Darius
avatar 08/05/2014 @ 14:23:57
C’est à l’autre bout du village, tout en haut de la colline qu’elle l’avait observé la première fois. Triste anniversaire ! Lorsque Claire y parvint, elle eut un choc. Les arbres majestueux qui se penchaient sur les tombes pour défendre les défunts des dangers de la terre étaient réduits à d’infâmes souches. Les croix dénudées se dressaient pathétiquement vers le ciel. Le lieu était devenu sinistre et inhospitalier. Seul, le vent du Nord y soufflait, comme à son habitude. Elle emprunta l’allée centrale et se dirigea là où les dépouilles récentes attendaient leur sépulture. Le gazon avait été tondu. Cà et là, des gerbes de fleurs ajoutaient des touches multicolores. Elle s’assit à même le sol, déchiffrant dans la pénombre naissante les quelques mots griffonnés sur des dessins d’enfants et fichés dans une terre fraîchement remuée.

Une tache sombre s’abattit brusquement au-dessus d’elle. Surprise, Claire leva les yeux. Cette ombre lui apparut comme une menace. Elle la fixa, pétrifiée et sentit la chair de poule la gagner jusqu’au dernier centimètre carré.

Elle ferma les yeux et se remémora la silhouette fragile d’Octavian, ses yeux bleus et tristes, ses doigts longs et fuselés, conçus pour pincer les cordes d’un violon. Elle entendit distinctement les premières mesures de la première sonate pour violon de Bach. Le jeune musicien, avant de disparaître, avait laissé ces quelques mots énigmatiques sur la table de son bureau : « j’ai trompé tout le monde ».
C’est ce qu’Isabelle, sa femme avait déclaré.

A présent, Claire était sûre de voir bouger quelqu’un dans l’obscurité parmi les pierres tombales. Elle hurla. Il y eut un bruit de feuillage chiffonné et un cri surgi du marronnier, le seul arbre à ne pas être passé sous les lames de la tronçonneuse. Les larmes aux yeux et tremblant de tout son être, elle sentit un souffle chaud dans le cou. Elle se dressa d’un bond :
- Isabelle ?
Claire cligna des yeux et laissa échapper un rire nerveux pour cacher son émoi.
- Impossible d’être tranquille deux minutes pour se recueillir, s’exclama Isabelle.
Cette phrase résumait bien Isabelle. Malgré le malheur qui l’accablait, elle ne manquait pas d’aplomb.
- Je suis désolée de ce qui t’est arrivé, dit Claire. C’est vraiment un coup dur.
- Bof ! s’exclama Isabelle. De toute façon, çà n’allait plus entre nous.
Claire eut du mal à comprendre cette remarque insignifiante face à un tel drame. Comme si le suicide de son mari, représentait une délivrance pour Isabelle ! Puis Isabelle lui tourna le dos pour se diriger vers la tombe d’Octavian...

Claire connaissait Isabelle depuis l’enfance. Elles avaient fait leurs classes ensemble. Isabelle, de deux ans sa cadette, était bien plus délurée qu’elle. Tout chez elle avait poussé trop vite, les poils, les seins, les hanches. Quand elles se rendaient ensemble à vélo à la piscine, c’est Isabelle que les hommes regardaient. Souvent, Claire rentrait seule à la maison et inventait une excuse auprès de la mère d’Isabelle. « Son vélo a crevé, elle rentre à pied ». « Elle est repassée chez une copine pour terminer un devoir ». Isabelle lui racontait aussi de drôles de choses. Elle prétendait que le médecin lui avait conseillé de se marier très vite. A cette époque, Claire ne comprenait pas de quoi elle voulait parler. Isabelle n’avait que 12 ans…

Puis, elles se séparèrent. Chacune dans une pension différente. Mais là encore, Claire entendit parler d’Isabelle. Elle s’était amourachée de l’aumônier de la pension. Isabelle raconta à Claire que l’aumônier l’avait repérée et qu’il lui demandait souvent d’aller dans son bureau la chargeant de faire des courses. Là, il introduisait sa main sous sa blouse…

Puis Isabelle partit étudier les arts graphiques et revint au village, un beau jour au bras d’Octavian, un musicien virtuose venu de l’Est. Octavian était aussi doux qu’Isabelle était brusque. Aussi mince et fragile qu’Isabelle était ronde et bien en chair. Aussi discret qu’Isabelle était volubile. Le mariage eut lieu très vite. Puis ils quittèrent le village. Octavian avait été engagé dans un orchestre symphonique et voyageait au gré des concerts. Claire revit Isabelle les fins de semaine. Son mari était perpétuellement en tournée. Bizarrement, elle n’en pipait mot, cette situation ayant l’air de lui convenir. Claire ne reçut aucune confidence de la part d’Isabelle sur sa situation de couple, ce qui était peu coutumier de sa part.

Une fin de semaine pourtant, il y avait exactement un an de cela, Claire fit la connaissance d’Octavian dans ce lieu très particulier, le cimetière du village. Claire aimait cet endroit peuplé d’arbres nostalgiques. Elle rêvait d’y être enterrée et s’imaginait les fleurs qui embaumeraient quotidiennement sa tombe. Car c’était l’endroit le plus fleuri qu’elle connaissait.
Elle avait déjà pris contact avec le jardinier du village qui lui avait promis de s’en occuper. C’était une plaisanterie bien sûr, car encore fallait il qu’elle décède avant lui…

Ce jour-là, comme de coutume, Claire se faufilait entre les tombes pour s’arrêter devant celle de son père, une pierre brute fichée dans le sol. Elle contempla avec tristesse les pièces montées que sa sœur s’échinait à déposer sur le gravier et regrettait amèrement la terre, les fleurs sauvages qu’elle avait semées ou les lierres rampants que sa même sœur s’escrimait à faire disparaître…

C’est là qu’elle le vit, Octavian, le mari de son amie Isabelle. Il était debout, appuyé contre une pierre tombale, aussi haute que lui. Il jouait d’un instrument invisible. Des sons pathétiques s’en échappaient. Les oreilles de Claire en frémirent presque d’effroi. Des sons qui appelaient à la mort. Il jouait dans la brume flottante, dans le vent qui gémissait. Et sa musique était d’ombre. Elle n’y connaissait pas grand-chose en musique, mais des sons pareils, elle n’en avait jamais entendus. Ils ne provenaient pas d’un instrument réel.
Le visage d’Octavian était transfiguré. Elle voyait trembler des mèches de cheveux sur son front. Il jouait dans le vent humide qui sentait l’humus, l’écorce, la terre mouillée et sa musique avait l’odeur du froid et des feuilles mortes. Il jouait paupières baissées et sa musique avait la couleur de ses yeux bleus océan. C’était une prière nue, un appel âpre et lancinant. S’apercevait-il seulement qu’il y avait quelqu’un qui l’observait ? Pensive, Claire s’éloigna, le laissant dans ses rêves, dans sa solitude, dans sa douleur.

Ensuite, elle prit l’habitude de le voir là-bas. Enfin, l’habitude est un grand mot, disons, chaque fois qu’Octavian rentrait au village pour accompagner Isabelle dans sa famille. Les réunions familiales l’étouffaient. Il avait besoin de cet endroit pour se ressourcer et échapper à cette volubilité propre à la famille d’Isabelle. C’en était trop pour lui… Il devait s’isoler. Alors, il se réfugiait dans ce cimetière avec cet instrument magique qu’il avait conçu lui-même et que personne ne connaissait. Il en était l’inventeur et le seul interprète. Octavian expliquait à Claire que l’instrument n’émettait des sons que sous le vent du Nord. Il lui indiqua une fente longue et fine qui, quand le vent soufflait, faisait vibrer les cordes. Ce n’était pas l’interprète qui jouait une mélodie, c’était le vent qui tenait le rôle principal.
Pendant une heure au moins, Claire était transportée dans un autre monde. Jusqu’à la prochaine rencontre. Sans se fixer de rendez-vous, ils savaient tous deux qu’ils allaient se revoir bientôt...

Lorsqu’on annonça dans le village le suicide d’Octavian, Claire fut dévastée. Et eut du mal à le croire. Il devenait de plus en plus expert avec son nouvel instrument qu’il peaufinait, affûtait, en faisait sortir des sons inconnus jusqu’alors.

Isabelle raconta qu’Octavian, au retour d’un concert, s’était jeté par la fenêtre du deuxième étage de la maison qu’ils occupaient. Pour Claire, cet événement était inimaginable. C’est vrai qu’Octavian était un être fragile, délicat et influençable. Mais de là, à se suicider, il y avait un grand pas qu’il n’aurait pas franchi. Isabelle l’avait elle houspillé pour son manque d’ambition? Que s’étaient-ils dit la nuit de sa disparition pour qu’Octavian ait commis l’irrémédiable ? Personne ne le savait. Octavian était dans sa tombe et Isabelle restait muette comme une carpe.

Quelques temps plus tard, un titre dans le journal attira l’attention de Claire. Un nouvel instrument de musique révolutionnaire venait de faire son apparition. On recherchait le mélomane qui pourrait en faire sortir des sons, mais aucun ne réussissait à produire quelque chose d’harmonieux. C’était l’instrument magique d’Octavian que Claire connaissait. Cet instrument qui n’émettait des sons que sous le vent du Nord, ce vent du Nord qui précisément ne soufflait que dans ce petit cimetière...

Et voilà que dans ce petit cimetière, elle venait de croiser Isabelle, un paquet sous le bras...

Provisette1 08/05/2014 @ 18:22:28
Que c'est beau, Darius...

Je retrouve ta plume, tous ces côtés souvent sombres, tristes de tous tes écrits mais, là, c'est presque magique!

J'ai eu ce sentiment de lire mêlés, entremêlés des récits, des mots de Zweig et de Gaëlle Josse ainsi que de Lyonel Trouillot.

Nathafi
avatar 08/05/2014 @ 18:28:21
J'aime beaucoup l'ambiance de ton texte, on y est, dans ce cimetière, on sent le vent, et on écoute l'instrument.
Belle intrigue que cette disparition prématurée, ce pourrait être le début d'une histoire plus longue.

Valadon
avatar 08/05/2014 @ 23:30:37
Tu plantes magnifiquement le decor, on voit tout, les personnages, le cimetiere...J'imagine ton intrigue se deroulant il y a longtemps, au temps d'Emily Bronte (je devine qu'il n'en est rien, mais c'est ainsi que je le ressens :)
C'est tres romanesque, tres lyrique, tres intriguant aussi, un peu glacant....quel anniversaire!

Pieronnelle

avatar 09/05/2014 @ 00:19:50
Quel décor ! Les cimetières ont tendances à nous faire frissonner mais celui-là est envahi par le chant d'un violon invisible qui ne chante qu'au vent du nord : bien belle apparition et je l'entends bien cette sonate de Bach ! Très romantique ton histoire Darius!
La prochaine fois que je vais dans un cimetière promis je tendrai l'oreille et j'espère bien que le violon magique d'Octavian viendra me tenir compagnie...Il est des histoires comme ça qui nous emportent dans des mondes bizarres...

Débézed

avatar 09/05/2014 @ 00:33:01
C'est une vraie nouvelle que tu nous proposes avec une chute qui ouvre de larges horizons mais ce que je retiens surtout c'est ta maitrise du récit et la qualité de ta rédaction. Ton texte se lit comme un roman pourrait-on dire banalement et pourtant c'est la remarque qui me vient le plus spontanément.

Darius
avatar 09/05/2014 @ 08:28:50
je suis contente que cela vous plaise autant car moi aussi, j'ai beaucoup aimé mon texte que j'ai beaucoup peaufiné...
Pour les textes précédents, j'avais beaucoup de remarques de votre part qui m'ont été très utiles.

Perso, je pars toujours d'endroits réels, ici le cimetière de mon village et les personnages ont vraiment existé, et j'ai vraiment rencontré Octavian, le musicien, dans ce cimetière.. et je connaissais isabelle que j'ai affublé d'autres qualités/défauts d'une autre amie.. et voilà, le tour est joué...

Merci d'être passée me lire.. Je vous lirai petit à petit.. ;-)

Provisette1 09/05/2014 @ 08:39:21
((J'ai toujours beaucoup aimé tes textes, Darius, car même dans les pires moments de ttes ces dernières années, je suis totalement incapable d'écrire des textes en mode drama:-)

Provisette1 09/05/2014 @ 08:42:12
(J'ai oublie: fais une groooossse caresse à Sushi!!!!)

Darius
avatar 09/05/2014 @ 09:35:28
Sushi a disparu... ;-( le 5 décembre 2013...il est sans doute mort car qqun a vu un chat roux écrasé dans une rue adjacente ... cela m'a fort attristé car c'était un chat sympa...

Depuis 1 mois, j'ai recueilli un petit chat affamé et abandonné en rue.. une petite femelle noire avec une tache blanche sur la gorge, baptisée Yin.. sympa mais ne remplace pas Sushi, le chat le plus intelligent de la terre.. ;-)

Antinea
avatar 09/05/2014 @ 23:07:36
"Le violon frémit comme un coeur qu'on afflige" (Charles Baudelaire)

C'est tout à fait cela ! Mais c'est un peu "polar" ton texte, non ? brrrr, ça fait froid dans le dos ce que suggère cette fin.
Bien mené !

Sissi

avatar 10/05/2014 @ 08:29:07
Je trouve que tu as rudement progressé, Darius, je le pense très sincèrement. La dernière fois que je t'ai lue, je t'avais trouvée un peu trop factuelle, avec une succession d'évènements un peu trop linéaire à mon goût et des enchaînements un peu convenus (toujours un peu avec les mes mêmes connecteurs textuels: et puis, alors, et, après etc...)
Et là je trouve que tu as gommé ce défaut (à mes yeux, hein... ce que je dis vaut ce qu'il vaut aussi, c'est à dire pas forcément grand chose! :-))
Tu as introduit de jolies descriptions, crée une atmosphère, effectivement on est à cheval entre le polar et le dramatique (sais pas faire non plus pour ma part...).
Et oui, c'est quasiment un nouvelle, une courte et jolie nouvelle, bien construite, bien amenée, sans doute perfectible encore, mais plutôt réussie et j'ai vraiment envie de souligner le travail qu'on sent derrière et une espèce de cap que tu as franchi avec brio.

Darius
avatar 10/05/2014 @ 10:35:10
oh merci les amies.. je suis vraiment aux anges de lire que vous avez noté mes progrès... je suis un atelier d'écriture "écrire une nouvelle" qui, à mon avis, ne m'aide pas, enfin, je le croyais, mais à vous entendre, il a son utilité..

comme vous dites, un semblant de polar.. un drame... hé oui, c'est ce vers quoi je tends, le polar..

Merci Sissi pour ton commentaire, il m'a fait chaud au cœur... allez je poursuis mes lectures de vos textes.. A+

Antinea
avatar 10/05/2014 @ 10:43:25
ça me rappelle un texte court que j'avais étudié en classe de seconde, je voulais en parler hier mais je ne me souvenait si du titre ni de l'auteur; je ne me souviens que du titre : "quand Angèle fut seule", mais toujours pas de l'auteur. En 3 pages, ce texte bien ficelé racontait le retour à la maison d'une femme qui venait d'enterrer son mari... et la fin laissait au lecteur le soin de réfléchir. Je pense que ce texte ici est un peu pareil.

Lobe
avatar 10/05/2014 @ 17:16:23
ça me rappelle un texte court que j'avais étudié en classe de seconde, je voulais en parler hier mais je ne me souvenait si du titre ni de l'auteur; je ne me souviens que du titre : "quand Angèle fut seule", mais toujours pas de l'auteur. En 3 pages, ce texte bien ficelé racontait le retour à la maison d'une femme qui venait d'enterrer son mari... et la fin laissait au lecteur le soin de réfléchir. Je pense que ce texte ici est un peu pareil.

Oh, moi aussi j'ai étudié cette nouvelle! Une sombre histoire d'enfant adultère et de mort aux rats, si mes souvenirs sont bons...
Je suis admirative du fait que tu arrives à produire des histoires avec un début (deux filles déjà bien différentes), un milieu avec l'apparition du musicien à l'instrument mystérieux, et une fin. Tout en ménageant dans le texte des passages de description et de caractérisation de tous les personnages. Octavian, c'est un beau prénom, je ne l'avais jamais rencontré.

Saint Jean-Baptiste 10/05/2014 @ 17:17:36
C'est fantastiquement beau, Darius ! Je savais que tu étais douée pour l'écriture et que tu avais le goût d'écrire parce que je me souviens que tu me l'avais dit... oh ! Il y a... c'était lors d'une rencontre CL.
Mais c'est la première fois que je lis un de tes textes et je suis vraiment épaté.
C'est un récit qui te ressemble, me semble-t-il ; tout en souvenir, dans un lieu qu'on devine être la profonde Ardenne et, avec des amours contrariées, des liaisons impossibles, de la musique et beaucoup de poésie dans les descriptions des paysages... et puis surtout on devine une facilité d'écriture magnifique.

Et puis, confidence pour confidence, moi aussi j'aime bien les cimetières ; je suis toujours surpris d'y voir tant de fleurs et puis on y est toujours tout seul et ce sont des lieux de recueillement comme on n'en trouve nulle part ailleurs.

Un beau cadeau d'anniversaire que tu nous fais là, Darius, vraiment !

Marvic

avatar 11/05/2014 @ 11:54:55
Un texte remarquable ! Moi qui suis amatrice de roman à "suspense", j'ai aimé les premières lignes qui font frissonner, le cimetière, la grande ombre.
Puis le retour en arrière pour éclairer le lecteur, le héros romantique et musicien (pour moi, cela va souvent de pair...), le mystère autour d'Isabelle...
Superbe !

Darius
avatar 11/05/2014 @ 18:21:34
merci à tous et à toutes pour ces paroles élogieuses... ;-)

Magicite
avatar 13/05/2014 @ 01:16:39
Il y a beaucoup de choses dans ton texte.
J'y suit revenu plusieurs fois avant d'arriver à trouver que le mystère doit rester ainsi et que cela fait partie de la magie.
Ton écriture et riche et sert bien l'histoire, ce qu'on comprends fait deviner autre chose.
La description de ce cimentière dès le début est très prenante et le ton donné par les lieux, sur l'esprit de la narratrice, confrontée aux végétaux coupés et l'asile de la tombe du mari décédé.
Une subtile évocation d'une rencontre qui n'aura pas lieu, de 2 êtres qui pourraient se compléter mais qui n'ont eu les circonstances pour cela. Il me semble que c'est tout aussi important que le mystère du violon et de la mort du garçon dans ton histoire;
Ah et sans tout évoquer(il y a beaucoup de choses dans ton texte: les personnages: pimbêche et la sentimentale sont rapidement et bien dessinées par exemple) l'écriture est belle et jamais maladroite.

Merci pour cette histoire dont le mystère continue à me faire imaginer les possibles révélations.

Garance62
avatar 13/05/2014 @ 07:11:44
Quelle étrange impression !
Je dois avouer que je reste un peu sur ma faim (ce doit être l'heure :), ou plutôt qu'il me reste quelques questions sans réponse. Au-delà de l'histoire, l'ambiance est bien rendue, l'écriture est bien enlevée. Une jolie écriture pour une belle imagination.
Au plaisir de te relire Darius !

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