.
D'ailleurs j'ai souvent trouvé dans ce forum le nom de Pascal Marmet,
Tiens, tiens, tiens, Pascal Marmet refait son apparition sur le site !
Et grâce à LesieG qui, apparemment, s’est fait pigeonner… ;-))
Pascal Marmet a défrayé la chronique de CritiquesLibres il y a bien longtemps. Je me souviens qu’on lui avait même décerné le grand prix Contoucour pour avoir fait la promotion de sa prose avec le concours de son fan-club.
Mais j’ai oublié les détails de cette aventure, sauf qu’on s’était bien marré.
On a appris, après, qu’il était tenancier d’un grand hôtel à Cannes… Que pourrait-on faire pour se faire pardonner et, alors, on lui demanderait de nous organiser une petite réunion CL dans son palace…
A moins que lui, pour se faire pardonner d'écrire des navets, nous inviterait...?
Nitrof ne réagit pas... Mdr.
Ouais je comprends.
En tout cas, ce genre de débilité remet bien en cause le principe de critique principale et critique éclair.
Ca pourrait intéressant d'envisager le fonctionnement de sens critique ou amazon où les utilisateurs votent pour les critiques. Du coup, celles avec le plus de votes se retrouvent en première ligne avec le plus de lisibilité (ce qui entraîne un effet boule de neige je suis d'accord...).
A côté de ça, le principe critique principale/éclair fait qu'on peut se retrouver avec une critique en première ligne moyenne et des critiques très bien écrites mais aussi très bien cachées. Il faut alors scroller pour les atteindre.
Moi aussi, au début, ça m'avait gêné de voir des critiques principales parfois médiocres par rapport aux critiques éclair (je trouvais que le système d'IMDB était très bien) mais... je m'y suis fait. On m'avait à l'époque expliqué que c'était le fonctionnement de Critiqueslibres, qu'on n'allait pas rétablir la censure pour juger du bien-fondé des critiques principales, etc. et je trouve au final que ça fonctionne bien. Le petit message des administrateurs précisant "auto-promotion probable" me paraît efficace et suffisant. Quant à Nitrof, il n'a pas véritablement avancé "masqué" : le lien entre Fortin et son pseudo est trop évident pour qu'on lui fasse ce reproche... Il a peut-être simplement voulu éviter de débarquer sur le site en disant "ouhouh regardez j'ai écrit un bouquin !". Et comme il l'a écrit, forcément, il l'aime...
Une manière de gérer le problème (si problème il y a...) serait peut-être de créer une rubrique "livre écrit par membre CL", en comptant sur l'honnêteté des auteurs, où on pourrait écrire des critiques, des discussions, etc. mais où on ne mettrait pas d'étoiles (puisque tout auteur non-masochiste aura tendance à voir un chef d'oeuvre dans le fruit de son labeur !).
Et bien moi, je suis fonctionnaire : ex Asssitante sociale, je suis désormais Cadre (après concours, dur à obtenir) pour essayer de "changer les choses" - grande naïveté- !
Que Nitrof soit ou non, l'auteur du livre - que je ne connais pas- je m'en fous un peu !
Je suis donc une A, quel privilège ! Et ce, depuis 8 ans or depuis 2 ans, je me retrouve à occuper un poste auparavant gérer par 4 cadres .... J'encadre, dans le social 82 personnes réparties sur 38 sites et je suis chargée de surcroit des accès informatiques de 600 agents et de la gestion de 12 projets "nouveaux bâtiments" en création, logistique et en projection du fonctionnement en commun qu'impliquent ces nouveaux sites. Je passe les détails : commission d'aides financières ou : la misère au quotidien là ou il faut "chiffrer la douleur" et réception des "usagers agressifs" ...Bref,
Burn out total : journée 8 h du matin à 8h 30 le soir virée par les vigiles sans pause repas ! Et ............. déprime !
Je reprends le collier demain, et j'ai les boules !
Ben oui, je vous raconte ma vie et ça me fait du bien ....!!!!! La fonctionnaire dans un monde de tarés avec une DRH ignoble, une sécurité de l'emploi payée à quel prix (!) et un salaire dérisoire ...
Les heures sup non payées, on a l'obligation de les faire : normal pour un cadre A ............
C'est aussi ça la fonction publique
Désolée si je vous ai ennuyés ! Mais parfois j'explose quand on s'amuse du fonctionnaire qui ne fout rien ( ça existe aussi quoique rare)
J'ai déversé et ca va mieux en le disant !
Que Nitrof soit ou non, l'auteur du livre - que je ne connais pas- je m'en fous un peu !
Je suis donc une A, quel privilège ! Et ce, depuis 8 ans or depuis 2 ans, je me retrouve à occuper un poste auparavant gérer par 4 cadres .... J'encadre, dans le social 82 personnes réparties sur 38 sites et je suis chargée de surcroit des accès informatiques de 600 agents et de la gestion de 12 projets "nouveaux bâtiments" en création, logistique et en projection du fonctionnement en commun qu'impliquent ces nouveaux sites. Je passe les détails : commission d'aides financières ou : la misère au quotidien là ou il faut "chiffrer la douleur" et réception des "usagers agressifs" ...Bref,
Burn out total : journée 8 h du matin à 8h 30 le soir virée par les vigiles sans pause repas ! Et ............. déprime !
Je reprends le collier demain, et j'ai les boules !
Ben oui, je vous raconte ma vie et ça me fait du bien ....!!!!! La fonctionnaire dans un monde de tarés avec une DRH ignoble, une sécurité de l'emploi payée à quel prix (!) et un salaire dérisoire ...
Les heures sup non payées, on a l'obligation de les faire : normal pour un cadre A ............
C'est aussi ça la fonction publique
Désolée si je vous ai ennuyés ! Mais parfois j'explose quand on s'amuse du fonctionnaire qui ne fout rien ( ça existe aussi quoique rare)
J'ai déversé et ca va mieux en le disant !
Merci pour ton témoignage DE GOUGE et bien d'accord avec toi 'C'est aussi ça la Fonction Publique" !
La fonctionnaire dans un monde de tarés avec une DRH ignoble, une sécurité de l'emploi payée à quel prix (!) et un salaire dérisoire ...
Les heures sup non payées, on a l'obligation de les faire : normal pour un cadre A ............
C'est aussi ça la fonction publique
C'est bien de rappeler les choses telles qu'elles sont.
Je suppose que cela ne va même pas attendrir ceux qui ne jurent que par le privé.
C'est comme partout, dès que tu as un minimum de responsabilité, tu es limite exploité. C'est le statut "cadre" , un bon petit cadeau empoisonné...
Rien de tel que de raconter sa vie ! ;-))
Si tu as beaucoup de travail De Gouge, c’est que tu es capable, sans vouloir te flatter, et que tu as de la chance, la pire souffrance c’est d’être privé de travail.
Si tu as beaucoup de travail De Gouge, c’est que tu es capable, sans vouloir te flatter, et que tu as de la chance, la pire souffrance c’est d’être privé de travail.
Et bien moi, je suis fonctionnaire : ex Asssitante sociale, je suis désormais Cadre (après concours, dur à obtenir) pour essayer de "changer les choses" - grande naïveté- !
Que Nitrof soit ou non, l'auteur du livre - que je ne connais pas- je m'en fous un peu !
Je suis donc une A, quel privilège ! Et ce, depuis 8 ans or depuis 2 ans, je me retrouve à occuper un poste auparavant gérer par 4 cadres .... J'encadre, dans le social 82 personnes réparties sur 38 sites et je suis chargée de surcroit des accès informatiques de 600 agents et de la gestion de 12 projets "nouveaux bâtiments" en création, logistique et en projection du fonctionnement en commun qu'impliquent ces nouveaux sites. Je passe les détails : commission d'aides financières ou : la misère au quotidien là ou il faut "chiffrer la douleur" et réception des "usagers agressifs" ...Bref,
Burn out total : journée 8 h du matin à 8h 30 le soir virée par les vigiles sans pause repas ! Et ............. déprime !
Je reprends le collier demain, et j'ai les boules !
Ben oui, je vous raconte ma vie et ça me fait du bien ....!!!!! La fonctionnaire dans un monde de tarés avec une DRH ignoble, une sécurité de l'emploi payée à quel prix (!) et un salaire dérisoire ...
Les heures sup non payées, on a l'obligation de les faire : normal pour un cadre A ............
C'est aussi ça la fonction publique
Désolée si je vous ai ennuyés ! Mais parfois j'explose quand on s'amuse du fonctionnaire qui ne fout rien ( ça existe aussi quoique rare)
J'ai déversé et ca va mieux en le disant !
La RGPP n'arrange pas la GRH dans la fonction publique. Le pouvoir d'achat et les conditions de travail ont plutôt tendance à s'y dégrader, faute de moyens, tant financiers qu'humains.
Les journées de 12 heures, dans l'actuel contexte de crise budgétaire aigu, ne me choquent pas. C'est exigeant mais il est nécessaire que l'Etat s'organise de manière à optimiser au mieux la gestion et la dépense de l'argent public. Après, on peut discuter de la méthode et des priorités à géométrie variable définies par le pouvoir politique, qui donne, hélas, le sentiment d'être prisonnier des logiques de court terme et du calendrier électoral...
Personnellement, ce qui m'irrite le plus, c'est que la RGPP (inspiré par le New Public Management anglo-saxon, ie d'Etats (USA, UK) qui n'ont pas la même notion du service public que la nôtre) met très fortement la pression sur la fonction publique de l'Etat (concerne les fonctionnaires mais aussi les militaires - les armées ont été très fortement "dégraissées" par la RGPP, ce qui a imposé des réformes majeures d'organisation alors que dans le même temps le pouvoir politique n'arrêtait pas de nous envoyer un peu partout...) mais les collectivités territoriales y échappent (plus ou moins, ça dépend des régions...), du moins c'est ce qui me semble (je ne sais pas, GOUGE, si tu bosses pour le compte d'un ministère ou d'une collectivité). Et je n'évoque pas la fonction publique hospitalière (cf le rapport récemment paru dans Le Point sur le niveau d'endettement des hopitaux publics...)
Personnellement, ce qui m'irrite le plus, c'est que la RGPP (inspiré par le New Public Management anglo-saxon, ie d'Etats (USA, UK) qui n'ont pas la même notion du service public que la nôtre) met très fortement la pression sur la fonction publique de l'Etat (concerne les fonctionnaires mais aussi les militaires - les armées ont été très fortement "dégraissées" par la RGPP, ce qui a imposé des réformes majeures d'organisation alors que dans le même temps le pouvoir politique n'arrêtait pas de nous envoyer un peu partout...) mais les collectivités territoriales y échappent (plus ou moins, ça dépend des régions...), du moins c'est ce qui me semble (je ne sais pas, GOUGE, si tu bosses pour le compte d'un ministère ou d'une collectivité). Et je n'évoque pas la fonction publique hospitalière (cf le rapport récemment paru dans Le Point sur le niveau d'endettement des hopitaux publics...)
Les journées de 12 heures, dans l'actuel contexte de crise budgétaire aigu, ne me choquent pas.
Ben si malgré l'exploitation de certaines personnes n'empêche pas la crise, pourquoi continuer à les exploiter ?
La crise a bon dos...
Les journées de 12 heures, dans l'actuel contexte de crise budgétaire aigu, ne me choquent pas. C'est exigeant mais il est nécessaire que l'Etat s'organise de manière à optimiser au mieux la gestion et la dépense de l'argent public. Après, on peut discuter de la méthode et des priorités à géométrie variable définies par le pouvoir politique, qui donne, hélas, le sentiment d'être prisonnier des logiques de court terme et du calendrier électoral...
Personnellement, ce qui m'irrite le plus, c'est que la RGPP (inspiré par le New Public Management anglo-saxon, ie d'Etats (USA, UK) qui n'ont pas la même notion du service public que la nôtre) met très fortement la pression sur la fonction publique de l'Etat (concerne les fonctionnaires mais aussi les militaires - les armées ont été très fortement "dégraissées" par la RGPP, ce qui a imposé des réformes majeures d'organisation alors que dans le même temps le pouvoir politique n'arrêtait pas de nous envoyer un peu partout...) mais les collectivités territoriales y échappent (plus ou moins, ça dépend des régions...), du moins c'est ce qui me semble (je ne sais pas, GOUGE, si tu bosses pour le compte d'un ministère ou d'une collectivité). Et je n'évoque pas la fonction publique hospitalière (cf le rapport récemment paru dans Le Point sur le niveau d'endettement des hopitaux publics...)
Je ne t'apprends, sans doute pas, Eric, que la Territoriale ne peut se gérer comme la FPE de toute façon: l'embauche du personnel en est une des clés préalables ainsi, d'ailleurs, que la gestion de leurs coll.respectives par les élus, hormis leurs budgets...dans l'immédiat.
Ainsi, avec la RGPP, ses réformes et ses mesures drastiques relatives aux personnels, aux moyens de travail mais, surtout, par le truchement de la LGF, l'Etat voulait justement aligner le règlementaire de la Territoriale et de l'Hospitalière sur la FPE mais, ce "pouvoir"-là demeure, en grande partie, entre les mains des élus pour l'une- élus démocratiquement.
Quant à l'autre, les réformes sont décidées au plus sommet (cf les différents "Plan Hôpital" de ces dernières années) et leur mise en place pratique s'est accélérée car "aux mains" de ces directeurs qui, nommés grâce à un profil managérial et favorable auxdites réformes qu'autre ancienneté dans cette Administration-là, y ont déjà largement contribué en sacrifiant le véritable sevice rendu au public tout en privilégiant la privatisation de la médecine au sein-même de ces services hospitaliers...
Que le citoyen soit tranquille: la mort du service public est programmée et, incessamment, il n'aura plus le loisir de gémir sur ceux qu'il honnit!
Les journées de 12 heures, dans l'actuel contexte de crise budgétaire aigu, ne me choquent pas.
Ben si malgré l'exploitation de certaines personnes n'empêche pas la crise, pourquoi continuer à les exploiter ?
La crise a bon dos...
Pour moi, "l'exploitation" ressort davantage de l'ambiance et des conditions de travail, que du volume horaire de travail. Dans les 10 à 12 heures que les cadres passent tous les jours au travail, il n'y a pas que de la contrainte : il y a aussi de l'investissement personnel (les fonctionnaires et les militaires étant en général très attachés à l'administration qu'ils servent et à la qualité du service rendu) pour que les choses fonctionnent, tant bien que mal, au lieu de s'enrayer voire de se bloquer. La crise n'a pas bon dos : elle existe et sans un effort général pour lui faire face, la situation deviendra difficile. J'ai eu l'occasion, en état-major, de préparer des projets de réponse à des questions parlementaires ou à des audits externes : la tension budgétaire est bien réelle ! Le danger serait d'élaguer aveuglément mais en France, et pour l'instant, les fonctionnaires et les militaires s'en sortent pas trop mal par rapport à d'autres : les militaires espagnols, par exemple, ont vu leur solde diminuée du jour au lendemain de - 20 % sans que leur charge de travail ne diminue... Idem en Roumanie, où les réductions ont porté sur des salaires moyens de 300 euros env. (ma belle-soeur, roumaine, est prof de maths agrégée dans un lycée près de Brasov, en Roumanie).
Personnellement, en tant que cadre militaire (officier), j'attends que tous ceux qui travaillent avec moi sous mes ordres donnent davantage (sans autre compensation que la satisfaction du travail accompli) que ce qu'en théorie exige leur poste ou leur fonction. Sinon, comment faire pour surmonter les difficultés et compenser les manques ? Cela ne veut pas dire qu'il y ait exploitation : il y a une mise sous tension, qui peut être difficile à vivre mais qui peut aussi se comprendre... Après, il ne faut pas que des petits chefs en profitent pour devenir des tyrans. Mais, dans la fonction publique, où existent les syndicats, il y a normalement des garde-fous... En tout cas, dans les armées où les syndicats n'existent pas, de nombreuses commissions (participatives et/ou consultatives) ont été mises en place et, globalement, les mesures prises sont bien comprises et acceptées.
Sans effort général, oui. Mais on ne peut pas pressurer toujours les mêmes et s'étonner quand ils n'en peuvent plus.
Les efforts, je les comprends et oui il faut en faire, j'en ai fait, j'en fais mais il ne faut tout de même pas prendre les gens pour des idiots. Je fais aujourd'hui plus de travail que l'année dernière et je touche en brut ce que je touchais alors en net. Je suis ravie de mon boulot, mais j'avoue que la chute de salaire est dure à accepter (j'ai changé d'institut car l'organisme publique où je travaillais n'embauchais plus... et pour cause vu le niveau de salaires dans cet institut ! et je suis maintenant dans le privé... cherchez l'erreur) mais pas le choix, c'est bouché dans ma branche. Je suis encore une privilégiée mais si les loyers augmentent, j'aurais beau bosser comme un âne tout en aimant ce que je fais, ce sera invivable !
Je pense que la crise a bon dos, parce que temps qu'on n'aura pas choppé les salopards qui aspirent le pognon de la planète, on ne s'en sortira pas. Temps qu'on aura pas moralisé la finance, il y aura toujours des banques qui vendront des "shitty products" (cf Inside job) et endetteront les citoyens qui ont eu l'audace de vouloir faire un emprunt... temps qu'on aura fait le deuil de ce modèle du tout croissance qui ne peut plus fonctionner... et temps qu'on continuera à faire le dos rond en justifiant les 12h de travail par jour, non, non et non, rien n'avancera...
En fait, je crois que je préfèrerais que tout se casse la figure. Parce que dans le cas là, je retournerais dans ma campagne et je cultiverais des patates et des haricots vert et au moins j'aurais pas l'impression de me battre contre les moulins à vent.
Les efforts, je les comprends et oui il faut en faire, j'en ai fait, j'en fais mais il ne faut tout de même pas prendre les gens pour des idiots. Je fais aujourd'hui plus de travail que l'année dernière et je touche en brut ce que je touchais alors en net. Je suis ravie de mon boulot, mais j'avoue que la chute de salaire est dure à accepter (j'ai changé d'institut car l'organisme publique où je travaillais n'embauchais plus... et pour cause vu le niveau de salaires dans cet institut ! et je suis maintenant dans le privé... cherchez l'erreur) mais pas le choix, c'est bouché dans ma branche. Je suis encore une privilégiée mais si les loyers augmentent, j'aurais beau bosser comme un âne tout en aimant ce que je fais, ce sera invivable !
Je pense que la crise a bon dos, parce que temps qu'on n'aura pas choppé les salopards qui aspirent le pognon de la planète, on ne s'en sortira pas. Temps qu'on aura pas moralisé la finance, il y aura toujours des banques qui vendront des "shitty products" (cf Inside job) et endetteront les citoyens qui ont eu l'audace de vouloir faire un emprunt... temps qu'on aura fait le deuil de ce modèle du tout croissance qui ne peut plus fonctionner... et temps qu'on continuera à faire le dos rond en justifiant les 12h de travail par jour, non, non et non, rien n'avancera...
En fait, je crois que je préfèrerais que tout se casse la figure. Parce que dans le cas là, je retournerais dans ma campagne et je cultiverais des patates et des haricots vert et au moins j'aurais pas l'impression de me battre contre les moulins à vent.
La crise a bond dos : on nous serine qu'il faut rester compétitif, donc diminuer les coûts, il faut être "lean and effective", on nous donne en exemple (cas vécu) le secteur des télécom où, parait-il, les gens entrent d'un côté et d'autres sont licenciés de l'autre... Mais rester compétitif, ça pourrait aussi passer par une diminution des salaires des directeurs, la suppression des bonus, la non-rémunération du capital...
Vivre dans un tel environnement rend les gens mauvais, car pour survivre il faut être égoïste, ne pas dire ce qu'on pense, dénigrer le voisin pour prendre sa place si il le faut. Certaines personnes aiment ça, elles agissent mal mais ne s'en rendent pas compte, c'est devenu naturel chez elles. Et bien sur, ce sont ces personnes qui prennent le pouvoir, et qui marquent de leur empreinte toute la boite. C'est très triste tout ça...
Vivre dans un tel environnement rend les gens mauvais, car pour survivre il faut être égoïste, ne pas dire ce qu'on pense, dénigrer le voisin pour prendre sa place si il le faut. Certaines personnes aiment ça, elles agissent mal mais ne s'en rendent pas compte, c'est devenu naturel chez elles. Et bien sur, ce sont ces personnes qui prennent le pouvoir, et qui marquent de leur empreinte toute la boite. C'est très triste tout ça...
Bien sûr que non, les fonctionnaires ne sont pas heureux ! De quelque catégorie qu'ils soient (pour ma part en C), ils sont pressés comme des citrons, on leur demande de pallier les effectifs manquants, de faire le travail qui n'est pas le leur, de prendre des responsabilités qu'ils n'ont pas à prendre ! Et tout ça pour quoi ? Pour le service public qu'on a soin d'honorer !!!
Ils ne sont pas heureux non plus d'entendre régulièrement les idées toutes faites quant à leurs emplois, et doivent toujours se justifier d'avoir choisi d'être fonctionnaire, de travailler pour l'Etat... Alors on leur dit qu'ils n'ont pas à se plaindre, que même s'ils ne sont pas bien payés, ils ont la sécurité de l'emploi (sachez toutefois que de ce côté les choses bougent...), subissent de plein fouet les restrictions budgétaires, les restructurations, le gel de leur salaire...
A cela s'ajoutent les rabaissements, les discriminations, les freins à l'avancement... Qui causent des dépressions, voire des suicides dont on ne parle pas assez, hélas, la considération sociale et humaine n'étant pas de mise...
Il faut être solide, de nos jours, pour être fonctionnaire, et surtout aimer "servir", comme telle est la devise du service que j'occupe.
La satisfaction du travail bien fait nous est propre, il faut s'en contenter, et vu de la conjoncture les choses ne vont pas s'arranger...
Ils ne sont pas heureux non plus d'entendre régulièrement les idées toutes faites quant à leurs emplois, et doivent toujours se justifier d'avoir choisi d'être fonctionnaire, de travailler pour l'Etat... Alors on leur dit qu'ils n'ont pas à se plaindre, que même s'ils ne sont pas bien payés, ils ont la sécurité de l'emploi (sachez toutefois que de ce côté les choses bougent...), subissent de plein fouet les restrictions budgétaires, les restructurations, le gel de leur salaire...
A cela s'ajoutent les rabaissements, les discriminations, les freins à l'avancement... Qui causent des dépressions, voire des suicides dont on ne parle pas assez, hélas, la considération sociale et humaine n'étant pas de mise...
Il faut être solide, de nos jours, pour être fonctionnaire, et surtout aimer "servir", comme telle est la devise du service que j'occupe.
La satisfaction du travail bien fait nous est propre, il faut s'en contenter, et vu de la conjoncture les choses ne vont pas s'arranger...
la pire souffrance c’est d’être privé de travail.
Bien d'accord avec toi mon ami SJB
la pire souffrance c’est d’être privé de travail.
Bien d'accord avec toi mon ami SJB
Oui mais est-ce que ça justifie l'exploitation ? Et est-ce que ça n'est pas un peu contradictoire de trouver normal qu'une personne travaille pendant 12 ou X heures empêchant ainsi le recrutement, donc le travail, pour d'autres...
Bien sûr que non, les fonctionnaires ne sont pas heureux ! (...) on leur demande de pallier les effectifs manquants, de faire le travail qui n'est pas le leur, de prendre des responsabilités qu'ils n'ont pas à prendre ! Et tout ça pour quoi ? ...
Mais non Nathafi, les fonctionnaires doivent être heureux de pallier les effectifs manquants, de faire le travail qui n’est pas le leur, de prendre des responsabilités qu’ils n’ont pas à prendre, et tout ça pourquoi ? pour le plaisir de se surpasser ! pour l’honneur de servir à quelque chose ! pour servir leur pays ! pour se regarder dans la glace sans rougir de soi-même ! C’est le bonheur du devoir accompli ! Il faut de l’argent pour vivre, évidemment, mais il ne faut pas travailler pour l’argent. Il faut travailler pour faire son devoir. Un imprimé parfait est jeté au bac aussi vite qu’un imprimé médiocre, alors, à quoi ça sert ? La question n’est pas là ! On a signé un contrat, on donne un sens à sa vie en faisant son travail à la perfection, sans se demander si son travail sert à quelque chose.
Bon ! sur ce, moi qui ne travaille plus, hélas ! je finis ma bière des moines, je vous dis bien le bonsoir. J’ai regardé les jeux olympiques, les Belges n’ont pas gagné, mais ils ont bien joué, ils ont fait de leur mieux, ils ont bien honoré leur sport, ils ont donné un sens à leurs efforts, ils dormiront heureux du devoir accompli, bonsoir mon amie Nomade, et cette fois, je vais dans mes plumes…
pour le plaisir de se surpasser ! pour l’honneur de servir à quelque chose ! pour servir leur pays ! pour se regarder dans la glace sans rougir de soi-même ! C’est le bonheur du devoir accompli !
Ah, ah, ah !
Et bien même si je suis d'accord que son travail il faut le faire au minimum honnêtement et au maximum s'y investir car oui une entreprise c'est pas juste l'organisme sur lequel on gueule sans arrêt, là, franchement SJB, tu dérailles !!!!
Tu parles d'un temps où le travail courrait les rues et où si l'on était pas content de la manière dont on était traité dans l'entreprise, on pouvait facilement s'en aller et trouver ailleurs. Les compétences des ouvriers, des cadres étaient alors recherchées car ces employés pouvaient gagner l'entreprise concurrente du jour au lendemain. De nos jours, il faut assurer la popotte et il n'y a pas le choix, si on craque, c'est la déchéance assurée. Nos compétences ne sont pas valorisées car il y a x personnes derrière la porte, nombre de portes d'ailleurs en forte baisse...
Je suis bien dans mon boulot, mais il m'a fallut changer il y a 4 ans sinon c'était le chômage assuré. J'ai changé en grande partie pour cela, pour assurer la popotte et j'ai la chance d'avoir au moins assuré cela dans un cadre pas trop désagréable. Et j'ai de la chance car dans cette branche, le travail ne courre pas les rues... à côté de cela je dois faire des sacrifices (encore !) et vivre en colocation (à mon âge), ne pas compter acheter un appart', payer des impôts plein pot, vivre dans une grande ville (ce que je déteste)... à mon âge, avec moins de qualification et d'expérience, mes parents avaient une grande maison où ils le voulaient, avaient construit leur famille, gagnaient bien leur vie... autre temps, j'en ai fait mon deuil, mais qu'on vienne pas me dire que je n'en ai pas fais assez. Aux profiteurs de tout bord de mettre la main à la pâte, moi c'est fait !
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