Le roi des fougères
de Jean Anglade

critiqué par Thémis, le 17 mai 2001
(Ligny - 54 ans)


La note:  étoiles
Une histoire quelque peu simpliste!
Que dire des 95 pages que contient ce livre? Qu'il ressemble plus à un petit conte de fée ou la morale serait : "on peut se contenter de peu pourvu que l'on soit heureux de ce qu'on possède."
Résumons tout de même : Un jeune garçon de dix ans qui est très fier de son papa quand il le voit aux commandes du tramway, va faire une fugue lorsqu'il assistera aux reproches faits par un inspecteur de la compagnie à son père.
En effet, celui-ci ne rechigne pas à boire un petit rhum de temps en temps... Ce que Zébédée n'a pas supporté, c'est le fait que son père soit resté passif devant une telle humiliation.
Lors de son expédition, il va rencontrer un homme qui se dit roi des fougères et prétend posséder un château dans son royaume...
En réalité, ce prétendu roi vit dans une caverne sans aucune commodité. L'imagination aidant, cette caverne devient rapidement bien plus qu'un château aux yeux de l'enfant. Le petit garçon fera l'expérience de la liberté et de l'extravagance.
Une fugue 9 étoiles

Le jeune Zébédée, dix ans, est l’un des six enfants de Noélise et Pamphile Lhasard, un couple de Martiniquais installés depuis peu en Auvergne. Conducteur de tramways sur la ligne Montferrand-Royat, le père, si admiré par Zébédée, a un faible assez prononcé pour le rhum blanc. Il en a toujours une bouteille dans sa cabine pour se donner du cœur à l’ouvrage. Mais un jour, un inspecteur de la compagnie de transport lui en fait le reproche et le menace de renvoi devant son fils. Voir son père humilié bouleverse Zébédée au point de le faire partir à l’aventure, droit devant lui et sans espoir de retour. Bien décidé à ne plus jamais retourner à l’école, il jette son cartable dans la rivière avant de prendre la direction du Puy de Dôme. Alors qu’il s’est assoupi en chemin, un homme barbu et vêtu de guenilles le réveille et se présente à lui sous le nom de « Roi des fougères ». Il invite l’enfant à séjourner dans son « palais »…
« Le roi des fougères » est un court roman de moins d’une centaine de pages, une « novella » très agréable à lire. Ce n’est pas vraiment un roman de terroir, même si l’histoire se situe en Auvergne dans les années 50 ou 60, mais plutôt une sorte de fable ou de conte philosophe dans lequel Jean Anglade a voulu illustrer diverses problématiques : le déracinement d’une famille où la mère se lamente d’avoir quitté son île bien-aimée et où le père s’oublie dans l’alcool et surtout la quête impossible d’une liberté totale du vagabond qui vit dans un monde imaginaire et semble même y avoir trouvé un bonheur paradoxal. Ce personnage est certainement le plus attachant et le plus intéressant de cette histoire qui finit tristement, vu que malgré sa générosité, il se retrouvera victime des apparences. Encore un bon titre du prolifique Jean Anglade !

CC.RIDER - - 66 ans - 20 octobre 2024


Le prince des volcans. 6 étoiles

Un petit martiniquais envoie balader toutes les convenances sociales pour se réfugier sur un volcan d'Auvergne.
Il y fait la rencontre du roi des fougères, ermite misanthrope qui vit de contrefaçon.
Zébédée va découvrir la vie dans son essence la plus pure. Se baigner dans l'onde des torrents, dormir sur des lits de fougères. Un aller dans la nature pour un retour en ville qui sera fracassant.
Fracassant le livre ne l'est pas, il s'agit d'une jolie petite histoire qui m'a permis de découvrir Anglade.
Une friandise, une parenthèse bien agréable.

Hexagone - - 53 ans - 11 mars 2011


Bon pour une après-midi de détente 8 étoiles

Pas un grand succès littéraire, plutôt une petite histoire, gentillette, mais agréable à lire tout bas un après-midi de paresse... ou tout haut à votre fils, petit frère ou petit neveu au moment de le coucher !

Chacha - St Tricat - 45 ans - 1 juin 2004


agréable mais sans plus! 6 étoiles

La lecture de ce roman est agréable...
L'histoire est trop "fade", sans "rebondissement"...
C'est une détente de le lire...
Sa lecture convient à des jeunes adolescents...

Dan - Waterloo - 50 ans - 14 décembre 2001