Kalie
avatar 08/09/2013 @ 11:35:50
J'ouvre ce petit espace pour tous les mal aimés du cinéma, les films mal foutus, involontairement drôles, les erreurs de parcours que seuls les spectateurs un peu maso ont le courage de regarder jusqu'à la fin. Pas de note, évidemment, puisque le niveau est toujours proche du zéro.

LA CREATURE DU MARAIS (1982) de Wes Craven : Avec « Les griffes de la nuit » et la série des « Scream », on avait presque oublié que Wes Craven était aussi l’auteur de nombreux nanars. Et en voici un beau spécimen. Je me souviens avoir lu quelques planches des comics de « La créature du marais » dans ma jeunesse. Je me rappelle encore des dessins assez réussis du monstre.
Malgré ses défauts, le début du film est plutôt sympathique. La photographie est claire. Les paysages naturels des marais sont jolis. Le postulat scientifique à savoir le mélange de cellules végétales et animales en vaut d’autres. Si l’interprétation des acteurs et les dialogues ne sont pas terribles ; Adrienne Barbeau, actrice abonnée aux films fantastiques dans les années 80, nous fait l’honneur de son décolleté pendant tout le film. En revanche, Davis Hess en éternel sadique et le méchant savant sont caricaturaux. Mais l’action explosive fait passer la pilule. Hélas, ça se gâte avec l’apparition de la créature très éloignée du personnage de papier. On a là un comédien vêtu d’une combinaison verte, le visage peinturluré de la même couleur. Je ne vous parle pas de sa façon de se déplacer, de ses hurlements. Lorsque l'acteur déguisé en monstre parle ou rit (véridique !), on a envie d’arrêter cette mascarade au plus vite. Quand on pense que la créature va jusqu'à conduire un bateau… Mais on touche vraiment le fond avec l’apparition d’une deuxième créature encore plus grotesque ! Le duel final est affligeant de nullité. A côté de ces deux lourdauds en costumes qui se battent ; les méchants des séries TV japonaises genre Bioman ou X-Or sont des réussites. Inutile de préciser que le résultat n’est pas effrayant pour un sou mais au contraire involontairement drôle. J’espère juste que les maquilleurs ont été virés à la fin du film.

Kalie
avatar 08/09/2013 @ 11:38:38
MAXIMUM OVERDRIVE (1986) de Stephen King : C’est le seul et unique film réalisé par le maître de l’horreur moderne à savoir le célèbre écrivain Stephen King. L’auteur est le premier à dire du mal de son film. Après la projection, on peut se demander comment un auteur qui soigne autant les personnages et l’atmosphère de ses romans est arrivé à un tel résultat. Mais si on oublie un instant le nom du réalisateur, il faut reconnaître que l’on est face à un nanar comme tant d’autres, ni pire ni meilleur. Dès le premier plan, on voit Stephen King qui se fait traiter d’enculé par un distributeur de billet. En effet, avec le passage d’une comète à proximité de la Terre, tous les appareils se dérèglent. Pont automatique, distributeur de boissons, tondeuse à gazon, coupe viande, borne d’arcade se retournent contre l’espèce humaine. Mais ce sont surtout les véhicules (de la camionnette à glaces aux poids lourds) qui causent le plus de dégâts. Ils font même le siège d’une station service en obligeant le personnel à leur servir de l’essence ! Malgré (ou grâce à) ses catastrophes mal filmées (le pont automatique du début) et ses scènes gore (involontairement ?) ridicules, ses mauvais acteurs, ses dialogues décalés et la musique tonitruante d’AC/DC, le film est tout à fait regardable à condition de mettre son cerveau de côté. Même si à la longue, on finit par se lasser. A l’image de ses camions, le film a tendance à tourner en rond. L’action omniprésente s’avère vaine à cause d’un manque flagrant de psychologie. L’attente était trop forte et la déception proportionnelle.

Kalie
avatar 08/09/2013 @ 11:44:16
FRERES DE SANG (1982) de Frank Henenlotter : « Frères de sang » alias « Basket Case » a connu une petite renommée dans les années 80 au sein du cercle fermé des amateurs de films d’horreur. Il faut dire que les scènes les plus sanglantes suivent les traces du personnage principal et de son mystérieux panier. Dès le générique, l’hémoglobine gicle. Mais, il n’y a pas que cela. L’histoire se singularise par une certaine originalité. Celle d'une horreur médicale que n’aurait pas renié le réalisateur David Cronenberg, spécialiste du genre. Jugez plutôt : un jeune homme qui conserve son frère siamois atrocement déformé dans un panier en osier, cherche à se venger des médecins qui les ont séparés. Lorsque le jeune homme tombe amoureux et essaye de gagner son indépendance, la créature devient folle… Dans un premier temps, le principal atout du film est de ne pas filmer directement le monstre mais d’utiliser la caméra subjective. Cela laisse planer un certain suspense concernant la nature de l'être caché. Ensuite, les liens complexes (amour, haine, soumission) entre les deux frères ainsi que le harcèlement télépathique de la créature sur son jumeau haussent le niveau. Par contre, une fois la créature dévoilée, le film lorgne du côté du gore burlesque à la Peter Jackson des débuts (« Bad Taste » et « Braindead »). Le monstre en caoutchouc est hideux mais son animation image par image façon « Chapi Chapo » s'avère catastrophique. Parfois, il n’est même pas animé du tout. C’est le comédien qui agite le monstre dans ses bras ! Cela n’empêche pas les corps coupés en deux, les visages ravagés et les hectolitres de sang de couler. Les flash-back sur l’enfance des frères, leur séparation au bistouri sont de grands moments… à condition d’avoir l’estomac solide. L’émotion est vaguement présente lorsque le frère opéré récupère son double monstrueux, sorte de tumeur munie de dents, dans une poubelle. Ou encore quand la nounou raconte une histoire à la monstruosité assise sur ses genous. Retour au présent, et on rigole lorsque la chose monstrueuse vole une petite culotte à une prostituée. Le summum est atteint avec le viol final. Un tas de plastique inondé de sang censé représenter l’horrible frangin, fait des va-et-vient dans l’entrejambe d’une femme nue. Il fallait oser ! Sur la forme, le film a très mal vieilli. La photographie est sale. Les acteurs sont tous mauvais (y compris le personnage principal, cheveux longs bouclés, très années 80). Bref, c’est un film plein de défauts mais culotté et gerbant.

Shelton
avatar 08/09/2013 @ 12:06:08
J'aime cette idée de parler des films mal aimés à juste titre ou pas d'ailleurs... Si d'autres viennent y déverser leurs débris, je crois même que je vais inviter mes étudiants à y passer pour apprendre cette version pertinente de l'histoire du cinéma...

Nance
avatar 08/09/2013 @ 16:50:45
Ah, les nanars... Il y a les péplums des années 60 (on ne peut pas tous être Ben-Hur!), les films d'horreur avec leurs scream queens, les films sci-fi et leurs décors en carton, les films d'action avec des scénarios vraiment atroces. Je ne crois pas que tous sont mauvais "mauvais", aussi trouver qu'un film est nanar reste quand même subjectif, ce genre de films ont souvent pour moi a une cote d'amour par leur côté kitschounet.

Nance
avatar 08/09/2013 @ 17:46:25
The Sins of Dorian Gray (1983)
Fiche IMDB: www.imdb.com/title/tt0086315/‎
Film sur YT: www.youtube.com/watch?v=LCwvnnmdH1U

Oh oui, Anthony Perkins a eu son lot de nanars. Ces premiers films étaient surtout des comédies romantiques où il jouait le bon gars de famille, il a été nominé aux oscars pour Friendly Persuasion et puis, il y a eu Psycho. Il a bien eu quelques rôles sérieux avec de grands réalisateurs (Welles, Chabrol, Clément, Litvak), mais le rôle de Norman Bates lui collera à la peau. N'empêche, même dans les films vraiment mauvais il s'en tire toujours, au moins on dirait qu'il aime jouer dans ce genre de film et pour moi c'est le principal.

The Sins of Dorian Gray, vu sur YouTube, dès le départ dès la première scène, avec leur façon de lire leurs lignes de dialogue "You knew him my husband, because you kill him", oh my glob my hear, on sait que ça ne va pas être un grand moment cinéma, mais en fait c'est moins pire pour le reste du film, mais quel dose de mauvais au départ, oh! La majorité de l'histoire est en flashback, l'on suit Dorian Gray, aspirante actrice qui deviendra une star par Henry Lord (Perkins) par sa soif de célébrité. Aussi, est-ce que je vous ai dit qu'avec toutes les années elle ne veillit pas d'une ride? Bizarre. Si vous connaissez l'histoire dont c'est inspiré (pauvre Oscar) vous vous doutez pourquoi. Pour avoir vu plusieurs navets sur Dorian Gray (il y a une avec Josh Duhamel qui est à vous hérisser le poil), celui-ci est un des plus potables dans sa mauvaisitude, même si côté qualité je recommanderais plus la version 1973 avec Shane Briant (disponible sur YT aussi), plus intense, plus d'horreur et meilleur en tout, mais puisqu'on parle de nanars c'est The Sins qui me vient en tête. The Sins of Dorian Gray est plus un suspense fantastique d'horreur, mais ce n'est pas vraiment effrayant. Belinda Bauer (RoboCop 2) est superbe et que Dorian soit une femme dans cette version-ci me dérange pas. C'est vraiment les scènes où Dorian parle avec Henry qui sont les meilleures, Perkins, même si son rôle reste secondaire est le personnage qui ressort le plus, bien que Bauer réussit à tirer son éplingle du jeu, je trouve même triste qu'elle n'a pas fait plus de films. Ce n'est pas un film que je conseillerais à tous, ça n'a pas d'action et le suspense laisse à désirer, mais ça a été une bonne détente, j'ai vu pire et j'aime les acteurs (pour les fans de nanars sci-fi, Michael Ironside joue un petit rôle).

The Picture of Dorian Gray (1945) ***
The Picture of Dorian Gray (1973) ****
The Sins of Dorian Gray (1983) **
The Picture of Dorian Gray (2004) *
The Picture of Dorian Gray (2006) *
Dorian Gray (2009) **

Dirlandaise

avatar 09/09/2013 @ 17:53:51
Pour ma part, j'ai vu cette fin de semaine l'adaptation du roman de Max Brooks "World War Z" avec Brad Pitt et une foule de zombies tous plus énervants les uns que les autres. En fait, le principal problème de ce film (et il y en a plusieurs...) c'est le nombre démesuré de zombies. Il y en a tellement que le film tourne au ridicule le plus total. Et Brad avec ses cheveux longs... cela ne lui va pas du tout cette coiffure ! J'aurais plutôt vu Tom Cruise dans ce rôle. Autre problème : rien de nouveau ni d'original : ce sont des idées ramassées dans un peu tous les autres films et jeux vidéos comme Dead Space (le laboratoire envahi par les créatures zombiesques et Brad qui écrase la tête de l'une d'entre elles... du Dead Space tout craché), Le Seigneur des Anneaux (le mur géant escaladé par les zombies), "La guerre des mondes" (la scène du début) etc.

SPOILER : Je pouvais reconnaître toutes les inspirations à la base de chacune des scènes. Et la scène de l'avion... franchement, Brad s'en sort de même que la jeune fille évidemment. Mais survivre à un tel crash est absolument impossible voyons !

Et la scène du labo avec la créature qui regarde Brad à travers la porte vitrée en faisant claquer ses mâchoires. Je riais alors que le but était de terroriser le spectateur.

Il semble que le livre soit meilleur que le film et je n'ai aucune peine à le croire car le film franchement... À regarder en mettant votre cerveau à "off". ;-)))))

Kalie
avatar 09/09/2013 @ 21:01:19
Pour ma part, j'ai vu cette fin de semaine l'adaptation du roman de Max Brooks "World War Z" avec Brad Pitt et une foule de zombies tous plus énervants les uns que les autres.


J'ai renoncé à le voir au cinéma malgré la bande-annonce attirante (la petite famille dans un embouteillage qui ne comprend pas ce qui se passe...). Mais l'histoire ressemble trop au terrifiant "28 semaines plus tard" datant de 2007 (la suite de "28 jours plus tard") que je conseille à tous (avec un très bon Robert Carlyle). Le film "World War Z" semble être le premier blockbuster avec des zombies de l'histoire (beaucoup de moyens, peu d'effets gore). A priori, on pourrait remplacer les zombies par n'importe quoi d'autres sans qu'il y ait de différence... Je verrai ce film quand il passera à la TV. Je ne suis pas pressé.

Dirlandaise

avatar 10/09/2013 @ 00:56:59
Pour Kalie, pour te faire une idée du film... héhéhé !

http://www.youtube.com/watch?v=aMaAswWbX_8

http://www.youtube.com/watch?v=gABCWHtoSb8

AmauryWatremez

avatar 10/09/2013 @ 15:39:56
La "créature du marais" c'est pas une série Z, plutôt un film fauché, par contre la suite est bel et bien un nanar.

AmauryWatremez

avatar 10/09/2013 @ 20:40:44
Gràce au miracle de médiocrité qu'est la TNT j'ai pu paresseusement regarder sans trop me fouler la cervelle la série des trois « Le flic de Beverly Hills » qui vaut pour une ou deux répliques, les deux « 48h », que je trouve un peu mieux. J'ai retenu cette punchline du deuxième : « Si la merde avait de la valeur, les pauvres n'auraient pas de trou du cul, ce sera toujours injuste pour les pauvres, mec ». Les acteurs y ont trois expressions, ce qui fait deux de plus que Stiveune Cigale qui maintenant fait dans la téléréalité citoyenne : il enseigne à des apprentis-flics comment faire une clef aux bras aux vilains et les assommer avec le plat de la main dans la face.
Donc, dans la première série de films, Murphy est Axel Foley est un flic aux méthodes peu orthodoxes, comme tous les flics des années 80, et il a souvent un ami à venger en se comportant quasiment aussi mal que les truands qu'il est censé poursuivre. Dans le premier, il venge un copain lâchement assassiné, son partenaire qu'il aimait bien même s'il le disputait (le méchant vilain) de temps en temps, dans le deuxième aussi, en plus là on salit la mémoire de son pote, Ronny Cox qui n'a visiblement pas digéré « Deliverance », mais le fourbe est puni ainsi que sa femme de main, la playmate « über alles » Birgit Nielsen, et itou dans le troisième où l'assassin est un homme politique véreux et lâche. L'action y est illustrée par un saxophone ténor assez pénible, une boîte à rythmes et un synthé épileptique. Axel Foley roule en Ferrari, se la joue très années 80, et des filtres pénibles floutent artistiquement l'image toutes les dix secondes. Bien entendu, comme dans les westerns des années 50, les flingues des héros ou des méchants ont des chargeurs de 70 ou 80 balles à la fois, sauf à l'instant crucial de la première fin (il y a toujours DEUX fins dans les films à suspens de cette période) car le héros n'a plus alors que deux balles à mettre dans son chargeur, ce qu'il fait fébrilement tuant quand même le méchant entre les deux yeux, méchant qui passe ensuite à travers une vitre et tombe deux étages plus bas. A la fin, le héros blague avec tous ses potes, souvent une vanne avec « pute » et « salope » dedans, bien « virile », et l'image se fige.
00783706-photo-affiche-48-heures.jpg« 48h » a un peu plus de classe, « 48h de plus » beaucoup moins. Dans le premier, Nick Nolte est un flic aux méthodes peu orthodoxes (blablabla..., ais-je besoin de développer). Son chef n'est pas content car il n'arrive pas à coincer une bande de truands pourtant un peu neuneu qui ont tué un copain de Nick, avec son flingue encore en plus, t'imagine pas la honte, quoi. Pour s'en sortir, il propose à Reggie Hammond, un taulard combinard, mais gentil quand même, Eddie Murphy, qui a autant d'abattage que lorsqu'il faisait du « stand up » (vous savez le truc à la mode qui laisse croire à tous les djeuns qui tchatchent qu'ils sont drôles en racontant leur vie). Nick Nolte, qui a la même voix que Rambo, normal c'est Alain Dorval qui double, n'arrête pas d'insulter Murphy, et réciproquement, mais finalement au bout du compte ils deviennent super-potes, même si Reggie retourne en taule pour attendre le deuxième volet. La musique est de la soupe à mi-chemin entre le country et du ère'ène'bi de base, on appelle ça de la « truck driver music », elle illustre les bastons et la fin drôlement dramatique quand Nick n'a plus que deux balles dans son chargeur après les rituelles 60 cartouches tirées pour faire joli dans le décor. Comme il y a une toute petite tentative d'actualiser le film noir, c'est presque de la cinéphilie pas si honteuse.

AmauryWatremez

avatar 10/09/2013 @ 20:41:36
"Dodgeball - même pas mal" avec Ben Stiller et Vince Vaughn. Le premier, White Goodman, est le dirigeant mégalomane à brushing et pectoraux saillants, paranoïaque et stupide d'une salle de gym géante, "Globo Gym", pleines d'écrans géants et de machines à torture aseptisées, et dans laquelle se précipite tous les obsédés de l'apparence, du bronzage à la carotène et du "bling-bling". Il veut racheter la salle du deuxième, Peter Lafleur, beaucoup plus décontracté, voire un peu "j'm'en foutiste" qui accepte chez lui des "freaks" beaucoup plus originaux, et beaucoup plus sympathiques. Son slogan propose de rester tel que l'on est mais de faire attention à sa santé. Bien sûr, il oublie de faire payer les cotisations et est au bord de la ruine. Pour sauver la petite salle, "Average Joe" (ou monsieur "tout le monde), un des freaks a l'idée de participer à un tournoi de "Dodgeball", sorte de balle au prisonnier en plus kitsch. White Goodman est un névrosé qui se fait des séances "pornographiques" en douce (il sniffe de la pizza et regarde des émissions culinaires), plus ou moins homosexuel latent, et qui s'habille tel un survivant des années 80. Vu son excitation perpétuelle, on le soupçonne de sniffer de la coke. Il est assisté d'un grand noir costaud à sa boote, Michelle. L'équipe de bras cassés de Dodgeball de Lafleur se fait aider d'un ancien pro de ce sport, une légende vivante grossière et un rien cinglée, Patch O'Houlihan, et peut partir au tournoi mondial organisé à Las Vegas bientôt rejointe par l'ancienne comptable de White qu'il a viré pour mieux la draguer. De son côté, celui-ci réunit sa propre équipe (dont un sosie de Frida Kahlo (?))....
C'est de l'humour con, mais jouissif, des répliques débiles mais hilarantes, sans pour autant sombrer dans la vulgarité. Le genre de petit bijou de film drôle mais stupide que seuls les américains savent faire maintenant.

AmauryWatremez

avatar 10/09/2013 @ 20:42:28
Et d'autres textes de ce "cinéphilie honteuse"
http://mesterressaintes.hautetfort.com/cinephilie-…

Nance
avatar 27/03/2014 @ 04:32:37
Nanars, c'est seulement comme ça que je peux décrire Village of the Giants et Attack of the Puppet People de Bert I. Gordon, deux films ayant tellement de potentiels, tant techniquement que pour les thèmes abordés, mais avec des scénarios qui passent à côté de trucs intéressants.

Bert I. Gordon est un réalisateur fétiche des riffeurs (se moquer du film pendant sa présentation) de la Mystery Science Theater 3000, je comprends, ses films sont el-cheapo, mais pourtant avec des effets spéciaux qui ne manquent pas d'intérêt. MST3K a justement riffé Village of the Giants dont l'épisode est disponible sur YT, mais ma scène préférée est celle de la danse gogo des adolescents géants, tellement cheasy:
http://youtube.com/watch/?v=wuUhQNt2b4A…
Les villains sont plus cons que méchants, en tout cas, je me suis bien amusée à regarder ce film, je lui donne ça.

On peut aussi retrouver Attack of the Puppet People sur YT (en passant ce titre est complètement à côté de la plaque), le film commence bien, l'idée est bonne, un savant réduit les gens à l'état de poupées Barbie, mais la fin est complètement bâclée, comme si on aurait baissé les bras en cours de route.
http://www.youtube.com/watch?v=zderyk3azuY

Nance
avatar 27/03/2014 @ 04:48:31
Enfin, si je note selon mon appréciation:
Attack of the Puppet People (Bert I. Gordon, 1958) **
Village of the Giants (Bert I. Gordon, 1965) ***

Nance
avatar 27/03/2014 @ 05:01:10
Si ça peut intéresser des gens...

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Deux sites québécois:

http://douteux.org/
Avec son slogan "Si vous avez des questions... nous en avons nous aussi". C'est surtout un site de critiques.

http://filmpoche101.blogspot.ca/
Qui niaise les films en remettant leurs niaiseries sous leur nez.

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Parmis les vloggeurs que je suis en anglais:

http://www.thecinemasnob.com/
Critique entre autres les films d'exploitations et les nanars, d'ailleurs il a aussi critiqué Basket Case "Some days it's nice to be an only child":
http://thecinemasnob.com/50/post/…

http://spoonyexperiment.com/
Il touche de tout, les jeux, les nouveautés, mais côté nanars c'est surtout les films d'action / science-fiction. Mes critiques de films préférés sont DOA Dead Or Alive et les films de Reb Brown.

http://blip.tv/OLPresents
Obscurus Lupa critique en particulier des nanars. J'accroche de moins en moins à sa personnalité et je ne la suis plus avec autant d'assiduité. Mes critiques préférées sont: 10 Reasons Why Cool As Ice Is Better Than Citizen Kane, la série Subspecies, les films de Cynthia Rothrock, les films de James Nguyen comme Birdermic et Julie and Jack.

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Mystery Science Theater 3000 sont probablement les riffeurs les plus connus de mauvais films, leurs épisodes sont pour la plupart disponibles sur YT. Voici leur page Wiki:
http://en.wikipedia.org/wiki/…

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Nance
avatar 27/03/2014 @ 05:31:02
Je viens de voir l'annonce du remake de 1993 de Attack of the 50 Foot Woman:
http://www.youtube.com/watch?v=PCY3EU2zWI4
"Daryl Hannah in her biggest role ever", à prendre littéralement parce que... ish. Ça a l'air spectaculairement mauvais.

Débézed

avatar 27/03/2014 @ 11:37:28
C'est un immense gouffre que tu cherches à explorer, il y en a tellement que je n'ose même pas penser à l'étendue de la tâche.

Nance
avatar 27/03/2014 @ 12:53:27
Un nanar à la fois, c'est ma devise. :P

Antinea
avatar 28/03/2014 @ 16:56:39
Un bon nanar, ça peut pas faire de mal.

L'an dernier j'ai découvert ce film :

"FASTER PUSSY CAT, KILL, KILL" de Russ Meyer. Le résumé c'est à peu près cela : "trois femmes superbes et sauvages dans des voitures vrombissantes parcourent le désert et sèment mort et désolation autour d'elles". Elles sont désirables et en jouent, libérées et rebelles... mais carrément très méchantes (ce sont des criminelles). J'ai regardé cela comme une poule reluque un couteau, et puis au final j'ai bien aimé.

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