Pendragon
avatar 30/12/2015 @ 13:15:29
Je suis allé voir Star Wars VII il y a deux jours…hmmm… comment le dire… bon, en un mot comme en cent, c’est de la daube absolue, ce n’est rien d’autre qu’un énorme paquet d’inepties, c’est d’un ridicule total et complet ! Bon, si vous êtes fan, ne lisez pas plus loin, vous risqueriez soit de me détester, soit de ne plus l’être (ce qui, en soit, vous ramènerait peut-être du bon côté, non pas de la Force, mais bien du Cinéma). Ah oui, attention, je vais spoiler à mort, donc si vous ne l’avez pas encore vu et que vous voulez perdre 10 euros, et bien, ne lisez pas non plus. Par contre, si vous êtes cinéphiles, alors, et bien, vous ne pourrez que vous rendre à mes analyses.

Quelques précisions tout d’abord, j’entrerai dans les détails de l’ineptie par après. Sachez que ce n’est PAS un film de science-fiction, dans un film de science-fiction, il y a fiction certes, mais il y a aussi et surtout le mot science ! Dans un film de George Lucas, la science elle s’est barrée dès la bande annonce ! Star Wars est un film de guerre qui se passe dans le futur, ce n’est pas de la SF ! Un peu comme Gravity est un film catastrophe qui se passe dans l’espace, ce n’est pas de la SF non plus. Interstellar, ça, c’est de la bonne, belle, pure et dure science-fiction. On adule Nolan, on honnit Lucas ! A retenir !

Ensuite, pour Lucas, il n’existe que la dichotomie blanc-noir, le côté clair, le côté obscur, les bons, les méchants, il n’y a pas de place pour les personnalités ambivalentes, t’es gentil ou t’es méchant, t’es du bon ou du mauvais côté, mais tu viens pas faire ch… le spectateur avec des questions existentielles, on n’est pas chez Kubrick, Lynch ou Nolan, si Lucas voulait faire des films intellectuels… et bien, je crois que ça se saurait ! Ah oui, et ne me parlez pas des trois secondes de discussion avec le crâne du grand-père, j’y reviens !

Bon, décortiquons les scènes… et je vais avoir du boulot parce que chaque plan séquence comporte une erreur, CHAQUE plan, c’est un peu trop pour moi…

Rey, vous voyez hein, la jolie petite orpheline-pouilleuse-détrousseuse de robots abandonnés qui a besoin de ses trois boulons et écrous par jour pour avoir sa demi ration de survie, et bien Rey, elle possède une moto des sables anti-gravifique ! Bon sang, ça a dû lui couter un bras cette machine-là ! Et surtout que ce n’est pas n’importe quoi : la moto reste en lévitation à 80 cm du sol MOTEUR COUPE ! Est-ce que quelqu’un dans la salle peut m’expliquer comment la moto défie les lois de la pesanteur toute seule ? sans champs énergétique, ou magnétique ou autre (un laser ? Lucas, il aime bien les lasers), bref, une génération quelconque d’énergie qui puisse justifier que cette machine ne s’écrase pas sur le sable !? Non personne… bon… et bien Lucas il ne peut pas non plus, mais lui il s’en fout, il trouve que ça fait joli !

Deuxième scène, le combat, classique, ça tire de partout, les méchants sont méchants, le gentil Poe confie le plan à son allume cigare / cendrier de vaisseau (ben oui, le BB8-là, avec son bras articulé de 12 cm avec flammèche s’il-vous-plait-bien et une petite ouverture, il vous fait penser à quoi ?). Et puis Poe est fait prisonnier, juste après le deuxième grand waow scientifique du film : le méchant Kylo Ren arrête un rayon avec la force ! Et donc, il ne se contente pas de placer un bouclier énergétique devant le rayon pour se protéger, non, il arrête le rayon, il le fige ! Mais, pour « figer » un rayon, qu’il soit laser ou autre, il n’y a pas 36 solutions, il faut arrêter le temps… et donc, Kylo, tranquille et détendu, il te crée une jolie petite sphère temporelle autour du rayon, et dans la sphère plus rien ne bouge ! ça c’est balèze, gardez bien ça en mémoire pour plus tard, le gars il est over super fortiche. Bon, entre-nous, Force ou pas Force, on ne peut pas confiner le temps sur un espace si petit… mais Lucas, il s’en fout, il trouve que ça fait joli.

Poe est prisonnier, on le torture un peu, il résiste (ben oui, c’est un résistant), Kylo se pointe et il lui pique l’info dans la tête. Jusque là tout va bien, c’est du classique. Finn arrive et comme il s’est rendu compte qu’en fait, malgré ses 20 années de formation à la dure au sein du Premier Ordre, il était gentil, il va aider le gars qui a tué son copain dans la deuxième scène, mais bon, il ne savait pas que c’était lui, et le spectateur l’a déjà oublié de toute façon. Ils sont sur l’étoile de la mort NN (nouvelle norme hein ^^), et ils se baladent dans les couloirs jusqu’aux petits vaisseaux spatiaux, ils rentrent dedans et tenter de s’échapper… mais… oh… il y a un trooper hollandais qui a mis un cadenas à son vélo de l’espace ! Non mais c’est vrai quoi, tu te ballades à Anvers avec ton vélo, tu t’arrêtes pour boire un godet, tu attaches ton vélo à un lampadaire…mais sur l’étoile de la mort NN !? Tu es sur un vaisseau de guerre, dans l’armée du Premier Ordre, avec plein de gars comme toi, où la moindre indiscipline est sévèrement punie, et tu crois qu’on va te voler ton beau petit vaisseau que tu viens de bichonner amoureusement !? Soit le trooper qui a fait ça est fameusement con, soit… et bien, c’est Lucas qui trouve que ça fait une chouette scène !

Ils s’échappent, boom, ils sont touchés, boom, ils s’écrasent sur Dune (je sais, ce n’est pas Dune, mais j’ai oublié le nom de la planète Jakka qqch) et voilà notre Finn qui marche dans le désert tout seul parce qu’il croit que son meilleur ami Poe est mort. Il arrive en ville et il a soif, ça c’est normal… mais, on est bien sur une planète désertique hein les gars, il fait beau tout le temps et il y a du sable partout, un peu comme sur Arrakis (Dune) et donc, on pourrait s’attendre à ce que l’eau soit une denrée rare, cher, prisée, précieuse… et on se dit même que Lucas y a pensé puisque Finn demande « de l’eau, de l’eau » pendant trois bonnes secondes… avant de tomber sur un abreuvoir de 20 m² rempli d’eau ! Non mais ça va la tête ! On est en plein désert, tout le monde crève de soif et on abreuve une bête, croisement entre un cochon et un éléphant, qui non seulement boit des décalitres mais en plus en fout partout par terre ! Bon, Lucas, il a beau trouver ça joli, je commence à me demander s’il n’est pas un peu con sur les bords.

Scène suivante, Rey libère BB8 d’un méchant qui, de son propre aveu, est un être sans le moindre scrupule… euh, il trouve un robot dans le désert et le capture, perso, j’aurais fait pareil, mais si j’avais réellement été sans scrupule, j’aurais en prime cadeau fait passer un mauvais quart d’heure à la petite brune. Mais non, c’est un film grand public et Rey, c’est superwoman, elle lui cause dans sa langue au gars, et il se casse sur son chameau du futur. Là on se dit, hou là, cette Rey-là (sans jeu de mot), c’est pas n’importe quoi. D’ailleurs, pour les spectateurs un peu lents, on insiste son côté « Clair » quand elle refuse de vendre le mignon petit BB8 et encore une fois (on ne sait jamais hein, il y a parfois des débiles qui vont au cinéma) quand elle se défend super bien contre les méchants qui l’attaquent.

Puis, vient la rencontre avec Finn, bon, on n’a pas trop le temps de noter l’ineptie de la scène puisqu’ils sont très vite poursuivis par des tirs de lasers, mais on ne coupera pas à l’absence de logique dans la scène d’après : Finn se présente comme un rebelle ayant aidé Poe à s’évader, mais Poe est mort et bla bla bla… un peu plus tard, Finn avoue à BB8 qu’il est un ancien trooper, qu’il a aidé Poe à s’évader du plus grand vaisseau de guerre de la galaxie, mais que, oh c’est trop triste et oh combien « convenient », Poe est mort, mais BB8, tu dois me faire confiance hein, conduis-nous à la base rebelle ! Et BB8, qui est quand même sensé, plus ou moins, suivre les trois lois de la robotique d’Asimov, ou, à tout le moins, avoir une logique à toute épreuve, une « vraie intelligence artificielle », il clignote un peu et accepte ! Donc, ce con de cendrier pourrait sans vergogne mener un espion directement sur la base rebelle ! Fortiche la boule, j’aimerais bien rencontrer son programmateur et lui dire deux mots… Oh, M. Lucas, c’est vous… ah ben, je comprends mieux !

Donc voilà Finn, Rey et BB8 à bord du Faucon et hop, ils ont à peine quitté l’atmosphère de Jakka-machin, qu’ils se font alpaguer par Han Solo himself. Il a du flair le gars, ou de la chance, mais bon, passons. On passe aussi les dialogues habituels sur Han l’arnaqueur, on passe le fait que Rey ouvre juste comme par hasard les portes des vilains gloutons, par contre, moi je ne passe pas sur le fait qu’elle parle le « chewbacca » ! On a donc une petite orpheline perdue depuis ses 5-6 ans sur Dune et elle parle le standard, la langue du machin sur son chameau, le droïde et le chewbacca ! Pour les deux premières, je veux bien, mais où a-t-elle appris le droïde sur une planète où tous les robots sont désossés pour bouffer !? Et où a-t-elle appris le chewbacca sur une planète tellement chaude que ces boules de poils n’y ont certainement jamais mis les pieds !? Lucas, il s’en fout, Rey c’est superwoman et puis c’est tout !

Tiens, une parenthèse : comment quiconque peut-il comprendre le droïde ? « Biip, tuut, sprr, gfd, tût ». Et le chewbacca ? « ouaaargggh », une fois ça veut dire « je ne lui fais pas confiance », puis ça veut dire « il fait froid », puis ça veut dire « il a insisté pour qu’on vienne te sauver ». Fin de la parenthèse.

Le quatuor et leur cendrier arrivent chez la vieille, où toutes les races de la galaxie sont assemblées, Lucas trouve ça joli… moi, perso, je me demande comment ça se fait qu’ils soient tous plus ou moins humanoïdes, qu’ils aient tous plus ou moins la même taille et qu’ils respirent tous de l’air ! D’ailleurs, je me demande quelle galaxie il a été trouver pour qu’il y ait autant de planètes habitables et habitées… une galaxie très lointaine sans doute… où Dieu ne joue pas aux dés !

Bref, ils sont chez la vieille, un bon vieux flash-back pour expliquer ce que Rey fiche sur Jakka-machin et surtout pour lui mettre un sabre laser entre les mains et, ta taaaaa, retournement que personne n’avait vu venir, ta taaaaaa, mais… mais c’est qu’il y a du Pouvoir en elle !

Puis vient la petite scène, je te quitte, ne me quitte pas, puis viens une bataille classique (c-à-d où on casse tout), puis vient la petite confrontation avec le vilain pas beau Kylo Ren, puis Rey est faite prisonnière et Finn se dit qu’il ne part plus parce que c’est l’amour de sa vie et qu’il doit la libérer. Classique, mal ficelé, mais classique.

On approche de la fin, patience, vous allez voir, le climax sera grandiose, mais il y encore de solides inepties avant l’apothéose !

Et mais oh, mais qui est là avec les rebelles qui viennent de les (presque tous) sauver, mais c’est Poe ! Et lui et Finn se jettent dans les bras l’un de l’autre, diantre, on dirait des amis de trente ans qui ne se sont plus vus depuis cinq ans, et c’est le cas non ? Ah ben non, ils se sont croisés 7 minutes 35 sec., bon d’accord, Finn a sauvé Poe, mais quand même hein ! Enfin, c’est une preuve de plus que Lucas peut foirer son scénario autrement que sur l’aspect scientifique !

Or donc, les rebelles ont un plan de l’étoile de la mort NN et ils repèrent tout de suite le point faible. Bon, admettons qu’il ne faille pas être ingénieur pour se dire que vu l’énergie de la bête, pour tenir la cohésion de la planète-vaisseau, il faut un solide axe énergétique… que Finn, éboueur avant d’être trooper le sache, c’est bizarre, mais passons. Ce qui est drôle par contre, c’est que les méchants ne connaissent pas leur propre point faible, vu la totale absence de défense, pas de canons anti-aériens, pas de lasers automatiques, pas de boucliers spécifiques, rien… ben oui, c’est un point faible, s’il était protégé, il ne serait pas faible !

Scène habituelle est chasseurs qui tirent pendant que Han, Chew et Finn vont couper le bouclier. Je passe sur la scène où je passe et repasse et reviens de la vitesse de la lumière en 3.5 secondes, tout le monde sait maintenant (merci Alexandre Astier) que si on fait ça on est désintégrés en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, mais comme le cinéma a usé et abusé de la vitesse de la lumière, je ne peux décemment pas reprocher à Lucas de faire la même chose.

Grande scène d’anthologie : Finn retrouve son sergent-chef, le maîtrise et l’oblige à couper les boucliers… euh… le sergent-chef est un trouffion comme les autres, mais un peu plus gueulards, il n’est pas sensé avoir les codes pour couper LA SEULE PROTECTION de la planète de la mort qui tue du Premier Ordre, mais passons… ils vont dans une toute petite pièce avec porte fermée pour couper le bouclier, ben oui, pour pas qu’on les voie et les dérange… une petite pièce pour couper LA SEULE PROTECTION de la planète de la mort qui tue du Premier Ordre ! Et hop, 2-3 clicks et c’est fait ! Quoi, c’est fait !? pas 18 signatures ? pas de double clés ? pas de général qui doit valider ? pas d’alarme qui se met en route ? le chef suprême des armées n’a pas une oreillette qui lui dit que qqch cloche (même le présentateur des z’amours en a une), bref, on coupe LA SEULE PROTECTION de la planète de la mort qui tue du Premier Ordre, comme on éteint le lumière dans les jokes… Lucas, tu fais de plus en plus fort, mais je sens que tu vas faire mieux !

Et pendant ce temps, la petite Rey se fait un duel de la Force tranquillou avec Kylo. Vous vous souvenez de Kylo ? C’est le gars qui a suivi une formation de Jedi, c’était le meilleur élève, il a foutu toute l’école en l’aire et si vous n’aviez pas retenu ça, vous avez au moins retenu qu’il avait arrêté un rayon au début du film ! Le gars fortiche qui sait créer des sphères d’espace-temps en suspension. Ouais et ben, ce gars fortiche il se fait pénétrer le cerveau par la petite-orpheline pouilleuse de Jakka-machin ! mais oui mais c’est superwoman, on n’arrête pas de vous le dire !

Revenons maintenant un peu sur l’étoile de la mort NN (attention climax de l’ineptie scientifique). Voilà une planète-vaisseau qui se déplace dans la galaxie pour pomper des soleils pour emmagasiner de l’énergie pour envoyer un rayon de la mort détruite d’autres planètes. On est d’accord ? On est d’accord ! C’est une planète-vaisseau qui se déplace comment ? Je n’ai pas vu de fusée ? Or, comme c’est une sphère, il en faudrait au moins six (deux par axe) pour déplacer la bête… mais non, ça Lucas n’y a pas pensé. Par contre, il a bien pensé au fait que la planète se mettait en orbite autour d’un soleil et le pompait. Euh, c’est quoi un soleil ? C’est un noyau, très dense et avec une force de gravité très très très élevée qui est entouré de gaz. C’est d’ailleurs tellement élevé comme gravité, que le soleil est le centre du système « solaire » (quel qu’il soit, peu importe la galaxie, lointaine ou pas) et que tout gravite autour de lui. Le vaisseau se place donc en orbite et se met à pomper. Euh, il pompe avec quoi ? Un rayon tracteur ? Comme dans les films des années 50-60 où le rayon descend de la soucoupe volante pour déposer et reprendre les E.T. comme un ascenseur ? Un rayon tracteur ? Hmm, admettons, un rayon tracteur… euh, comment expliquer la différence de gravité : imaginez un océan, imaginez une bonde au fond de celui-ci, vous ouvrez la bonde et toute l’eau s’écoule par là, ça va, vous voyez le tourbillon, l’eau qui s’écoule, vous avez bien en tête le maelström hein !? Et bien, le rayon tracteur, c’est vous, avec une paille (un chalumeau pour nos amis français) de l’autre côté, en train d’essayer de contrer la force d’écoulement !

Attendez, il y a mieux ! La planète est en orbite autour du soleil qu’elle pompe. Imaginez-vous sur une grande roue, vous iriez déboulonner l’axe central vous !? Vous iriez dire à votre fils sur la balançoire, vas-y gars, plus haut, je dévisse les attaches ! Non mais parce que franchement, une planète en orbite c’est comme une fronde, ça tourne super vite autour du noyau, mais si vous ouvrez les doigts (ou si le noyau qui retient tout disparait), la pierre est envoyée au cent milles diables ! Je veux dire, m… quoi, Lucas, c’est quand même pas compliqué à comprendre ? Tu enlèves tes roues pendant que tu roules toi ? Bon admettons, que ce soit trop scientifique pour toi, il y a autre chose qui aurait dû être à ta portée : tu éteins le soleil, tu crois pas que tu dois avoir un peu froid ? Ah mais, Han Solo et même Chewbacca disent qu’ils ont froid (ah oui, superwoman, elle n’a pas froid hein, elle porte les mêmes vêtements que sur Dune, il doit y avoir 40 degré de différence, mais tout va bien), donc, Lucas, quand je dis que la température doit chuter si tu éteins le soleil, c’est pas 5-10 degré, ça, ça s’appelle l’hiver, non, si tu éteins le soleil, c’est 150-200 degré que tu vas te prendre dans les dents, tu tues tout le monde gars ! Bref, ton étoile nouvelle norme là, c’est le climax de la daube de l’ineptie !

Viens ensuite la scène téléphonée depuis l’épisode shakespearien, vous savez, les 3 secondes de doute du grand méchant, quand il parle au crâne de son grand-père, histoire de dire ; la scène donc où HS est réellement HS (traduction Han Solo devient Hors Service), là, ce n’est plus du Shakespeare, c’est du Sophocle, mais je doute que Lucas le sache, il avait besoin d’un acte impardonnable qui permette au méchant de basculer une fois pour toute sur la côté obscur et comme ça, il ne devait plus payer le salaire exorbitant de Ford. Bref, téléphoné, pas inepte, mais téléphoné.

Puis vient la scène du combat ou Rey s’éveille définitivement à la force et vainc le méchant, vous savez hein, celui qui a eu une formation de la mort, qui peut arrêter le temps et tout et tout hein, et bien, elle le bat finger in the nose !

Oh, R2D2 se réveille, il a toute la carte pour retrouver Luke et oh, BB8 en plus de sa fonction briquet-cendrier, il peut faire projecteur aussi et oh, on sait où trouver Luke !

Ah oui, Luke, Mark Hamill ! Il était probablement le plus mauvais acteur des premiers épisodes, il n’a d’ailleurs rien tourné depuis (des séries TV de catégorie B et des voix), preuve que personne ne voulait d’un guignol pareil, mais bon, il n’a donc pas eu l’occasion de s’améliorer le pauvre… et dans la dernière scène, où il n’a rien à dire, mais doit faire passer des émotions en trois expressions faciales… et bien, il réussit à se planter ! On ne voit pas : soulagement, résignation, étonnement, combativité, « on remet ça », ni même « waow il y a de la force en elle », on voit juste un barbu qui a la bouche ouverte et qui la ferme… Suis curieux de connaître son cachet pour cette scène tiens !

Allez, une dernière pour la route : entre le moment où Rey s’enfuit de Dune et celui où l’étoile de la mort NN explose, combien de temps se passe ? Ben, à mon sens, et d’après les indications du film, ça va assez vite hein, un jour ou deux, trois max. Déjà que Rey, toute mignonne soit-elle, à voir comme elle court et se bat dans tous les sens, si elle ne change pas de sous-vêtements, ni se lave, ni rien, ça doit quand même commencer à la démanger non !? Bref, disons trois jours, parce que c’est superwoman et que si elle a une moto magique, elle peut bien avoir une petite culotte auto-nettoyante. Trois jours ! Trois jours ! En trois jours, le premier ordre est détruit ! Même Churchill a mis cinq ans pour finir la guerre et là, un vieux débris, un singe, un trooper illettré et une pucelle mettent à bas une organisation qui a créé l’étoile de la mort NN en trois jours ! Non mais oui, bravo Lucas, tu as gagné le titre du plus mauvais écrivain-réalisateur de TOUS les temps !

Bref, en conclusion, une daube scénaristique absolue. Je soupçonne Lucas d’avoir sorti son film en fin d’année pour être certain d’être qualifié du plus mauvais film de l’année et que personne ne sorte pire derrière… oh mais pas de soucis, on ne risque pas de sortir pire avant 10 ans… sauf éventuellement Star Wars VIII, mais comme je n’irai pas le voir, je ne le saurai jamais. Comme je le dis toujours (et gardez ça en tête pour l’achat de votre prochain smartphone) : plus le marketing est important, plus le produit est merdique ! Et ici, on avait du SW sur nos chaussettes, nos tasses, la poste, la bouffe, le matériel scolaire, les jeux, les figurines, les journaux, PARTOUT, on a bouffé du SW partout et à toutes les sauces, donc, c’était prévu… de la daube !

Ceci dit, le plus pathétique de l’histoire n’est pas tellement que le film soit archi nul, ça ma foi, non, le pire est qu’il y ait tant de personnes qui aiment ce film et cette série. Sommes-nous donc devenus à ce point aveugles ? A force de bouffer des trucs pas bons, on finit par aimer ? A force d’être pris pour des débiles, le sommes-nous devenus ? Triste… vraiment triste !

P.

Fanou03
avatar 30/12/2015 @ 14:12:48
Wouha, voilà une sacré critique à charge, Pendragon ! Quelques remarques cependant:

- sauf erreur de ma part Georges Lucas, sur ce film là, n'est ni le scénariste ni le réalisateur (qui est JJ Abrams). Cela bien sûr ne vient pas forcément excuser les faiblesses du film. D'ailleurs Georges Lucas n'est pas non plus lui-même ce qu'on pourrait appeler un "grand" réalisateur.

- Sachez que ce n’est PAS un film de science-fiction, dans un film de science-fiction, il y a fiction certes, mais il y a aussi et surtout le mot science !. A nouveau cette dichotomie entre "vraie" et "fausse" science-fiction m'interpelle. Dans ce genre, dans le domaine écrit comme dans le domaine cinématographique, il y a différents courants, différents styles, qui n'apportent pas la même chose. Asimov et sa saga des "Robots" est sans doute plus riche en réflexion que Le Cycle de Tschaï (http://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/1284) de Jack Vance. Les deux œuvres se placent dans "l'âge d'or" américaine, je ne crois pas qu'on puisse dire que Jack Vance soit pourtant un auteur mineur, de même que Burroughs avec son "Cycle de Mars" (http://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/31072): chacune apporte des plaisirs différents. En tout cas pour moi.

- on n’est pas chez Kubrick, Lynch ou Nolan, si Lucas voulait faire des films intellectuels… et bien, je crois que ça se saurait ! : tout à fait d'accord, et d'ailleurs je ne suis pas sûr que c'était l'objectif de "Star Wars". Je connais d'ailleurs des personnes pour qui "2001..." ... n'est pas un film de science-fiction...

Pendragon
avatar 30/12/2015 @ 15:21:07
Hello, oui, c'est bien Abrams, mais comme j'ai vu Lucas au générique et que j'ai tout écrit d'une traite, et que je n'aimais pas les six épisodes précédents, j'ai "amalgamé".

Par contre, je ne comprends pas ce que tu ne comprends pas quand je dit que ce n'est pas de la SF. Le propos est pourtant assez simple - et ce n'est pas moi qui le dis - s'il n'y a pas de "science", il n'y a pas de SF, il y a juste un genre (catastrophe, guerre, romance, comédie, ...) transposée dans un temps qui se trouve être le futur. Je ne parle de genre mineur ou majeur, je dis juste qu'il faut appeler les "oeuvres" par leur nom et SW est un film de guerre, pas un film de SF.

Stavroguine 30/12/2015 @ 15:41:56
il n'y a pas de SF, il y a juste un genre (catastrophe, guerre, romance, comédie, ...) transposée dans un temps qui se trouve être le futur.


NON ! Star Wars se déroule "A long time ago" ! C'est la première chose qu'on sait dans chaque film. Arrêtez d'y voir de la science fiction : c'est un Space Opera (cf. mon intervention dans l'autre fil) ! Et ce côté opéra, malheureusement en retrait dans ce dernier épisode, justifie pas mal des raccourcis, des conventions et notamment ce que tu évoques dans ton antépénultième paragraphe : comme au théâtre ou à l'opéra, les personnages ne se changent pas (Han Solo porte la même veste durant toute la première trilogie, Leia la même tenue d'un blanc immaculé sauf quand le scénario l'impose, lorsqu'elle est esclave de Jaba par exemple) pour les rendre plus identifiables et parce que ça relève de convention : ils sont une fois pour toute tel ou tel.

Mais après, clairement, chercher dans Star Wars autre chose qu'un divertissement de plus ou moins bonne qualité selon les épisodes, c'est faire fausse route et il me semble à peu près aussi pertinent de comparer Lucas et Kubrick que -- je ne sais pas -- Mozart et Florent Pagny ? Ca m'étonne autant que le fait de porter Nolan aux nues comme s'il s'agissait d'un auteur. Interstellar, c'est très sympa, peut-être bien mieux que Star Wars, mais c'est un peu court pour définir un cinéphile, excuse-moi : on reste toujours dans le bon gros divertissement à la sauce hollywoodienne avec des ficelles comme des câbles et une fin abracadabrante (comme d'ailleurs pour son Inception qui n'est qu'un James Bond emballé une pseudo-métaphysique de pacotille pour le folklore un peu prétentieux -- pareil pour ses Batman, qui sont très sympas mais se contentent de soulever le problème déjà ô combien éculé du fascisme des superhéros américains). Ses films me divertissent, hein, c'est du bon spectacle, mais va pas nous le faire passer pour Tarkovsky !

Fanou03
avatar 30/12/2015 @ 15:49:53
Par contre, je ne comprends pas ce que tu ne comprends pas quand je dit que ce n'est pas de la SF. Le propos est pourtant assez simple - et ce n'est pas moi qui le dis - s'il n'y a pas de "science", il n'y a pas de SF, il y a juste un genre (catastrophe, guerre, romance, comédie, ...) transposée dans un temps qui se trouve être le futur. Je ne parle de genre mineur ou majeur, je dis juste qu'il faut appeler les "oeuvres" par leur nom et SW est un film de guerre, pas un film de SF.


Je crois voir ce que tu veux dire: c'est que ce qui s'apparente à de la science dans "SW" n'est que de l'habillage. Jean-Marc Ligny, que j'ai déjà cité sur le fil "Extraterrestres?" dit comme toi:

Pour moi, tous les poncifs de la SF sont assez bien résumés dans des séries comme Star Wars ou Star Treck. Là, on a tous les gadgets de la SF des années quarante-cinquante. Il faut se rendre compte que le scénario d’une série comme Star Wars par exemple, malgré les indéniables qualités cinématographiques des films, c’est ce qu’on écrivait dans les années quarante. C’est de la SF qui a un demi-siècle d’âge, au moins. Donc, refaire ça en littérature, pour moi, c’est accumuler tous les poncifs : l’empire galactique, la guerre contre les méchants, les extra-terrestres exotiques mais néanmoins assez humanoïdes pour qu’on puisse communiquer avec eux, les vaisseaux spatiaux qui explosent en faisant beaucoup de fumée dans l’espace, les archétypes du robot… Tout ça pour moi, c’est le gadget, c’est le clinquant, ce n’est pas ça la vraie science-fiction. C’est ce que les Américains appellent la scifi c’est-à-dire la SF de bazar, la littérature de gare en fait, comme il y en a dans le polar. Fleuve Noir s’est fait une spécialité, par exemple, de décliner en interminables séries Star Wars

C'est pas faux, après, soyons réaliste: en général dans le gros de la production labellisée "SF" la rigueur scientifique n'est quand même pas ce qui frappe le plus. "Interstellar" et sa volonté de coller au plus près aux théories scientifiques est sans doute de ce point de vue là une exception.

Fanou03
avatar 30/12/2015 @ 15:53:35
Ca m'étonne autant que le fait de porter Nolan aux nues comme s'il s'agissait d'un auteur.


Nolan m'avait personnellement pas mal impressionné avec Memento que j'aime beaucoup, beaucoup moins avec le reste.

Stavroguine 30/12/2015 @ 16:02:47
Ca m'étonne autant que le fait de porter Nolan aux nues comme s'il s'agissait d'un auteur.


Nolan m'avait personnellement pas mal impressionné avec Memento que j'aime beaucoup, beaucoup moins avec le reste.


Pas vu Memento. Quant au reste, je n'ai jamais détesté, j'ai toujours passé un plutôt bon moment avec ses films, mais ça reste du divertissement. Du bon divertissement, mais pas autre chose et dont le côté prétentieux à tendance à plus me saouler que les invraisemblances d'un Star Wars qui s'assume pour ce qu'il est.

J'en profite pour atténuer mon rapprochement Kubrick/Lucas et Mozart/Pagny : ce n'est pas juste pour Lucas qui, sans génie, a quand même créé un univers vachement accrocheur et bien foutu. Ce serait plus à un groupe de rock populaire et sympa, Elvis ou les Beatles qu'il faudrait le comparer, un truc bien foutu, catchy, mais à l'ambition mesurée et dont l'ampleur économique dépasse de beaucoup la qualité musicale (à mon sens). Pas sûr non plus que Kubrick soit le Mozart du Septième Art, mais admettons...

Pendragon
avatar 30/12/2015 @ 16:12:46
Il faut voir Memento, Inception et Interstellar comme une trilogie/étude sur le temps. Memento, le personnage principal ne garde en mémoire que les 15 minutes écoulées, puis oublie tout. Le temps (dans son acceptation de continuum) n'existe pas pour lui. Dans Inception, il y a les rêves dans les rêves dans les rêves, avec chaque fois une ligne temporelle différente et finalement dans Interstellar, c'est la forte gravité du trou noir qui modifie le temps, c'est la gravité qui permet une "communication" extra-temporelle. Nolan aime jouer avec le temps, c'est son violon d'Ingres et il le fait très bien avec bcp d'intelligence, je trouve (je sais que c'est subjectif).

Ceci dit, Stavro (by the way, ça fait plaisir de rediscuter avec toi), ce n'est pas moi qui appelle SW de la SF, mais tout le monde et c'est d'ailleurs pourquoi je dis (de concert avec toi) qu'il faut arrêter, ce n'est pas de la SF. Après, oui, c'est probablement plus du Space Opera, mais peu de gens connaissent cette appellation (j'avais un article sur tous les genres SF, je vais tâcher de le retrouver).

Et donc, oui, comparer Lucas/Abrams avec Kubrick c'est comparer Mozart et Pagny (quoi qu'il ait de la voix) ou Zola et Musso, donc, c'est clair que la comparaison est idiote et n'a absolument aucun sens, je te rejoins. Mais ma diatribe était plutôt portée sur l'ineptie totale du film, dans son absolu (pas dans son relatif), dans son absolu, ce film est archi nul et même si on ne le regarde que pour se divertir, les fautes sont tellement grosses qu'elles font mal aux yeux et au cerveau ! Alors, Nolan n'est pas Tarkovski certes (ceci dit, je n'ai vu de lui que Solaris et c'était il y a longtemps) mais au moins, ses films sont "intelligents". Et qu'il "copie" des Bond ou qu'il ressasse le drame psychologique du Batman, peu importe, il le fait bien, lui au moins !

Stavroguine 30/12/2015 @ 16:47:26
Tiens, le dernier numéro des Cahiers du Cinéma parle justement de Star Wars (je croyais qu'ils l'avaient snobé en n'en parlant pas dans le précédent : ils font ça quelquefois avec les blockbusters) et donne sans doute le fin mot pour le regarder : "il faut courir et ne jamais se retourner". Et en effet, si on se retourne, la magie disparaît en même temps qu'Eurydice : il faut se laisser prendre. De fait, ils ont apprécié (et on pourra difficilement les accuser de ne pas être cinéphiles ou d'être débiles).

Fanou03
avatar 30/12/2015 @ 16:57:00
NON ! Star Wars se déroule "A long time ago" ! C'est la première chose qu'on sait dans chaque film. Arrêtez d'y voir de la science fiction : c'est un Space Opera (cf. mon intervention dans l'autre fil)


C'est pas que je veux chipoter, Stravro, mais le "Space Opera" est en général considéré comme un sous-genre de la SF. Des auteurs importants comme Arthur C. Clarke ("2001") s'y sont adonné, en donnant d'ailleurs des classiques (Rendez-vous avec Rama par exemple, critiqué ici : http://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/1673).

Sissi

avatar 30/12/2015 @ 16:59:30
Il faut voir Memento, Inception et Interstellar comme une trilogie/étude sur le temps. Memento, le personnage principal ne garde en mémoire que les 15 minutes écoulées, puis oublie tout. Le temps (dans son acceptation de continuum) n'existe pas pour lui. Dans Inception, il y a les rêves dans les rêves dans les rêves, avec chaque fois une ligne temporelle différente et finalement dans Interstellar, c'est la forte gravité du trou noir qui modifie le temps, c'est la gravité qui permet une "communication" extra-temporelle. Nolan aime jouer avec le temps, c'est son violon d'Ingres et il le fait très bien avec bcp d'intelligence, je trouve (je sais que c'est subjectif).


Ah je trouve aussi!! Memento est un film que je n'oublierai sans doute jamais.

Pour le reste, je ne me prononce pas j'ai trois trains...navettes spatiales devrais-je dire de retard et je débute seulement dans le métier de spectatrice de Star Wars.
Sentant d'ores et déjà quand même que je ne serai jamais une groupie, et peu certaine d'aller jusqu'au bout, j'ai lu ta critique et je me suis beaucoup amusée. Bravo. Une belle aisance dans l'ironie.

Après, déceler le vrai du faux est difficile, tourner en dérision une œuvre qu'on n'a pas aimée, il y a toujours matière à le faire et ici certains en savent quelque chose (je pense notamment à SJB pour les livres.)
Mais, pour quelqu'un comme moi qui ne l'a pas vu, c'est vrai que c'est un peu dissuasif...

Sissi

avatar 30/12/2015 @ 17:01:14

Ah je trouve aussi!! Memento est un film que je n'oublierai sans doute jamais.


Sans mauvais jeu de mot! ;-)

Pendragon
avatar 30/12/2015 @ 17:09:59
Sissi, malheureusement, tout ce que j'écris est rigoureusement vrai ! Après, on peut aimer ou ne pas aimer le film, mais on ne peut pas nier l'amalgame d'illogismes et d'inepties des scènes... Triste hein ! ;-)

Fanou03
avatar 30/12/2015 @ 17:12:43
C'est pas que je veux chipoter, Stravro, mais le "Space Opera" est en général considéré comme un sous-genre de la SF. Des auteurs importants comme Arthur C. Clarke ("2001") s'y sont adonné, en donnant d'ailleurs des classiques (Rendez-vous avec Rama par exemple, critiqué ici : http://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/1673).


Ou bien tout simplement Dune de Herbert, qui est un autre exemple de space-opera plutôt flamboyant. Difficile de dire que Dune n'est pas de la SF...

Stavroguine 30/12/2015 @ 17:17:27
NON ! Star Wars se déroule "A long time ago" ! C'est la première chose qu'on sait dans chaque film. Arrêtez d'y voir de la science fiction : c'est un Space Opera (cf. mon intervention dans l'autre fil)


C'est pas que je veux chipoter, Stravro, mais le "Space Opera" est en général considéré comme un sous-genre de la SF. Des auteurs importants comme Arthur C. Clarke ("2001") s'y sont adonné, en donnant d'ailleurs des classiques (Rendez-vous avec Rama par exemple, critiqué ici : http://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/1673).


Oui, sans doute, et sans doute, Star Wars, à défaut d'être de la SF, se déroule dans un univers de SF. Mais c'est précisément cet espèce de passé dans le futur (on nous in forme qu'on est "a long time ago", mais pour tout le monde, la conquête spatiale et l'univers renvoie au futur), par essence briseur de normes, qui fait que tout est acceptable, que tout se mêle : on a des rayons lasers capables de détruire une planète, mais les héros se battent toujours au sabres, des effets spéciaux hallucinants et des extraterrestres en mauvais silicone apparaissent sur le même plan. L'univers de Star Wars n'est pas un monde cohérent, "scientifique", mais d'imagination débridée. On s'en fout complètement qu'une moto moteur coupée défie les lois de la gravité, que des vaisseaux puissent se déplacer à une vitesse supérieure à celle de la lumière et qui a besoin d'une sphère de temps pour arrêter un tir de blaster quand la force y suffit ? Il n'y a pas de sciences dans Star Wars, en tout cas pas la nôtre, et c'est très bien comme ça.

Feint

avatar 30/12/2015 @ 17:23:52

C'est pas que je veux chipoter, Stravro, mais le "Space Opera" est en général considéré comme un sous-genre de la SF.
Je confirme. L'expression est un peu sortie de l'usage mais on l'employait beaucoup autrefois. C'est du roman d'aventures transposé avec vaisseaux spatiaux et extra-terrestres. C'était un peu méprisé par les puristes de la SF tout en étant tout de même de la SF.

Bon, j'ai lu la critique de Pendragon et tout en n'étant pas franchement un fan de Star Wars je ne suis pas du tout convaincu par les défauts relevés, Star Wars n'a aucune vocation au réalisme scientifique (ce qui ne veut pas dire que je n'y vois pas de défauts, loin de là).

Sissi

avatar 30/12/2015 @ 17:26:33
Sissi, malheureusement, tout ce que j'écris est rigoureusement vrai !


Ah je ne sais pas, je ne l'ai pas vu.
En revanche, je pense sincèrement que quelqu'un qui a adoré ce film peut reprendre tes arguments un à un et les démonter, ne serait-ce qu'en te disant que tu es trop cartésien (ex:ils restent propres comme des sous neufs après moultes rixes? Mais nous sommes dans un monde imaginaire, après tout! Ça ne reflète aucune réalité pure et dure ou scientifique, par contre ça renforce le côté héroïque et immuables des personnages etc.)

Ce qui m'a fait le plus rire c'est la parenthèse avec compréhension du droïde (mais encore une fois, c'est une langue inventée, donc on peut bien lui faire dire ce qu'on veut, déjà qu'avec celles qui existent...)

Peut-être as-tu trop pris les choses au pied de la lettre?

Sissi

avatar 30/12/2015 @ 17:28:07
Ah j'étais en train de taper quand Feint a posté, tu vois, Pendragon!

Dirlandaise

avatar 30/12/2015 @ 17:28:32
Franchement... ne plus être en mesure de se divertir sans tout analyser, c'est cela qui est triste à mon avis...

Pendragon
avatar 30/12/2015 @ 17:34:13
Mais enfin les gars, j'ai du mal à vous suivre là (mais je commence à comprendre pourquoi je ne venais plus sur le site), on ne parle même pas de "réalisme scientifique" mais de réalisme tout court !!! Les gens, ils mangent, ils boivent, ils vivent, ils meurent, ils roulent, ils volent, ils parlent, ils font tout comme nous sur toute une série de monde dans une galaxie très lointaine ! OK, et bien moi je vous dis que magie du cinéma ou pas, si on pompe le soleil autour duquel on gravite, on s'expose à de graves soucis ! ça c'est le climax, mais l'ineptie de la moto est la même, pourquoi la moto elle flotte et Rey pas ? Et la flotte, c'est pas scientifique, c'est simplement du bon sens, vous allez mettre un abreuvoir plein d'eau en plein milieu du désert vous ? vous avez trop d'eau ?

Bref, on aime ou on aime pas, on le regarde avec plaisir, magie et étoiles dans les yeux ou pas, mais on ne peut pas nier que chaque plan séquence est une atteinte à la logique... et, personnellement (et ça, ça ne regarde que moi, je n'impose mes vues à personne), personnellement donc, regarder un film aussi truffé d'incohérences, ça me donne envie de m’encourir ! Chacun son truc, vous ça ne vous dérange pas, ok, mais svp, ne les niez pas !

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