Le ciel pour mémoire
de Thomas B. Reverdy

critiqué par Clarabel, le 19 septembre 2005
( - 48 ans)


La note:  étoiles
Moins éclatant que le premier
J'ai trouvé ce deuxième roman de Thomas B. Reverdy plus opaque que son premier, "La montée des eaux". L'histoire commence par la disparition de Guillaume, sur Coney Island. Dans un restaurant non loin de là, sa bande de copains l'attend, tous conviés pour un repas-souvenir. Mais Guillaume fera faux bond, et cette nuit-là il va disparaître, sans laisser de traces. Deux ans après, il envoie une lettre de Rome. Thomas, le narrateur, part à ses trousses. Mais se souvenir de son meilleur ami le renvoie à se rappeler son adolescence et la mort prématurée de sa mère. Et le roman va traiter de ces idées : vieillir synonyme de trahir, aller de l'avant après une adolescence heureuse, se souvenir des belles choses et accepter tant d'autres !

C'est un sujet assez ambitieux pour un jeune auteur de trente ans. Une nouvelle fois, l'histoire évoque la disparation et la mort. Thomas B. Reverdy semble être très marqué par ces thèmes, mais alors qu'il glissait une plume impeccable, de toute beauté et limpide comme l'eau claire dans son premier roman, "Le ciel pour mémoire" a quelques lacunes : des paragraphes flous, des manques, des confusions, des instants qui traînent... Ce roman n'est pas à la hauteur du précédent, toutefois j'accorde que l'auteur a beaucoup de talent et qu'il garde une place importante dans mes choix. Je vais continuer de le suivre, car sa petite musique me plaît !..