Il releva la tête brusquement. Un flash, soudain il avait revu cette scène ! Ce chat, sa sœur, la voiture et… Il avait la sensation d’avoir le crâne dans un étau et se sentait étrangement mal tout à coup. Une impression qu’il avait eue environ une vingtaine d’année plus tôt et qui venait de lui sauter au visage. Des sueurs froides l’ont envahi et un frisson lui parcouru l’échine à l’instant même où il l’a vit, tout comme ce soir de juin l’année de ses 10 ans. Elle était à quelques mètres devant lui, le faisceau des phares éclairait faiblement sa robe noire et lui donnait une allure gigantesque. Elle semblait danser dans les airs. Elle approchait de lui et il put discerner son teint blafard. Il sortit de sa torpeur et entendit soudain l’enfant appeler son chat.
-TISTOU, TISTOU, ……
L’autre était toujours là, devant lui, elle avançait tranquillement. Une étrange expression ressemblant presque à un sourire lui déformait son visage. Soudainement elle fonça, sembla rebondir sur le pare-brise et s’enfonça dans les bois au même moment où un éclair déchira le ciel et où, imperceptiblement, il entendit :
-….L’OISILLON ? OH, EH ! REVIENS, J’AI PEUR !
Il sauta de la voiture, fonça à son tour dans ce foutu bois. Il n’y voyait rien, des branches lui giflaient le visage et il sentit le sang couler par endroit. Tout comme il courait, tombait, se relevait et pestait sur la terre entière, il revoyait sa sœur jouant avec son chat sur le bord de la route. Il entendait à nouveau c’qui lui tenait lieu de « beau-père » gueuler pour l’énième fois et les coups qui tombaient sur sa mère qui hurlait, le temps des gaufres s’était évanoui en même temps que c’mec était apparu. Puis il revoyait cette pourriture au-dessus de sa sœur, vaguement visible et qui semblait flotter. Il n’avait pas comprit immédiatement et avait couru vers elle pour la protéger, il adoré cette môme qui le lui rendait bien, mais cette chose s’était retournait et était descendu sur la p’tite. Au même instant, un éclair, le chat avait eu peur, il s’était sauvé. Elle s’était levée, avait couru puis ce choc assourdissant et ce corps qui retombait, sans vie, sur la chaussée. Il n’avait jamais revu cette chose depuis. Mais là, il savait pourquoi elle était venue ! Elle aura pas cette gamine, il va tenter ce qu’il aurait dû réussir pour sa frangine. Il va enfin avoir sa revanche et stopper cette saloperie qui se trimballe toujours avec…sa faux !
-L’OISILLON, PUTAIN, T’ES OU ? LOLITA, OU T’ES MON P’TIT ? VIENS VOIR TONTON JIM.
-JIM, J’SUIS LA ! Arrête avec ton « l’oisillon », j’m’appelle MOINEAU bordel !
-Où elle-est la p’tite ?
-Pfff j’sais pas ! Elle était derrière moi pis trente secondes après elle y était plus !
-T’es con où tu l’fais exprès ? Y a pleins de bestioles dans ce coin, faut la r’trouver avant qu’elle s’fasse bouffer. Le chat, tu l’as ?
-Nan. Mais j’crois qu’lui y c’est fait becter. Et moi j’essayais d’revnir à la bagnole.
Jim hallucinait, c’était pas possible d’être aussi crétin. Au lieu de vouloir retrouver cette drolesse, MONsieur revenait « tranquille » à la caisse.
-Putain de bordel de merde !!! Mais tu l’as planqué où ton cerveau ?
Un sourire ironique s’afficha sur le visage crade de l’oisillon ;
-Dis donc, « TONTON JIM », tu tiens à la mioche ?
-Non, pauvre nul, mais deux cadavres ça va suffire.
-Bah si elle s’fait bouffer, personne va rien voir !
Le coup partit tout seul, direct dans l’pif de l’oisillon qui vacilla. Y s’mit à pisser l’sang qui vint immaculé la neige.
-Pauvre con, tu m’as pété le nez !
-Et alors, t’en veux un autre ?
-TONTON JIM, J’AI PEUR TOUTE SEULE ! TONTON, TISTOU ME LAISSER PAS !
-Tiens la chieuse qui t’appelle. Allez, va vite la sauver « tonton Jim »!!! Pfff Pauv’con !
Jim n’a pas entendu les dernières paroles de l’oisillon, il fonçait déjà vers les appels en y répondant :
-J’ARRIVE, J’ARRIVE. T’ES OU ? BOUGE PAS SURTOUT, TONTON ARRIVE.
-AAAAAAH TONTON VITE !
A l’instant où il la vit, il s’aperçut qu’elle n’était pas seule. L’autre était là, au-dessus, mais également un ours énorme en face. L’ours bavait et grognait en regardant la fillette. Cette bête énorme, qui arrivait d’on-ne-sais-où, avança sur la p’tite, recula, renifla, s’apprêta à s’élancé et…
-TISTOU, TISTOU, ……
L’autre était toujours là, devant lui, elle avançait tranquillement. Une étrange expression ressemblant presque à un sourire lui déformait son visage. Soudainement elle fonça, sembla rebondir sur le pare-brise et s’enfonça dans les bois au même moment où un éclair déchira le ciel et où, imperceptiblement, il entendit :
-….L’OISILLON ? OH, EH ! REVIENS, J’AI PEUR !
Il sauta de la voiture, fonça à son tour dans ce foutu bois. Il n’y voyait rien, des branches lui giflaient le visage et il sentit le sang couler par endroit. Tout comme il courait, tombait, se relevait et pestait sur la terre entière, il revoyait sa sœur jouant avec son chat sur le bord de la route. Il entendait à nouveau c’qui lui tenait lieu de « beau-père » gueuler pour l’énième fois et les coups qui tombaient sur sa mère qui hurlait, le temps des gaufres s’était évanoui en même temps que c’mec était apparu. Puis il revoyait cette pourriture au-dessus de sa sœur, vaguement visible et qui semblait flotter. Il n’avait pas comprit immédiatement et avait couru vers elle pour la protéger, il adoré cette môme qui le lui rendait bien, mais cette chose s’était retournait et était descendu sur la p’tite. Au même instant, un éclair, le chat avait eu peur, il s’était sauvé. Elle s’était levée, avait couru puis ce choc assourdissant et ce corps qui retombait, sans vie, sur la chaussée. Il n’avait jamais revu cette chose depuis. Mais là, il savait pourquoi elle était venue ! Elle aura pas cette gamine, il va tenter ce qu’il aurait dû réussir pour sa frangine. Il va enfin avoir sa revanche et stopper cette saloperie qui se trimballe toujours avec…sa faux !
-L’OISILLON, PUTAIN, T’ES OU ? LOLITA, OU T’ES MON P’TIT ? VIENS VOIR TONTON JIM.
-JIM, J’SUIS LA ! Arrête avec ton « l’oisillon », j’m’appelle MOINEAU bordel !
-Où elle-est la p’tite ?
-Pfff j’sais pas ! Elle était derrière moi pis trente secondes après elle y était plus !
-T’es con où tu l’fais exprès ? Y a pleins de bestioles dans ce coin, faut la r’trouver avant qu’elle s’fasse bouffer. Le chat, tu l’as ?
-Nan. Mais j’crois qu’lui y c’est fait becter. Et moi j’essayais d’revnir à la bagnole.
Jim hallucinait, c’était pas possible d’être aussi crétin. Au lieu de vouloir retrouver cette drolesse, MONsieur revenait « tranquille » à la caisse.
-Putain de bordel de merde !!! Mais tu l’as planqué où ton cerveau ?
Un sourire ironique s’afficha sur le visage crade de l’oisillon ;
-Dis donc, « TONTON JIM », tu tiens à la mioche ?
-Non, pauvre nul, mais deux cadavres ça va suffire.
-Bah si elle s’fait bouffer, personne va rien voir !
Le coup partit tout seul, direct dans l’pif de l’oisillon qui vacilla. Y s’mit à pisser l’sang qui vint immaculé la neige.
-Pauvre con, tu m’as pété le nez !
-Et alors, t’en veux un autre ?
-TONTON JIM, J’AI PEUR TOUTE SEULE ! TONTON, TISTOU ME LAISSER PAS !
-Tiens la chieuse qui t’appelle. Allez, va vite la sauver « tonton Jim »!!! Pfff Pauv’con !
Jim n’a pas entendu les dernières paroles de l’oisillon, il fonçait déjà vers les appels en y répondant :
-J’ARRIVE, J’ARRIVE. T’ES OU ? BOUGE PAS SURTOUT, TONTON ARRIVE.
-AAAAAAH TONTON VITE !
A l’instant où il la vit, il s’aperçut qu’elle n’était pas seule. L’autre était là, au-dessus, mais également un ours énorme en face. L’ours bavait et grognait en regardant la fillette. Cette bête énorme, qui arrivait d’on-ne-sais-où, avança sur la p’tite, recula, renifla, s’apprêta à s’élancé et…
Et voilà pour vous ! Mo je te laisse le grand plaisir de corriger mes fautes !
P... de b... de m... ! y a d'l'ambiance !
Attends, faut que j'relise ! C'est trop top !
Attends, faut que j'relise ! C'est trop top !
Ben le pauvre Jim, il est pas sorti des ronces!
On retrouve là l'Erika 24 dans son trip horreur/fantastique. Il y a comme un coup d'accélérateur même si l'on reste plutôt linéaire dans le récit.
Amusant, non Erika, de broder à la suite de quelques uns? En tous cas tu n'as pas traîné, bravo!
Monique aura du boulot car, c'est vrai, il y a des fautes.
Je ne me suis pas ennuyé un seul instant (tu comprends que c'est une façon de dire que j'aime?).
A Sorcius maintenant de traiter ça selon sa sensibilité.
On retrouve là l'Erika 24 dans son trip horreur/fantastique. Il y a comme un coup d'accélérateur même si l'on reste plutôt linéaire dans le récit.
Amusant, non Erika, de broder à la suite de quelques uns? En tous cas tu n'as pas traîné, bravo!
Monique aura du boulot car, c'est vrai, il y a des fautes.
Je ne me suis pas ennuyé un seul instant (tu comprends que c'est une façon de dire que j'aime?).
A Sorcius maintenant de traiter ça selon sa sensibilité.
Mais c'est bien tout ça !
Au suivant…
Au suivant…
Oui, top Erika ! Je m'attendais à un soupçon d'horreur, il y est, presque en filigrane, très bien rendu (tu aurais pu éviter l'histoire de la faux, on avait compris...). Mais l'action est rondement menée, pauvre tous, quelle pastis ! En plus, vous allez voir, ils vont réussir à s'enrhumer !
C'est qui le suivant ? Bon courage !
C'est qui le suivant ? Bon courage !
Oui Erika, ça a de la gueule. Tu portes apparemmment un grand souffle romanesque en toi. J'ai relevé quelques maladresses mais facilement corrigibles... commeau début: une sensation qui lui saute au visage, bof
et puis, à la fin : le sang macule... (maculer=salir) au lieu d'immacule, verbe qui n'existe pas (immaculé est un adjectif qui veut dire sans taches).
et puis, à la fin : le sang macule... (maculer=salir) au lieu d'immacule, verbe qui n'existe pas (immaculé est un adjectif qui veut dire sans taches).
Ok, merci Killis et encore merci à Mo pour la correction.
C'est là qu'on découvre l'humanité qui existe chez Jim...
Je suis, je suis.
Je me tais mais je suis.
Je me tais mais je suis.
Je suis, je suis.
Je me tais mais je suis.
Hihi Sido, la rempérature monte…
heu des ours en hiver??? Jpensais qu'ils hibernaient moi... Un ous qui a l'ours fou? La petite a été le chatouiller dans sa caverne ou quoi?
Bon je cherche la tite bêbête, il devait pas avoir assez mangé en automne...
On sent la fibre Erika malgré la continuité, beau travail la miss.
Je balise de plus en plus moi...
Bon je cherche la tite bêbête, il devait pas avoir assez mangé en automne...
On sent la fibre Erika malgré la continuité, beau travail la miss.
Je balise de plus en plus moi...
On devrait pas être loin de la banquise si on te suit Pol...
On devrait pas être loin de la banquise si on te suit Pol...
Bien vu Mo sinon je vois ce qu'un ours ferait là en cette saison... Jsais pas si c'est voulu mais moi ça m'impose cette localisation en tout cas.
Si on devait s'attarder à toutes les invraisemblances ou autres anachronisme dans tout ce qu'on lit, on ne regarderait plus que la télé...
Dans la continuité des précédents épisodes là aussi... Je crois que ça ne tient pas à ton texte... mais une certaine lassitude me vient, comme si le scénario ne pouvait vraiment venir surprendre le lecteur... une impression de déjà-vu ou peut-être une histoire d'imaginaire collectif... Bien vu néanmoins le coup de l'ours... ;-)
Le texte a besoin d'être un peu relu et retouché là... ça sent le vite fait. Je t'ai sentie moins inspirée qu'à l'habitude dans les dialogues aussi... voilà voilà ;-)
Le texte a besoin d'être un peu relu et retouché là... ça sent le vite fait. Je t'ai sentie moins inspirée qu'à l'habitude dans les dialogues aussi... voilà voilà ;-)
Bien vu Mo sinon je vois ce qu'un ours ferait là en cette saison... Jsais pas si c'est voulu mais moi ça m'impose cette localisation en tout cas.
T'as raison Polochon, c'est pas crédible un ours qui apparait en cette saison sauf...
si c'est un homme déguisé en ours comme dans les livres de John Irving. Ah ah!!
Erika n'a pas dit si l'ours était brun ou blanc ! Laissons libre cours à l'imagination de la suivante, svp !!
Erika n'a pas dit si l'ours était brun ou blanc ! Laissons libre cours à l'imagination de la suivante, svp !!
Bon, bien maîtresse.
Erika n'a pas dit si l'ours était brun ou blanc ! Laissons libre cours à l'imagination de la suivante, svp !!
Il ne peut être blanc Mo, puisque bois il y a. Si quequ'un te dit avoir rencontré un ours blanc dans les bois Mo, c'est un menteur ;-)
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