Sur Internet et ailleurs, depuis un jour ou deux d'aucuns se laissent aller au complotisme, certains imbéciles d'une abjection sans pareil franchissent aussi le pas de voir derrière l'attentat à Charlie la main des "sionistes" (pour ne pas dire juifs car ils sont courageux mais pas téméraires). C'est juste le fanatisme qui est à l'oeuvre, qui n'est pas le fait de tous les musulmans et le résultat de "trop de patience mal venue" de la part de nombreux bons apôtres qui se construisent eux mêmes leurs propres statues à leur gloire.
Lutter contre le fanatisme c'est aussi ne pas prendre comme seuls interlocuteurs de la France les frères musulmans en Egypte, le Hamas en Palestine, le Hezbollah au Liban, les islamistes en Syrie, pseudo rebelles, les talibans en Afghanistan
Note ironique en passant, tous ces mêmes bons apôtres qui parlent avec raison certes de massacres contre la liberté d'expression veulent interdire le FN de défilé, la liberté d'expression c'est aussi ce parti, vous le combattrez ainsi et non et prohibant sa parole.
je vous propose d'écouter cette chanson du fils de Cabu, le chanteur Mano Solo qui avant de mourir avait écrit "je suis venu vous voir", il me semble qu'il suffit alors de remplacer le mot chanson par celui de dessin pour que ce message est pu nous être laissé sur notre répondeur par Cabu ou un Charb
http://youtu.be/IU45GgZewa4
http://youtu.be/IU45GgZewa4
Magnifique chanson...
à Joachim,
Le fanatisme est ici musulman.
Les causes en sont mutitples :
- l'interdiction de l'exégèse du Coran, celle-ci doit absolument être encouragée par nous.
- L'absence de la notion de sécularisation en Islam où je rappelle que le mot tout comme celui de laïcité n'existe pas en arabe.
Comment lutter contre le fanatisme ?
En n'ayant pas peur d'être nous-même, en nous exprimant librement dans nos différences, en ne confondant pas la haine du contradicteur avec une opinion.
En développant concrètement l'Education, en enseignant autre chose qu'une histoire masochiste, en rappelant qu'être français c'est souscrire aux mêmes valeurs, parler la même langue, se sentir français.
La double culture est un leurre, il y en a toujours une plus forte...
Je souligne les remarques essentielles du message d'Amaury.
Pour le premier point, il se trouve que la chose est assez récente dans l'histoire de l'Islam, ainsi qu'on le faisait remarquer dans l'édition d'hier soir de "La Grande ibrairie", remarquable en tout point. L'origine de cette fermeture à l'exégèse tient dans le contexte politique du moment, qui fait s'ouvrir ou se refermer les portes, soit au bénéfice d'un courant éclairé (qui n'a peur de rien pas même de représenter en images le prophète, ainsi en Perse), soit au bénéfice des fanatiques. Je ne m'étends pas sur l'analyse du dit contexte, mais on ne peut que constater que ce n'est pas en ce moment que les musulmans du courant des Lumières peuvent avoir le vent en poupe, à moins de convaincre les va-t-en-guerre de chaque bord.
Pour le second point, je ne suis pas d'accord... rappelons pour commencer que si la Reconquista espagnole a été possible, ce n'est sûrement pas dû aux qualités intrinsèques de Ferdinand et Isabelle... tout le monde vivait apparemment en bonne intelligence et librement sous l'autorité des califes de Cordoue lesquels, pour "dominants" qu'ils aient été n'en ont pas moins été boutés hors d'Espagne. Le concept de domination ou de force ne fonctionne pas, à la longue, pas plus en matière d'armes qu'en matière idéologique ; c'est bien plus subtil et il n'y a pas de recette, seulement de bons ou mauvais cuistots.
Les musulmans bosniaques ont lynché et failli achever Gavrilo Princip, sauvé par la police, après qu'il eut tiré sur François-Ferdinand en 1914 à Sarajevo : l'empereur Habsbourg, tout catholique qu'il était, protégeait les minorités (juifs, musulmans, etc.)... qui "domine" qui, en définitive ?
Tout est politico-économique, hic et nunc, la culture fait comme l'intendance : elle suit et sert les uns et les autres selon que la sauce prend ou non.
Pour prolonger la deuxième partie de ma réponse à Amaury :
Dieu sait si la culture du Japon traditionnel est fortement imprimée dans les esprits, malgré (et à cause de...) la réforme Meiji. D'où schizophrénie politique à effets prolongés, jusqu'à aujourd'hui, après que ce pays vaincu à plate couture ait supporté une occupation américaine dont on sait qu'elle ne fait pas dans la subtilité afin d'imposer ses modèles. De nos jours les Japonais vivent deux vies, intérieure et extérieure, chacune étant elle-même clivée entre deux conceptions.
Je voudrais qu'un spécialiste de ce pays nous explique où se trouve la domination, mais je puis réitérer mon avis : elle est double et je ne vois pas quel séisme rétablirait la nécessaire boussole sans laquelle un être humain (et une nation) ne saurait vivre serein.
Dieu sait si la culture du Japon traditionnel est fortement imprimée dans les esprits, malgré (et à cause de...) la réforme Meiji. D'où schizophrénie politique à effets prolongés, jusqu'à aujourd'hui, après que ce pays vaincu à plate couture ait supporté une occupation américaine dont on sait qu'elle ne fait pas dans la subtilité afin d'imposer ses modèles. De nos jours les Japonais vivent deux vies, intérieure et extérieure, chacune étant elle-même clivée entre deux conceptions.
Je voudrais qu'un spécialiste de ce pays nous explique où se trouve la domination, mais je puis réitérer mon avis : elle est double et je ne vois pas quel séisme rétablirait la nécessaire boussole sans laquelle un être humain (et une nation) ne saurait vivre serein.
Il semblerait qu'il y ait eu une fusillade près de la porte de Vincennes, AVEC PRISE d'OTAGE... C'est arrivé il y a moins d'une heure.
http://dreuz.info/2015/01/…
Intéressante cette interview de Jean-Jacques Bourdin avec un prof dont les élèves sont d'un avis mitigé au sujet de l'attentat.
Intéressante cette interview de Jean-Jacques Bourdin avec un prof dont les élèves sont d'un avis mitigé au sujet de l'attentat.
à Joachim,
Le fanatisme est ici musulman.
Les causes en sont mutitples :
- l'interdiction de l'exégèse du Coran, celle-ci doit absolument être encouragée par nous.
- L'absence de la notion de sécularisation en Islam où je rappelle que le mot tout comme celui de laïcité n'existe pas en arabe.
Comment lutter contre le fanatisme ?
En n'ayant pas peur d'être nous-même, en nous exprimant librement dans nos différences, en ne confondant pas la haine du contradicteur avec une opinion.
En développant concrètement l'Education, en enseignant autre chose qu'une histoire masochiste, en rappelant qu'être français c'est souscrire aux mêmes valeurs, parler la même langue, se sentir français.
La double culture est un leurre, il y en a toujours une plus forte...
Je souligne les remarques essentielles du message d'Amaury.
Pour le premier point, il se trouve que la chose est assez récente dans l'histoire de l'Islam, ainsi qu'on le faisait remarquer dans l'édition d'hier soir de "La Grande ibrairie", remarquable en tout point. L'origine de cette fermeture à l'exégèse tient dans le contexte politique du moment, qui fait s'ouvrir ou se refermer les portes, soit au bénéfice d'un courant éclairé (qui n'a peur de rien pas même de représenter en images le prophète, ainsi en Perse), soit au bénéfice des fanatiques. Je ne m'étends pas sur l'analyse du dit contexte, mais on ne peut que constater que ce n'est pas en ce moment que les musulmans du courant des Lumières peuvent avoir le vent en poupe, à moins de convaincre les va-t-en-guerre de chaque bord.
Pour le second point, je ne suis pas d'accord... rappelons pour commencer que si la Reconquista espagnole a été possible, ce n'est sûrement pas dû aux qualités intrinsèques de Ferdinand et Isabelle... tout le monde vivait apparemment en bonne intelligence et librement sous l'autorité des califes de Cordoue lesquels, pour "dominants" qu'ils aient été n'en ont pas moins été boutés hors d'Espagne. Le concept de domination ou de force ne fonctionne pas, à la longue, pas plus en matière d'armes qu'en matière idéologique ; c'est bien plus subtil et il n'y a pas de recette, seulement de bons ou mauvais cuistots.
Les musulmans bosniaques ont lynché et failli achever Gavrilo Princip, sauvé par la police, après qu'il eut tiré sur François-Ferdinand en 1914 à Sarajevo : l'empereur Habsbourg, tout catholique qu'il était, protégeait les minorités (juifs, musulmans, etc.)... qui "domine" qui, en définitive ?
Tout est politico-économique, hic et nunc, la culture fait comme l'intendance : elle suit et sert les uns et les autres selon que la sauce prend ou non.
Lorsque je vivais à Jérusalem, j'ai connu plusieurs initiatives d'encouragement à l'exégèse, hélas stoppées net par la bêtise des occidentaux qui ne favorisaient le dialogue qu'avec les fondamentalistes : il y avait le groupe construit à Al Azhar en lien avec le centre culturel français d'Alexandrie qui avait commencé depuis 1995 ce travail, il y avait cet autre groupe de travail à Beyrouth à l'université saint Joseph, il y avait celui du Caire à l'initiative oecuménique des Frères des écoles chrétiennes.
Le problème de ces initiatives qui semblent les plus intelligentes car elles sont au coeur est qu'on en parle peu que ce soit à gauche ou à droite.
Pour prolonger la deuxième partie de ma réponse à Amaury :
Dieu sait si la culture du Japon traditionnel est fortement imprimée dans les esprits, malgré (et à cause de...) la réforme Meiji. D'où schizophrénie politique à effets prolongés, jusqu'à aujourd'hui, après que ce pays vaincu à plate couture ait supporté une occupation américaine dont on sait qu'elle ne fait pas dans la subtilité afin d'imposer ses modèles. De nos jours les Japonais vivent deux vies, intérieure et extérieure, chacune étant elle-même clivée entre deux conceptions.
Je voudrais qu'un spécialiste de ce pays nous explique où se trouve la domination, mais je puis réitérer mon avis : elle est double et je ne vois pas quel séisme rétablirait la nécessaire boussole sans laquelle un être humain (et une nation) ne saurait vivre serein.
Sur la double culture on se rejoint sur un point, tout est question de domination. Mais pas seulement. Il ne faut quand même exagérer les jeunes des banlieues ou des quartiers dits difficiles ont malgré tout accès via des passerelles scolaires nombreuses par le travail vers la réussite sociale et l'intégration, ils sont pas oppressés (j"y travaille dans ces quartiers et avec plaisir depuis 2000). Ils ont en face d'eux de multiples interlocuteurs enseignants ou éducateurs prêts à les aider. Cependant, ayant une identité difficile à trouver, à se construire, car ils sont le Q entre deux chaises en quelque sorte, ils se rabattent, et de plus en plus, sur celle impliquée par un Islam conquérant et radical, Islam que le plus souvent ils ne connaissent que par clichés, je pense qu'ici il y a plus de lecteurs réels du Coran que dans une salle de prières de "quartiers".
J'ai moi-même été au coeur avec d'autres, et gràce à d'autres, de ces initiatives à Jérusalem dans la revue où je travaillais.
Je dirais aussi que la lutte contre le fanatisme c'est un travail de convivialité qui parait tout bète mais qui ne se pratique guère maintenant en France où l'individualisme prime : dire bonjour, prendre le temps de bavarder de choses et d'autres etc...
Ce ne sont pas que les grandes paroles qui comptent mais aussi les gestes de tous les jours, et nous l'oublions souvent. J'ai remarqué aussi qu'à Jérusalem les palestiniens rencontrés sont très sensibles au fait que nous soyions nous-mêmes, que nous ne jouions pas la comédie du brave type issu de la world culture en tongs et keffieh, qui croit bon de se déguiser pour aller vers l'autres....
Je dirais aussi que la lutte contre le fanatisme c'est un travail de convivialité qui parait tout bète mais qui ne se pratique guère maintenant en France où l'individualisme prime : dire bonjour, prendre le temps de bavarder de choses et d'autres etc...
Ce ne sont pas que les grandes paroles qui comptent mais aussi les gestes de tous les jours, et nous l'oublions souvent. J'ai remarqué aussi qu'à Jérusalem les palestiniens rencontrés sont très sensibles au fait que nous soyions nous-mêmes, que nous ne jouions pas la comédie du brave type issu de la world culture en tongs et keffieh, qui croit bon de se déguiser pour aller vers l'autres....
http://dreuz.info/2015/01/…
Intéressante cette interview de Jean-Jacques Bourdin avec un prof dont les élèves sont d'un avis mitigé au sujet de l'attentat.
Un grave problème dans les "quartiers" où ça s'implante profondément, c'est le pseudo antisionisme souvent doublé d'une vraie judéophobie, et d'une croyance absolue que derrière chaque évènement grave comme ces meurtres commis par des tarés fanatiques il y a le "complot sioniste", il suffit de parcourir quelques réactions par ci par là sur twitter, sur facebook...
Oui, car tout est traité en fonction du caractère spectaculaire, c'est un des vices de l'époque. Et le meilleur service qu'on rend actuellement aux tueurs est la publicité permanente qu'on leur fait : c'est la stratégie de l'exemple à suivre pour les futurs tueurs. A part les hommages aux victimes, tout le reste des opérations devrait faire l'objet d'un black-out total, pas une photo, pas une caméra car ça les fait jouir en leur donnant un max d'importance.Liberté de la presse (radio, télé, etc.) ? Certes mais on renseigne aussi l'adversaire, et on lui donne l'initiative de l'action. Une opération militaire réussie passe aussi par le secret. Les média n'ont rien appris.
Le problème de ces initiatives qui semblent les plus intelligentes car elles sont au coeur est qu'on en parle peu que ce soit à gauche ou à droite.
Le problème de ces initiatives qui semblent les plus intelligentes car elles sont au coeur est qu'on en parle peu que ce soit à gauche ou à droite.
Oui, car tout est traité en fonction du caractère spectaculaire, c'est un des vices de l'époque. Et le meilleur service qu'on rend actuellement aux tueurs est la publicité permanente qu'on leur fait : c'est la stratégie de l'exemple à suivre pour les futurs tueurs. A part les hommages aux victimes, tout le reste des opérations devrait faire l'objet d'un black-out total, pas une photo, pas une caméra car ça les fait jouir en leur donnant un max d'importance.Liberté de la presse (radio, télé, etc.) ? Certes mais on renseigne aussi l'adversaire, et on lui donne l'initiative de l'action. Une opération militaire réussie passe aussi par le secret. Les média n'ont rien appris.
Personnellement, mes premières réactions ont été l'emportement et la colère, une émotion "rouge" ce qui est paradoxal pour un réac comme moi :-). Et puis, raisonné par une personne qui est ma conscience bis, mon ange gardien, je me dis que la seule chose à faire est de prendre du recul et de faire seulement ce qui compte, lutter contre le fanatisme, mettre en valeur des initiatives comme celle que j'évoque etc...
Il faut aussi ne plus tergiverser sur la liberté d'expression, ne plus se demander sur les conséquences sur la montée du FN, sur le fameux "choc des civilisations", sur la "responsabilité" de Houellebecq, de Zemmour, on y est maintenant, il est presque trop tard, et c'est encore une fois la liberté qui est en cause.
Je suis particulièrement en colère contre tous ces gens qui ne savent pas de quoi ils parlent quand ils parlent de l'islamisme, de la radicalisation et aussi que les deux assassins sont le produit de décennies de laxisme sur des valeurs républicaines essentielles, trop de patience mal venue encore une fois, de lâcheté, et là et je songe à toutes ces filles que je connais vivant en banlieue sous la botte de crétins fanatisés, ignares.
Il semblerait qu'il y ait eu une fusillade près de la porte de Vincennes, AVEC PRISE d'OTAGE... C'est arrivé il y a moins d'une heure.
Prise d'otages dans un supermarché "casher", il n'y a pas de judéophobie musulmane et c'est un complot sioniste diront quelques esprits abjects.
Je suis Charlie. Je suis lecteur de CH depuis de très nombreuses années. Quand j'ai appris cet attentat, j'ai pleuré.
Néanmoins, il faut garder sa raison. Je tiens à être très clair, je ne cautionne si n'excuse cet ignoble et lâche attentat qui me remplit d'horreur et de tristesse, MAIS:
Si ma liberté d'expression est en berne avec cet odieux et lâche attentat, et s'il me semble difficile, par décence et respect, de dire le fond de ma pensée, je vais essayer quand même. Les caricatures du journal d'extrême-droite danois qui ont été publiées dans Charlie Hebdo du temps où Philippe Val était directeur du journal étaient obscènes. Elles profanaient la liberté d'expression pour faire un amalgame grossier entre islam et terrorisme, elles étaient aussi ignobles dans leur genre que celles des Juifs au doigts crochus publiés dans la presse allemande d'avant-guerre. Parmi tant d'autres choses choquantes dans cette triste et horrible affaire il y a le fait que ce sont ceux qui ont débarqué Val qui ont été les victimes de ce crime épouvantable. Je suis choqué aussi par les trémolos dans la voix de Val-qui-a-perdu-ses-amis lors de ses interviews télévisées.
En 2007 Philippe Val écrivait ceci: " Je le savais ! Oui, je savais bien que les traîtres et les crétins, pour une fois réunis, s’étaient infiltrés dans les colonnes de mon bel hebdomadaire, et même jusque sous mon lit. Charb, infâme collabo! Félon! Infidèle! Renégat! Tu es aussi perfide et sournois qu’un Frère musulman!"
C'est encore en ligne, il ne l'a pas encore effacé depuis cette tragédie et l'assassinat odieux de Charb : http://valestderetour.wordpress.com/2008/09/…
Et le premier qui ose dire que je justifie ce crime abominable, que je dis qu'ils l'ont cherché, que c'est de leur faute, etc, se ramasse une baffe.
Néanmoins, il faut garder sa raison. Je tiens à être très clair, je ne cautionne si n'excuse cet ignoble et lâche attentat qui me remplit d'horreur et de tristesse, MAIS:
Si ma liberté d'expression est en berne avec cet odieux et lâche attentat, et s'il me semble difficile, par décence et respect, de dire le fond de ma pensée, je vais essayer quand même. Les caricatures du journal d'extrême-droite danois qui ont été publiées dans Charlie Hebdo du temps où Philippe Val était directeur du journal étaient obscènes. Elles profanaient la liberté d'expression pour faire un amalgame grossier entre islam et terrorisme, elles étaient aussi ignobles dans leur genre que celles des Juifs au doigts crochus publiés dans la presse allemande d'avant-guerre. Parmi tant d'autres choses choquantes dans cette triste et horrible affaire il y a le fait que ce sont ceux qui ont débarqué Val qui ont été les victimes de ce crime épouvantable. Je suis choqué aussi par les trémolos dans la voix de Val-qui-a-perdu-ses-amis lors de ses interviews télévisées.
En 2007 Philippe Val écrivait ceci: " Je le savais ! Oui, je savais bien que les traîtres et les crétins, pour une fois réunis, s’étaient infiltrés dans les colonnes de mon bel hebdomadaire, et même jusque sous mon lit. Charb, infâme collabo! Félon! Infidèle! Renégat! Tu es aussi perfide et sournois qu’un Frère musulman!"
C'est encore en ligne, il ne l'a pas encore effacé depuis cette tragédie et l'assassinat odieux de Charb : http://valestderetour.wordpress.com/2008/09/…
Et le premier qui ose dire que je justifie ce crime abominable, que je dis qu'ils l'ont cherché, que c'est de leur faute, etc, se ramasse une baffe.
... aux doigts crochus... Désolé.
voilà qui donne un nouveau son de cloche... un journal d'extrême droite danois responsable des caricatures relayées en son temps dans Charlie Hebdo par l'ancien directeur Philippe Val... débarqué depuis lors... et les autres qui ont payé pour les vrais responsables..
Pourquoi ne pas avoir changé de nom en plus du déménagement pour bien se désolidariser du passé ?
On n'est jamais assez prudent avec les esprits simples qui font rapidement des amalgames... :-(
Pourquoi ne pas avoir changé de nom en plus du déménagement pour bien se désolidariser du passé ?
On n'est jamais assez prudent avec les esprits simples qui font rapidement des amalgames... :-(
Je suis Charlie. Je suis lecteur de CH depuis de très nombreuses années. Quand j'ai appris cet attentat, j'ai pleuré.
Néanmoins, il faut garder sa raison. Je tiens à être très clair, je ne cautionne si n'excuse cet ignoble et lâche attentat qui me remplit d'horreur et de tristesse, MAIS:
Si ma liberté d'expression est en berne avec cet odieux et lâche attentat, et s'il me semble difficile, par décence et respect, de dire le fond de ma pensée, je vais essayer quand même. Les caricatures du journal d'extrême-droite danois qui ont été publiées dans Charlie Hebdo du temps où Philippe Val était directeur du journal étaient obscènes. Elles profanaient la liberté d'expression pour faire un amalgame grossier entre islam et terrorisme, elles étaient aussi ignobles dans leur genre que celles des Juifs au doigts crochus publiés dans la presse allemande d'avant-guerre. Parmi tant d'autres choses choquantes dans cette triste et horrible affaire il y a le fait que ce sont ceux qui ont débarqué Val qui ont été les victimes de ce crime épouvantable. Je suis choqué aussi par les trémolos dans la voix de Val-qui-a-perdu-ses-amis lors de ses interviews télévisées.
En 2007 Philippe Val écrivait ceci: " Je le savais ! Oui, je savais bien que les traîtres et les crétins, pour une fois réunis, s’étaient infiltrés dans les colonnes de mon bel hebdomadaire, et même jusque sous mon lit. Charb, infâme collabo! Félon! Infidèle! Renégat! Tu es aussi perfide et sournois qu’un Frère musulman!"
C'est encore en ligne, il ne l'a pas encore effacé depuis cette tragédie et l'assassinat odieux de Charb : http://valestderetour.wordpress.com/2008/09/…
Et le premier qui ose dire que je justifie ce crime abominable, que je dis qu'ils l'ont cherché, que c'est de leur faute, etc, se ramasse une baffe.
FAUX, ces caricatures même gênantes quant à vos certitudes se devaient d'être publiées. Donc Charlie avait publié des dessins de fachos, la bonne excuse pour restreindre la liberté d'expression.
Vous parlez de décence, mais n'en avez aucune dans le cas présent, aucune. Car la décence commanderait de vous taire, vous êtes de ceux qui ont fait preuve toutes ces années de trop de patience mal venue envers l'Islam radical.
Vous devez être connecté pour poster des messages : S'identifier ou Devenir membre