J'ai attaqué plein pot ma critique par "Je ne m’explique pas comment il se fait que ce livre n’est pas réédité." et maintenant, j'ai bienl'impression que j'aurais dû mettre "ne soit pas réédité"
et l'instant d'après, j'ai l'impression que les deux peuvent se dire
Puis que non, que j'ai fait une énorme faute ;-((
Help!! Qui a une certitude à ce sujet?
et l'instant d'après, j'ai l'impression que les deux peuvent se dire
Puis que non, que j'ai fait une énorme faute ;-((
Help!! Qui a une certitude à ce sujet?
Je ne vais pas t'aider beaucoup, Sib, mais il me semble que les deux peuvent s'employer.
J'ai trouvé une page qui pourrait t'intéresser :
http://grammaire.reverso.net/index_alpha/Fiches/…
Il y est indiqué que, après falloir, il y a systématiquement le subjonctif. "Il se fait que" a un sens différent mais voisin. Dans la liste où le subjonctif est systématique, il y a regretter et souhaiter. Il y a justement du regret et un souhait dans ta phrase. C'est pourquoi le subjonctif me semble approprié mais pas obligatoire. Personnellement, je l'aurais employé.
En plus, je viens de voir que, dans la même liste, il y a "faire attention". Ca n'est pas faire que, mais le sens de ce dernier est assez proche de falloir. Les deux doivent être possibles, et le subjonctif me semble bienvenu.
Je n'ai pas de certitude en la matière, mais voilà ce qui me semble applicable.
http://grammaire.reverso.net/index_alpha/Fiches/…
Il y est indiqué que, après falloir, il y a systématiquement le subjonctif. "Il se fait que" a un sens différent mais voisin. Dans la liste où le subjonctif est systématique, il y a regretter et souhaiter. Il y a justement du regret et un souhait dans ta phrase. C'est pourquoi le subjonctif me semble approprié mais pas obligatoire. Personnellement, je l'aurais employé.
En plus, je viens de voir que, dans la même liste, il y a "faire attention". Ca n'est pas faire que, mais le sens de ce dernier est assez proche de falloir. Les deux doivent être possibles, et le subjonctif me semble bienvenu.
Je n'ai pas de certitude en la matière, mais voilà ce qui me semble applicable.
J'ai trouvé une page qui pourrait t'intéresser :
http://grammaire.reverso.net/index_alpha/Fiches/…
Il y est indiqué que, après falloir, il y a systématiquement le subjonctif. "Il se fait que" a un sens différent mais voisin. Dans la liste où le subjonctif est systématique, il y a regretter et souhaiter. Il y a justement du regret et un souhait dans ta phrase. C'est pourquoi le subjonctif me semble approprié mais pas obligatoire. Personnellement, je l'aurais employé.
En plus, je viens de voir que, dans la même liste, il y a "faire attention". Ca n'est pas faire que, mais le sens de ce dernier est assez proche de falloir. Les deux doivent être possibles, et le subjonctif me semble bienvenu.
Je n'ai pas de certitude en la matière, mais voilà ce qui me semble applicable.
Oui oui oui... mais ne confondons pas falloir et faire
"Comment il se fait que," c'est le verbe faire et pas comme dans "faire attention que"
Bon; Va bien y avoir quelqu'un qui sait... Attendons
Ce qui complique c'est le "Je me demande" mais l'interrogation ne porte pas sur le fait que le livre est réédité ou non. Tu marques au contraire la réalité d'un fait (le livre n'est pas réédité) et donc tu dois à mon avis utiliser l'indicatif.
Le subjonctif exprime une croyance, un souhait,...par exemple : "Je désire que ce livre soit réédité".
Le subjonctif exprime une croyance, un souhait,...par exemple : "Je désire que ce livre soit réédité".
Bon non seulement je ne savais pas mais en plus j'avais mal lu ta phrase (c'est pas je me demande mais je ne m'explique pas). Donc vraiment aucune idée !
Le français, c'est joli, mais Pffff.... ;-)
Oui, pour le coup il nous faut une grande pointure. Libris Quebecis peut-être ?
Qui a une certitude à ce sujet?
Une certitude ? Ben non, Sib ! Il eut été souhaitable que je l'eusse, mais.. ..
Comme dit Saule, attendons une plus grande pointure !
Mais en attendant, à l'oreille, j'aurais mis le subjonctif, puisque le "je ne m'explique pas comment" marque à la fois une interrogation et un doute, à mon humble avis, du moins !
La grande pointure : Libris Quebecis ou Lucien ? ou ?.. .. (suspens !) ;-)
Une coutume semble se dessiner, au moins une pratique, ce qui est déjà un indice de ce qui se dit, à défaut de ce qui doit académiquement être fait.
Gageons que Provis va faire ici une intervention magistrale sous peu. ;-)
Oui, mais il risque de la faire en latin, ... alors !!?
:o)))
Vobis opto ut Martini Riegali librum legatis !
A mon avis, Sib, tu as tout à fait raison d'adopter l'indicatif, parce qu'il s'agit d'un fait avéré.
Si je passe après-midi, je mettrai, en français, un commentaire sur l'emploi du subjonctif dans la langue française.. :o).. Ma "Grammaire méthodique du français" (Martin Riegel et al., PUF, 1994 après J.-C.) est un vrai trésor.. :o)
Vobis opto ut Martini Riegali librum legatis !
A mon avis, Sib, tu as tout à fait raison d'adopter l'indicatif, parce qu'il s'agit d'un fait avéré.
Si je passe après-midi, je mettrai, en français, un commentaire sur l'emploi du subjonctif dans la langue française.. :o).. Ma "Grammaire méthodique du français" (Martin Riegel et al., PUF, 1994 après J.-C.) est un vrai trésor.. :o)
:o)))
A mon avis, Sib, tu as tout à fait raison d'adopter l'indicatif, parce qu'il s'agit d'un fait avéré.
À mon avis, il ne s'agit pas d'un fait avéré, mais l'expression d'un sentiment ou d'un mouvement de l'âme, comme dirait Maurice Grevisse. Dans ce cas, il faut employer le subjonctif après un verbe impersonnel tel que "il se fait". C'est particulièrement le cas quand il s'agit de phrases négatives et, de surcroît, interrogatives. Ces deux élements réunis réfèrent à une éventualité désirable. Par conséquent, il ne s'agit plus d'un fait considéré dans sa réalité, mais d'un désir exprimé à la négative. Voici une phrase de Léon Daudet qui répond à ce critère : "Il se trouvait que Tartarin de Tarascon n'eût jamais quitté Tarascon." Maurice Grevisse écrit ce qui suit à ce propos : "On met le subjonctif (après un verbe impersonnel) si le fait est simplement envisagé dans la pensée. C'est presque toujours le cas quand ces phrases sont employées dans des propositions négatives ou interrogatives." (Le Bon Usage, no 997, 3) De toute façon, on a compris qu'il faut que ce soit réédité. C'est le sens de la phrase soumise à notre attention. Donc, le souhait emprunte la voie du subjonctif. S'il ne s'agissait de l'expression d'une opinion, alors là, on emploierait l'indicatif
Je ne cherche pas de polémique. La concordance des temps en français est des plus difficile. Il faut rester humble devant ces règles de Jésuites.
Je ne cherche pas de polémiquePolémique ? Avec moi !? A propos du subjonctif dans la langue française !!???
Tu doutes de toi, Sib, sans doute parce que précisément les deux peuvent se dire.. :o).. Mais..
J'ai attaqué plein pot ma critique par "Je ne m’explique pas comment il se fait que ce livre n’est pas réédité." et maintenant, j'ai bien l'impression que j'aurais dû mettre "ne soit pas réédité", et l'instant d'après, j'ai l'impression que les deux peuvent se dire.
Puis que non, que j'ai fait une énorme faute ;-((
Certaines formes verbales imposent l’indicatif, d’autres le subjonctif (Je souhaite que tu lises), d’autres admettent les deux (Je crois qu’il fait beau. Je ne crois pas qu’il fasse beau. Penses-tu qu’il viendra ? Penses-tu qu’il vienne ?). Dans ce dernier cas, le locuteur choisit le mode en fonction de la nuance qu’il veut donner, sachant que le subjonctif place dans le « domaine du possible », par opposition à l’indicatif associé au « domaine du réel, de l’avéré » (du réel ou du probable, pour être plus précis). Exemple : Madame de Rênal est la seule qui l’a aimé/qui l’ait aimé.
Si tu écris : "Je ne m’explique pas comment il se fait que ce livre n’est pas réédité", tu indiques au lecteur qu’à ton avis le livre n’est pas réédité.
Par contre, si tu écris : "Je ne m’explique pas comment il se fait que ce livre ne soit pas réédité", tu lui laisses penser que dans ton esprit existe la possibilité que, peut-être, le livre soit réédité.. :o)
Il me semble bien que dans ton esprit, Sib, ce livre n’est pas réédité ; le fait que le livre n’est pas réédité est donc considéré comme avéré par le locuteur. En l’occurrence c’est ce qui compte et seulement cela. Je mets donc ma main à couper que non seulement tu peux utiliser l’indicatif dans ce cas précis, mais que c’est préférable vu la nuance que tu sembles vouloir y mettre (le livre n’est pas réédité).
Mais personne ne pourra te reprocher d’utiliser un mode plutôt que l’autre.. :o)
Ces quelques lignes ne vous épargneront pas mon petit couplet sur le subjonctif, auquel je n’ai toujours pas renoncé, mais que personne ne sera tenu de lire.. :o)..)
Cher Provis,
Ton argumentation ne m'a pas convaincu. Comme le débat ne consiste pas à imposer son interprétation, on peut tout simplement dire que Sibylline ne comprend pas pourquoi on n'a pas réédité ce livre.
C'est intéressant de constater toute la subtilité d'une formulation. La poésie se prête merveilleusement à ce jeu de nuances. La ponctuation permet aussi des distinctions pointues avec les exemples suivants.
Ma mère, malade, n'est pas venue.
Ma mère malade n'est pas venue.
Deux phrases qui ne signifient pas la même chose. La première phrase indique que la mère n'est pas venue parce qu'elle était malade au moment où l'on parle. Dans l'autre phrase, on signifie qu'il s'agit d'une femme dont la santé est définitivement altérée. La grammaire permet-elle vraiment un raffinement de la communication? Ou au contraire, la rend-elle ambiguë? Beau sujet de dissertation pour les linguistes en herbe!
Ton argumentation ne m'a pas convaincu. Comme le débat ne consiste pas à imposer son interprétation, on peut tout simplement dire que Sibylline ne comprend pas pourquoi on n'a pas réédité ce livre.
C'est intéressant de constater toute la subtilité d'une formulation. La poésie se prête merveilleusement à ce jeu de nuances. La ponctuation permet aussi des distinctions pointues avec les exemples suivants.
Ma mère, malade, n'est pas venue.
Ma mère malade n'est pas venue.
Deux phrases qui ne signifient pas la même chose. La première phrase indique que la mère n'est pas venue parce qu'elle était malade au moment où l'on parle. Dans l'autre phrase, on signifie qu'il s'agit d'une femme dont la santé est définitivement altérée. La grammaire permet-elle vraiment un raffinement de la communication? Ou au contraire, la rend-elle ambiguë? Beau sujet de dissertation pour les linguistes en herbe!
C’est celle du Riegel. C’est celle du Riegel parce que c’est le livre que j’ai sous la main. A mon avis, Grévisse, que je respecte au moins autant que Riegel, doit dire la même chose.
Ton argumentation ne m'a pas convaincu.
Imposer ? Faire valoir, défendre, sont des mots qui me conviennent. Et si les arguments sont solides l'interprétation s'impose d'elle-même.
Comme le débat ne consiste pas à imposer son interprétation,
Oui, comme on peut aussi dire des tas d'autres choses.. Je ne vois pas le rapport avec la question, qui concerne le choix d'un mode verbal ?
on peut tout simplement dire que Sibylline ne comprend pas pourquoi on n'a pas réédité ce livre.
Oui, et alors ? Si deux virgules sont capables de modifier le sens d’une phrase, changer le mode d’un verbe le peut aussi ?
C'est intéressant de constater toute la subtilité d'une formulation. La poésie se prête merveilleusement à ce jeu de nuances. La ponctuation permet aussi des distinctions pointues avec les exemples suivants.
Ma mère, malade, n'est pas venue.
Ma mère malade n'est pas venue.
Deux phrases qui ne signifient pas la même chose. La première phrase indique que la mère n'est pas venue parce qu'elle était malade au moment où l'on parle. Dans l'autre phrase, on signifie qu'il s'agit d'une femme dont la santé est définitivement altérée.
Oui, on pourrait encore beaucoup gloser. En un mot, il me paraît évident qu'une bonne maîtrise de la langue ne peut que faciliter la communication, en évitant les quiproquos entre ce qu'on a dit, ce qu'on voulait dire, ce que l'autre a compris, .. etc..
La grammaire permet-elle vraiment un raffinement de la communication? Ou au contraire, la rend-elle ambiguë? Beau sujet de dissertation pour les linguistes en herbe!
A ce propos, j'aimerais tout de même bien avoir une petite réponse au sujet de la "polémique "?
Grevisse, pardon.. :o)
A demain..
Il n'y a rien d'urgent dans ma demande, Libris Quebecis, ni d'inamical .. :o)
Il n'y a rien d'urgent dans ma demande, Libris Quebecis, ni d'inamical .. :o)
;-))))))))))
Aahhhhh! (soulagement) Je ne suis pas la seule à douter là-dessus. Très bien, j'aurai l'air moins bête ;-)) Merci déjà pour cela, si ce n'est encore pour une réponse indiscutée (qui n'existe peut-être pas).
;-))
Aahhhhh! (soulagement) Je ne suis pas la seule à douter là-dessus. Très bien, j'aurai l'air moins bête ;-)) Merci déjà pour cela, si ce n'est encore pour une réponse indiscutée (qui n'existe peut-être pas).
;-))
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