Araignée
Tout petit
Parapluie désentoilé
Staccato sur le plancher
Huit pattes épanouies
Cherchaient asile de nuit
Sous mon lit
Reste, gitane sans habits
Tes trop longs fuseaux pressés
Danseront l'amour sorcier
Dans l'ombre de ma chambre à coucher
Si la tristesse veut entrer
Prends ton échelle balancier
De monte-en-l'air.
Pendulaire et patibulaire
Plus poilue qu'une tarentule
Ouvre bien grand tes mandibules
Ma tégéneire
Tout petit
Parapluie désentoilé
Staccato sur le plancher
Huit pattes épanouies
Cherchaient asile de nuit
Sous mon lit
Reste, gitane sans habits
Tes trop longs fuseaux pressés
Danseront l'amour sorcier
Dans l'ombre de ma chambre à coucher
Si la tristesse veut entrer
Prends ton échelle balancier
De monte-en-l'air.
Pendulaire et patibulaire
Plus poilue qu'une tarentule
Ouvre bien grand tes mandibules
Ma tégéneire
Je peux facilement voir et entendre cette horrible araignée. La différence ici avec le texte de Kilis, c'est que les sonorités s'harmonisent bien et semblent correspondent aux bruits distinctifs de l'araignée (en fait, nous ne les entendons pas, mais c'est ainsi que nous nous les imaginons). Chapeau Mae, j'ai beaucoup aimé!
Comment peut-on si bien écrire sur une araignée?! ;-)
Petite au départ, c'est dit, à la fin tu évoques la tarentule... brrrr. J'ai jamais aimé moi.
En revanche tes mots...
J'adore le "petit parapluie désentoilé", adorable.
Petite au départ, c'est dit, à la fin tu évoques la tarentule... brrrr. J'ai jamais aimé moi.
En revanche tes mots...
J'adore le "petit parapluie désentoilé", adorable.
Tu me réconcilierais presque avec les araignées, Mae. Et ce n'est pas peu dire ;-)!
J'aime beaucoup, Mae, beaucoup!
A part cette phrase :
Dans l'ombre de ma chambre à coucher
qui casse un peu le rythme, j'aime vraiment beaucoup !!!!!
Ah le petit parapluie désentoilé, sublime !
Trés joli !
Dans l'ombre de ma chambre à coucher
qui casse un peu le rythme, j'aime vraiment beaucoup !!!!!
Ah le petit parapluie désentoilé, sublime !
Trés joli !
Merci de vos appréciations, j'ai honte, je n'ai pas vérifié si tégéneire s'écrivait bien comme ça. Enfin, hier soir c'était la nuit de sorcières, alors une araignée, ça tombait bien !
En réalité, je l'ai vue avant-hier matin, depuis nous faisons bon ménage, jusqu'à ce que je fasse le ménage sous mon lit
En réalité, je l'ai vue avant-hier matin, depuis nous faisons bon ménage, jusqu'à ce que je fasse le ménage sous mon lit
Excellentes références musicales, le staccato, l'amour sorcier...
Excellentes références musicales, le staccato, l'amour sorcier...
Merci de vos appréciations, j'ai honte, je n'ai pas vérifié si tégéneire s'écrivait bien comme ça. Enfin, hier soir c'était la nuit de sorcières, alors une araignée, ça tombait bien !
En réalité, je l'ai vue avant-hier matin, depuis nous faisons bon ménage, jusqu'à ce que je fasse le ménage sous mon lit
Ouais, en fait, c'est tégénaire... mais j'avais même pas vu. Si j'avais eu à l'écrire sans dico, je l'aurais fait comme toi.
L'araignée
Staccato sur le plancher
Tes trop longs fuseaux pressés
Danseront l'amour sorcier.. ..
Avec ces quatre-la, Mae-W, tu as atteint le sublime !
Staccato sur le plancher
Tes trop longs fuseaux pressés
Danseront l'amour sorcier.. ..
Avec ces quatre-la, Mae-W, tu as atteint le sublime !
Mae-W , sois rassurée, je t'ai enfin remarqué ! Bravo , suis content de te découvrir, et si je l'avais eu fait un peu plus tôt , il est certain que j'eu cité "ta pomme". espère te lire encore très souvent
Mae-W , sois rassurée, je t'ai enfin remarqué ! Bravo , suis content de te découvrir, et si je l'avais eu fait un peu plus tôt , il est certain que j'eu cité "ta pomme". espère te lire encore très souvent
Chut, c'était pour rire ;) mais oui, on écrit d'abord pour soi, mais si on partage l'écrit, c'est pour être, sinon remarqué, tout du moins lu :
Car l'alchimie commence là : c'est dans le creuset du lecteur que le plomb du texte se transformera peut-être en or.
"Parapluie désentoilé"
J'aime bien ces deux mots.
Tonalité qui me plaît un peu moins, quelques ruptures de rythme, distorsion des vers qui se ressent et puis une impression de vouloir à tout prix jouer avec les mots et cela donne, à mes yeux, un petit goût de forcé qui m'empêche de vraiment apprécier.
J'aime bien ces deux mots.
Tonalité qui me plaît un peu moins, quelques ruptures de rythme, distorsion des vers qui se ressent et puis une impression de vouloir à tout prix jouer avec les mots et cela donne, à mes yeux, un petit goût de forcé qui m'empêche de vraiment apprécier.
"Parapluie désentoilé"
J'aime bien ces deux mots.
Tonalité qui me plaît un peu moins, quelques ruptures de rythme, distorsion des vers qui se ressent et puis une impression de vouloir à tout prix jouer avec les mots et cela donne, à mes yeux, un petit goût de forcé qui m'empêche de vraiment apprécier.
Sahkti, tu me reproches toujours les mêmes choses, ruptures de rythme, jeux de mots (il n'y en a pas tant que ça ici) et tu dis que ça fait "forcé" ... malheureusement c'est ma façon la plus naturelle de penser et donc d'écrire .
Que tu n'apprécies pas les ruptures de rythme et les jeux de mots (j'appelle plutôt ça des associations d'idées, des assonances que j'entends dans ma tête) je le conçois bien, mais que cela fasse "forcé" là tu m'embarrasses beaucoup. Car si je voulais écrire selon tes critères de goût, j' aurais à me forcer pour ne pas faire de ruptures de rythmes, ni d'associations/assonances de mots. Tu vois ce que je veux dire ? ll y a là une contradiction inhérente.
Je m'explique :
C'est comme si tu me disais que je boite et que ça ne fait pas naturel, alors que je boite parce que j'ai une jambe un peu plus courte que l'autre et que boiter est à cet égard ma façon la plus naturelle de marcher, voire la meilleure façon de marcher. (c'est un exemple, hein, je ne boite pas en vrai)
Pour aller plus loin dans la métaphore, d'autres trouveront peut-être un charme à cette boîterie : je suppose, ils trouveront là un style particulier .
Tu comprends ce que je veux te dire ?
Par contre si tu me dis que tu n'apprécies pas ma façon d'écrire, Cad ma façon de "penser" d'entendre les mots résonner et raisonner dans ma tête, bref, de boiter, ça c'est tout à fait cohérent et ça je l'entends très bien..
"Ouvre bien grand tes mandibules
Ma tégéneire"
Et moi à la place de Ma tégéneire, j'entends "Mon légionnaire" !
Petite ode à l'araignée, la mal-aimée, la pourchassée.
De petites cassures de rythme, c'est vrai, qui font buter parfois comme celle-là :
"Danseront l'amour sorcier
Dans l'ombre de ma chambre à coucher"
Le 2ème vers essoufle.
Mais j'apprécie globalement et les associations de mots me plaisent bien et finalement ... c'est bon.
Alors ce café ?
Ma tégéneire"
Et moi à la place de Ma tégéneire, j'entends "Mon légionnaire" !
Petite ode à l'araignée, la mal-aimée, la pourchassée.
De petites cassures de rythme, c'est vrai, qui font buter parfois comme celle-là :
"Danseront l'amour sorcier
Dans l'ombre de ma chambre à coucher"
Le 2ème vers essoufle.
Mais j'apprécie globalement et les associations de mots me plaisent bien et finalement ... c'est bon.
Alors ce café ?
Ce joli poème m'en a rappelé un petit écrit sur un même sujet
FEMMES ARAIGNEES
Araignée du matin, câlin.
Une fille éparpillée là
dans la soie des charmes
déchire sa toile
et fait à la fleur de l’étoile
qui a pris son rêve
sentir sa chair parfumée.
Araignée du midi, désir.
Belle mygale égarée
dans la forêt du jour.
Malédiction des signes
qui plongent dans l’air
un réseau débridé de lignes
dessinant un arc-en-ciel.
Araignée de quatre heures, pleurs
entre les platanes verts.
Taches de thé blanches.
La femme répudiée
porte au creux du ventre
la croix blême irradiée
de l’Epeire diadème.
Araignée du soir, ombrage.
Volets fermés pâles.
Rideaux ouverts noirs
sur le désert de l’amour.
La tégénaire sort pour voir
où va l’eau des songes
avec la veuve Noire.
La femme à ma porte
n’a rien d’autre sur elle
qu’une tarentule
comme un caresse mortelle.
La vie est mal araignée
avec ses filles distendues
aux quatre coins de la Terre.
FEMMES ARAIGNEES
Araignée du matin, câlin.
Une fille éparpillée là
dans la soie des charmes
déchire sa toile
et fait à la fleur de l’étoile
qui a pris son rêve
sentir sa chair parfumée.
Araignée du midi, désir.
Belle mygale égarée
dans la forêt du jour.
Malédiction des signes
qui plongent dans l’air
un réseau débridé de lignes
dessinant un arc-en-ciel.
Araignée de quatre heures, pleurs
entre les platanes verts.
Taches de thé blanches.
La femme répudiée
porte au creux du ventre
la croix blême irradiée
de l’Epeire diadème.
Araignée du soir, ombrage.
Volets fermés pâles.
Rideaux ouverts noirs
sur le désert de l’amour.
La tégénaire sort pour voir
où va l’eau des songes
avec la veuve Noire.
La femme à ma porte
n’a rien d’autre sur elle
qu’une tarentule
comme un caresse mortelle.
La vie est mal araignée
avec ses filles distendues
aux quatre coins de la Terre.
Si c'est de toi Kinbote ? ... Alors chapeau, vraiment !
Si c'est de toi Kinbote ? ... Alors chapeau, vraiment !
C'était l'occasion ou jamais de le "placer" ;-) Merci Mae West.
pas expert en poésie mais j'aime bien mais si je n'aime pas beaucoup les araignées !
comme Lyra, le vers "Dans l'ombre de ma chambre..." me semble un peu long, cassant un peu le rythme.
pour Kinbote, joli également, surtout la dernière strophe !
comme Lyra, le vers "Dans l'ombre de ma chambre..." me semble un peu long, cassant un peu le rythme.
pour Kinbote, joli également, surtout la dernière strophe !
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