Ce petit livre dormait depuis des années dans ma bibliothèque et je n’avais expérimenté que le gingerbread (excellent). L’eau à la bouche par la critique, je me suis lancé dans l’irish stew, ce qui ne m’a valu que des compliments ; et en plus, ce n’est pas compliqué. La première fois que j’ai entendu parler de ce plat, il donnait son nom à un conte du recueil « Les derniers contes de Canterbury » du flamand Jean Ray. Histoire horrible, et paraît il inspirée d’un fait divers authentique, d’une gargotte de Limerick où l’on servait le fameux ragoût en quantité abondante et pour un prix dérisoire. Pour le secret de ce rapport qualité prix, je renvoie les lecteurs à Jean Ray, un auteur qui n’a pas son pareil pour décrire les atmosphères brumeuses et pluvieuses non seulement de sa Flandre natale mais aussi d’Angleterre et d’Irlande. Et merci à Dirlandaise d’avoir réveillé mon appétit et mes souvenirs littéraires…
Merci Malic pour ton message. Je ne connais pas l'auteur Jean Ray mais tu as piqué ma curiosité et je vais l'inclure dans mes auteurs à découvrir. La cuisine irlandaise mérite d'être mise en pratique car il y a des recettes excellentes et pas compliquées. Un vrai bonheur !
;-)
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Jean Ray est un auteur qui a beaucoup écrit de nouvelles. Une partie sont consacrées au héros Harry Dickson, d'autres sont regroupées par thèmes et touchent à la peur, l'angoisse, le fantastique...
Moi je suis un grand lecteur, depuis longtemps, des Harry Dickson... ces nouvelles ont été adaptées en bédé, aussi, ce qui ne gâche rien...
Moi je suis un grand lecteur, depuis longtemps, des Harry Dickson... ces nouvelles ont été adaptées en bédé, aussi, ce qui ne gâche rien...
Merci Shelton pour les précisions concernant Jean Ray. J'apprécie toujours tes interventions. ;-)
J’ai lu des Harry Dickson mais ce n’est pas ce que je préfère de l’auteur malgré quelques beaux moments d’atmosphère. Ceci dit, ces aventures fantastico-policières ont leurs admirateurs et pas des moindres : le cinéaste Alain Resnais a longtemps voulu les adapter au cinéma ; ça n’a jamais abouti mais il en reste de superbes repérages photographiques réalisés à Londres, en Ecosse etc. ( reprises dans un album, Editions du Chêne) Ce qui me fascine le plus dans ces aventures, c’est la façon dont elles ont été écrites. Jean Ray avait passé un contrat pour traduire de l’allemand « les aventures de Harry Dickson le sherlock Holmes américain » et comme il trouvait que c’était nul, il ne regardait même pas le texte et tapait directement une histoire de son crû en s’inspirant de l’illustration de couverture et du titre. Tout ça en quelques heures alors qu’il était de quart sur un bateau de la marine marchande.
Mais ça ne serait pas sympa de détourner ce forum ; donc pour en terminer avec Jean Ray et revenir à la cuisine irlandaise (sous sa forme liquide comme tu le dis Shelton , voici la fin mélancolique du conte « Irish whisky » (Jean Ray : « Les contes du whisky ») : « Irish whisky, whisky d’Irlande au goût de sang et de larmes, rafraîchis ma bouche amère, ampoulée de fièvre, et réchauffe mon cœur, mon pauvre cœur… »
Mais ça ne serait pas sympa de détourner ce forum ; donc pour en terminer avec Jean Ray et revenir à la cuisine irlandaise (sous sa forme liquide comme tu le dis Shelton , voici la fin mélancolique du conte « Irish whisky » (Jean Ray : « Les contes du whisky ») : « Irish whisky, whisky d’Irlande au goût de sang et de larmes, rafraîchis ma bouche amère, ampoulée de fièvre, et réchauffe mon cœur, mon pauvre cœur… »
Mon verre est là, tu peux le remplir...
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