Lisant la 4ème de couv', on s'enthousiasme en se disant qu'un roman qui allie l'art et la littérature sera a priori d'une excellente facture, mais non... Plein d'ambition, le roman se perd peu à peu dans un marasme incroyable, grumpfff. On en oublie la baigneuse, sa mort et tout ce qui a trait de près ou de loin au meurtre - qui aurait pu complètement bouster une histoire au demeurant originale. Certes, on chemine ici sur des sentiers battus, mais Philippe Authié aura sans doute souhaité bien trop s'en distancier. Dommage, ça me faisait un peu penser à "Un roi sans divertissement" au départ, et je m'en réjouissais.
Pitibeni - Marseille - 48 ans - 13 novembre 2005 |