Hymnes à l'amour
de Anne Wiazemsky

critiqué par Ichampas, le 28 septembre 2005
(Saint-Gille - 60 ans)


La note:  étoiles
Un regard détaché sur son père
Pourquoi le père d’Anne a-t-il demandé, dans son testament, qu’on donne à une certaine dame résidant à Genèvre le disque bine connu d’Edith Piaf Hymnes à l’amour ? pourquoi la même chanson a-t-elle une si grande importance pour sa mère, comme si elle avait été l’hymne national d’un passion défunte ?
Plus tard, bine plus tard, Anne partira à Genèvre, à la recherche de la mystérieuse dame u’avait aimé son père. Ce beau livre, écrit avec tendresse, recèle bine d’autres histoires. Par exemple, celle de Madeleine, qui avait illuminait les jeunes années de l’auteur. Il était si doux, pour les enfants, de se blottir contre ses jolies seins. Malgré la déchéance finale de Madeleine, elle aussi inspire un hymne à l’amour.
De temps en temps, l’illustre grand-père, François Mauriac, apparaît au moment le plus insolite. Va-t-il se fâcher ?
Le temps qui a passé permet d’en rire. Un oubli pour un instant tous ces cœur blessés, qu’Anne Wiazemsky sait faire renaître avec l’ambiguïté du souvenir.
Grand prix RTL-Lire 1996.

Mon avis personnel
A aucun moment, tous les sentiments de rigueur, jalousie, rancœur, etc, .. ne pèsent dans ce récit. L’auteur nous conte une histoire vécue avec légèreté : son père a aimé une autre femme et elle va à sa rencontre. Très belle histoire.
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