ne me pendez pas !Si toi aussi comme Zemmour tu attribues éhontément le déconstructivisme à Deleuze, tu mérites le même sort : passer à la télé toutes les semaines et te faire du fric. (C'est bien vrai qu'on est en pleine décadence intellectuelle, il faut reconnaître à Zemmour le mérite de l'illustrer.)
Zemmour ne dit pas que des conneries...
Il en écrit aussi !!!
Il en écrit aussi !!!
Zemmour ne dit pas que des conneries...
Il en écrit aussi !!!
;)
@St Jean Baptiste
Je pense que vous êtes hors propos. Il ne me semble pas que ici quelqu'un s'en prenne aux écrits de Z parce qu'il présente une France en désuétude. La France est secouée et agitée de tensions, tiraillée et à l'aube de choix capitaux pour son avenir. Je crois que tout le monde en convient.
Là où on peut ne pas être d'accord avec Z, c'est :
- Sur une présentation parfois mensongère, erronée, abusive ou exagérée des choses pour appuyer ses thèses.
- Personnellement, un bon nombre de ces idées me laissent perplexes. Par exemple, je ne crois pas que les homos soient une des causes du trouble français actuel.
Par contre on peut reconnaître qu'il traite de sujets qui intéressent bcp les français et qui, par exemple, n'ont pas été abordés par notre Président ou les journalistes lors de son émission TV.
Quant à votre parallèle avec la fin de l'empire romain, je le trouve intéressant, mais la comparaison n'est pas aisée. Entre l'empire romain et la France d'aujourd'hui, il y a un monde, si je puis dire, ou plutôt des mondes.
Par contre, je vous propose d'aller plus loin dans votre comparaison : Qui seraient les barbares d'aujourd'hui ? En quoi ces barbares destabiliseraient-ils le pays ? Sont-ils en position de le faire ? ...
On abat les oiseaux de mauvais augure, Savonarole a terminé sur le bûcher et Zemmour doit être pendu !
Je pense que vous êtes hors propos. Il ne me semble pas que ici quelqu'un s'en prenne aux écrits de Z parce qu'il présente une France en désuétude. La France est secouée et agitée de tensions, tiraillée et à l'aube de choix capitaux pour son avenir. Je crois que tout le monde en convient.
Là où on peut ne pas être d'accord avec Z, c'est :
- Sur une présentation parfois mensongère, erronée, abusive ou exagérée des choses pour appuyer ses thèses.
- Personnellement, un bon nombre de ces idées me laissent perplexes. Par exemple, je ne crois pas que les homos soient une des causes du trouble français actuel.
Par contre on peut reconnaître qu'il traite de sujets qui intéressent bcp les français et qui, par exemple, n'ont pas été abordés par notre Président ou les journalistes lors de son émission TV.
Quant à votre parallèle avec la fin de l'empire romain, je le trouve intéressant, mais la comparaison n'est pas aisée. Entre l'empire romain et la France d'aujourd'hui, il y a un monde, si je puis dire, ou plutôt des mondes.
Par contre, je vous propose d'aller plus loin dans votre comparaison : Qui seraient les barbares d'aujourd'hui ? En quoi ces barbares destabiliseraient-ils le pays ? Sont-ils en position de le faire ? ...
Amaury : on peut ne pas aimer le discours de Zemmour et critiquer son parti-pris sans pour autant être un bobo coupé des réalités se satisfaisant de beaux principes et ignorant les souffrances réelles. Zemmour est intéressant en tant que symptôme d'un malaise mais il ne l'explique pas et ne l'analyse pas. Je trouve pertinente l'analyse de Colt dans sa critique-éclair...
Pour parler franchement sur le fond, ce n'est pas tant la France qui est en faillite que l'idée de Zemmour sur la France qui est en désuétude. Son modèle sociétal s'appuie sur des archétypes dont il souligne avec justesse qu'ils ont été démonisés à l'excès et moqués de façon caricaturale ; néanmoins, il s'appuie sur du vent. Les notions, omniprésentes dans sa bouche, de génie de la race française ou d'identité immuable de la France (qu'il faudrait que l'étrange assimile) ne veulent rien dire. La France a toujours été peuplé de populations de langue, de moeurs et de religion différentes et la société a toujours été en évolution permanente, avec des tensions et des scissions. Celles qui nous sont contemporaines naissent de la dissolution progressive des Etats dans des superstructures régionales ou mondiales. Il n'y a rien de neuf pour la France, qui a été successivement un royaume, un empire, une république avec puis sans empire colonial... Demain, elle sera autre chose... Qu'est-ce qu'un Français de souche ? Ca ne veut rien dire en France sauf pour les métropolitains nombrilistes qui oublient la Polynésie, la Guyane, la Nouvelle-Calédonie, La Réunion, les Antilles, Mayotte (quasiment à 100% musulmane), etc. A moins de considérer qu'il y ait des Français plus français que d'autres (ceux dont les ancêtres étaient gaulois ?), les immigrés d'aujourd'hui ne me paraissent pas plus fondamentalement exogènes que ne l'ont été les corses, les savoyards, les bretons bretonnant fuyant les campagnes et qui se sont fondus dans la masse avec beaucoup de difficultés et de sang, ce qu'on a tendance à oublier... On opposera peut-être la question de l'Islam ? Il y aurait peut-être quelque chose à discuter si les termes de l'opprobre n'étaient pas ceux qui ont déjà été utilisés contre les protestants et les juifs... Il y a un espèce d'aveuglement sur l'état de la France qu'on juge en décrépitude par rapport à une tradition et un âge d'or supposé, où nous aurions vécu en harmonie et dans une certaine prospérité grâce à nos valeurs ancestrales. Cette époque n'a jamais existé !!! Le plus énervant est la complaisance des médias envers cette mode nostalgique d'une pseudo France, qui finit par ressembler à une chasse aux boucs émissaires susceptibles de servir d'exutoire...
Pour parler franchement sur le fond, ce n'est pas tant la France qui est en faillite que l'idée de Zemmour sur la France qui est en désuétude. Son modèle sociétal s'appuie sur des archétypes dont il souligne avec justesse qu'ils ont été démonisés à l'excès et moqués de façon caricaturale ; néanmoins, il s'appuie sur du vent. Les notions, omniprésentes dans sa bouche, de génie de la race française ou d'identité immuable de la France (qu'il faudrait que l'étrange assimile) ne veulent rien dire. La France a toujours été peuplé de populations de langue, de moeurs et de religion différentes et la société a toujours été en évolution permanente, avec des tensions et des scissions. Celles qui nous sont contemporaines naissent de la dissolution progressive des Etats dans des superstructures régionales ou mondiales. Il n'y a rien de neuf pour la France, qui a été successivement un royaume, un empire, une république avec puis sans empire colonial... Demain, elle sera autre chose... Qu'est-ce qu'un Français de souche ? Ca ne veut rien dire en France sauf pour les métropolitains nombrilistes qui oublient la Polynésie, la Guyane, la Nouvelle-Calédonie, La Réunion, les Antilles, Mayotte (quasiment à 100% musulmane), etc. A moins de considérer qu'il y ait des Français plus français que d'autres (ceux dont les ancêtres étaient gaulois ?), les immigrés d'aujourd'hui ne me paraissent pas plus fondamentalement exogènes que ne l'ont été les corses, les savoyards, les bretons bretonnant fuyant les campagnes et qui se sont fondus dans la masse avec beaucoup de difficultés et de sang, ce qu'on a tendance à oublier... On opposera peut-être la question de l'Islam ? Il y aurait peut-être quelque chose à discuter si les termes de l'opprobre n'étaient pas ceux qui ont déjà été utilisés contre les protestants et les juifs... Il y a un espèce d'aveuglement sur l'état de la France qu'on juge en décrépitude par rapport à une tradition et un âge d'or supposé, où nous aurions vécu en harmonie et dans une certaine prospérité grâce à nos valeurs ancestrales. Cette époque n'a jamais existé !!! Le plus énervant est la complaisance des médias envers cette mode nostalgique d'une pseudo France, qui finit par ressembler à une chasse aux boucs émissaires susceptibles de servir d'exutoire...
@St Jean BaptisteColt
Effectivement, Z constate un état de la France qu'il appelle « suicide ».
Je crois que c'est exagéré mais le constat qu'il fait est juste, il n'y a plus que François Hollande pour dire : « tout va très bien Madame la Marquise ».
Où Z se trompe, à mon avis, c'est que pour lui, tout changement est forcément mauvais. Il devrait faire la part des choses – mais alors, ce ne serait plus un essai pamphlétaire et ça n'aurait aucune audience.
Par exemple, il est certains que les homos ne causent aucun mal, ni à la société, ni à la culture, ni à la civilisation. Le changement de mentalité à leur égard est tout à fait bénéfique : ça met fin à une hypocrisie insupportable, dont ils étaient les victimes.
Le mariage pour tous, dans ce sens, est un bien mais, d'autre part, ça met à mal l'institution du mariage, et c'est un changement très profond ; il faut comprendre que certains en soient bouleversés.
Pour démontrer sa thèse, Z prend des exemples au quotidien et on lui en fait grief ; mais il a raison : à propos du mariage, il prend l'exemple de la chanson des divorcés de Polnaref. Cette chanson présente le divorce comme une déclaration d'amour ; c'est très beau, c'est comme ça que ça se passe aujourd'hui et ça met fin à une hypocrisie ; mais, autrefois, les chansons c'étaient : « amour toujours, la vie en rose, c'est pour la vie... », parce que le mariage était pour la vie.
Dans son exemple de Hélène et les Garçons il a encore raison : dans les années cinquante, les filles n'auraient jamais accepté des garçons comme ça ; elles auraient dit : qu'est-ce que c'est que ça pour des mollassons ! Et elles auraient détesté ce feuilleton.
Je pense que Z a bien choisi ses exemples pour montrer le changement des mentalités.
Dans ta critique, Colt, tu dis que les sujets abordés par Z sont essentiels « dans une France qui est traversée de questions importantes : intégration-immigration-place des religions-repères moraux-cassure entre peuple et "élite", libéralisme outrancier... » Tu ajoutes : « qu'ils (ces sujets) ne devraient pas être traités par les seuls « hurluberlus » comme Zemmour.
Mais ce n'est pas à Z qu'il faut faire le reproche si personne n'ose plus parler de certains sujets. Moi j'y vois une preuve que nous sommes dépassés, et que certaines questions restent sans réponse, parce qu'elles n'en ont pas.
Alors on peut s'en inquiéter.
On reproche à Z de ne pas citer ses sources et de forcer les chiffres.
Mais nous sommes dans l'actualité. On doit citer ses sources si on les a cherchées dans des documents anciens ou peu connus. Et, de plus, à mon avis, les chiffres ne veulent rien dire ; ou plutôt, on leur fait dire ce qu'on veut ; par exemple, si on dit : d'un an à l'autre, les violonistes sont en augmentation de cent pour cent dans mon village ; ça veut dire que l'année dernière il y en avait un et cette année-ci, deux.
Finalement Z dérange et j'ai trouvé que les critiques n'abordaient pas le fond de sa thèse.
On critique le personnage, ce qui est odieux ! Z n'est pas un malfaiteur. Ou bien on critique son style (!). Ou alors, on critique sa méthode, l’absence de source ou ses chiffres exagérés. Mais ce sont des critiques de forme ; moi j'attends toujours une critique qui démolirait sa thèse et qui expliquerait en quoi il a tout faux.
@St Jean Baptiste
Quant à votre parallèle avec la fin de l'empire romain, je le trouve intéressant, mais la comparaison n'est pas aisée. Entre l'empire romain et la France d'aujourd'hui, il y a un monde, si je puis dire, ou plutôt des mondes.
Par contre, je vous propose d'aller plus loin dans votre comparaison : Qui seraient les barbares d'aujourd'hui ?
Oui, Colt, il y a un monde et des mondes de différence... Mais il y a des similitudes :
valeurs auxquelles on ne croit plus : religion, patriotisme, respect des anciens et des traditions qui ont faits la grandeur d'un monde. Corruption, privilèges, individualisme et recherche effrénée de loisirs insipides et du « tout est permis ».
Quant aux barbares, on dit que le peuple de Rome les souhaitait, sachant que ça mettrait fin au régime inique qu'ils subissaient.
Je ne sais pas si nous souhaitons les barbares aujourd'hui mais, il est certain qu'on est prêt à tout pour changer de régime. On est prêt à changer de religion sous prétexte qu'elles se valent toutes, comme on dit déjà que toutes les civilisations se valent !
Mais pour le moment, je ne vois des barbares nulle part, ni dans nos pays, ni à nos frontières... Ou alors, si j'en vois, je ne permettrais pas de les appeler barbares...
moi j'attends toujours une critique qui démolirait sa thèse et qui expliquerait en quoi il a tout faux.Et comme tu ne cliques pas sur les liens qu'on poste tu attendras longtemps.
moi j'attends toujours une critique qui démolirait sa thèse et qui expliquerait en quoi il a tout faux.
Et comme tu ne cliques pas sur les liens qu'on poste tu attendras longtemps.
J'ai lu ton lien où il est question de Zemmour qui citerait Deleuze sans l'avoir lu : http://towardgrace.blogspot.fr/2014/11/…
mais, je n'ai lu ni l'un ni l'autre alors, je ne peux pas juger du bien-fondé de cette critique. Mea culpa !
J'ai lu ce lien http://fabrice-colin.over-blog.com/2014/11/… qui est une espèce de dithyrambe où il me semble qu'on s'en prend plus au personnage Zémmour qu'à son livre.
J'ai lu ce fil : http://lemonde.fr/les-decodeurs/article/…
où, en gros, on révèle l'imprécision des chiffres donnés par Z en lui reprochant la non indication de ses sources.
Ce qui est certes un bon reproche mais ça ne dit pas grand chose sur le livre lui-même.
J'ai encore lu ce lien : http://lemonde.fr/les-decodeurs/article/… où il m'a semblé qu'on caricaturait les propos de Z pour mieux les détruire. C'est un mauvais procédé. Si vraiment c'est ce que dit son livre, ça vaudrait un haussement d'épaule et rien d'autre.
De plus il parle de ses propos sur Vichy ; des propos insupportables, en effet ; mais ce n'est pas nouveau : ici même on a fait l'éloge d'un livre qui disait la même chose – avec l'approbation de beaucoup de participants.
Au fond mon tort est d'avoir l'air de défendre un livre alors que je ne l'ai pas lu.
En vérité je n'ai aucune idée de ce qu'il vaut. J'ai l'impression qu'il est volontairement provocateur et passablement superficiel. Mais ce n'est qu'une impression et puis, après tout, c'est la loi du genre.
Ce que je n'aime pas, c'est cette chasse à l'homme, c'est cet à priori consensuel contre Z : il est l'homme qui a dit des choses qu'on ne pouvait pas dire.
Mais, comme le personnage est intelligent, je pense que son livre vaudrait peut-être la peine de critiques plus approfondies (je ne parle pas de celles sur CL mais de celles des media).
Mais enfin, SJB, tu es en train de plaindre un type qui a pignon sur télé toutes les semaines et qui fait un énorme bestseller ; avoue qu'il y en a de plus malheureux sur Terre.
Ce que je n'aime pas, c'est cette chasse à l'homme, c'est cet à priori consensuel contre Z : il est l'homme qui a dit des choses qu'on ne pouvait pas dire.
Et quand quelqu'un qui a lu le livre te dit, preuves à la clé, que Zemmour ne sait pas de quoi il parle, tu réponds que tu ne peux pas en juger parce que tu n'as pas lu Deleuze (ni Zemmour non plus d'ailleurs). Si tu veux vraiment défendre Zemmour, qui en a bien besoin en effet puisqu'il n'a vendu qu'un million de bouquins, tu devrais lui trouver un autre défenseur. Le problème, c'est que tous ceux qui le défendent n'en savent pas davantage.
Il y a des critiques sur CL, elles valent bien celles des média !
Zemour dit (critique de Bernard2) : "L'Europe est un échec. La monnaie unique est un échec. La politique de l'emploi est un échec. L'industrie s'est écroulée. La politique d'immigration est un échec. La justice sociale est un échec. L'accroissement scandaleux de la fourchette des revenus continue. L'éducation est un échec. Les multinationales ruinent les « classes moyennes » qui existent de moins en moins. Les géants de la grande distribution tuent les producteurs, s'enrichissent honteusement en nous vendant des produits mauvais pour notre santé, pour le plus grand profit des géants de l'industrie pharmaceutique. Et j'en passe...
Quel espoir ? Aucun. Que font nos énarques et politiciens de tous bords face à tout cela ? Ils cherchent à protéger leurs intérêts personnels, cèdent aux sirènes des puissances de l'argent, avec le plus total mépris pour le citoyen lambda.". Il dit aussi (critique de Amaury) que la droite libérale et la gauche c'est la même chose, mauvais.
Et de ce malaise économique, il passe à Vichy, les vrais français, la nostalgie d'une époque,... c'est vraiment ça qu'on appelle le populisme. On n'a pas besoin de Zemour pour ça, on a nos propres forums :-)
Zemour dit (critique de Bernard2) : "L'Europe est un échec. La monnaie unique est un échec. La politique de l'emploi est un échec. L'industrie s'est écroulée. La politique d'immigration est un échec. La justice sociale est un échec. L'accroissement scandaleux de la fourchette des revenus continue. L'éducation est un échec. Les multinationales ruinent les « classes moyennes » qui existent de moins en moins. Les géants de la grande distribution tuent les producteurs, s'enrichissent honteusement en nous vendant des produits mauvais pour notre santé, pour le plus grand profit des géants de l'industrie pharmaceutique. Et j'en passe...
Quel espoir ? Aucun. Que font nos énarques et politiciens de tous bords face à tout cela ? Ils cherchent à protéger leurs intérêts personnels, cèdent aux sirènes des puissances de l'argent, avec le plus total mépris pour le citoyen lambda.". Il dit aussi (critique de Amaury) que la droite libérale et la gauche c'est la même chose, mauvais.
Et de ce malaise économique, il passe à Vichy, les vrais français, la nostalgie d'une époque,... c'est vraiment ça qu'on appelle le populisme. On n'a pas besoin de Zemour pour ça, on a nos propres forums :-)
"... c'est vraiment ça qu'on appelle le populisme. On n'a pas besoin de Zemour pour ça, on a nos propres forums :-)"
Wouarf !
Wouarf !
@St Jean Baptiste
Seuls, les chiffres ne veulent rien dire, j'en conviens, mais entourés d'un discours tel que celui de Z, d'un politique ou d'un journaliste, ils en ont. Ils sont mobilisés pour appuyer un fait, soutenir un argument, convaincre. Ils doivent donc être le plus proche possible de la réalité que l'on souhaite décrire, ce qui n'est pas le cas dans le livre de Z.
Ce n'est pas seulement une critique de forme, mais aussi de fond ! Cette utilisation tendancieuse des sources signifie beaucoup : absence de rigueur et manipulation de l'opinion du lecteur. C'est de la malhonnêteté intellectuelle qui discrédite la forme ET le fond.
Le problème c'est que cette malhonnêteté est tellement répandue par les hommes politiques que l'on ne s'en soucie plus !
N'abusons pas : la plupart des sujets abordés par Z le sont déjà par d'autres. Tous les sujets économiques (ultra libéralisme, Europe libérale, intérêt particulier Vs général, chômage...) ont été traités de long en large par l'extrême gauche (et plus sérieusement), et je note d'ailleurs plus que des similitudes. Entre Z et Besancenot, je préfère largement écouter ce dernier.
Tous les aspects sociaux-immigration-histoire vichyste de la France ont déjà été traités par l'extrême droite. Là encore, grosses similitudes avec les propos de Z.
Z ne fait qu'emprunter aux deux extrêmes... qui ont déjà soulevés tous les problèmes qui agitent la France d'aujourd'hui !
C'est là, je pense, une des explications de son succès : Z réunit ces deux tendances dans ses propos, dont les thèmes passionnent les français parce qu'ils les touchent au quotidien.
D'un autre côté, si Z fait autant de vague, c'est grâce à sa couverture médiatique et à l'intérêt des médias qui savent qu'en l'invitant, ils vont créer le Buzz.
On reproche à Z de ne pas citer ses sources et de forcer les chiffres. (...) Et, de plus, à mon avis, les chiffres ne veulent rien dire...
Seuls, les chiffres ne veulent rien dire, j'en conviens, mais entourés d'un discours tel que celui de Z, d'un politique ou d'un journaliste, ils en ont. Ils sont mobilisés pour appuyer un fait, soutenir un argument, convaincre. Ils doivent donc être le plus proche possible de la réalité que l'on souhaite décrire, ce qui n'est pas le cas dans le livre de Z.
Ce n'est pas seulement une critique de forme, mais aussi de fond ! Cette utilisation tendancieuse des sources signifie beaucoup : absence de rigueur et manipulation de l'opinion du lecteur. C'est de la malhonnêteté intellectuelle qui discrédite la forme ET le fond.
Le problème c'est que cette malhonnêteté est tellement répandue par les hommes politiques que l'on ne s'en soucie plus !
Dans ta critique, Colt, tu dis que les sujets abordés par Z sont essentiels (...) Mais ce n'est pas à Z qu'il faut faire le reproche si personne n'ose plus parler de certains sujets.
N'abusons pas : la plupart des sujets abordés par Z le sont déjà par d'autres. Tous les sujets économiques (ultra libéralisme, Europe libérale, intérêt particulier Vs général, chômage...) ont été traités de long en large par l'extrême gauche (et plus sérieusement), et je note d'ailleurs plus que des similitudes. Entre Z et Besancenot, je préfère largement écouter ce dernier.
Tous les aspects sociaux-immigration-histoire vichyste de la France ont déjà été traités par l'extrême droite. Là encore, grosses similitudes avec les propos de Z.
Z ne fait qu'emprunter aux deux extrêmes... qui ont déjà soulevés tous les problèmes qui agitent la France d'aujourd'hui !
C'est là, je pense, une des explications de son succès : Z réunit ces deux tendances dans ses propos, dont les thèmes passionnent les français parce qu'ils les touchent au quotidien.
D'un autre côté, si Z fait autant de vague, c'est grâce à sa couverture médiatique et à l'intérêt des médias qui savent qu'en l'invitant, ils vont créer le Buzz.
Autrefois on disait "événement" à la place de "buzz" et "finalement" à la place de "au final" mais c'était avant les chaînes de télé par dizaines et l'invasion du numérique qui tue le papier en même temps que la réflexion..
Autrefois on disait "événement" à la place de "buzz" et "finalement" à la place de "au final" mais c'était avant les chaînes de télé par dizaines et l'invasion du numérique qui tue le papier en même temps que la réflexion..
Tu devrais écrire un livre, Hiram : Le Suicide du français
;-))
Ou, pour éviter les confusions : Le Suicide de la langue française.
;-))
;-))
Je pourrais mais je ne serai pas médiatisé pour autant, n'ayant pas le désir de vouer les lecteurs à la haine comme Z...
Je voudrais que tu lises ce livre, Hiram, moi je n'ai pas le courage, ou plutôt, je n'ai pas le temps ; c'est le genre de livre qui doit se lire dans les quinze jours, après il est démodé. Et je suis plongé dans dans trois briques à la fois, je n'en sors pas !
Mais je voudrais lire ta critique – après lecture.
Je ne crois pas que le but de Z soit de « vouer ses lecteurs à la haine », comme tu le dis. Je pense que ce qu'il veut faire passer c'est que : « c'était mieux avant ». Il aime la France mais c'est un passéiste, il aime la France d'avant, il voudrait que rien ne change, comme si tout changement était mauvais par définition.
Je pense que sa méthode est perverse parce que, en toute chose, il y a toujours du bon et du mauvais. Celui qui ne dit que la moitié de la vérité ment doublement. Si Z met en évidence tout ce qui est mauvais dans le changement, il finit par faire croire au lecteur que tout est mauvais.
Mais il faut reconnaître que c'est le moyen le plus efficace pour faire triompher une thèse – surtout si le lecteur manque d'information... ou d'esprit critique.
Mais je voudrais lire ta critique – après lecture.
Je ne crois pas que le but de Z soit de « vouer ses lecteurs à la haine », comme tu le dis. Je pense que ce qu'il veut faire passer c'est que : « c'était mieux avant ». Il aime la France mais c'est un passéiste, il aime la France d'avant, il voudrait que rien ne change, comme si tout changement était mauvais par définition.
Je pense que sa méthode est perverse parce que, en toute chose, il y a toujours du bon et du mauvais. Celui qui ne dit que la moitié de la vérité ment doublement. Si Z met en évidence tout ce qui est mauvais dans le changement, il finit par faire croire au lecteur que tout est mauvais.
Mais il faut reconnaître que c'est le moyen le plus efficace pour faire triompher une thèse – surtout si le lecteur manque d'information... ou d'esprit critique.
J'ai déjà lu Drumont, Rebatet et Bloy donc je n'ai plus besoin de lire Zemmour...
J'ai déjà lu Drumont, Rebatet et BloyTu es courageux...
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