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Thomasdesmond
avatar 05/07/2005 @ 11:26:07
Salut à tous... pour mon retour sur internet, voici un texte qui change radicalement avec ce que je fais d'habitude... ça parle d'amouuuurr et de.... sexe !!


Pierre attendait ce moment depuis deux ans.
Deux ans passés depuis sa rencontre avec cette fille du nord. Deux ans de séparation, de langueur, de nuit aux couleurs de rêves douloureux, de lettres non adressées, de fantasmes opaques...
Mais aujourd'hui il allait la retrouver, la voir, la sentir, la posséder.

Il arpentait un chemin le long des dunes. Le sable fin était tiède et quelques grains se glissaient petit à petit sous ses pieds. Une petite brise caressait les buissons et les recouvrait de son parfum marin.
Pierre accélerra son allure et gravit les derniers mètres qui devaient le mener au bord de la plage.

L'océan infini apparut progressivement.
Inondation colossale de lumière, de brillance. Le ciel pourpre commençait à se mélanger gracieusement avec les vagues, comme sur la palette d'un peintre divin. Le roulis résonna dans son crâne et de tendres souvenirs remontèrent à ses pupilles. Une chaleur navigua dans son ventre et il sentit l'impatience le gagner. Où était-elle ?

Son regard balaya la plage d'est en ouest. Personne. Elle n'était pas là... pas encore là, espéra-t-il. Ils s'étaient donnés rendez-vous ce jour précis, à cette heure précise. Elle allait arriver, il le sentait.

Il descendit la dune à vive allure. Ses pieds s'enfoncèrent dans le doux sable et quelques gerbes éclaboussèrent ces mollets poilus. Les poils châtains emprisonnèrent quelques grains.
Il s'approcha du rivage et laissa l'eau mousseuse venir effleurer ses orteils. Bientôt les vagues vinrent enserrer ses chevilles puis ses mollets, libérant ainsi les quelques grains qui rejoignirent sans broncher leur milieu d'origine.

Son regard se perdit dans le lointain. Il n'osa plus se retourner, de peur de considérer son absence. Son cœur se mit à fondre, tout doucement, et chaque seconde devint une épreuve...
Il ferma les yeux et se laissa bercer par le chant des mouettes, ultime chœurs de la symphonie des flots. Ses mains se crispèrent et il se mit à égréner les chiffres, puis les dizaines, puis les centaines, à toute vitesse...

Il se sentit tanguer, vaciller, quand soudain une onde de douceur le terrassa. Deux mains fines et chaudes s'étais glissées le long de son visage pour se poser sur ses yeux. Un corps ferme et voluptueux se colla contre son dos, et l'enveloppa d'étincelles invisibles.
Une voix douce papillonna contre son oreille et se déversa comme une eau de source dans son esprit libéré.

Elle était là au rendez-vous, comme promis depuis tant d'heures, tant de jours.

Il libéra ses yeux et baisa les mains et les doigts. Il reconnut son parfum, son grain de peau et ses ongles, le fin duvet de poils blonds recroquevillés dans le creux de son poignet. Il reconnut son bracelet d'argent percé d'ambre jaune et orange. Ses mains enlacèrent les siennes et il se retourna doucement.

Elle lui apparut au ralenti, déesse de pureté, de beauté et de chaleur, et il eut envie d'être en elle, entièrement, pour ne plus en sortir. Ses yeux affamés se jetèrent sur chaque parcelle de son corps, sa chevelure épaisse et folle, ses épaules ciselées, ses bras fins et bronzés, sa poitrine arrogante et ronronnante sous son débardeur, son cou musclé et bombé de sang chaud, avide de morsures, et surtout, son visage, temple de richesse, de trésors et d'envie, équation de tous ses rêves et désirs, de tous ses délires d'artistes, point de recherche d'un plaisir utopique, qu'il était seul à contempler.
Sa bouche s'ouvrit délicatement, et elle l'imita. Un sourire se dessina sur leurs deux visages et la fusion eut lieu, violente et urgente.

Leurs deux corps se heurtèrent et s'embrasèrent. Ils basculèrent sur le sable, leurs langues mêlées dans un combat trop longtemps mis en suspens. Ils redécouvrirent leurs goûts et leurs saveurs, tout en s'étreignant. Leurs mains se mirent à tout dévaliser : les vêtements furent écartés et jetés au loin. Ils s'embrassaient à en perdre haleine, comme deux asphyxiés se battant pour une seule goulée d'oxygène.

Pierre se sentit bouillir de l'intérieu. Jamais il n'avait ressenti pareille brûlure, et le corps de son aimée était un parfait combustible. Sa bouche abandonna l'affrontement avec la langue tant désirée et il commença à parcourir le reste du corps si parfaitement féminin. Sa bouche était une furieuse machine, léchant, caressant, embrassant chaque centimètre de cette peau si vivante. Il découvrit la poitrine ferme et onctueuse. Il suça les tétons, dressés comme deux boucliers ayant abandonné la bataille.
Fou d'envie, il descendit plus bas et se délecta du ventre si riche en promesses. Il fureta le long du nombril et savoura une goutte de sueur salée. Puis il descendit vers le saint des saints.

Sa déesse du nord commença à entonner une mélopée de gémissements sans fin qui l'entraînèrent à boire la vie tendue vers lui. Il happa le sexe brûlant et humide et commença à se subsenter de la plus forte des manières. Quand il n'en put plus, il se redressa et libéra son sexe, prêt à éclater. Les deux bouches se soudèrent avec force et il la pénétra, centimètre par centimètre. La plus fiévreuse des sensations déferla dans ses veines et des larmes pures coulèrent de ses yeux. Les jambes de sa déesse s'enroulèrent autour de sa taille et leur étreinte fut totale. Liés au plus profond d'eux mêmes, dans l'amour et l'envie.

Une vague vint caresser leurs jambes et leurs bassins, mêlant ainsi son essence éternelle à leurs fluides de vie.

Le soleil plongea dans le lointain et l'océan se cristallisa en une infinité d'étoiles de feu, toile de maître érigée en leur honneur.

Dirlandaise

avatar 05/07/2005 @ 14:28:18



Un texte magnifique, rempli de sensations et de belles images. L'écriture est très belle. J'aime le début qui accroche immédiatement le lecteur et l'incite à poursuivre sa lecture. Quelques défauts cependant. Je n'ai pas aimé l'expression "inondation colosalle de lumière" en parlant de l'océan. Il y a quelque chose qui me déplaît aussi avec les petits détails comme "les mollets poilus" et les poils chatains qui emprisonnent quelques grains. Je trouve ces détails superflus et un peu agaçants mais rien de grave. Le sujet est un peu banal et j'aurais aimé connaître la raison de leur longue séparation. Deux ans ! C'est long !
Bref mis à part ces quelques détails, c'est un très beau texte. ;-)

Mentor 05/07/2005 @ 21:57:35
Pareil, Thomasdesmond, pour les mollets poilus, ça casse un peu la finesse de tes belles descriptions.
Par exemple "Deux mains fines et chaudes s'étais glissées le long de son visage pour se poser sur ses yeux. Un corps ferme et voluptueux se colla contre son dos, et l'enveloppa d'étincelles invisibles.
Une voix douce papillonna contre son oreille et se déversa comme une eau de source dans son esprit libéré."
, c'est magnifique.
Beau texte, oui. Belle écriture.
Je n'irai pas + loin dans les remarques, sinon je vais m'embarquer dans un truc pas possible sur les inconvénients rédhibitoires (à MON sens... ;-) de "pratiquer" ainsi dans le sable fin...
;-))))

Thomasdesmond
avatar 06/07/2005 @ 08:15:56
effectivement, après relecture chez moi hier soir de ce texte, j'ai vu ce qui n'allait pas... Voici donc la version revue, corrigée et améliorée !!! (ps : je vais signer un contrat avec Harlequin)


L'AMOUR ET LA MER

Pierre attendait ce moment depuis deux ans.
Deux longues années passées depuis sa rencontre avec cette fille du nord. Deux ans de séparation, de langueur, de nuit aux couleurs de rêves douloureux, de lettres non adressées, de fantasmes opaques...
Mais aujourd'hui il allait la retrouver, la voir, la sentir, la posséder.

Il arpentait un chemin le long des dunes. Le sable fin était tiède et quelques grains se glissaient petit à petit sous ses pieds. Une petite brise caressait les buissons et les recouvrait de son parfum marin.
Pierre accéléra son allure et gravit les derniers mètres qui devaient le mener à la plage.

L'océan infini apparut progressivement, majestueux.
Explosion merveilleuse de lumière, de brillance. Le ciel pourpre commençait à se mélanger gracieusement avec les vagues, comme sur la palette d'un peintre divin. Le roulis résonna dans son crâne et de tendres souvenirs remontèrent à ses pupilles. Une chaleur navigua dans son ventre et il sentit l'impatience le gagner.
Où était-elle ?

Son regard balaya la plage d'est en ouest.
Personne.
Elle n'était pas là... pas encore là, espéra-t-il. Ils s'étaient donnés rendez-vous ce jour précis, à cette heure précise. Elle allait arriver, il le sentait.

Il descendit la dune à vive allure. Ses pieds s'enfoncèrent dans le doux sable et quelques gerbes éclaboussèrent ces jambes nus.
Il s'approcha du rivage et laissa l'eau mousseuse venir effleurer ses orteils. Bientôt les vagues vinrent rafraîchir ses chevilles puis ses mollets, libérant ainsi les quelques grains qui rejoignirent sans broncher leur milieu d'origine.

Son regard se perdit dans le lointain. Il n'osa plus se retourner, de peur de considérer son absence. Son cœur se mit à fondre, tout doucement, et chaque seconde devint une épreuve...
Il ferma les yeux et se laissa bercer par le chant des mouettes, ultimes chœurs de la symphonie des flots. Ses mains se crispèrent et il se mit à égréner les chiffres, puis les dizaines, puis les centaines, à toute vitesse...

Il se sentit tanguer, vaciller, quand soudain une onde de douceur le terrassa. Deux mains fines et chaudes s'étaient glissées le long de son visage pour se poser sur ses yeux. Un corps ferme et voluptueux épousa les courbes de son dos, et l'enveloppa d'étincelles invisibles.
Une voix douce papillonna contre son oreille et se déversa comme une eau pure dans son esprit libéré.

Elle était là au rendez-vous, comme promis depuis tant d'heures, tant de jours.

Il libéra ses yeux et baisa les mains, puis les doigts. Il reconnut le parfum, le grain de peau et les ongles, le fin duvet de poils blonds recroquevillés dans le creux du poignet. Il reconnut le bracelet d'argent percé d'ambre jaune et orange. Les mains enlacèrent les siennes et il se retourna doucement.

Elle lui apparut au ralenti, déesse de pureté, de beauté et de chaleur, et il eut envie d'être en elle, entièrement, pour ne plus en sortir. Ses yeux affamés se jetèrent sur chaque parcelle de son corps, sa chevelure épaisse et folle, ses épaules ciselées, ses bras fins et bronzés, sa poitrine arrogante et ronronnante sous son débardeur, son cou musclé et bombé de sang chaud, avide de morsures, et surtout, son visage, temple de richesse, de trésors et d'envie, équation de tous ses rêves et désirs, de tous ses délires d'artistes, point de recherche d'un plaisir utopique, qu'il était seul à contempler.
Sa bouche s'ouvrit délicatement, et elle l'imita. Un sourire se dessina sur leurs deux visages et la fusion eut lieu, violente et urgente.

Leurs deux corps se heurtèrent et s'embrasèrent. Ils basculèrent sur le sable, leurs langues mêlées dans un combat trop longtemps mis en suspens. Ils redécouvrirent leurs goûts et leurs saveurs, tout en s'étreignant. Leurs mains se mirent à tout dévaliser : les vêtements furent écartés et jetés au loin. Ils s'embrassaient à en perdre haleine, comme deux asphyxiés se battant pour une seule goulée d'oxygène.

Pierre se sentit bouillir de l'intérieur. Jamais il n'avait ressenti pareille brûlure, et le corps de son aimée était un parfait combustible. Sa bouche abandonna l'affrontement avec la langue tant désirée et il commença à parcourir le reste du corps si parfaitement féminin. Sa bouche était une furieuse machine, léchant, caressant, embrassant chaque centimètre de cette peau si vivante. Il découvrit la poitrine ferme et onctueuse. Il suça les tétons, dressés comme deux boucliers soucieux d'abandonner la bataille.
Fou d'envie, il descendit plus bas et se délecta du ventre si riche en promesses. Il fureta le long du nombril et savoura une goutte de sueur salée. Puis il descendit vers le saint des saints.

Sa déesse nordique commença à entonner une mélopée de gémissements sans fin qui l'entraînèrent à boire la vie tendue vers lui. Il happa le sexe brûlant et humide et commença à se subsenter de la plus forte des manières. Quand il n'en put plus, il se redressa et libéra son sexe, prêt à éclater. Les deux bouches se soudèrent avec force et il la pénétra, centimètre par centimètre. La plus fiévreuse des sensations déferla dans ses veines et des larmes pures coulèrent de ses yeux. Les jambes de sa déesse s'enroulèrent autour de sa taille et leur étreinte fut totale. Liés au plus profond d'eux mêmes, dans l'amour et l'envie.

Une vague vint caresser leurs jambes et leurs bassins, mêlant ainsi son essence éternelle à leurs fluides de vie.

Le soleil plongea dans le lointain et l'océan se cristallisa en une infinité d'étoiles de feu, telle une toile de maître érigée en leur honneur.

FéeClo
avatar 06/07/2005 @ 08:29:43
Difficile de dire que ce n'est pas beau, l'amour décrit de manière si juste.

J'avoue que la première réflexion qui m'est venue quand j'ai terminé le texte fut: "Dans le sable et la mer? ... mouhais".. ;o)

Mentor 06/07/2005 @ 09:05:24
J'avoue que la première réflexion qui m'est venue quand j'ai terminé le texte fut: "Dans le sable et la mer? ... mouhais".. ;o)
Toi aussi Fée?!
;-))))))
(surtout le sable...)
:-(

Thomasdesmond
avatar 06/07/2005 @ 09:11:13
ouohh vous êtes douillets ma parole !!!! si tu prends du bon sable fin c'est bon ! Et puis il faut changer, un coup l'un un coup l'autre, pour que le dos ne s'irrite pas trop...

Mentor 06/07/2005 @ 09:13:19
ouohh vous êtes douillets ma parole !!!! Et puis il faut changer, un coup l'un un coup l'autre, pour que le dos ne s'irrite pas trop...
Ah! tu pensais au dos toi...
:-(

FéeClo
avatar 06/07/2005 @ 09:31:07
ouohh vous êtes douillets ma parole !!!! Et puis il faut changer, un coup l'un un coup l'autre, pour que le dos ne s'irrite pas trop...
Ah! tu pensais au dos toi...
:-(

Ah le dos?...

MDR

Killgrieg 06/07/2005 @ 10:07:19
ouohh vous êtes douillets ma parole !!!! Et puis il faut changer, un coup l'un un coup l'autre, pour que le dos ne s'irrite pas trop...
Ah! tu pensais au dos toi...
:-(

Ah le dos?...

MDR

ce n'est pas en tant que lecteur-critique que j'interviens sur ce texte, mais en tant que président de l'ACFSD, Association Contre les Fantasmes sexuels Décevants.
Epargnons à nos enfants les expériences cuisantes...
crions ensemble:
"gaffe au sable; ça rentre partout et ça fait mal"

Mentor 06/07/2005 @ 10:14:54
"gaffe au sable; ça rentre partout et ça fait mal"
OUI!! et surtout dans les yeux!!
:-(

Thomasdesmond
avatar 06/07/2005 @ 10:32:53
Ptain comment ki m'ont pourri mon sujet hé !

FéeClo
avatar 06/07/2005 @ 10:50:42
Ptain comment ki m'ont pourri mon sujet hé !


Ouais mais toutes ces considérations techniques ne gâchent rien à ton texte! Tu as pu y rassembler tous les ingrédients romantiques.

Mentor 06/07/2005 @ 10:59:10
Tu as pu y rassembler tous les ingrédients romantiques.
et nous notre grain de sel + les grains de sable...

Thomasdesmond
avatar 06/07/2005 @ 11:07:47
rohhhlala j'vous jure

Tistou 06/07/2005 @ 16:18:48
Eh ! Moi je ne retrouve pas mon ThomasDesmond ! C'est quoi cette version Harlequinisée ? Quoiqu'en fait, Harlequin peut être pas quand même.
Tu es amoureux Thomas ? Tu te soignes ?
Belle histoire. Moi aussi les poils châtains je me suis demandé ce qu'ils fichaient là, sinon pour le reste, c'est bon. D'ailleurs l'amour, c'est quand même pratiquement toujours bon.

Thomasdesmond
avatar 06/07/2005 @ 17:17:47
désolé tistou, mais c'est bien moi !!
J'ai écrit ce texte pour changer un peu... Pour voir aussi ce que cela pouvait donner... Ça veut du bien de changer de chaussettes des fois !! (là c'est moi)

Krystelle 06/07/2005 @ 17:26:00
Oh lala, quels rabat-joies ces membres de l’ACFSD ! Pourquoi casser ainsi le mythe des étreintes romantiques au soleil couchant sur une plage au sable fin ? C’est pas parce que vous êtes désabusés qu’il faut ruiner tous les fantasmes de la jeunesse ;-)

Bon, soyons sérieux. Ce texte est bien écrit, rempli de belles images (sauf les poils).
Je ne regrette que deux choses : le titre (bof bof) et Pierre (j’ai rien contre ce prénom, c’est juste que j’aurais préférée que ce personnage reste anonyme.)

Changement de chaussette réussi ;-)

Thomasdesmond
avatar 06/07/2005 @ 17:34:32
Merci Krystelle... c'est clair qu'ils ont tout cassé ces vieux blasés !! tout ça pour deux ou trois grains de sable coincés entre les cuisses (c vrai ça pique)

Pour les poils, n'avez vous pas lu la deuxième version du texte, revue et corrigée, dispo plus bas ????? J'y ai même apporté quelques améliorations incroyablement incroyables !

Bluewitch
avatar 06/07/2005 @ 17:40:20
Z'avez rien compris, Thomas a juste oublié de préciser que la belle avait justement étalé une couverture de 2 m sur 2 avant d'enlacer son homme... Comme le vent est faible lorsque se déroule notre scène, et que le sable est humide et que...
Enfin, bon!
Que dire! On sent la passion vibrer, on sent notre Thomas un peu fébrile en écrivant ce texte, y mettant du sincère. C'est vrai qu'à certains moments, on se dit que les héros manquent de vrai, que tout est idéalisé comme ont l'habitude de le faire certains récits "romantiques", ça fait trop. Parfois un peu cliché. Mais bon, c'est joli, quand même.

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