Kalie
avatar 06/04/2013 @ 07:52:18
Arrivée à la page 207, je constate que le héros du dernier roman de Stephen King n’est pas pressé de changer le destin de JFK en s’occupant d’Oswald. En revanche, notre voyageur temporel s’est installé à Derry, une des villes récurrentes de l’auteur (comme Castle Rock) pour y accomplir une autre mission… C’est l’occasion pour lui de créer un lien avec son roman fleuve « Ça ». En effet, le personnage principal se trouve à Derry en 1958 juste après les meurtres d’enfants racontés dans « Ça ». Il y fait même la connaissance de Beverly Marsh et Richie Tozier, deux adolescents de « Ça ». Stephen King parle aussi dans « 22/11/63 » du petit George Denbrough dont la mort (dans une bouche d’égout) est mentionnée dès la première page du roman de 1986. Et bien évidemment, il est question du clown sanguinaire…

Je pense que les fidèles lecteurs du King (dont je fait partie) apprécieront ces clins d’œil qui nous renvoient plus de vingt-cinq ans en arrière. Je n’ai pas le courage de faire des recherches mais on trouve de nombreux points de connexions dans l’œuvre de King que ce soit à travers des personnages ou des lieux. Mes lectures commencent à dater mais je me souviens de références à la série « La tour sombre » dans les livres « Insomnie » (1994), « Territoires » (2001), « Le fléau » (Randall Flagg), « Cœurs perdus en Atlantide » (1999) et « Salem » (1975) avec le père Donald Callahan du tome 5 « Les loups de la Calla »). Mais aussi entre « Les Tommyknockers » (1987) et « Ça» et j’en passe.

Sauf erreur de ma part, l’auteur avait abandonné ce genre de procédé dans ses derniers romans (« Dôme », « Duma key »…).

Lecteurs de CL, êtes-vous sensibles à ce type de retrouvailles ou sont-elles pour vous superflues ?

Martin1

avatar 06/04/2013 @ 11:14:59
J'avais beaucoup aimé retrouver Randall Flagg dans "Le Fléau", "La Tour Sombre", "Les Yeux du Dragon", trois histoires sans rapport apparent.
Dans la Tour Sombre, l'Homme Tic-Tac dit à l'homme en noir : "ma vie pour toi" ("my life for you") faisant écho à La Poubelle, dans le Fléau, qui disait exactement la même chose à ce même homme en noir.

Moi j'aime bien, ça permet non seulement de faire remonter des souvenirs de livres dont les détails nous échappaient, mais en plus ça laisse planer un petit mystère sur les personnages et l'oeuvre de King...

La Tour Sombre apparaît comme l'oeuvre qui contient le plus grand nombre de références ayant trait à d'autres livres (ce qui me fait penser à la Tour elle-même, centre de connexions entre tous les univers...)

Darkvador

avatar 04/05/2013 @ 08:34:06
kalie:C'est vrai que la pochette et trompeur. T'en ai a la page 517. C'est justement aprés que tout s'enchaine,la traque de Oswald,l'assassinat de kennedy,sa réalité alternative,ses erreurs qui vont lui couter cher...Bref c'est juste aprés,donc, que Stephen king redevient Stephen King!! J'éspére que tu finira le livre car si le coté "romanesque" du King t'a déçu ou t'ennuie la suite devrait te satisfaire. Sans vouloir dévoilé le livre il y aura des discussions surréalistes entre des personnages qui on éxisté et le héros du livre qui m'ont bien plus.

Kalie
avatar 04/05/2013 @ 10:27:49
kalie:C'est vrai que la pochette et trompeur. T'en ai a la page 517. C'est justement aprés que tout s'enchaine,la traque de Oswald,l'assassinat de kennedy,sa réalité alternative,ses erreurs qui vont lui couter cher...Bref c'est juste aprés,donc, que Stephen king redevient Stephen King!! J'éspére que tu finira le livre car si le coté "romanesque" du King t'a déçu ou t'ennuie la suite devrait te satisfaire. Sans vouloir dévoilé le livre il y aura des discussions surréalistes entre des personnages qui on éxisté et le héros du livre qui m'ont bien plus.


Je compte m'y remettre ce soir...

Martell
avatar 05/05/2013 @ 03:43:05
Pourquoi avoir fait une critique ne donnant qu'une étoile alors que tu avais à peine commencé la lecture? Là il sera trop tard pour changer ta note.

Kalie
avatar 05/05/2013 @ 09:00:25
Pourquoi avoir fait une critique ne donnant qu'une étoile alors que tu avais à peine commencé la lecture? Là il sera trop tard pour changer ta note.


Je ne pensais pas continuer le livre. D'ailleurs, je ne suis pas toujours certain de pouvoir le finir (malgré les bonnes critiques).
Même si ce n'est pas dans mes habitudes, je pense pouvoir donner un avis après avoir lu plus de la moitié d'un livre ("tu avais à peine commencé la lecture" ???).

Windigo

avatar 08/05/2013 @ 06:40:48
J'ai quelques bouquins de Stephen King que je me suis acheté au cours des deux dernières années, mais je n'ai pas pris le temps de les lires. Lorsque je les lirais, je vais tenter de voir s'il existe des liens avec ceux que j'ai lu il y a quelques années.

Ceux que j'ai, mais pas lu encore:
-Duma Key
-Salem, l'intégrale
-Nuit noire, étoile morte
-Christine
-Désolation
-Le fléau
-Misery
-La Tour sombre 1 en bd
ainsi que la nouvelle ''Les révélations de Becky Paulson'' paru dans ''22 histoires de sexe et d'horreur''.

Comme vous pouvez voir, j'ai un bon paquet de bouquin à lire.

Kalie
avatar 10/05/2013 @ 23:12:48
Pour Darkvador et Martell : I did it ! (cf critique et note)

Darkvador

avatar 11/05/2013 @ 09:01:16
Pour Darkvador et Martell : I did it ! (cf critique et note)
Trés heureux de t'avoir dit que le King redevenait le king pour les 400 derniéres pages,trés heureux de voir que je ne t'est pas induit en erreur. Apparement ça ta plus,ça a été plus facile pour toi de terminer ce livre. Finalement ce livre divise beaucoup les fans de Stephen King. Des qu'il essaye de faire autre chose que de l'horreur,il divise par exemple : La ligne verte,Stand by me,Dolores Clairbones... A chaque fois ses, pourtant belles histoires, avaient déçu pas mal de fans!! Pour en revenir a 22/11/63 ,moi j'ai aimé cette histoire avec Sadie,la vie banale du villages de Jodie, cette fraicheur de décrire la vie de tous les jours de ses habitants,faire de ses anonymes des héros a leur façons. Par contre a l'inverse de toi j'ai trouvé certains chapitre sur la surveillance de Oswald trés long voir ennuyeux.Par contre des que l'histoire rejoint la journée fatidique et que tout s'enchaine Stephen King nous montre qu'il reste le maitre dans l'art d'écrire ce genre de situation.

Martell
avatar 06/11/2014 @ 10:54:01
La dernière critique de 22/11/63 est excellente!

Je la souligne pour inciter ceux qui n'ont «osé» lire S.King d'essayer ce roman-là. Il n'y a eu qu'une seule critique mitigée sur 20, ce qui est rare dans les critiques de SK.

AmauryWatremez

avatar 06/11/2014 @ 10:59:11
Merci Martell !

AmauryWatremez

avatar 06/11/2014 @ 11:03:57
Je suis content de voir que certains CLnautes reconnaissent ne pas toujours lire tout ou partie des livres qu'ils critiquent...

Je me souviens de cet autre qui appelait le "héros" de "1984" Wilson tout au long de sa critique d'un roman qu'il n'avait pas lu

AmauryWatremez

avatar 06/11/2014 @ 11:04:43
Arrivée à la page 207, je constate que le héros du dernier roman de Stephen King n’est pas pressé de changer le destin de JFK en s’occupant d’Oswald. En revanche, notre voyageur temporel s’est installé à Derry, une des villes récurrentes de l’auteur (comme Castle Rock) pour y accomplir une autre mission… C’est l’occasion pour lui de créer un lien avec son roman fleuve « Ça ». En effet, le personnage principal se trouve à Derry en 1958 juste après les meurtres d’enfants racontés dans « Ça ». Il y fait même la connaissance de Beverly Marsh et Richie Tozier, deux adolescents de « Ça ». Stephen King parle aussi dans « 22/11/63 » du petit George Denbrough dont la mort (dans une bouche d’égout) est mentionnée dès la première page du roman de 1986. Et bien évidemment, il est question du clown sanguinaire…

Je pense que les fidèles lecteurs du King (dont je fait partie) apprécieront ces clins d’œil qui nous renvoient plus de vingt-cinq ans en arrière. Je n’ai pas le courage de faire des recherches mais on trouve de nombreux points de connexions dans l’œuvre de King que ce soit à travers des personnages ou des lieux. Mes lectures commencent à dater mais je me souviens de références à la série « La tour sombre » dans les livres « Insomnie » (1994), « Territoires » (2001), « Le fléau » (Randall Flagg), « Cœurs perdus en Atlantide » (1999) et « Salem » (1975) avec le père Donald Callahan du tome 5 « Les loups de la Calla »). Mais aussi entre « Les Tommyknockers » (1987) et « Ça» et j’en passe.

Sauf erreur de ma part, l’auteur avait abandonné ce genre de procédé dans ses derniers romans (« Dôme », « Duma key »…).

Lecteurs de CL, êtes-vous sensibles à ce type de retrouvailles ou sont-elles pour vous superflues ?


J'adore cela ces connexions

Palmyre

avatar 18/02/2016 @ 20:04:28
Lecteurs de CL, êtes-vous sensibles à ce type de retrouvailles ou sont-elles pour vous superflues ?

Oh oui! Moi j'adore retrouver brièvement un personnage ou un lieu que ce soit dans les romans de King ou de quelqu'un d'autre!

Windigo

avatar 19/02/2016 @ 05:17:40
J'avais bien aimé l'apparition de l'homme en noir au début de Roadmaster. C'est lui qui apporta la voiture jusqu'à la station-service.

Frunny
avatar 10/08/2022 @ 10:16:13
Arrivée à la page 207, je constate que le héros du dernier roman de Stephen King n’est pas pressé de changer le destin de JFK en s’occupant d’Oswald. En revanche, notre voyageur temporel s’est installé à Derry, une des villes récurrentes de l’auteur (comme Castle Rock) pour y accomplir une autre mission… C’est l’occasion pour lui de créer un lien avec son roman fleuve « Ça ». En effet, le personnage principal se trouve à Derry en 1958 juste après les meurtres d’enfants racontés dans « Ça ». Il y fait même la connaissance de Beverly Marsh et Richie Tozier, deux adolescents de « Ça ». Stephen King parle aussi dans « 22/11/63 » du petit George Denbrough dont la mort (dans une bouche d’égout) est mentionnée dès la première page du roman de 1986. Et bien évidemment, il est question du clown sanguinaire…

Je pense que les fidèles lecteurs du King (dont je fait partie) apprécieront ces clins d’œil qui nous renvoient plus de vingt-cinq ans en arrière. Je n’ai pas le courage de faire des recherches mais on trouve de nombreux points de connexions dans l’œuvre de King que ce soit à travers des personnages ou des lieux. Mes lectures commencent à dater mais je me souviens de références à la série « La tour sombre » dans les livres « Insomnie » (1994), « Territoires » (2001), « Le fléau » (Randall Flagg), « Cœurs perdus en Atlantide » (1999) et « Salem » (1975) avec le père Donald Callahan du tome 5 « Les loups de la Calla »). Mais aussi entre « Les Tommyknockers » (1987) et « Ça» et j’en passe.

Sauf erreur de ma part, l’auteur avait abandonné ce genre de procédé dans ses derniers romans (« Dôme », « Duma key »…).

Lecteurs de CL, êtes-vous sensibles à ce type de retrouvailles ou sont-elles pour vous superflues ?


Merci pour cette information Kalie.
Pour déceler ce type de "clin d'oeil" il faut bien connaitre l'oeuvre du Maître.
Quelquepart, il faudrait les avoir tous lus et puis les relire et découvrir enfin ces "renvois" .
Je viens de terminer 22/11/63 et je suis.... assommé !

Frunny
avatar 10/08/2022 @ 10:26:23
Certains critiques littéraires "professionnels" aiment à enfermer KING comme un romancier du Fantastique et de l'Horreur.
Oui, il l'est, c'est indiscutable mais c'est avant tout un Grand écrivain.
Il le prouve à chaque fois qu'il sort du genre.
22/11/63 en est la plus belle illiustration .
Une fois accepté le couloir temporel, le roman est tout simplement hallucinant et ce ne sont pas les artifices fantastiques qui y contribuent mais bien le génie de l'auteur.
Stephen King est un romancier majuscule !

Shelton
avatar 10/08/2022 @ 10:32:51
Je suis entièrement d'accord avec toi Frunny et cette remarque est valable à mon avis pour d'autres auteurs dans le polar, dans le fantastique, dans la jeunesse...

Kalie
avatar 11/08/2022 @ 15:16:11
Certains critiques littéraires "professionnels" aiment à enfermer KING comme un romancier du Fantastique et de l'Horreur.
Oui, il l'est, c'est indiscutable mais c'est avant tout un Grand écrivain.
Il le prouve à chaque fois qu'il sort du genre.
22/11/63 en est la plus belle illiustration .
Une fois accepté le couloir temporel, le roman est tout simplement hallucinant et ce ne sont pas les artifices fantastiques qui y contribuent mais bien le génie de l'auteur.
Stephen King est un romancier majuscule !


Je suis entièrement d'accord avec toi Frunny et cette remarque est valable à mon avis pour d'autres auteurs dans le polar, dans le fantastique, dans la jeunesse...


Stephen King est en effet un grand écrivain tout court. Nombre de ses romans ou nouvelles sont des drames sociaux qui témoignent de la vie de beaucoup d'américains. Cela ne date pas d'aujourd'hui : voir ses premiers romans signés sous le pseudonyme de Richard Bachman : Rage (1977) et Chantier (1981) ou plus récemment "Dolores Claiborne" (1993). J'ai relu récemment la nouvelle "Herman Wouk est toujours en vie" de Stephen King dans son recueil de nouvelles "Le Bazar des mauvais rêves" (2015), une nouvelle sans éléments fantastiques ni même horrifiques mais qui reflète avec talent la misère (financière et psychologique) qui touche certains américains (comme des Français d'ailleurs).

Kalie
avatar 11/08/2022 @ 15:22:40
"Américains" comme "Français" avec une majuscule et non "américains" : ne voyez dans cette erreur un quelconque sentiment de supériorité de ma part...

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