Lady S, tome 2 : À ta santé, Suzie !
de Jean Van Hamme (Scénario), Philippe Aymond (Dessin)

critiqué par Shelton, le 2 octobre 2005
(Chalon-sur-Saône - 68 ans)

La note: étoiles

Viens à la maison, Suzie !

Nous retrouvons Suzan Fitzroy, fille adoptive et conseillère principale d’un haut diplomate américain, dans la fin de ce premier épisode des aventures de Lady S. En effet, les auteurs ont souhaité que chaque histoire se déroule sur deux albums, on ne peut donc pas lire « A ta santé, Suzie ! » sans avoir lu « Na zdorovié, Shaniouchka ! », même si le titre des albums est assez semblable, à la langue près…
Suzan, va devoir passer à l’action, dans une situation délicate. En effet, on fait pression sur elle et elle ne peut pas se confier à son père adoptif que pourtant elle aime et refuse de trahir…
Cet épisode va mettre en œuvre une énorme machinerie et manipulation. En quelques pages, on est un peu perdu, c’est nous qui ne savons plus qui manipule qui, en fait si, on comprend bien, c’est Jean Van Hamme qui s’amuse avec nous… D’ailleurs au moment où l’on croit avoir tout compris, au moment où l’on voudrait recueillir Suzan dans notre lit, enfin pour les garçons, quoi que…, la voilà qui embrasse fougueusement celui dont on pensait qu’elle ne se souciait plus du tout… Bon, Van Hamme, il faudrait prendre soin de ses lecteurs, non mais…
Pour le contenu, toujours de la politique, de l’espionnage, de l’aventure – quand Suzan court sur les toits en petite tenue… – et un dossier étrange et mystérieux qui va passer de main en main pour aboutir… (vous verrez bien où !).
Ce deuxième album confirme tout le bien que j’avais dit du premier, mais on y découvre en plus une pointe d’humour dont Samirah fait les frais… On fait aussi la connaissance de celui qui tire les ficelles dans l’ombre, comme dans toutes les grandes histoires d’espionnage… Mais comme à chaque fois dans ce type d’aventures, on ne connaîtra pas son nom, à peine ses motivations… et rien de plus… Si ce n’est que nous sommes sûrs, maintenant, de retrouver Lady S dans d’autres épisodes… et je m’en réjouis d’avance et j’espère que certains d’entre vous découvrirons cette héroïne des temps modernes… Il ne nous reste plus qu’à attendre…

Affaire à suivre
Van Hamme réussit encore à lancer une série dotée d’un excellent scénario, en collaboration avec un excellent dessinateur. Une fois n’est pas coutume, l’héroïne est une jeune femme mystérieuse, dont VH nous révèle peu à peu le passé. Cette série d’espionnage démarre très bien et – je n’en doute pas – a de beaux jours devant elle. Ketchupy - Bourges - 44 ans - 18 mars 2007

Le héros est héroïne !
En lisant les deux tomes de "Lady S", j'ai éprouvé une sensation de jubilation : enfin, on retrouvait le Van Hamme qui nous manquait ! Suspense, aventures, espionnage, petit rebondissement à la fin du tome, personnages intéressants et subtils (ni tout noir ni tout blanc), tout est là pour nous faire passer un bon moment de bonheur. Les dessins de Aymond sont certes des dessins "classiques", sans rien d'extravagant, ni de révolutionnaire mais après tout, pourquoi vouloir toujours révolutionner l'art de la BD ? Aymond dessine merveilleusement bien dans son genre, ses personnages sont impressionnants de véracité (surtout Anton ;-) !) et les décors tout en finesse. J'ai aussi apprécié les petites touches d'humour qui ponctuent de ci et de là la BD. Lady S qui pouvait sembler dans le premier tome lâche et un peu effacée apparait dans le deuxième tome beaucoup plus consistante et sympathique aux yeux des lecteurs. Je pense que de bonnes nouvelles surprises nous attendent dans les prochains tomes (en effet, le tuteur de Suzie est un peu trop lisse à mon goût)... Bref, une excellente BD qui a sa place dans le panthéon du 9ème art ! PS : le nouveau Largo sort bientôt ! Manon - Paris - 35 ans - 15 octobre 2005

Tout s'explique...
On découvre enfin un peu mieux qui est Suzie dans ce volume, et elle est particulièrement attachante. Comme de plus elle est très jolie, attention Messieurs, de ne pas tomber amoureux de cette fille de papier. Il n'empêche qu'on a peur que les labums suivants ne soient plus à la hauteur, maintenant que le personnage est clairement décrit. Le rat des champs - - 74 ans - 2 octobre 2005