Certains éditeurs BD sont forcés de mettre la clef sous la porte comme 12Bis et Emmanuel Proust (EP).
Vu le nombre astronomique de bédés qui sortent chaque mois, il est évident que seules les maisons les plus solides résistent.
Ankama ne se porte pas très bien aussi... mais j'avais déjà expliqué que la bédé ne se portait pas bien, ce n'est pas nouveau...
Finalement, c'est le livre sous toutes ses formes, c'est l'édition, et donc la partie commerciale de l'édition qui ne se portent pas bien du tout...
Finalement, c'est le livre sous toutes ses formes, c'est l'édition, et donc la partie commerciale de l'édition qui ne se portent pas bien du tout...
Vu le nombre astronomique de bédés qui sortent chaque mois, il est évident que seules les maisons les plus solides résistent.
S'il y a des tonnes de bédés où le pire côtoie le meilleur c'est le choix et la responsabilité des éditeurs. Le serpent se mord la queue, et même des maisons très solides qui s'étaient lancées dans ce marché comme Albin Michel arrêtent.
N'oublions pas que ce sont les lecteurs qui font l'avenir des auteurs et des éditeurs... car si nous cessons d'acheter une collection, une série, un auteur... c'est la fin !
Mon libraire spécialisé dans la bédé ne sait plus où donner de la tête.
Trop de bédés tue la bédé, l'adage se vérifie, le meilleur ou ce qui se vend le mieux résistera.
Trop de bédés tue la bédé, l'adage se vérifie, le meilleur ou ce qui se vend le mieux résistera.
Trop de bédés tue la bédé, l'adage se vérifie, le meilleur ou ce qui se vend le mieux résistera.
Il y a trop de bédés au scénario approximatif, mal découpé, mal conçu, au dessin mal dégrossi et aux couleurs moches, trop de séries interminables et pas assez de "one shot". Les maîtres du passé, les Franquin, Hergé, Goscinny, Tillieux, Jijé arrivaient à le faire, alors pourquoi tant d'albums mal fichus sinon parce qu'il faut vendre?
Les éditeurs ne respectent pas les acheteurs. On lance une série de qualité avec un album accrocheur et il n'y a pas de suite parce que l'éditeur déprime ou qu'il tente de refiler la bédé à un collègue.
Exemple: Albin Michel qui abandonne cette série prometteuse ( http://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/14647 ), tant pis pour ceux qui aimaient et qui se font avoir sans jamais avoir la suite. Mon libraire m'a dit qu'il y a des tractations entre cet éditeur et Robert Laffont, mais ça fait des années que les clients attendent la suite.
Quant à dire que c'est le meilleur qui se vend... On peut faire un parallèle avec les romans: Marc Lévy et Guillaume Musso vendent plus de livres que certains grands auteurs, et en bédé c'est pareil.
Comme toi, le rat, j'attends des suites avec impatience et même désespoir...
Trop de bédés tue la bédé, l'adage se vérifie, le meilleur ou ce qui se vend le mieux résistera.
Il y a trop de bédés au scénario approximatif, mal découpé, mal conçu, au dessin mal dégrossi et aux couleurs moches, trop de séries interminables et pas assez de "one shot". Les maîtres du passé, les Franquin, Hergé, Goscinny, Tillieux, Jijé arrivaient à le faire, alors pourquoi tant d'albums mal fichus sinon parce qu'il faut vendre?
Les éditeurs ne respectent pas les acheteurs. On lance une série de qualité avec un album accrocheur et il n'y a pas de suite parce que l'éditeur déprime ou qu'il tente de refiler la bédé à un collègue.
Exemple: Albin Michel qui abandonne cette série prometteuse ( http://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/14647 ), tant pis pour ceux qui aimaient et qui se font avoir sans jamais avoir la suite. Mon libraire m'a dit qu'il y a des tractations entre cet éditeur et Robert Laffont, mais ça fait des années que les clients attendent la suite.
Quant à dire que c'est le meilleur qui se vend... On peut faire un parallèle avec les romans: Marc Lévy et Guillaume Musso vendent plus de livres que certains grands auteurs, et en bédé c'est pareil.
Absolument d'accord ras le bol des séries qui s'éternisent ou qui ne sont jamais achevées. Mon premier critère est de me renseigner sur le nombre de tome prévus. Exception faite de 13, thorgal qui sont vraiment de bonnes bédés auxquelles j'ai accroché.
L'avantage de la bédé c'est que l'on en trouve beaucoup d'occasion.
Mais le marché d'occasion, qui ne fait pas vivre les auteurs, est alimenté par la surproduction...
Mais le marché d'occasion, qui ne fait pas vivre les auteurs, est alimenté par la surproduction...
Pas absolument d'accord, dans un premier temps il ne fait pas vivre l'auteur, mais si on accroche sur un auteur on ne peut pas tout trouver en occas' et on fini par acheter du neuf.
Un des exemples que je peux fournir est Thorgal, j'en ai 50% en occas' et le reste en neuf.
Je te le concède Hexagone, tu n'as pas entièrement tort sur ce point-là !
Perso ça fait un moment que j'ai laissé tomber la bédé... je n'en ai plus acheté une depuis des lustres, même d'occase!!! je me contente d'en prendre de temps à autres à la bibliothèque en vérifiant bien que c'est un "one shot" ou une série complète... Je regarde encore les vitrines de magasins, mais mon argent reste dans le portefeuille. J'ai eu la chance d'être bénévole au CBBD à Bruxelles autrefois, ça me permettait de dévorer toutes les collections de la biblio, mais ça remonte déjà à 20 ans...
Presque nostalgique le petit Patman... ;)
Allez, un petit plaisir, le dernier signé Moynot, une adaptation du roman de Vautrin, L'homme qui assassinait sa vie, du pur jus noir qui tue... et en plus un one shot !
Allez, un petit plaisir, le dernier signé Moynot, une adaptation du roman de Vautrin, L'homme qui assassinait sa vie, du pur jus noir qui tue... et en plus un one shot !
Glénat reprend le catalogue des éditions 12bis, il acquiert ainsi près de 250 titres sous sa coupe, dont la suite de la série "Les Passages du vent".
Glénat reprend le catalogue des éditions 12bis, il acquiert ainsi près de 250 titres sous sa coupe, dont la suite de la série "Les Passages du vent".Mmm... M'étonnerait que Bourgeon retourne chez Glénat maintenant.
A suivre...
A suivre...(Dont il avait déploré l'arrêt, d'ailleurs.)
Ben tiens !!!
Vous devez être connecté pour poster des messages : S'identifier ou Devenir membre