Le sursis, tome 2
de Jean-Pierre Gibrat

critiqué par Bluewitch, le 11 septembre 2005
(Charleroi - 45 ans)


La note:  étoiles
Quel sursis?
Comme d'un seul tenant, ce deuxième tome élargit son impact, prend davantage de profondeur.
Julien est contraint à quitter son pigeonnier car sa tante est hospitalisée et ne peut plus lui apporter des vivres. Poussé hors de ses retranchements, il se tourne vers Cécile, son amour de toujours, qui elle aussi le croyait mort. Aidé par elle et par Paul, le médecin receleur ami de la Résistance, témoin des crimes commis par la milice et les troupes allemenades, il comprendra à quel point sa vie est celle d'un rescapé, d'un épargné. Jusque à ce que ce sursis qui lui fut octroyé lorsqu'il échappa au bombardement du train prenne tout son sens...
Un deuxième tome encore plus fort, plus riche que le premier. Les liens avec la vie se font et se défont, le monde perd pied.
J'insiste encore sur le dessin délié, la construction de l'histoire qui en font un splendide album à tous points de vue...