Spirit
avatar 28/06/2005 @ 23:25:18
Tu as en partie raison,car par expérience tout les éditeurs ne te disent pas pourquoi ils refusent ton manuscrit(certain ne te le renvoie même pas bien que tu ai payé le port du retour) et que dire des éditeurs (connues) qui publies des merde pseudo autobiographique ou écrit pas des"négres" ces gens là n'ont beaucoup plus de scrupules que les comptes d'auteurs,ils se parent simplement d'une image de pureté. A part ça je suis d'accord avec toi
Je pense qu'il ne faut pas faire la promo des faux éditeurs qui fabriquent votre livre, en vous demandant une fortune pour 300 exemplaires qui ne seront pas vendus, et que vous devrez éventuellement racheter.

Ce type de contrat confine à l'arnaque.

Ces maisons-là n'ont pas de comité de lecture, ce sont juste des imprimeurs : donc, votre travail n'est pas évalué, et vous ne progressez pas.

Il faut de la persévérance, certes, et accepter le refus de "vrais" éditeurs qui vous diront POURQUOI votre travail n'est pas aussi bon qu'il pourrait l'être.

Le monde de l'écriture ne vous tend pas les bras, il y a une concurrence terrible, donc une exigence : s'améliorer, reprendre un travail sur lequel on a déjà passé des jours et des jours, défaire, recommencer ...

Le compte d'auteur, ce n'est pas de la littérature.
C'est parce que je connais un peu ce milieu-là (l'édition) que vraiment, je ne peux pas encourager cette voie-là ..

Bonne soirée !

Kinbote
avatar 29/06/2005 @ 00:39:16
Je pense qu'il ne faut pas faire la promo des faux éditeurs qui fabriquent votre livre, en vous demandant une fortune pour 300 exemplaires qui ne seront pas vendus, et que vous devrez éventuellement racheter.

Ce type de contrat confine à l'arnaque.

Ces maisons-là n'ont pas de comité de lecture, ce sont juste des imprimeurs : donc, votre travail n'est pas évalué, et vous ne progressez pas.

Il faut de la persévérance, certes, et accepter le refus de "vrais" éditeurs qui vous diront POURQUOI votre travail n'est pas aussi bon qu'il pourrait l'être.

Le monde de l'écriture ne vous tend pas les bras, il y a une concurrence terrible, donc une exigence : s'améliorer, reprendre un travail sur lequel on a déjà passé des jours et des jours, défaire, recommencer ...

Le compte d'auteur, ce n'est pas de la littérature.
C'est parce que je connais un peu ce milieu-là (l'édition) que vraiment, je ne peux pas encourager cette voie-là ..

Bonne soirée !


C'est sûrement très juste, Céleste, mais n'y a-t-il pas des "éditeurs" qui seraient plus des imprimeurs que des éditeurs, qui usent de subsides publics sans compter, qui privilégient les amis, les gens qu'ils veulent flatter, quelques petits écrivains en place ou un certain type de livres, qui ne font rien pour la diffusion des bouquins de leurs auteurs etc. Alors que sans doute il doit exister des "imprimeurs" qui font correctement leur boulot, du moins qui ne prétendent pas passer pour ce qu'ils ne sont pas.

Qui peut dire d'autre part que les livres édités par ce biais, à compte d'auteur donc, ne recèlent pas des talents, ne relèveraient pas pour certains de la littérature? Ils sont parfois le fait de réels écrivains, impatients ou lassés de trop de refus.

Lucie publie son livre (c'est son livre, elle y a mis le fric, ce n'est pas le livre d'un éditeur) à titre de document, de témoignage, dans une écriture brute, non remaniée. D'après ce qu'elle dit, elle ne prétend pas - ou plus, au vu des remarques - faire de la littérature. Pourquoi aussi lui faire payer par l'attribution d'une partie d'étoile le fait qu'elle a souhaité exister de cette manière?

Bonne nuit!

Bleunuit 29/06/2005 @ 06:54:45
Je crois aussi qu'on ne peut pas, si on veut devenir écrivain, se passer des comités de lecture.

Certains font bien leur travail et ne se contentent pas de jeter au fur et à mesure les manuscrits qui leur arrivent par sacs entiers.

Je ne crois pas trop aux talents méconnus : un bon bouquin trouvera toujours un éditeur enthousiaste.

Ou au moins, un comité de lecture qui aura "flairé" le talent et vous recevra, vous suggérera de remanier le texte, de revoir le style ou la trame romanesque.

Je ne crois pas au génie ignoré de tous, obligé de s'auto-éditer.

Vous êtes tous des lecteurs, sur ce forum, vous êtes exigeants, vous ne ménagez pas vos critiques. Et vous avez raison.

Encourager, c'est bien.
Mais ça n'empêche pas d'être objectif.
Feuilletez les livres auto-édités (le problème, c'est qu'ils ne sont dispo que sur commande) et vous verrez qu'en général, ce ne sont pas de bons livres, ou du moins, ce sont des travaux qui auraient mérité d'être revus, corrigés, arrangés. Faute de conseil, de comité de lecture, cette étape-là n'a pas eu lieu.

Voilà.

MOPP 29/06/2005 @ 08:50:04
Je pense qu'il ne faut pas faire la promo des faux éditeurs qui fabriquent votre livre, en vous demandant une fortune pour 300 exemplaires qui ne seront pas vendus, et que vous devrez éventuellement racheter.

Ce type de contrat confine à l'arnaque.

Ces maisons-là n'ont pas de comité de lecture, ce sont juste des imprimeurs : donc, votre travail n'est pas évalué, et vous ne progressez pas.

Il faut de la persévérance, certes, et accepter le refus de "vrais" éditeurs qui vous diront POURQUOI votre travail n'est pas aussi bon qu'il pourrait l'être.

Le monde de l'écriture ne vous tend pas les bras, il y a une concurrence terrible, donc une exigence : s'améliorer, reprendre un travail sur lequel on a déjà passé des jours et des jours, défaire, recommencer ...

Le compte d'auteur, ce n'est pas de la littérature.
C'est parce que je connais un peu ce milieu-là (l'édition) que vraiment, je ne peux pas encourager cette voie-là ..

Bonne soirée !


C'est sûrement très juste, Céleste, mais n'y a-t-il pas des "éditeurs" qui seraient plus des imprimeurs que des éditeurs, qui usent de subsides publics sans compter, qui privilégient les amis, les gens qu'ils veulent flatter, quelques petits écrivains en place ou un certain type de livres, qui ne font rien pour la diffusion des bouquins de leurs auteurs etc. Alors que sans doute il doit exister des "imprimeurs" qui font correctement leur boulot, du moins qui ne prétendent pas passer pour ce qu'ils ne sont pas.

Qui peut dire d'autre part que les livres édités par ce biais, à compte d'auteur donc, ne recèlent pas des talents, ne relèveraient pas pour certains de la littérature? Ils sont parfois le fait de réels écrivains, impatients ou lassés de trop de refus.

Lucie publie son livre (c'est son livre, elle y a mis le fric, ce n'est pas le livre d'un éditeur) à titre de document, de témoignage, dans une écriture brute, non remaniée. D'après ce qu'elle dit, elle ne prétend pas - ou plus, au vu des remarques - faire de la littérature. Pourquoi aussi lui faire payer par l'attribution d'une partie d'étoile le fait qu'elle a souhaité exister de cette manière?

Bonne nuit!


Ce n'est pas parce que Kinbote est mon ami que je suis d'accord avec lui à 100 %, c'est parce que ce qu'il dit est tout à fait exact.

Abstraction faite de l'auteure, ce qui signifie que je parle en général, tout document imprimé, lequel soit-il, a une valeur, c'est un document à explorer, à analyser, ne fut-ce que sociologiquement parlant. Quant à la qualité de ceci ou de cela, quant au flair des comités de lecture, quand aux jurys qui décernenent des prix, je m'em moque ! certains sont particulièrement orientés, même s'ils sont subsidiés par des pouvoirs officiels, et ils ne publient que des lèche-bottes ou des gens de la même chapelle (double sens du mot). ...

Pensez-vous que le Ministre X éprouve des difficultés pour se faire éditer ? non, il est connu par les médias et il sera vendu, bon ou mauvais (car il n'y a pas que le style, que la forme qui comptent, il y a aussi le contenu qui peut être négatif pour toute une société).

Je peux témoigner pour dire avec Kinbote qu'il existe des petits éditeurs honnêtes qui lisent tous les manuscrits (ou tapuscrits ? :))))) qu'ils reçoivent, des éditeurs qui donnent des réponses justifiées lorsqu'ils refusent un texte.

De toute façon, si le livre de l'auteure en cause existe (pour l'affirmer, il faut l'avoir palpé entre ses mains, l'avoir humé, l'avoir lu), alors IL EST. Point. Et cela suffit pour qu'il soit enregistré jusqu'à la fin des temps dans une case de la mémoire humaine. Pour moi, il n'est même pas question de dire s'il serait bon ou mauvais, je me contenterais de le reconnaître par IL EXISTE.

Vous savez, on publié des millions de bouquins (romans) et je n'en ai pas trouvé des tonnes qui aient répondu à mes attentes. Alors, les goûts, les couleurs. Vous allez me relancer à la figure : fautes, style... et alors ? vous n'êtes pas obligé de lire le bouquin, foutez-lui la paix.

L'éditeur dont je parle (et que je ne citerai pas) a même publié un manuscrit d'handicapé mental et un critique a démoli sa maison d'édition. Alors ? Maintenant cette maison est de plus en plus reconnue, car c'est un gars qui a eu du courage, celle de publier un témoignage BRUT, sortant du coeur. C'est pourquoi il est devenu mon éditeur.

Alors, je m'adresse à qui que ce soit, candidat auteur : écrivez, ne vous laissez pas influencer par les avis des uns et des autres inconnus, mais choisissez des amis sûrs (merci Kinbote, merci Lucien) à qui vous confier et foncer, allez de l'avant, et on verra bien !!!

Je ne donnerai pas d'autre suite à cet apport. Merci de m'avoir lu. Bonne route à tous et à toutes.

Lucien
avatar 29/06/2005 @ 10:47:07
Ce que j'aime chez Kinbote, c'est son sens de la nuance, son ouverture, sa finesse, sa connaissance du milieu littéraire. La maladresse de Lucie? Nous demander notre avis. Rappelons-nous la phrase d'Amélie Poulain : "Les critiques sont des cactus qui vivent de leur piquant au milieu de vautours qui vivent de leur plume"... Lucie ne savait pas que nous pouvions être cactus. Lucie ne vit pas - pécuniairement - de sa plume, puisque son livre lui coûte. Mais elle en vit, un peu, tout simplement. Elle a besoin d'écrire. Et d'être lue. Et d'être appréciée. Comme nous tous. Elle a besoin d'adhésion, de conseils. D'amour. De reconnaissance. D'exister. Elle n'est pas un vautour. Juste une chenille de vingt ans qui sera peut-être un beau papillon un jour. Et nous, chrysalides parfois un peu prétentieuses, nous croyons être quelque chose de fini, d'achevé, qui peut se permettre des jugements cassants. Je crois que Cherea, dans le Caligula de Camus, dit que le pire des crimes est de désespérer une jeune âme. Tâchons de ne pas désespérer Lucie. Essayons d'être constructifs. N'ajoutons pas à la souffrance du monde. Personnellement, je lui recommanderais de vivre le plus possible, de lire le plus possible, d'écrire le plus possible et de s'offrir "Le bon usage". Et puis, je laisserais la parole à Rilke :

« Je crois que je devrais commencer à travailler un peu, à présent que j'apprends à voir. J'ai vingt-huit ans et il n'est pour ainsi dire rien arrivé. Reprenons : j'ai écrit une étude sur Carpaccio qui est mauvaise, un drame intitulé Mariage qui veut démontrer une thèse fausse par des moyens équivoques, et des vers. Oui, mais des vers signifient si peu de chose quand on les a écrits jeune! On devrait attendre et butiner toute une vie durant, si possible une longue vie durant; et puis enfin, très tard, peut-être saurait-on écrire les dix lignes qui seraient bonnes. Car les vers ne sont pas, comme certains croient, des sentiments (on les a toujours assez tôt), ce sont des expériences. Pour écrire un seul vers, il faut avoir vu beaucoup de villes, d'hommes et de choses, il faut connaître les animaux, il faut sentir comment volent les oiseaux et savoir quel mouvement font les petites fleurs en s'ouvrant le matin. Il faut pouvoir repenser à des chemins dans des régions inconnues, à des rencontres inattendues, à des départs que l'on voyait longtemps approcher, à des jours d'enfance dont le mystère ne s'est pas encore éclairci, à ses parents qu'il fallait qu'on froissât lorsqu'ils vous apportaient une joie et qu'on ne la comprenait pas (c'était une joie faite pour un autre), à des maladies d'enfance qui commençaient si singulièrement, par tant de profondes et graves transformations, à des jours passés dans des chambres calmes et contenues, à des matins au bord de la mer, à la mer elle-même, à des mers, à des nuits de voyage qui frémissaient très haut et volaient avec toutes les étoiles - et il ne suffit même pas de savoir penser à tout cela. Il faut avoir des souvenirs de beaucoup de nuits d'amour, dont aucune ne ressemblait à l'autre, de cris de femmes hurlant en mal d'enfant, et de légères, de blanches, de dormantes accouchées qui se refermaient. Il faut encore avoir été auprès de mourants, être resté assis auprès de morts, dans la chambre, avec la fenêtre ouverte et les bruits qui venaient par à-coups. Et il ne suffit même pas d'avoir des souvenirs. Il faut savoir les oublier quand ils sont nombreux, et il faut avoir la grande patience d'attendre qu'ils reviennent. Car les souvenirs ne sont pas encore cela. Ce n'est que lorsqu'ils deviennent en nous sang, regard, geste, lorsqu'ils n'ont plus de nom et ne se distinguent plus de nous, ce n'est qu'alors qu'il peut arriver qu'en une heure très rare, du milieu d'eux, se lève le premier mot d'un vers. » (Rainer Maria Rilke, Les Cahiers de Malte Laurids Brigge, 1910)

Sahkti
avatar 29/06/2005 @ 11:15:02
De débat foireux, il semblerait que ce forum mue vers quelque chose de plus profond.

LesieG

avatar 29/06/2005 @ 11:21:33
Enfin des réactions positives. Je suis contente de l'avoir noté de cette façon si ça a servi à faire réagir les gens.

Le jour où je tomberai sur le livre je l'acheterai et je le noterai cette fois en connaissance de cause et non pas sur mes à priori sur l'auteur.

Lucie Sombret 29/06/2005 @ 14:10:27
(...merci à tous...)

Leura 29/06/2005 @ 17:20:48
D'accord avec toi, Lucien sur plusieurs points. Lucie n'est certainement pas un vautour, mais une jeune fille sincère qui a souffert et qui tente maladroitement de partager son vécu. Derrière l'écran, il y a un être humain qui mérite le respect, et si j'ai pu donner l'impression de lui en manquer, c'est que je me serai mal exprimé, et je le regrette. Une phrase chez elle m'a particulièrement touché, c'est quand elle dit qu'elle ne vient pas chercher de l'amour ici, mais discuter de son livre.

Ceci dit, si on écrit pour soi-même un journal intime, pour le relire plus tard, peu importent les fautes de syntaxe, d'orthographe, et le fond, finalement. Quand on veut communiquer, là il y a des formes et des conventions à respecter, sous peine de ne pas être compris, ou de lasser le lecteur le mieux intentionné.

Un débat qui n'est pas prêt d'être tranché, c'est celui de la valeur d'une oeuvre littéraire. Méritent-elles toutes le respect parce qu'elles sont imprimées, comme tu le sous-entend?

A mon avis, sûrement pas. Le torchon publié il y a environ un an par Brigitte Bardot, par exemple ne mérite que de passer au pilon, pour refaire de la nouvelle pâte à papier.

Que recherche-t-on dans une oeuvre littéraire? Du contenu et de la forme. J'aime les mots bien agencés pour faire un beau texte, même si le sens peut m'échapper, je pense aux surréalistes, à certains poèmes de Paul Valéry ou de Gérard de Nerval. J'aime aussi une certaine profondeur, un sens, quelque chose qui m'émeuve, qui me dépasse, ou qui me fasse rêver.

L'oeuvre littéraire, c'est une affaire de couple, il y a l'écrivain et le lecteur. L'un n'existe pas sans l'autre, et il doit règner un respect mutuel entre les deux. Le lecteur doit avoir de la reconnaissance pour l'auteur qui lui a offert de beaux moments de réflexion, de rêve ou d'approfondissement personnel (biffez la mention inutile), mais l'auteur doit offrir le meilleur de lui-même, non seulement par respect du lecteur, mais surtout de lui-même.

Le journal intime est un exercice périlleux. Personnellement, je n'aimerais pas me mettre à nu ainsi, et le regard qu'on pose sur soi-même est tout ce qu'on veut sauf objectif. Parfois trop sévère, parfois complaisant.

Dans ses dialogues sur le site, Lucie a montré qu'elle pouvait écrire sans faute, montrer de la répartie et même parfois de l'humour. Qu'est-ce qui l'empêche de retravailler la forme de son texte en en sauvegardant l'esprit? Pourquoi publier ainsi sans retouche? C'est dire à l'autre membre du couple auteur/lecteur: "je suis ainsi, si ça ne te conviens pas j'm'en fous". En attendant, le lecteur, lui, il a sorti ses sous, et il se sent grugé.

S'il y a un vautour dans cette triste histoire, c'est Bénévent. Je ne pourrais exprimer le mépris dans lequel je le tiens pour avoir escroqué Lucie en publiant ce livre mal fini, qu'il sait qu'elle ne vendra probablement jamais. Ca s'apparente au vol de l'argent de poche d'une petite fille qui souffre et ça c'est monstrueux.

Leura 29/06/2005 @ 17:22:32
Oups... Comme tu le sous-entends. On devrait se relire avant de faire ENTER. Tu vois, Lucie, il n'y a pas que toi ;-)

Lyra will 29/06/2005 @ 17:34:18
Je suis d'accord avec toi Leura, et on dirait que Lucie n'est pas la seule à se faire pièger ainsi...

Saint Jean-Baptiste 29/06/2005 @ 17:36:02
Mopp je dois dire que ton intervention m'étonne ! Nous sommes sur un fuseau de conversations et tu termines en disant "je ne donnerai pas suite à cet apport" comme si tous ceux qui ne seraient pas d'accord avec toi, feraient mieux de se taire !
Quitte à parler dans le vide, et avec tout le respect que je te dois, je dois dire que sur certains points, je ne partage pas ton avis.
Je pense que tu mélanges beaucoup de choses.
Quand tu dis : tous documents imprimés à une valeur. Il faudrait s'entendre ! Ici on parle de publication. Très peu de documents, valent la peine d'être publiés. Le tri devrait être beaucoup plus sévère. Si tu savais : plus de 50 % d'imprimés vont directement au pilon, sans même être déballé ; beaucoup plus que 50 % ! (parole d'employé (pensionné) chez un imprimeur-éditeur).
Le livre d'une Lucie a peut-être de la valeur pour elle ; mais pour les autres ? si on m'avait demandé de juger sur les échantillons qu'elle a donnés (supposés être les meilleurs) j'aurais dit non, non , non et non ! !
Evidement, un Ministre trouve toujours un éditeur, puisqu'il sera lu ! Le jour où Dutroux écrira ses mémoires il trouvera un éditeur, si Lucie avait tué son père sa mère et sa petite sœur, elle trouverait éditeur, toute nulle qu'elle soit. Et une bonne femme de la TV, plus nulle encore que Lucie, trouvera aussi un éditeur.
Sauf cas de conscience : porno, racisme ect, l'éditeur n'est pas juge de la qualité de sa publication ; son critère est : y aura-t-il des lecteurs oui ou non ?
Je ne comprends pas qu'on puisse dire :
- un livre EST, il EXISTE, point ! Peu importe qu'il soit lu ou non ! S'il n'est pas destiné à être lu, s'il n'a aucune chance d'être lu, on ne peut pas le publier ! C'est comme si on payait des toiles à un peintre qui les mettrait directement au feu après les avoir barbouillées !
Dans le cas de Lucie, tu dis :
- vous n'êtes pas obligé de le lire, il est bon ? il est mauvais ? Foutez-lui la paix !
Ben, regarde l'intitulé du fuseau : "Qu'en pensez-vous ?" Nous, on a répondu !
Tu cites le cas d'un handicapé mental qui a trouvé un éditeur. Ou bien l'éditeur a voulu faire acte de charité et c'est très louable ; ou bien il a estimé qu'il aurait des lecteurs dans certains milieux, et quitte à travailler à perte il a marché, par humanisme (ça existe) ; ou bien il s'est planté.
Tu termines en disant aux candidats auteurs : faites-vous lire par des amis sûrs. Moi je dirais : par des gens sûrs ; amis ou pas amis connus ou pas connus, peu importe !
Avant d'éditer ou de s'éditer, il faut répondre à une seule question : sera-ce lu ?
Je terminerai comme toi, Mopp, en disant, merci de m'avoir lu, et bonne route !
Mais je reste à disposition si quelqu'un me le demandait.

MOPP 29/06/2005 @ 18:14:18
Mopp je dois dire que ton intervention m'étonne ! Nous sommes sur un fuseau de conversations et tu termines en disant "je ne donnerai pas suite à cet apport" comme si tous ceux qui ne seraient pas d'accord avec toi, feraient mieux de se taire !
Quitte à parler dans le vide, et avec tout le respect que je te dois, je dois dire que sur certains points, je ne partage pas ton avis.
Je pense que tu mélanges beaucoup de choses.
Quand tu dis : tous documents imprimés à une valeur. Il faudrait s'entendre ! Ici on parle de publication. Très peu de documents, valent la peine d'être publiés. Le tri devrait être beaucoup plus sévère. Si tu savais : plus de 50 % d'imprimés vont directement au pilon, sans même être déballé ; beaucoup plus que 50 % ! (parole d'employé (pensionné) chez un imprimeur-éditeur).
Le livre d'une Lucie a peut-être de la valeur pour elle ; mais pour les autres ? si on m'avait demandé de juger sur les échantillons qu'elle a donnés (supposés être les meilleurs) j'aurais dit non, non , non et non ! !
Evidement, un Ministre trouve toujours un éditeur, puisqu'il sera lu ! Le jour où Dutroux écrira ses mémoires il trouvera un éditeur, si Lucie avait tué son père sa mère et sa petite sœur, elle trouverait éditeur, toute nulle qu'elle soit. Et une bonne femme de la TV, plus nulle encore que Lucie, trouvera aussi un éditeur.
Sauf cas de conscience : porno, racisme ect, l'éditeur n'est pas juge de la qualité de sa publication ; son critère est : y aura-t-il des lecteurs oui ou non ?
Je ne comprends pas qu'on puisse dire :
- un livre EST, il EXISTE, point ! Peu importe qu'il soit lu ou non ! S'il n'est pas destiné à être lu, s'il n'a aucune chance d'être lu, on ne peut pas le publier ! C'est comme si on payait des toiles à un peintre qui les mettrait directement au feu après les avoir barbouillées !
Dans le cas de Lucie, tu dis :
- vous n'êtes pas obligé de le lire, il est bon ? il est mauvais ? Foutez-lui la paix !
Ben, regarde l'intitulé du fuseau : "Qu'en pensez-vous ?" Nous, on a répondu !
Tu cites le cas d'un handicapé mental qui a trouvé un éditeur. Ou bien l'éditeur a voulu faire acte de charité et c'est très louable ; ou bien il a estimé qu'il aurait des lecteurs dans certains milieux, et quitte à travailler à perte il a marché, par humanisme (ça existe) ; ou bien il s'est planté.
Tu termines en disant aux candidats auteurs : faites-vous lire par des amis sûrs. Moi je dirais : par des gens sûrs ; amis ou pas amis connus ou pas connus, peu importe !
Avant d'éditer ou de s'éditer, il faut répondre à une seule question : sera-ce lu ?
Je terminerai comme toi, Mopp, en disant, merci de m'avoir lu, et bonne route !
Mais je reste à disposition si quelqu'un me le demandait.


Pour éviter tout malentendu, je te réponds, bien entendu.

En gros, je suis tout à fait d'accord avec toi, mais lorsqu'un écrit édité existe, on ne peut pas le gommer comme cela. Chacun doit prendre sa responsabilité : s'offrir une édition pourquoi pas, si on est conscient de ce que l'on fait !

Quant à l'arnaque, il y a probablement de cela dans de nombreux cas.

J'avais émis la même réserve que toi quant au contenu, non à BB, non aux tracts antiracistes, etc., non à Hitler.

Quant à la forme ? Je préfère un texte très bien écrit, sans aucune erreur au point de vue orthographique, etc. Mais faut-il retirer le droit à la libre expression à quelqu'un uniquement parce qu'il écrit sans ortaugrafe ?

L'éditeur dont je parlais n'édite pas à compte d'auteur, et il ne s'est pas planté : il a ouvert une porte à un handicapé, et c'est l'essentiel ! (Je sais de quoi je parle) Il n'a même pas travaillé à perte, car son édition n'est pas démentielle, elle est humaine. Il offre même des droits d'auteur et il fonctionne sous le couvert d'une a.s.b.l. C'est l'éditeur positif, l'autre éditeur (de Lucie) est négatif.

Voici maintenant qu'une Sophie Vailant nous propose sa prose qui sera éditée dans les mêmes conditions que Lucie. Le sujet pourrait être intéressant, mais l'écriture est...nulle (?)

Je répète donc que ces textes doivent être lus, que ce sont des documents au point de vue sociologique : ils montrent l'état lamentable dans lequel se trouve l'enseignement (les causes ? on pourrait en parler en tête-à-tête pendant des heures)

Si j'ai dit que je ne voulais pas donner de suite, c'est que je ne veux pas m'emporter, ni blesser quelqu'un. M'as-tu compris ?

Je te lirai toujours avec le plus grand plaisir

Lucien
avatar 29/06/2005 @ 18:25:00
S'il y a un vautour dans cette triste histoire, c'est Bénévent. Je ne pourrais exprimer le mépris dans lequel je le tiens pour avoir escroqué Lucie en publiant ce livre mal fini, qu'il sait qu'elle ne vendra probablement jamais. Ca s'apparente au vol de l'argent de poche d'une petite fille qui souffre et ça c'est monstrueux.

Bénévent, ça fait un peu "benêt" + "vend" (ou "vent"). D'où : vendre du vent aux benêts (ou aux naïfs).

Sahkti
avatar 29/06/2005 @ 18:54:36
Hahaha Lucien!!

Mopp, j'apprécie beaucoup ta remarque sur la vision de l'état de l'enseignement que de tels écrits peuvent fournir. C'est de plus en plus consternant l'ortho (et un tas d'autres choses), même chez des gens qui se préparent à l'enseigner à d'autres. Comment et pourquoi ce déclin?

Saint Jean-Baptiste 29/06/2005 @ 19:01:34
S'il y a un vautour dans cette triste histoire, c'est Bénévent. Je ne pourrais exprimer le mépris dans lequel je le tiens pour avoir escroqué Lucie en publiant ce livre mal fini, qu'il sait qu'elle ne vendra probablement jamais. Ca s'apparente au vol de l'argent de poche d'une petite fille qui souffre et ça c'est monstrueux.

Bénévent, ça fait un peu "benêt" + "vend" (ou "vent"). D'où : vendre du vent aux benêts (ou aux naïfs).

:o)))))

Saint Jean-Baptiste 29/06/2005 @ 19:04:48
Merci Mopp.
En fait je te provoquais un peu pour solliciter ta réponse ! :o))
Et faut-il te dire que je l'apprécie beaucoup !

FightingIntellectual 29/06/2005 @ 19:05:25
J'aime bien ta comparaison entre Lucie et une chenille Lucien ;)

MOPP 29/06/2005 @ 19:17:12


Mopp, j'apprécie beaucoup ta remarque sur la vision de l'état de l'enseignement que de tels écrits peuvent fournir. C'est de plus en plus consternant l'ortho (et un tas d'autres choses), même chez des gens qui se préparent à l'enseigner à d'autres. Comment et pourquoi ce déclin?


La structure actuelle de l'enseignement ne répond pas toujours aux besoins réels des apprenants (on ne donne pas la priorité à la langue, par exemple) , le laisser-aller généralisé (parents, enfants, certains profs, ...), la facilité qui s'installe, le manque de volonté chez l'apprenant... heureusement il existe des exceptions. Mais impossible d'être bref et précis, ici.

Lucien
avatar 29/06/2005 @ 19:36:36
J'aime bien ta comparaison entre Lucie et une chenille Lucien ;)

C'est une comparaison très classique et qui dit bien ce qu'elle veut dire. Etre conscient d'être chenille, c'est le début du chemin qui conduit vers le papillon.

Début Précédente Page 5 de 6 Suivante Fin
 
Vous devez être connecté pour poster des messages : S'identifier ou Devenir membre

Vous devez être membre pour poster des messages Devenir membre ou S'identifier