Poème rouge, tome 2 : Eléonora
de Joëlle Savey (Scénario), Pierre Wachs (Dessin)

critiqué par Le rat des champs, le 11 septembre 2005
( - 74 ans)


La note:  étoiles
La jeune fille et la mort
Nous retrouvons Eliska et Hans à Venise de nos jours. En gondole sur un canal, ils croisent un enterrement d'une jeune fille, toujours la jeune fille et la mort... Qui représente la jeune fille, et qu'est donc la mort? Peut-être qu'Eleonora Madrina, qui vivait dans la plaine du Po en 1671 le savait? Et qui est cet Hans Brocci? Un bossu contrefait? Sans nul doute, mais il est aussi l'amour de la belle Eleonora, et un alchimiste de grande valeur, celui qui mit au point le vernis qu'employa Stradivarius dans la confection de ses violons. Qui est Eleonora? Et surtout qui est Eliska?
A la fin de sa vie, Hans meurt brûlé, comme le phénix, mais n'est-ce point comme lui pour renaître de ses cendres?
Impossible de résumer une histoire aussi belle, aussi riche de symboles qui de plus est servie par un dessin éblouissant. Un chef d'oeuvre.
décevant ! 2 étoiles

Je n'avais pas accroché au premier opus de cette nouvelle série. Le second ne m'a guère convaincu non plus. Un scénario calqué sur le premier volume , avec flash-back, la même héroïne et une grande déception au final. On ne voit pas où le scénariste veut en venir. En outre l'intrigue principale (l'histoire entre Eleonora et Hans) tarde à venir. Bref, un scénario qui a tendance à s'éparpiller entre passé et présent, entre Hans et Eleonara, entre Stradivari et ses violons, entre réalité et alchimie. Malheureusement le dessin ne vient pas sauver l'ensemble de l'histoire. La loge noire de Glénat nous a habitué à mieux (lisez "Le marteau des sorcières", il vaut le détour ou encore le fabuleux "Legs de l'alchimiste" voire le "Triangle secret").

Hervé28 - Chartres - 55 ans - 6 septembre 2011