frappé, et surpris, c'est la relation particulière qu'on développe vis-à-vis de l'appareil : j'ai lu Madame Bovary sur mon Kindle, et tout le plaisir de ma lecture a causé une sorte d'attachement à l'appareil. Ça veut donc dire que l'argument comme quoi on est bien trop attaché à l'objet livre n'est peut-être pas pertinent : le même attachement peut se faire pour la machine qui nous permet de lire des chef-d'œuvre.
Mais ce qui m'a frappé, et surpris, c'est la relation particulière qu'on développe vis-à-vis de l'appareil : j'ai lu Madame Bovary sur mon Kindle, et tout le plaisir de ma lecture a causé une sorte d'attachement à l'appareil. Ça veut donc dire que l'argument comme quoi on est bien trop attaché à l'objet livre n'est peut-être pas pertinent : le même attachement peut se faire pour la machine qui nous permet de lire des chef-d'œuvre.
@Saule
C'est pertinent comme argument, d'autant qu'il suffit de prendre un transport en commun pour comprendre à quel point les nouvelles générations sont fétichistes quant à l'objet électronique, collés au portable, au SMS, à la musique, et il est possible qu'une génération proche découvre la lecture par un autre biais que le livre papier. C'est ce transfert générationnel dont on ne sait comment il va s'opérer qui est étrange et déconcertant.
C'est pertinent comme argument, d'autant qu'il suffit de prendre un transport en commun pour comprendre à quel point les nouvelles générations sont fétichistes quant à l'objet électronique, collés au portable, au SMS, à la musique, et il est possible qu'une génération proche découvre la lecture par un autre biais que le livre papier. C'est ce transfert générationnel dont on ne sait comment il va s'opérer qui est étrange et déconcertant.
Tout à fait. Et puis il faut reconnaitre qu'un attachement à un livre en tant qu'objet n'est pas plus pertinent que le sentiment porté à un outils genre e-lecteur ou autre "tablet pc". Je n'ai pas de iPhone, mais il semble que bientôt tout le monde accèdera à internet via ce genre de "Smart Phone", il sera alors temps de faire une version adaptée de CL !
moi je suis pas du tout chaud car pour le prix d'un lecteur j'achète dix livres
10 livres que je peux ensuite revendre pour en acheter d'autres.
10 livres que je peux prêter ou donner
autant de truc impossible avec un livre électronique.
Imaginons un foyer de 4 personnes, si chacun passe à l'électronique il faut un lecteur à 200€ par personne. 800€ c'est beaucoup plus que le budget moyen consacrés aux livres par un tel foyer.
Sans compter l'achat des livres presque aussi cher que des livres imprimés, livre qu'il faut acheter en 4 exemplaires because les DRM. SI ce foyer achète 12 livres par an (bien au dela de la moyenne) il va leur falloir un paquet d'année pour rentabiliser leur achat.
Comme les français lisent de moins en moins et que les gros lecteurs qui sont de moins en moins nombreux sont dans leur large majorité attaché au papier je me demande si l'ebook a vraiment de l'avenir (en ce qui concerne la littérature, je ne parle pas des dico, guide, livre de cuisine....)
On fait souvent le parallèle avec la musique mais je trouve ca un peu biaisé. La musique c'est une consommation de masse, pas la littérature (je veux dire en terme de marché potentiel) et le produit final pour qui n'a pas l'oreille très fine est exactement le même : du son qui sort d'une paire d'enceinte ou d'un casque.
Alors que passé du livre papier à l'ebook c'est une modification profonde du produit final qui présente des avantages (compacité notamment) mais aussi des inconvénients (confort, DRM, autonomie des batteries, pollution, compatibilité des formats, cout...)
Et je fais l'impasse sur tout l'aspect "sensuel" du livre. Comme Umberto Eco je pense que le livre (comme la roue ou le marteau par exemple) est une invention indépassable.
http://telerama.fr/livre/…
Par contre pour le livre scolaire, les guides, les dictionnaires, le livre électronique présente d'immense avantage.
autant de truc impossible avec un livre électronique.
Imaginons un foyer de 4 personnes, si chacun passe à l'électronique il faut un lecteur à 200€ par personne. 800€ c'est beaucoup plus que le budget moyen consacrés aux livres par un tel foyer.
Sans compter l'achat des livres presque aussi cher que des livres imprimés, livre qu'il faut acheter en 4 exemplaires because les DRM. SI ce foyer achète 12 livres par an (bien au dela de la moyenne) il va leur falloir un paquet d'année pour rentabiliser leur achat.
Comme les français lisent de moins en moins et que les gros lecteurs qui sont de moins en moins nombreux sont dans leur large majorité attaché au papier je me demande si l'ebook a vraiment de l'avenir (en ce qui concerne la littérature, je ne parle pas des dico, guide, livre de cuisine....)
On fait souvent le parallèle avec la musique mais je trouve ca un peu biaisé. La musique c'est une consommation de masse, pas la littérature (je veux dire en terme de marché potentiel) et le produit final pour qui n'a pas l'oreille très fine est exactement le même : du son qui sort d'une paire d'enceinte ou d'un casque.
Alors que passé du livre papier à l'ebook c'est une modification profonde du produit final qui présente des avantages (compacité notamment) mais aussi des inconvénients (confort, DRM, autonomie des batteries, pollution, compatibilité des formats, cout...)
Et je fais l'impasse sur tout l'aspect "sensuel" du livre. Comme Umberto Eco je pense que le livre (comme la roue ou le marteau par exemple) est une invention indépassable.
http://telerama.fr/livre/…
Par contre pour le livre scolaire, les guides, les dictionnaires, le livre électronique présente d'immense avantage.
Sur le site cdurable.info, ils expliquent que le e-book est moins écologique que le livre papier, alors que je pensais le contraire (parce que extraction de minerai précieux pour les batteries, consommation d'énergie,...) Voici un sérieux argument contre le e-book
http://bit.ly/aDlYJZ
http://bit.ly/aDlYJZ
Vivement l'e-book ! Je viens de prendre une nouvelle bibliothèque et c'est vraiment très fastidieux de tout ranger convenablement. C'est que, contrairement à l'e-book, c'est fragile, un bouquin. Et surtout, qu'est-ce que ça prend comme place ! Pas très discret qui plus est. J'avais l'intention de la fermer (la bibliothèque s'entend) pour qu'on ne voie pas tous ces livres, mais plusieurs personnes me disent que ça ne se fait pas, que ce n'est pas très grave si on les voit, au contraire, à la limite derrière une porte vitrée. Je trouve ça un peu tape-à-l'œil, limite exhibitionniste, vous ne trouvez pas ?
Ca l'est mais j'aime bien voir mes livres tout nus ;-).
Il faut montrer ses livres, sinon à quoi ça sert de les garder ? Quand tu as de la visite, tu vois vite ton visiteur s'intéresse aux livres, si elle est attirée par ta bibliothèque, tu pourras discuter avec lui, et tu auras un bon sujet de discussion. Quand je vais chez quelqu'un, la première chose que je fais est de chercher la bibliothèque et de regarder ses livres.
Donc vraiment, je trouve bizarre de "cacher" ses livres, en plus c'est beau les livres.
Donc vraiment, je trouve bizarre de "cacher" ses livres, en plus c'est beau les livres.
Ni cachés dans une armoire, ni derrière une porte vitrée, ce dernier serait même pire.
A la rigueur à l'ouverture de l'armoire on peut toucher les livres, les feuilleter...très charnel tout ça ! Alors derrière une vitre...
Tant pis pour la place, la poussière, le manque de discrétion, je rejoins Saule sur les discussions que cela engage chez moi comme partout où je suis invitée à entrer.
J'ai du mal à voir ça comme de l'exhibitionnisme, les gens ne sont pas ce qu'ils lisent, un livre est un infime bout de l'énigme de la personne que l'on a face à soi, mais il y a aussi les livres offerts, hérités, ceux que l'on a acheté juste parce qu'on les trouvait beaux, ceux trouvés aux puces...
A la rigueur à l'ouverture de l'armoire on peut toucher les livres, les feuilleter...très charnel tout ça ! Alors derrière une vitre...
Tant pis pour la place, la poussière, le manque de discrétion, je rejoins Saule sur les discussions que cela engage chez moi comme partout où je suis invitée à entrer.
J'ai du mal à voir ça comme de l'exhibitionnisme, les gens ne sont pas ce qu'ils lisent, un livre est un infime bout de l'énigme de la personne que l'on a face à soi, mais il y a aussi les livres offerts, hérités, ceux que l'on a acheté juste parce qu'on les trouvait beaux, ceux trouvés aux puces...
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