PS: je me souviens, il y a quelques semaines, Laurent Ruquier l'a recue dans son émission du soir à 18h50. Je n'avais pas vu le début de l'émission, par contre il y a quelque chose qui m'a parue un peu malsaine, gênante c'est que, à chaque fois qu'un chroniqueur lui posait des questions sur son livre. Elle baissait très souvent la tête comme si elle était gênée, mal à l'aise, ne répondait pas vraiment, se dérobait, ça m'avait déjà donné une drôle d'impression, paru bizzare ! et maintenant que j'ai commencé son livre je me pose cette question : est-ce bien elle qui a écrit la Consolante ?
Oui, c'est bien elle, enfin je crois. Mais Gavalda l'a dit elle-même, elle déteste réellement les interviews, surtout télévisuelles. Elle hait vraiment se montrer, elle devait se sentire totalement gênée sur ce plateau, elle a pas l'habitude.
Mais c'est vrai, c'était totalement strange, comme attitude.
Mais c'est vrai, c'était totalement strange, comme attitude.
Pourquoi n'aurait-elle pas écrit "La consolante". J'en ai lu 2 pages dans le magazine "Lire". J'ai trouvé ça illisible avec ses phrases sans sujet.
Je ne comprends pas, j'ai l'impression qu'elle écrit de plus en plus mal. Ses premières nouvelles étaient si touchantes. J'avais vraiment adoré.
Je me suis laissée avoir à acheter "Ensemble, c'est tout". C'est bien terminé pour moi.
Maintenant, je vous y verrais sur un plateau ! Il y a de quoi perdre tous ses moyens. Même Carla, qui a pourtant posé dans le plus simple appareil devant les photographes du monde entier, nous fait sa timide maintenant. C'est dire !
Pourtant, elle est drôlement mignonne la Miss Gavalda, ça, on ne peut pas le lui enlever.
Je ne comprends pas, j'ai l'impression qu'elle écrit de plus en plus mal. Ses premières nouvelles étaient si touchantes. J'avais vraiment adoré.
Je me suis laissée avoir à acheter "Ensemble, c'est tout". C'est bien terminé pour moi.
Maintenant, je vous y verrais sur un plateau ! Il y a de quoi perdre tous ses moyens. Même Carla, qui a pourtant posé dans le plus simple appareil devant les photographes du monde entier, nous fait sa timide maintenant. C'est dire !
Pourtant, elle est drôlement mignonne la Miss Gavalda, ça, on ne peut pas le lui enlever.
J'ai pris le problème en sens inverse : je n'ai jamais acheté aucun de ses livres et c'est sans aucun état d'âme que je me passerai du nouveau. Heureusement j'ai été vacciné jeune par l'exemplaire d'une copine de classe...
J'ai lu "La consolante", et c'est tout simplement nullissime, et très mal écrit (absence de sujets dans les phrases, c'est débile). De plus, épouvantablement long...
J'ai lu "La consolante", et c'est tout simplement nullissime, et très mal écrit (absence de sujets dans les phrases, c'est débile). De plus, épouvantablement long...
Avec un collègue on s'est retrouvé le lundi en ayant lu le même livre durant le weekend, "je voudrai que quelqu'un m'attende quelque part", et le même sentiment ; ce serait le premier et le dernier, un livre fade, inconsistant (ce n'est que notre avis!) l'impression d'avoir perdu mon temps, voilà, voilà.
Avec un collègue on s'est retrouvé le lundi en ayant lu le même livre durant le weekend, "je voudrai que quelqu'un m'attende quelque part", et le même sentiment ; ce serait le premier et le dernier, un livre fade, inconsistant (ce n'est que notre avis!) l'impression d'avoir perdu mon temps, voilà, voilà.
Et encore, ce n'est pas une grosse perte de temps, au vu de la faible épaisseur de ce livre !
Pas d'accord avec vous : ce recueil de nouvelles était intéressant et il m'avait bien plu. J'ai compris son succès.
C'est à partir d' "Ensemble c'est tout", que je me suis dit : 20 euros de jetés par la fenêtre.
Mais, je l'ai prêté et il a fait des heureux, tant mieux. Et surtout, il n'est pas revenu encombrer ma bibli !
C'est à partir d' "Ensemble c'est tout", que je me suis dit : 20 euros de jetés par la fenêtre.
Mais, je l'ai prêté et il a fait des heureux, tant mieux. Et surtout, il n'est pas revenu encombrer ma bibli !
J'ai également trouvé que les nouvelles de "Je voudrais que quelqu'un m'attende quelque part" sont fades.
Mais "Je l'aimais" ést d'une grande beauté!
Mais "Je l'aimais" ést d'une grande beauté!
Je ne parlais évidemment que de mon ressenti en refermant ce livre, j'ai certainement une trop haute estime de la lecture.
J'ai l'impression qu'on lit du Gavalda (pour ne citer qu'elle) comme on allume la télé, à savoir que ça ne demande aucun effort, alors je peux entendre qu'on y prenne plaisir, mais pour ma part j'ai besoin de me faire violence, ouais, le mot est un peu fort mais l'idée y est.
l faut faire l'effort d'entrer dans le monde qu'on nous propose et si c'est trop facile je m'y ennuie.
J'ai l'impression qu'on lit du Gavalda (pour ne citer qu'elle) comme on allume la télé, à savoir que ça ne demande aucun effort, alors je peux entendre qu'on y prenne plaisir, mais pour ma part j'ai besoin de me faire violence, ouais, le mot est un peu fort mais l'idée y est.
l faut faire l'effort d'entrer dans le monde qu'on nous propose et si c'est trop facile je m'y ennuie.
Ses nouvelles, comme Ensemble c'est tout, m'ont fait le même effet : l'auteur a de belles idées, originales, intéressantes, ses histoires sont tour à tour cocasses et touchantes, mais beaucoup encombrées de micro-détails qui n'apportent rien à la narration, et surtout par un style très terne. Elle n'écrit pas mal, mais c'est très plat.
Je l'aimais m'a paru, de bout en bout, relever d'une banalité confondante.
Je n'ai pas encore lu la Consolante, mais, vu ce que vous en écrivez et ce qu'ont pu être mes impressions, je n'en ai pas trop l'envie.
Je l'aimais m'a paru, de bout en bout, relever d'une banalité confondante.
Je n'ai pas encore lu la Consolante, mais, vu ce que vous en écrivez et ce qu'ont pu être mes impressions, je n'en ai pas trop l'envie.
Je ne parlais évidemment que de mon ressenti en refermant ce livre, j'ai certainement une trop haute estime de la lecture.
J'ai l'impression qu'on lit du Gavalda (pour ne citer qu'elle) comme on allume la télé, à savoir que ça ne demande aucun effort, alors je peux entendre qu'on y prenne plaisir, mais pour ma part j'ai besoin de me faire violence, ouais, le mot est un peu fort mais l'idée y est.
l faut faire l'effort d'entrer dans le monde qu'on nous propose et si c'est trop facile je m'y ennuie.
Comme je te comprends Cafeine. Comme toi, ce genre de livres, prêts à consommer, prêts à jeter, parfaitement oubliables dans la semaine, ça ne m'intéresse pas. J'ai aussi besoin d'être étonnée, éblouie, retournée sinon je m'ennuie à mourir.
Veneziano je ne suis pas du tout d'accord avec toi.
Les "micros-détails" comme tu les appelle sont ce que je préfère dans le style d'Anna Gavalda. Elle instale une réelle ambiance et je trouve ça très joli.
Les "micros-détails" comme tu les appelle sont ce que je préfère dans le style d'Anna Gavalda. Elle instale une réelle ambiance et je trouve ça très joli.
Est-ce que vous ne pensez pas, certains, qu'on vieillit tout simplement? Et que ce qui nous plaisait il y a 8-10 ans n'est plus ce qu'on attend aujourd'hui, tout bêtement parce qu'on a mûri ou bien qu'on dispose d'une expérience de vie qui nous fait voir les choses autrement?
Je me souviens avoir beaucoup aimé L'Alchimiste à sa sortie, j'avais alors 14-15 ans. Plus tard, il ne faisait pas bon dire qu'on avait aimé ce livre, question de passer pour plouc ou ringard, mais je continuais à offrir ce livre autour de moi puis je l'ai relu et je me suis rendue compte que je n'aimais plus, que je trouvais ça bien moins terrible que dans mon souvenir et voilà, c'est moi qui avais changé. Les autres livres de Coelho ne m'ont pas transportée, ça ne me correspondait plus du tout.
C'est peut-être pareil avec Gavalda... on se rend compte que ça vieillit mal en notre compagnie.
Je me souviens avoir beaucoup aimé L'Alchimiste à sa sortie, j'avais alors 14-15 ans. Plus tard, il ne faisait pas bon dire qu'on avait aimé ce livre, question de passer pour plouc ou ringard, mais je continuais à offrir ce livre autour de moi puis je l'ai relu et je me suis rendue compte que je n'aimais plus, que je trouvais ça bien moins terrible que dans mon souvenir et voilà, c'est moi qui avais changé. Les autres livres de Coelho ne m'ont pas transportée, ça ne me correspondait plus du tout.
C'est peut-être pareil avec Gavalda... on se rend compte que ça vieillit mal en notre compagnie.
Veneziano je ne suis pas du tout d'accord avec toi.
Les "micros-détails" comme tu les appelle sont ce que je préfère dans le style d'Anna Gavalda. Elle instale une réelle ambiance et je trouve ça très joli.
Mon problème est que je trouve qu'elle n'a pas l'art de les sublimer, ni même de vraiment montrer leur importance dans la narration ou la psychologie, et c'est pour cela que l'épuration du style contribue, à mon sens, à un trop grand dénuement : ces détails, tels qu'ils sont amenés, me semblent superflus, en ce qu'ils n'amènent pas grand-chose. Chez Proust, ils sont le centre du récit, justement fondé sur la mémoire, et la liaison des actions, même les plus minimes, aux psychologies des personnages, minutieusement analysées. Ici, il en est livré trop peu pour en saisir le plein sens, au point qu'ils paraissent un peu gratuits.
Aussi, sur ce point, je vous appelle à l'aide : me sentant un peu marginal, je crains fort d'être passé à côté de quelque chose. Ai-je lu ses oeuvres trop vite ? Ce pourrait être le cas pour Ensemble c'est tout, mais c'est justement celui que j'ai préféré, car l'histoire et la chute sont assez belles, malgré les réserves exprimées. Les deux premiers ont été lus en vacances, avec tout le temps qu'il a apparemment fallu. Je l'aimais m'est apparu comme une tarte à la crème, du déjà-vu ; pour les nouvelles, certaines ont de bonnes idées, mais elles sont souvent décrites de manière trop courte, presque expédiée, d'où une impression de manque, parfois de frustration, et il me semble fort que ce style visiblement dénué de recherche y est pour quelque chose.
Est-ce grave, Docteur ?
Est-ce que vous ne pensez pas, certains, qu'on vieillit tout simplement? Et que ce qui nous plaisait il y a 8-10 ans n'est plus ce qu'on attend aujourd'hui, tout bêtement parce qu'on a mûri ou bien qu'on dispose d'une expérience de vie qui nous fait voir les choses autrement?
Je me souviens avoir beaucoup aimé L'Alchimiste à sa sortie, j'avais alors 14-15 ans. Plus tard, il ne faisait pas bon dire qu'on avait aimé ce livre, question de passer pour plouc ou ringard, mais je continuais à offrir ce livre autour de moi puis je l'ai relu et je me suis rendue compte que je n'aimais plus, que je trouvais ça bien moins terrible que dans mon souvenir et voilà, c'est moi qui avais changé. Les autres livres de Coelho ne m'ont pas transportée, ça ne me correspondait plus du tout.
C'est peut-être pareil avec Gavalda... on se rend compte que ça vieillit mal en notre compagnie.
Tu dois avoir en partie raison, Sahkti. Il y a aussi, et tu dois le savoir mieux que moi, la découverte un jour de la vraie littérature car oui, il y a une vraie littérature à côté d'un tas de livres très périssables, et après ça, on n'a plus envie de revenir en arrière et on devient peut-être (sûrement ?) plus exigeant.
Je me souviens avoir beaucoup aimé Jean d'Ormesson il y a très longtemps et puis ses livres ont fini par m'irriter profondément et j'ai presque honte d'avouer que j'ai aimé ça. L'alchimiste, n'en parlons pas, c'est un livre qui avait été offert à ma fille alors âgée de 15 ans et souvent, je lisais ce que mes filles lisaient. Ce livre m'avait vraiment excédée avec sa philosophie à deux balles. J'étais plus âgée que toi à l'époque où tu l'as lu. D'autre part, ce fut un bon sujet de discussion avec Julie et l'occasion d'essayer de l'orienter vers quelque chose de plus abouti, de plus fin.
D'accord avec toi Sakhti, on vieillit, les goûts changent, s'affinent (je l'espère).
J'ai eu la chance d'avoir chez mes parents peu de livres mais ceux qui étaient à ma portée de jeune lectrice avide provenaient d'un grand-père instituteur, donc beaucoup de classiques très jeunes, ça a du orienter mes préférences durablement, même si mes goûts littéraires sont loin d'être tous très sûrs ils sont indéniablement à l'aune de mes premières rencontres.
Petite j'ai parfois plus aimé la musicalité des vers que je lisais voir déclamais ( et oui je jouais à la maîtresse, original) que leur sens que je n'ai vraiment compris que plus tard.
La platitude d'une écriture me laisse perplexe.
J'ai eu la chance d'avoir chez mes parents peu de livres mais ceux qui étaient à ma portée de jeune lectrice avide provenaient d'un grand-père instituteur, donc beaucoup de classiques très jeunes, ça a du orienter mes préférences durablement, même si mes goûts littéraires sont loin d'être tous très sûrs ils sont indéniablement à l'aune de mes premières rencontres.
Petite j'ai parfois plus aimé la musicalité des vers que je lisais voir déclamais ( et oui je jouais à la maîtresse, original) que leur sens que je n'ai vraiment compris que plus tard.
La platitude d'une écriture me laisse perplexe.
Est-ce que vous ne pensez pas, certains, qu'on vieillit tout simplement?
Oui. Et on finit même par aimer ça.
Et vous verrez quand vous aurez mon âge que plus on a lu, plus on devient exigeant ! Chaque livre dépose son petit sédiment dans la mémoire et demande une meilleure couche au suivant !
Et, c'est comme ça qu'on devient un vieil emm.... rarement satisfait qui a oublié qu'il pouvait mettre 5 étoiles à un bon livre, attendant désespérément le "Livre" qui méritera cette distinction !
Et, c'est comme ça qu'on devient un vieil emm.... rarement satisfait qui a oublié qu'il pouvait mettre 5 étoiles à un bon livre, attendant désespérément le "Livre" qui méritera cette distinction !
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