C'est ce que me disait mon père quand j'étais plus jeune, beaucoup se sentant mal dans leur peau ont l'impression que l'autre leur renvoie un miroir, forcément peu flatteur
"Juger l'autre, c'est porter un jugement sur soi"
http://psychologies.com/Moi/Moi-et-les-autres/…
La philo en dernier recours...
Pitié avec le bon sens populaire, le bon sens populaire élit des tyrans, porte au pouvoir des démagogues et se fait avoir par des charlatans. Ce sont des procès d'intentions et un genre de psy extra lucide en quelque sorte.
Alors parlons un peu des décisions des intellos au pouvoir et mesurons les résultats.
ça donne quoi au juste ? Mdr...
SJB alors là tu as tout faux en ce qui me concerne sur Marie Trintignant. Je me rappelle encore lorsque j'ai entendu cette nouvelle j'ai été attérée par la mort de cette actrice que j'appréciais ; et je ne connaissais pas Bertrand Cantat et encore moins Noir Desir sauf par ma fille et une seule chanson "Le vent t'emportera" Et puis quand j'ai eu connaissance des circonstances j'ai eté également prise d'une énorme compassion pour cet homme écrasé par l'acte qu'il avait commis ,c'est à dire tuer la femme qu'il aimait passionnement. Aucun désir de ma part d'excuser qui que ce soit ,j'y ai vu un drame terrible avec, oui, deux victimes, deux vies brisées dont une partie à jamais et l'autre destinée à porter ce crime pour toujours.
Voilà, je suis ainsi , incapable de penser que la "loi du talion" comme le souligne Amaury, pouvait être d'un quelconque secours ; convaincue que Cantat survit plus qu'il ne vit , et que le lynchage médiatique et populaire est une honte dans nos sociétés . J'ai parfaitement conscience de la souffrance innommable des parents de Marie (car Nadine sa mère est souvent mis en avant et ne réagit pas comme son père Jean-Louis qui lui a la même peine) mais malheureusement c'était un drame imprévisible et il est absurde de penser une seconde que Cantat a voulu ce geste trop violent .Ça peut arriver à n'importe qui et c'est d'ailleurs pour cette raison qu'en matière de justice le Crime passionnel existe...et je regrette énormément la perte de cette artiste qu'était Marie et suis toujours touchée quand je la revois sur un écran.
C'est un drame terrible et c'est déjà beaucoup sans pour cela apporter des commentaires haineux .
Voilà, je suis ainsi , incapable de penser que la "loi du talion" comme le souligne Amaury, pouvait être d'un quelconque secours ; convaincue que Cantat survit plus qu'il ne vit , et que le lynchage médiatique et populaire est une honte dans nos sociétés . J'ai parfaitement conscience de la souffrance innommable des parents de Marie (car Nadine sa mère est souvent mis en avant et ne réagit pas comme son père Jean-Louis qui lui a la même peine) mais malheureusement c'était un drame imprévisible et il est absurde de penser une seconde que Cantat a voulu ce geste trop violent .Ça peut arriver à n'importe qui et c'est d'ailleurs pour cette raison qu'en matière de justice le Crime passionnel existe...et je regrette énormément la perte de cette artiste qu'était Marie et suis toujours touchée quand je la revois sur un écran.
C'est un drame terrible et c'est déjà beaucoup sans pour cela apporter des commentaires haineux .
La loi du talion, Amaury, moi aussi, je suis contre.
... j'ai juste du mal à comprendre la loi du talion.
Je suis pour une justice impartiale et sereine, qui ne crée ni contestation ni révolte dans la société.
J’ai vu pour la première fois le portrait de Cantat, ce samedi à la TV et il m’a fait peur.
Même si j’étais pour la loi du talion, il me faudrait au moins quatre forts gaillards pour le tenir par les jambes et par les bras, et puis je devrais taper une quantité infinie de coups et je suis sûr que je serais par terre bien avant lui…
Alors, décidément non ! La loi du talion, moi aussi je suis contre.
;-))
Avant de frapper quelqu'un (homme ou femme), on devrait toujours se demander si on agirait de la même façon face à Myke Tyson....
Si la réponse est non, on est un lâche !
Si la réponse est non, on est un lâche !
Avant de frapper quelqu'un (homme ou femme), on devrait toujours se demander si on agirait de la même façon face à Myke Tyson....Hé oui ! Frunny, il y aurait moins de tabassage dans les chambres à coucher…
;-))
Avant de frapper quelqu'un (homme ou femme), on devrait toujours se demander si on agirait de la même façon face à Myke Tyson....
Hé oui ! Frunny, il y aurait moins de tabassage dans les chambres à coucher…
;-))
D'abord, il ne faut pas partager sa chambre à coucher avec n'importe qui....:-)...
Ce que je reproche aux féministes qui ont le plus," pignon sur rue", c'est de toujours présenter les femmes comme des" victimes".. au lieu de leur apprendre à se prendre en mains... enfin, çà c'est un autre débat...
Il est possible ici de comparer les propos empathiques au sujet d’Althusser avec ceux exprimés dans des circonstances similaires, par exemple suite au meurtre de l’actrice Marie Trintignant en 2003 par son conjoint, le chanteur Bertrand Cantat. Dans ces deux cas, les meurtriers sont des hommes qui appartiennent à l’élite intellectuelle ou culturelle. À ce sujet, Lucile Cipriani explique dans une tribune du journal montréalais Le Devoir :
Le discours d’un agresseur peut donc occuper tout l’espace, détourner totalement l’attention sur les souffrances de l’agresseur plutôt que sur celles de la victime. […] Les malheurs d’enfance, les tourments de jalousie, de ruptures, les blessures d’ego, le mal de vivre et le désir de contrôler des agresseurs de femmes sont régulièrement décrits par les médias. […] Pourquoi le discours de l’agresseur de femme est-il écouté ? Pourquoi est-il reçu avec empathie par une portion de la population ? […] l est socialement accepté et intégré. […] La culture assure un espace pour le discours des agresseurs. Le discours des agresseurs ne fait pas que détourner l’attention sur leurs souffrances plutôt que sur celles de leurs victimes. Il participe à la perpétuation de la violence. L’invocation de ses souffrances par un agresseur poursuit un but disculpatoire.
(Cipriani, 2003)
Le tueur apparaît donc comme un martyr. Or, cette insistance à présenter le meurtrier comme un être souffrant et meurtri s’inscrit clairement dans « la tendance à l’individualisation et à la psychologisation du phénomène » (Jaspard, 2005 : 111) des violences masculines contre les femmes – un processus que Blais et Romito ont constaté même lorsque le meurtrier n’est pas membre d’une certaine élite (autre que la classe des hommes). En plus de favoriser l’empathie envers le meurtrier, de détourner l’attention de sa victime, ce type de discours participe de la dépolitisation de la discussion.
Dupuis-Déri, Francis. « La banalité du mâle. Louis Althusser a tué sa conjointe, Hélène Rytmann-Legotien, qui voulait le quitter », Nouvelles Questions Féministes, vol. vol. 34, no. 1, 2015, pp. 84-101.
Le discours d’un agresseur peut donc occuper tout l’espace, détourner totalement l’attention sur les souffrances de l’agresseur plutôt que sur celles de la victime. […] Les malheurs d’enfance, les tourments de jalousie, de ruptures, les blessures d’ego, le mal de vivre et le désir de contrôler des agresseurs de femmes sont régulièrement décrits par les médias. […] Pourquoi le discours de l’agresseur de femme est-il écouté ? Pourquoi est-il reçu avec empathie par une portion de la population ? […] l est socialement accepté et intégré. […] La culture assure un espace pour le discours des agresseurs. Le discours des agresseurs ne fait pas que détourner l’attention sur leurs souffrances plutôt que sur celles de leurs victimes. Il participe à la perpétuation de la violence. L’invocation de ses souffrances par un agresseur poursuit un but disculpatoire.
(Cipriani, 2003)
Le tueur apparaît donc comme un martyr. Or, cette insistance à présenter le meurtrier comme un être souffrant et meurtri s’inscrit clairement dans « la tendance à l’individualisation et à la psychologisation du phénomène » (Jaspard, 2005 : 111) des violences masculines contre les femmes – un processus que Blais et Romito ont constaté même lorsque le meurtrier n’est pas membre d’une certaine élite (autre que la classe des hommes). En plus de favoriser l’empathie envers le meurtrier, de détourner l’attention de sa victime, ce type de discours participe de la dépolitisation de la discussion.
Dupuis-Déri, Francis. « La banalité du mâle. Louis Althusser a tué sa conjointe, Hélène Rytmann-Legotien, qui voulait le quitter », Nouvelles Questions Féministes, vol. vol. 34, no. 1, 2015, pp. 84-101.
Moi je trouve qu'il a le droit de chanter. Dans sa salle de bains. Ou dans le métro.
S'il veut un job et gagner quelques tunes, on engage pour servir la soupe aux SDF.
S'il veut un job et gagner quelques tunes, on engage pour servir la soupe aux SDF.
... j'ai juste du mal à comprendre la loi du talion.
La loi du talion, Amaury, moi aussi, je suis contre.
Je suis pour une justice impartiale et sereine, qui ne crée ni contestation ni révolte dans la société.
J’ai vu pour la première fois le portrait de Cantat, ce samedi à la TV et il m’a fait peur.
Même si j’étais pour la loi du talion, il me faudrait au moins quatre forts gaillards pour le tenir par les jambes et par les bras, et puis je devrais taper une quantité infinie de coups et je suis sûr que je serais par terre bien avant lui…
Alors, décidément non ! La loi du talion, moi aussi je suis contre.
;-))
Non tu es pour de facto
La loi du talion, Amaury, moi aussi, je suis contre.
Non tu es pour de facto
C’est toi qui le dis, Amaury, et tu l’as sorti de ton petit doigt.
Je te répète que je suis pour une justice impartiale et sereine, qui ne crée ni contestation ni révolte dans la société – ce qui est le signe qu’elle a été bien rendue.
Je pense que la façon de rendre la justice marque le développement d’une civilisation : la loi du talion était mieux que la vengeance et notre justice – sans la peine de mort – est un progrès par comparaison avec d’autres civilisations actuelles où l’on pend les homos, on tue les femmes adultères sans procès, on coupe les mains des voleurs, etc, etc...
Je suis toujours surpris de voir comment les mauvaises décisions de justice suscitent une révolte dans la société.
Cette société dont la sagesse s’exprime au café du Commerce.
Ça devrait nous laisser indifférents, des décisions qui concernent des gens que nous ne connaissons pas. Et pourtant non.
C’est très curieux à observer ce besoin fondamental, d’une justice impartiale et rigoureusement correcte, qui s’exerce selon le degré de civilisation de la société .
...un autre débat, Darius, où je serais tout à fait d’accord avec toi.
Ce que je reproche aux féministes qui ont le plus," pignon sur rue", c'est de toujours présenter les femmes comme des" victimes".. au lieu de leur apprendre à se prendre en mains... enfin, çà c'est un autre débat...
;-))
Il est possible ici de comparer les propos empathiques au sujet d’Althusser avec ceux exprimés dans des circonstances similaires, par exemple suite au meurtre de l’actrice Marie Trintignant en 2003 par son conjoint, le chanteur Bertrand Cantat. Dans ces deux cas, les meurtriers sont des hommes qui appartiennent à l’élite intellectuelle ou culturelle. À ce sujet, Lucile Cipriani explique dans une tribune du journal montréalais Le Devoir :@Hiram
Le discours d’un agresseur peut donc occuper tout l’espace, détourner totalement l’attention sur les souffrances de l’agresseur plutôt que sur celles de la victime. […] Les malheurs d’enfance, les tourments de jalousie, de ruptures, les blessures d’ego, le mal de vivre et le désir de contrôler des agresseurs de femmes sont régulièrement décrits par les médias. […] Pourquoi le discours de l’agresseur de femme est-il écouté ? Pourquoi est-il reçu avec empathie par une portion de la population ? […] l est socialement accepté et intégré. […] La culture assure un espace pour le discours des agresseurs. Le discours des agresseurs ne fait pas que détourner l’attention sur leurs souffrances plutôt que sur celles de leurs victimes. Il participe à la perpétuation de la violence. L’invocation de ses souffrances par un agresseur poursuit un but disculpatoire.
(Cipriani, 2003)
Le tueur apparaît donc comme un martyr. Or, cette insistance à présenter le meurtrier comme un être souffrant et meurtri s’inscrit clairement dans « la tendance à l’individualisation et à la psychologisation du phénomène » (Jaspard, 2005 : 111) des violences masculines contre les femmes – un processus que Blais et Romito ont constaté même lorsque le meurtrier n’est pas membre d’une certaine élite (autre que la classe des hommes). En plus de favoriser l’empathie envers le meurtrier, de détourner l’attention de sa victime, ce type de discours participe de la dépolitisation de la discussion.
Dupuis-Déri, Francis. « La banalité du mâle. Louis Althusser a tué sa conjointe, Hélène Rytmann-Legotien, qui voulait le quitter », Nouvelles Questions Féministes, vol. vol. 34, no. 1, 2015, pp. 84-101.
On ne peut mieux dire !
Moi je trouve qu'il a le droit de chanter. Dans sa salle de bains. Ou dans le métro.;-))))
Moi je trouve qu'il a le droit de chanter. Dans sa salle de bains. Ou dans le métro.
;-))))
De qui tires tu ton autorité morale pour dire une telle chose ?
De qui tires tu ton autorité morale pour dire une telle chose ?
Ah, bon? Il faut une autorité morale pour donner un avis sur l'actualité dans les forums de CL?
Ça tombe bien, alors, j'en ai une, c'est ma conscience.
J'ai vu par hazard une info concernant une lettre écrite par une actrice Christine Citti qui était une amie intime de Marie Trintignant, lettre adressée à Bertrand Cantat. Pour une fois voilà une réaction intelligente et qui peut tout à fait se comprendre et bien loin de ces propos haineux. Je ne la retrouve pas tout de suite mais on doit pouvoir le faire assez facilement. Mots intelligents, sensibles de quelqu'un de proche de Marie même si elle reproche à Cantat de se mettre "dans la lumière" et sous les ovations. Elle évoque la responsabilité de l'artiste (en général) et je suis tout à fait d'accord mais le seul point que je conteste c'est que l'artiste n'est pas le SEUL responsable . La véritable responsabilité vient de ceux qui sont toujours en attente d'idoles jusqu'à l'hystérie parfois ; Cantat chante, plein de chanteurs chantent et ça, ça ne justifie pas des cris, des explosions de joie disproportionnées par rapport à...quelqu'un qui ne fait que chanter auteur compositeur ou pas alors que dans la vie il y a tant de gens qui font des choses extraordinaires dans un silence complet.
Cantat est-il responsable d'avoir été chanteur ? Tous ces moralistes qui disent que il devrait "faire ceci cela, sans bruit, sans chanter quoi !" de quel droit ? Parce que chanter sur une scène c'est plus choquant que d'écrire un livre ou jouer la comédie au cinéma ?
Ce qui est choquant c'est ce rappeur ou chanteur qui a mis dans un texte "je vais te maritrintignier" et qu'on reproche à Cantat ! Là je trouve que la phrase de ce chanteur devrait être être interdite...Ah m ais on va les voir rappliquer ceux qui la prône à tout va cette liberté d'expression !!
Cantat est-il responsable d'avoir été chanteur ? Tous ces moralistes qui disent que il devrait "faire ceci cela, sans bruit, sans chanter quoi !" de quel droit ? Parce que chanter sur une scène c'est plus choquant que d'écrire un livre ou jouer la comédie au cinéma ?
Ce qui est choquant c'est ce rappeur ou chanteur qui a mis dans un texte "je vais te maritrintignier" et qu'on reproche à Cantat ! Là je trouve que la phrase de ce chanteur devrait être être interdite...Ah m ais on va les voir rappliquer ceux qui la prône à tout va cette liberté d'expression !!
De qui tires tu ton autorité morale pour dire une telle chose ?
Ah, bon? Il faut une autorité morale pour donner un avis sur l'actualité dans les forums de CL?
Ça tombe bien, alors, j'en ai une, c'est ma conscience.
C'est plus qu'un avis ici mais une condamnation
C'est plus qu'un avis ici mais une condamnation
Mais non, puisque je lui reconnais bien volontiers le droit de vivre en servant la soupe aux SDF.
Ça n'a rien de déshonorant, au contraire, des tas de gens le font.
S'il le fait là il pourrait peut-être dire qu'il a payé sa dette.
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