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Forums  :  Vos écrits  :  Pouettes du samedi soir

Lyra will 21/05/2005 @ 22:58:25
:0)))

Lyra will 21/05/2005 @ 22:59:06
Je :0))) pour ainsi font font font, j ne t'ai pas encore lu Yali :0)

Sahkti
avatar 21/05/2005 @ 23:00:39
Beau parleur venait d'avaler ses vitamines
Avant de se ruer sur les amphétamines.
Jambes écartées, affalé dans un grand fauteuil,
Il s'exposait nu au regard de la nature,
Torse bombé, parfait, sans une rature,
Toison touffue digne d'un champ de cerfeuil.

Malgré une longue thérapie clinique,
Un rituel coûteux d'exorcisme ethnique
Qui aurait désemparé tout un chacun,
Toujours fallait-il que devant les jolies filles
Son engin il sortit, tendu tel une quille,
Imitant le phoque couinant dans les embruns.

D'effroi et de stupeur, l'une d'elles tomba morte
Et notre séducteur se sentit bien cloporte!
Devait-il donc consulter un médecin?
Lui narrer sa perversité déjantée,
Quitte à rendre sa bourse moins argentée?
C'était cela ou devenir un assassin!

Mentor 21/05/2005 @ 23:07:39
Qu’il soit rempli de vitamines,
Enrichi aux amphétamines,
Servi dans un bon fauteuil,
Préparé aux herbes de la nature,
C’est clair, net et sans rature :
Le meilleur potage est au cerfeuil.

Vous ne verrez jamais en clinique,
Quelque soit son origine ethnique,
Lui, elle, moi, chacune ou chacun,
Jeune, vieux, grand, petit, garçon ou fille,
Malade d’aimer les coquilles
De ce nectar mangé sous embruns.

Pourtant un jour une fille en est morte.
(Normal, elle était pleine de cloportes)
Malgré les bons soins du médecin.
Le fille était bien trop déjantée
Et en plus totalement désargentée.
Mais personne ne cria « A l’assassin ! »

Yali 21/05/2005 @ 23:08:14
;-))))))) mais enfin Sahkti… Savoureux à un poil près !

Sibylline 21/05/2005 @ 23:09:52
Il disait qu’il prenait alors ses vitamines
Et avalait, chafouin, quelques amphétamines
Il se levait d’un bond et quittait son fauteuil
Et disant qu’il courait par goût de la nature
Y apportait pourtant, ainsi, quelques ratures
Avant d’aller au bois piétiner le cerfeuil

Cela se termina, bien sûr, dans une clinique
Qui présentait un bon échantillon ethnique
Le champion épatait encore tout un chacun
En racontant comment il emballait les filles
Et comment il gagnait, avant ! avant la quille.
Sa mémoire échappait quelque fois aux embruns

Mais sa santé, pourtant, elle, elle était bien morte
Il se traînait en fait un peu comme un cloporte
Il usait les remèdes sans espoir, des médecins
Qui soupiraient devant cette âme déjantée
Croyant y voir encore le reflet argenté
De la vie dont la dope a été l’assassin.

Sahkti
avatar 21/05/2005 @ 23:09:55
;-))))))) mais enfin Sahkti… Savoureux à un poil près !
Quel poil?

Mentor 21/05/2005 @ 23:10:09
Sahkti!!!!!!! Tu vas fort, c'est la grande forme là, très enlevé ça. Ca décoiffe le cerfeuil...

Lyra will 21/05/2005 @ 23:11:03
Attends, reste là, ne cours pas si vite Amine,
Tu sais, il y’a longtemps…enfin…en fait Amine,
Je t’aime…dit-il en se glissant dans son fauteuil.
Tu es là, pour moi, murmure de la nature,
J’ai peur, mes mains…de faire une rature,
Je te sers, et tu sens, l’essence du cerfeuil…

J’ai si peur que tu me jettes de ta clinique,
J’ai tant besoin de tes soins, de tes mots ethniques,
Qui me chuchotent : à chacune son chacun,
De la couleur de ta voix, à laquel’ je me fie,
Qui glisse sur moi, m’anime, Amine, qui,
Me fait divaguer dans la douceur des embruns,

Et puis m’entraîne comme branche morte,
Dans le courant de tes mots, qui clôt les portes,
Arrête le temps, donne vie à mes dessins,
Mes pensées les plus folles, les plus déjantées,
Et ton regard le plus fou, le plus argenté,
Pour lequel je me ferai ange et assassin.

Sibylline 21/05/2005 @ 23:13:16
Quelle bourse, Sahkti?

Fee carabine 21/05/2005 @ 23:13:21
Tu as vidé la boîte de vitamines
sans effet, et celle d'amphétamines
mais tu restes affaissée, prostrée dans ton fauteuil,
insensible au doux appel de la nature,
te plaçant plus bas qu'une bête rature,
une limace au milieu des plants de cerfeuil.

D'amorphe à cristallin, style triclinique,
tu changes, inspiration motif ethnique.
Une parmi les chacunes qui cherche un chacun.
Et hop! Secoue tes puces, ma pauvre fille,
sans quoi tu resteras au fond de la quille,
seras trempée comme soupe par les embruns.

De bonnes intentions restées lettres mortes,
et v'là que dans ton plafond trotte un cloporte.
Mais hélas, c'est qu'il n'est point d'amour médecin
qui puisse remonter une roue déjantée,
renflouer une âme par trop désargentée,
ni même museler les doutes assassins.

Lucien
avatar 21/05/2005 @ 23:15:56
L'écrivain d'aujourd'hui carbure aux vitamines ;
Tel un sportif, il se gave d'amphétamines.
Non content du Goncourt, il lorgne le fauteuil
De D'Ormesson. Il est ambitieux par nature,
Fier comme un paon jusque de sa moindre rature,
Il se doperait même à la soupe au cerfeuil.

Il épanche son fiel jusque dans la clinique
Où il soigne son stress : c'est qu'Elisabeth nique !
Liza, sa chère et tendre, qui s'offre à chacun
Pour tromper ses déceptions de petite fille,
Liza qui se console en écartant les quilles,
Liza qui batifole au milieu des embruns.

Le futur immortel n'y va pas de main morte,
Il traite ses riveaux de cafards, de cloportes,
Se défoule en pamphlets contre ses médecins
Se croyant un Molière à plume déjantée,
Un nouveau Rivarol à la tempe argentée,
Ou Prétextat dans "Hygiène de l'assassin".

Sibylline 21/05/2005 @ 23:16:01
Très bien Lyra, bien que tu aies un peu triché. J'ai tout compris ;-)))

Lyra will 21/05/2005 @ 23:16:11
Pas compris la fin Yali... les tout derniers vers ?
(c'est moi qui dis ça ? :0)
Autrement j'ai beaucoup aimé la première partie, surtout ça, que je trouve vraiment très beau :

Là, sur le fauteuil
Posée, vraie, nature
Amour sans rature
Serre-cœur, serre-feuille

Toujours en peu de pieds, tu arrives à faire des trucs très chouettes.

Saint Jean-Baptiste 21/05/2005 @ 23:16:28
Querelle amoureuse !

Arrête un peu tes vitamines
Ne risque pas l'amphétamine
Viens près de moi dans ce fauteuil
Viens, chantons la belle nature
- T'écris ? Et tu fais des ratures ?
Tel un lapin, dans le cerfeuil,

Tu me caches avec qui Cli nique !
- Et toi, Sais-tu que Bridget nique ?
Que penserait tout un chacun ?
De quelle mère es-tu la fille !
- Dis que ma mère est une quille
A se rouler dans les embruns.. ..

- Je vois que nos amours sont mortes
Depuis longtemps ! Et les cloportes
Ont eu leur dû, remède sain.
Oh vie morose et déjantée
Nous deux, toi la désargentée
Et moi ton félon d'assassin !

Kilis 21/05/2005 @ 23:16:48
J’ai pus de bière pus d’vitamines
Me reste un rien d’amphétamines
J’vais pas rester l’cul dans ce fauteuil
Faut qu’j’aille hurler dans la nature
Que le passé je le rature
Pour aller m’vautrer dans l’cerfeuil

M’barrer d’ici, c’est trop clinique
J’veux du gingembre des trucs ethniques
J’veux pas faire comme tout un chacun
Qu’mon bateau tangue sur sa quille !
Que je respire de blonds embruns !

Voir la Mer Rouge et la Mer Morte
Ouvrir fenêtres à tous cloportes
Sentir le vent sur mes deux seins
Sous le soleil, barge, déjantée
Courir dorée pas argentée
Et tuer l’ennui assassin

Lyra will 21/05/2005 @ 23:17:00
Très bien Lyra, bien que tu aies un peu triché. J'ai tout compris ;-)))

Hip hip hip Hourra ;0))

Je crois bien que je n'ai jamais eu autant de mal !!!
Pas faciles les rimes cette fois !

Kilis 21/05/2005 @ 23:17:56
Zut j'ai perdu une fille, suis une fille perdue!

Lucien
avatar 21/05/2005 @ 23:18:43
Qu’il soit rempli de vitamines,
Enrichi aux amphétamines,
Servi dans un bon fauteuil,
Préparé aux herbes de la nature,
C’est clair, net et sans rature :
Le meilleur potage est au cerfeuil.

Vous ne verrez jamais en clinique,
Quelque soit son origine ethnique,
Lui, elle, moi, chacune ou chacun,
Jeune, vieux, grand, petit, garçon ou fille,
Malade d’aimer les coquilles
De ce nectar mangé sous embruns.

Pourtant un jour une fille en est morte.
(Normal, elle était pleine de cloportes)
Malgré les bons soins du médecin.
Le fille était bien trop déjantée
Et en plus totalement désargentée.
Mais personne ne cria « A l’assassin ! »

Excellent. Très "moral". La première strophe devrait servir à une pub pour le cerfeuil!

Fee carabine 21/05/2005 @ 23:18:55
Je :0))) pour ainsi font font font, j ne t'ai pas encore lu Yali :0)


On te le jouait aussi quand t'étais petite ?

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