99 francs
de Frédéric Beigbeder

critiqué par Chat pitre, le 8 octobre 2000
(Linkebeek - 53 ans)


La note:  étoiles
La publicité revisitée…
Frédéric Beigbeder est un auteur de talent et le prouve avec ce livre hilarant et virulent.
À travers l'histoire d’Octave, publiciste déjanté, Beigbeder nous dresse le portrait d’une société de consommation qui a atteint son paroxysme.
Octave, désabusé, veut se faire virer de sa boîte, tant son métier le dégoûte. La drogue omniprésente dans ce milieu, les salaires astronomiques et injustifiés des créatifs, la débilité des discours des dirigeants, les slogans qui ne dépendent plus que de la ménagère de moins de cinquante ans, c'est de tout cela qu'Octave veut se débarrasser, et pour y arriver il va devoir se saboter lui même.
Beigbeder est lui même un ancien publicitaire, et s’est aussi saboté puisqu’il a été viré de sa boîte à la parution du livre. Tout livre doit être un crachat dans la soupe selon lui. He bien ! c'est réussi…
Beigbeder nous dit que la publicité est là pour nous faire acheter des choses dont nous n’avons pas besoin et qui sont hors de nos moyens ; ça c'est pas nouveau, ce qui l'est par contre c’est le ton de Beigbeder, sarcastique, drôle, moqueur, mais surtout lucide. Il a une vision très juste de l'univers dans lequel nous évoluons tous les jours.
Avec des phrases comme : " Le monde est irréel sauf quand il est chiant. " , " Connaissez-vous la différence entre les riches et les pauvres ? Les pauvres vendent de la drogue pour s'acheter des Nike alors que les riches vendent des Nike pour s'acheter de la drogue. ", vous pouvez vous faire une idée du ton utilisé ; il ne mâche pas ses mots et c'est tout à notre plaisir, car on se moque avec lui de notre petit monde artificiel, sans oublier qu'il a sans doute raison.
La publicité, un terreau pour l’extrême droite. 6 étoiles

Il n’est pas fréquent de trouver un livre à la fois autant critiqué et si bas dans le classement de CL.
Le style cru et nerveux est une possible première explication mais pour moi c’est la seconde partie du livre qui clairement tire la cotation vers la cave.

Un scénario calqué sur un mauvais Houllebecq, des absurdités et des énumérations de remplissage me font croire qu’après 150 pages on aurait pu faire le tour de la question.
L’auteur semble aussi cracher dans la soupe mais en même temps, il assume pleinement ses travers en dressant une image peu reluisante du monde de la pub.

Ecrit il y a 20 ans, malgré que le temps ait fait en partie son œuvre, le message du début du roman reste pleinement d’actualité à l’heure où les populistes de tout bord triomphent grâce à l’exercice de l’art de la manipulation des masses bêlantes et incultes.

Sous réserve d’une pornographie qui fait autant vendre que déranger, cette chronique reste donc pertinente au travers d’un mélange d'une bonne et d'une médiocre écriture.

Pacmann - Tamise - 59 ans - 2 juin 2019


A prendre comme un témoignage 4 étoiles

Comme beaucoup, j'avais entendu parler de ce livre et du film qui en a été tiré mais sans jamais m'intéresser ni au premier ni à chercher à voir le second.

J'ai eu l'occasion de me lancer dans la lecture des pages écrites par ce fils de pub.

L'exercice est intéressant pour peu que l'on soit curieux et ouvert. L'histoire tourne un peu vite en rond et on se demande si les passages un peu trash ne sont pas là pour nous garder en éveil.

Je l'ai vite lu, cela ne m'a pas déplu car je l'ai pris finalement comme un témoignage (exagéré peut-être toutefois) d'une époque, d'un milieu et de comportements décalés.

Un bon moment de lecture néanmoins mais qui sera vite oublié.

Vinmont - - 50 ans - 29 octobre 2014


Merde en boite, mais avec une jolie étiquette ! Ca se vend mieux ... Mais ça reste de la merde ! 1 étoiles

Divagations ennuyeuses d'un jeune publiciste qui crache dans la soupe (sans donner de nom pour ne pas risquer un procès) sur fond de délire pseudo-policier....
Du coup, dans le milieu de la pub on a peut-être dû rire un peu ! Mais si vous ne faites pas partie de ce milieu, circulez, y'a rien à voir. Beigbeder est de ces gens qui n'ont absolument rien à dire, ou du moins rien d'original, mais qui prennent tout de même la parole haut et fort. Son roman, qui se voudrait celui d'un révolté, n'est en fait qu'un tissu de nihilisme inutile. Beigbeder a oublié qu'un "homme révolté est un homme qui dit non, mais c'est avant tout un homme qui dit oui..." Mais comme tout publiciste il sait mettre le peu qu'il a pour lui bien en valeur et est devenu la coqueluche d'un moment. Ce qui nous a valu de voir sa tronche dans nombre d'émissions TV, invité par les lécheurs usuels qui confondent journalisme et politiquement correct... Il aurait dû intituler son bouquin « 40F », ça aurait payé le papier et les ouvriers qui ont confectionné le livre et ça m'aurait coûté moins cher pour lire une merde.

Homo.Libris - Paris - 58 ans - 23 février 2014


14,99 € 7 étoiles

Plus de 10 ans après je m'y suis replongé. Force est de constater que j'avais presque tout oublié, conclusion: un livre à l'image de son sujet, consommable et jetable.
Pourtant j'avais pris grand plaisir à me faire avoir par Octave et ses réflexions sur notre société du "Parce que je le vaux bien" et lors de cette relecture je me suis encore bien régalé.
Un livre plaisant ponctué de nombreuses punchlines et d'un humour acide comme je l'aime.
Bien entendu il ne s'agit pas de grande littérature, Beigbeder n'est pas Dostoïevski ou Balzac et l'histoire ne vole pas haut mais là n'est pas l'essentiel à mon avis.
99F m'a diverti, convenablement et c'est tout ce que je lui demandais.

Sundernono - Nice - 41 ans - 12 novembre 2012


Tellement vrai. 9 étoiles

J'ai lu ce livre dans le train, soit une heure par jour. Et à chaque fois que je sortais de ce train, j'avais envie de vomir. De vomir sur le monde, sur la société, sur mes études en marketing. D'ailleurs, je vais me casser vite fait bien fait pour me ré-orienter, même si je sais pertinemment qu'aucun secteur n'est mieux loti que les autres. D'ailleurs, c'est cette lucidité, ce réalisme qui me plait dans ce livre, et qui me dégoûte du monde : la société c'est de la merde, profitez où vous pouvez, et n'essayez pas d'améliorer le monde, de toute façon c'est les gens eux-mêmes qui se détruisent. Le bon samaritain n'existe pas, ceux qui nous dirigent n'en ont qu'après notre fric, et ce fric ne les rend même pas heureux.

Avant même d'avoir terminé le bouquin, je savais que tous ne le comprendraient pas. Et je n'ai pas la prétention de l'avoir mieux compris que d'autres, je me plante peut-être, sûrement d'ailleurs étant donné mon jeune âge et, par conséquent, mon manque d'expérience. Néanmoins, comme on est là pour donner son avis, je me lance : d'après moi, ceux qui en rient ont peur de s'avouer que c'est la réalité même s'ils savent, au fond d'eux, que c'est le cas. Ceux qui le dénigrent se voilent totalement la face, et je voudrais être parmi eux, ils ont compris la leçon : n'essayez jamais de creuser, car vous aurez envie de ré-enterrer et d'oublier ce que vous y trouverez. Ceux qui le trouvent bon, fluide à lire, hilarant et critiquent l'histoire ont juste oublié que ce n'était pas un simple roman, tandis que ceux qui sont déçus de ne pas apprendre des secrets noirs et top-secrets de la pub sont restés en surface. Ceux qui pleurent, qui se questionnent, qui se sentent impuissants, ils ont sans doute trop compris. Peut-être même ont-ils été plus loin que le livre. Et ils auraient dû laisser ce dernier dans l'armoire, même s'ils l'ont sans doute, comme moi, adoré.

Natalka - - 31 ans - 22 mai 2012


Un Frédéric Beigbeder fidèle à sa réputation: Déjanté et touchant. 6 étoiles

Quatrième de couverture:

Octave est le maître du monde. Octave exerce en effet la profession lucrative de rédacteur publicitaire : il décide aujourd'hui ce que vous allez vouloir demain. Octave est un mort-vivant, couvert d'argent, de filles et de cocaïne. Un jour, il se rebelle. Le doué Octave déjante. La cliente idéale ? " Une mongolienne de moins de cinquante ans. " Les nababs de la publicité ? " Ils mènent la troisième guerre mondiale. " De l'île de la Jatte où négocient les patrons d'agence à Miami où l'on tourne un spot sous amphétamines, d'un séminaire en Afrique à Saint-Germain-des-Prés, de l'enfer du sexe à la pureté perdue, Frédéric Beigbeder, entre fiction et pamphlet, écrit la confession d'un enfant du millénaire. En riant, il dénonce le mercantilisme universel. En quelque sorte, un livre moral. Pour 99 francs, seulement.

Mon avis:

+: Roman qui se lit vite, l'auteur (Beigbeder) a une belle plume, l'histoire est rythmée et déjantée, les personnages sont bien choisis.

-: Roman avec un style d'écriture particulier, histoire parfois décousue, narcissique et trop moraliste.

En Conclusion (Ceci est juste un avis personnel.):

Le style d'écriture du livre est trop moderne et l'histoire, déroutante, car elle est touchante tout en étant déjantée.

En contrepartie, l'auteur(Frédéric Beigbeder), donne envie lire. Il remplit pleinement sa fonction première. Rien que pour cela je lui dis bravo.

Anonyme3 - - - ans - 28 décembre 2011


la pub dans tous ses états … 5 étoiles

Je mets la moyenne car Frédéric Beigbeder possède une belle plume même si je trouve l’auteur antipathique. Dans 99 Francs, nous avons là un véritable concentré de cynisme et de causticité, le tout dans un packaging aguichant (le comble pour un pamphlet contre le marketing …) mais c’est très difficile de suivre le fil conducteur …
Les tribulations d’Octave, très « Sex, drugs and rock and roll » sont assez difficiles à résumer tant tout part un peu « en sucette » (je ne parle même pas de la 3ème partie du bouquin qui est vraiment du « grand n’importe quoi »). Contrairement aux 2 premières parties qui sont plutôt bien construites, j’ai eu l’impression que la fin était bâclée et que l’auteur ne savait plus comment terminer son livre.
De plus le personnage d’Octave est très antipathique avec sa superficialité, son côté infantile : il est la caractéristique même d’une « Génération désenchantée » …
Dommage car ce pamphlet sur la publicité était au départ plutôt bien mené, j’ai même beaucoup ri lorsqu’Octave se transforme en Charles Manson dans les locaux de chez Madone (je ne comprends d’ailleurs pas pourquoi l’auteur l’appelle Madone plutôt que Danone parce que tout dans ce livre fait sans cesse référence à des marques ou à des slogans …).
Cependant, il faut rendre à César ce qui est à César car ce livre a le mérite de nous faire réfléchir à l’impact de la pub dans nos vies.

Monde imaginaire - Bourg La Reine - 51 ans - 29 novembre 2011


Indéfinissable 6 étoiles

Je viens de terminer 99 francs, et je ne sais pas quelle opinion je dois avoir de ce livre. En tout cas on ne peut pas reprocher à Beigbeder de manquer de style. Il est même assez "célinien" dans sa façon de voir le monde. Certaines phrases sont presque cultes. Mais on est tous d'accord là dessus : le premier chapitre est vraiment excellent et nous donne vraiment un aperçu du milieu publicitaire, tandis que dans les autres chapitres, on peut perdre le fil du livre pour peu que le lecteur soit habitué à des livres avec une intrigue bien établie.

Coutal - - 37 ans - 11 octobre 2010


Bouleversant, personnel. 8 étoiles

Beigbeder nous montre qu'encore une fois, il sait dépeindre son avis avec talent. La critique qu'il fait ici de la société de consommation en est encore plus poignante de par son intimité avec la philosophie de son auteur. Un désespoir ressenti, un sarcasme du plus bon effet. Forme et fond sont subtilement associés, sous un style que nous connaissions déjà.

Laenan - - 32 ans - 19 septembre 2010


C'est bon ça 10 étoiles

Déjanté, décalé, rien à ajouter. J'ai vu le film en premier, j'ai préféré le bouquin. Un peu (trop) trash parfois peut-être.

San_andreti - - 38 ans - 19 août 2010


un livre au top 10 étoiles

une vision cynique de la réalité mais un vision qui convainc largement par son argumentation. L'histoire est en outre très bien romancée et la lecture en est un pur plaisir. C'est drôle et inquiétant à la fois mais ne laisse jamais indifférent. Un livre plus que d'actualité ces derniers temps.

Vin210 - - 44 ans - 28 juillet 2010


J'y crois à mort 4 étoiles

Beigbeder, c'était le pari de la semaine: essayer de surmonter l'aversion que j'ai eue à la lecture de Houellebecq. N'ayant jamais lu Beigbeder auparavant, j'ignore comment m'est venu à l'esprit ce parallèle, qui s'est finalement avéré pas si faux que ça (et à la lecture des autres critiques, je ne suis pas la seule).

Partons du postulat bien connu que Beigbeder = provoc', irrévérencieux, marketing mais trop rebelle quand même. Et commençons la lecture...

"Je me prénomme Octave et m'habille chez APC. Je suis publicitaire: eh oui, je pollue l'univers. Je suis le type qui vous vend de la merde. Qui vous fait rêver de ces choses que vous n'aurez jamais. (...) Vous faire baver, tel est mon sacerdoce. Dans ma profession, personne ne souhaite votre bonheur, parce que les gens heureux ne consomment pas. (...) Je passe ma vie à vous mentir et on me récompense grassement. Je gagne 13 000 euros (sans compter les notes de frais, la bagnole de fonction, les stock-options et le golden parachute). L'euro a été inventé pour rendre les salaires des riches un peu moins indécents. "

J'arrête là, mais Beigbeder continue, lui, sur pas loin de 300 pages sur le même ton, pour être sûr de bien faire passer son message. Je crois (vu les efforts déployés) que ce message est le suivant: "Bouh notre vilaine société de consommation vilaine pas gentille qu'on en fait partie malgré nous, qu'on soit d'un côté ou de l'autre de la publicité! - sifflets et huées". Avec comme corollaire "manger ou être mangé, autant manger grassement sur le dos des autres, de toutes façons c'est comme ça que marche notre société de consommation vilaine pas gentille, etc."

J'y crois à mort... en fait, je n'ai tellement pas compris où il voulait en venir que je trouve plus convaincante la reine Fabiola dans le rôle du tueur en série.

En tous cas, pour ce prix-là (99 Francs? 6 Euros?) on a droit à un vrai téléfilm à l'américaine: du cul (du cul! du cul pour le peuple!), du pognon gagné en pondant une phrase sans verbe par semaine, de la coke, une belle histoire d'amour ratée avec un futur bébé pour faire tampon. Le tout sponsorisé par mille marques, dont le chapelet de slogans (TITRES, pardon) s'égrène au fil de la lecture, comme à la télé!

Si vous pensiez échapper à la télé en lisant un bon bouquin, avec celui-ci c'est définitivement loupé...

Mallollo - - 42 ans - 12 février 2010


Pas mauvais 7 étoiles

oui on replonge dans l'univers mondain de FB, mais c'est avec un certain plaisir que je le vois arranger le métier qu'il faisait et dénoncer les dérives de notre société de publicité. Alors oui c'est pas la première fois qu'on le fait, on peut dire que c'est égocentrique, qu'il parle de lui etc, mais il n'a jamais dit qu'il allait parler de quelqu'un d'autre.

Adrien34 - - 34 ans - 23 décembre 2009


Un livre à lire, au moins une fois. 8 étoiles

Octave nous emmène dans un monde bien à part. Caricature de l'ordure sous toutes ses formes, il continue de faire un métier qui lui répugne. Publicitaire des temps modernes, drogué et accro au sexe, il porte un regard assombri sur le monde qui l'entoure.

Critique de la société de consommation, et avec une disposition de chapitre intéressante, Frédéric Beigbeder réussit facilement l'exercice de produire un texte qui se lit au premier, mais aussi au second degré. L'humour grinçant ne se remarque pas forcément au premier coup d'oeil, et les réflexions méprisantes sur le monde contemporain fusent durant tout le livre. C'est cette désobéissance aux codes communs du politiquement correct qui fait l'attrait de ces pages.

Ce type de personnage ne plaira pas à tout le monde : il plait tout de suite, ou il ne plaira jamais. A aucun moment la pitié ne joue en sa faveur, et aucune de ses mésaventure n'amène à le plaindre. Octave est, ou veut être, quelqu'un de détestable. De ce point de vue là, c'est un succès.

Sforza - Bagnols sur cèze - 36 ans - 4 décembre 2009


Pas une once d'amour dans ce livre 1 étoiles

Beigbeder nous narre à tous les pronoms personnels la vie d'Octave publicitaire qui a envie de tout plaquer. Au début Octave crache dans la soupe mais chassez le naturel et il revient au galop!!! Octave est une crapule obsédée de sexe et ses potes ne sont pas mieux. Ils vont finir par commettre le pire en tuant une pauvre vieille ce qui a fini de faire chuter l'estime que je portais à ces idiots défoncés assoiffés de fric et de sexe. Un livre sans aucune utilité, heureusement qu'on me l'a prêté!!!!

El magnifico - paris - 30 ans - 4 décembre 2009


Et BIM !!! 10 étoiles

Quelle claque, un vrai roman "coup de poing" celui-là. Percutant, Beigbeder narre un monde cruel sans principes qui formate tous les jours chacun de nos cerveaux. Je comprends les accusations de démagogie quant à l'auteur, mais je me concentre sur l'oeuvre elle même. J'avoue avoir été marqué par ce roman et ne plus regarder la pub de la même façon. J'adore son style, sans fioritures ni chichis, c'est direct et politiquement incorrect. Un livre que je conseille à tout le monde, surtout ceux qui veulent bosser dans le "marketing-management-merchandising-advertising", ça pourrait les calmer sévère.

Thorpedo - - 45 ans - 22 octobre 2009


Un livre à lire ! 10 étoiles

J'ai vraiment adoré ce livre ! Je pense que beaucoup de personnes devraient le lire. C'est un livre très intéressant, et qui l'est d'autant plus grâce à l'humour cinglant de son auteur. Il dénonce notre mode de vie, la société de consommation. Certaines citations sont d'ailleurs à retenir car elles sont marquantes et vraies.

A lire donc !

Lilip - - 32 ans - 22 juillet 2009


Regardez moi 4 étoiles

Regardez moi comme je suis beau, comme je me drogue, comme je méprise mes contemporains. Ecoutez moi citer les autres, écoutez moi parler, me confier. Lisez moi. Payez mon livre.
Inutile

Ahsieg - - 41 ans - 8 juillet 2009


Toujours pareil... 5 étoiles

J’aime bien le style provocateur de Beigbeder, avec son humour, son arrogance et même sa grossièreté par endroits. Par contre, ce n’est pas le premier roman que je lis de lui et j’ai eu l’impression de m’être un peu habituée à la recette… Après une centaine de pages, j’aurais donc bien aimé voir apparaître un peu plus d’éléments autour de l’histoire, parce que j’ai trouvé que le livre finit par ressembler à un long monologue déjà entendu qui devient un peu lassant à la longue. Des trois romans de Beigbeder que j’ai lus jusqu’à présent, je pense que c’est définitivement celui qui m’a plu le moins.

Gabri - - 38 ans - 8 juillet 2009


Dérangeant, odieux 9 étoiles

mais plein d'humour noir,

je ne connaissais pas du tout le thème du livre quand je l'ai emprunté à la bibliothèque,

c'est la couverture, le nom de l'auteur, le souvenir que j'avais d'en avoir entendu parler sans me souvenir si c'était en bien ou en mal,

et c'est une très belle découverte, j'ai vraiment beaucoup aimé, même si quelques longueurs m'ont un peu ennuyées (quelques pages lues en diagonales, j'avoue)

Il va falloir que je me penche à nouveau sur d'autres livres de Beigbeder afin de continuer à découvrir la plume de cet homme très médiatique

Agnes - Marbaix-la-Tour - 59 ans - 28 juin 2008


Nonchaland, désinvolte, percutant. 8 étoiles

En édition d’origine, BEIGBEDER, est l’écrivain dont le nom prend le plus de place sur la couverture, la même que celle d’OMO ou d’ARIEL sur un paquet de lessive.

Je tiens à préciser ne chose, lire un livre que personne n’a encore lu n’a rien à voir avec un livre surcritiqué, médiatisé et exposé. Idem pour un film, à la sortie de Barry Lyndon en 76, je n’ai pas lu UNE ligne sur le film, le principe est de recevoir une création sans AUCUN avis extérieur, Averti en mars 2000 du lancement de l’Exocet contre la pub et l’agence Young & Rubicam, j’ai acheté le bouquin le jour de sa mise en vente.

Pas déçu, très agréable à lire, nonchaland, désinvolte, percutant. Tout y est, le couple concepteur-rédacteur / DA, le DC, les meilleurs campagnes à la poubelle, le directeur de clientèle aux abois, les réus de pré-prod de 7 heures et les publicitaires à 30000 € par mois au look SDF.

Bien avant le lundi du Goncourt, Beig avait eu une bonne vanne genre “quoiqu’il arrive, mon livre aura eu un prix, 99 F“.

Comme chacun, j’attends avec impatience le missile qui devrait être lancé contre le milieu littéraire. Par exemple comment se fait-il qu’un écrivain Grasset qui a publié 4 critiques en 15 ans dans le Figaro Littéraire, livre une critique élogieuse des Jolies choses de la Despentes (Baise-moi, Les chiennes savantes), qui arrivait dans l’écurie Grasset ?

A mon avis, on peut attendre longtemps.

Ciceron - Toulouse - 76 ans - 5 juin 2008


Trop centré sur lui-même 7 étoiles

Bienvenue dans le meilleur des mondes.

99 francs est livre qui démarre en trompe. Il y a plusieurs parties puissantes, mais l'auteur n’est t-il pas réducteur à plusieurs reprises? Je ne sais pas si c’est parce que je suis démodée, mais j’ai souvent l’impression qu’il donne plus d’importance à la publicité qu’elle n’a en réalité. Pour moi, la publicité c’est tellement secondaire que j’ai de la difficulté à avaler que la publicité serait le centre du monde. Dire que le personnage principal se prend de haut serait un euphémisme. Pas très sympathique, mais je ne crois pas que c’est ce qu’il cherche de tout façon: « L’idéal serait que vous commenciez par me détester, avant de détester aussi l’époque qui m’a créé ». Et de comparer la publicité à la propagande nazie... je trouve qu’il beurre épais. Heureusement, il y a de l’humour, parce que j’aurais détesté ce livre.

Est-ce que l’auteur se prend vraiment au sérieux comme ça ou c’est le personnage? Je n’en ai aucune idée, je ne sais pas comment est Frédéric Beigbeder dans la vraie vie. On dit qu’il était publicitaire et qu’il aurait été viré après la publication de ce livre, comme le voulait le personnage...

J’ai pensé lire la suite de 99 francs, Au secours pardon, mais j’ai laissé tomber de peur que c’était un 99 francs version mode. Peut-être une autre fois...

Nance - - - ans - 25 avril 2008


Un bon premier chapitre... 3 étoiles

Tout d’abord il me faut faire un aveu : je suis totalement publiphobe. C’est sans doute une maladie incurable, mais elle ne fait pas souffrir…
C’est dire si ce livre m’intriguait, et le premier chapitre m’a littéralement enthousiasmé : une plume trempée dans le vitriol pour dénoncer ces annonceurs qui « veulent du prémâché… ne veulent pas faire fonctionner votre cerveau, (mais) veulent vous transformer en moutons…. ont besoin de vous empêcher de choisir ». D’autres phrases de ce style, nombre d’entre elles reprises d’ailleurs ici dans les commentaires de lecteurs, montrent combien cette publicité est nuisible. Elles font comprendre la nécessité de savoir s’en défendre.
Hélas, dès le second chapitre, on se perd en redondances, assorties de vulgarités et obscénités totalement inutiles. C’est du remplissage de mauvais goût. J’aurais dû refermer le livre après les 60 premières pages. Mais je suis allé jusqu’au bout ..… sans doute influencé par la publicité faite autour de cet ouvrage ! Mal m’en a pris.

Bernard2 - DAX - 75 ans - 1 mars 2008


j'aime Beigbeder, pas Maigrelette. 9 étoiles

"99 francs"... tout le monde parle du livre... puis du film! J'aime bien la personnalité de Beigbeder, mais que vaut-il en tant qu'auteur? je ne le savais pas jusque là, jusqu'à ce que je me plonge dans ce bouquin.

et c'est... sulfureux, cru, gonflé, génial!

J'ai adoré, avec un style qui est pourtant à des années lumières de ce que j'ai l'habitude de lire. Avec des thèmes du genre : "sexe", "drogue" et "rock n'roll" qui me font plus souvent fuir qu'ils ne m'attirent!

Et pourtant, on est hâpé par l'histoire, par le personnage troublant de Beigbeder (y a -t-il encore quelqu'un qui peut penser que ce personnage est uniquement sorti de l'imaginaire de l'auteur?), par la folie dans lequel il plonge.

Certes, "99 francs" est une critique acerbe du monde de la publlicité. Si vous vous doutiez que les pros de la pub n'étaient pas tous des anges, vous saurez après la lecture que ce sont TOUS des démons. Mais ça n'est pas que ça. C'est aussi une vision très juste de l'industrie, du capitalisme; une analyse de la mondialisation, sans plonger dans des relents révolutionnaires qui n'ont plus court aujourd'hui.

Après cette gifle, je sais que je n'irai pas voir le film de Ian Kounen. Je veux rester sur ce trait de génie sans risquer d'être déçue par une adaptation moyenne.

Bravo M. Beigbeder.

Alexnoc - Carignan - 45 ans - 15 février 2008


Drôle mais très noir 8 étoiles

Amusant ce roman, mais aussi assez désespérant et en fin de compte, très noir. Tout cela ensemble relève de l'oxymore réussie. On touche parfois à la lucidité, et là tout devient très noir...

Je regrette parfois le manque de cohérence du récit, même si elle est en partie volontaire vu le manque d'hygiène de vie du narrateur.

A pointer aussi quelques formules qui tuent, mais qui sont parfois hors contexte.

Fa - La Louvière - 49 ans - 11 janvier 2008


Très plaisant! 10 étoiles

J'ai voulu lire le livre avant de voir le film et l'histoire m'a bien plu. Frédéric Beigbeber décrit bien le monde de la publicité et tout les vices de ce métier, on pourrait même prendre le livre pour une autobiographie!
Octave est une personne lunatique, sensible et trash ce qui donne au livres de nombreux rebondissements.
Le livre me fait penser un peu à ceux de Lolita Pill sans non plus être semblable.
J'ai trouvé ce bouquin excellent!

Parisian-fervour - - 35 ans - 22 septembre 2007


Pub, ton univers impitoyable... 8 étoiles

Ce best-seller franco-français que j'ai fini par lire m'a bien plu. Ayant travaillé dans l'univers de la publicité, on ne peut s'empêcher d'y voir une part d'autobiographie, d'autant plus que, quand on connaît un peu l'auteur, la ressemblance avec le personnage d'Octave est quand même troublante, bien que romancée, ce que j'espère pour lui.

C'est un univers très dur, ce dont on se serait douté. Est dressé là un tableau au vitriol désopilant par ses caricatures et son impertinence. La pub est un pince-fesses immoral, sans foi ni loi, si ce n'est celle, sacro-sainte, du rendement, de la formule-miracle à faire pleuvoir les stocks-options, où la prostitution et les plans sociaux n'ont rien de bien grave, et heureusement, vu qu'ils sont monnaie courante.

Il est néanmoins dommage, comme l'a souligné l'une des précédentes critiques, que le dernier quart du livre parte en vrille : elle est gratuitement drôle et le lecteur - au moins moi - s'y force quelque peu à sourire.

On y passe de bons moments, tout en découvrant certaines coulisses.

Veneziano - Paris - 46 ans - 30 août 2007


Anti-pub 6 étoiles

Avant de lire ce livre, je m'étais plusieurs fois dit que ce livre allait me plaire puisqu'il allait à l'encontre de la publicité. J'ai quand même longtemps hésiter à le lire en raison de la "pub" faite autour de ce livre, je trouvais cela un peu contradictoire.

Au démarrage de ma lecture de ce livre, l'auteur est vraiment percutant et accroche le lecteur par un majestueux mélange de réflexions rebelles sur la publicité, un personnage haut en couleur et un style rapide, et alerte.

Cependant très rapidement les narrations pornographiques m'ont dérangées, même si elles étaient assez courtes. Je ne vois pas trop l'intérêt de ces nombreux interludes éroticolittéraires ou pas littéraires du tout en fait ! Cela fait probablement bien d'écrire des livres provocateurs dans le milieu parisianiste. Ces scénettes n'apportent rien à la lecture du livre. Une ou deux auraient suffit à faire comprendre la présence du sexe dans le monde de la publicité, je pense. En écrivant cela, je dis bien ce que je pense sans faire de morale. Peut-être est-ce une nouvelle façon de faire de la Philosophie dans le boudoir !:) Après tout cela a souvent existé dans la littérature.

Pourtant j'ai prolongé ma lecture avec attention et circonspection tout en survolant un peu le texte parfois, car je me demandais jusqu'où l'auteur allait nous emmener. J'ai apprécié le changement de sujet à chaque grand chapitre. C'est une bonne idée.

La dépendance à la drogue est très bien décrite. Le personnage principal connaît les affres de cette addiction, selon lui dû à son milieu et au monde de l'argent dans lequel il vit et qu'il dénonce. C'est superbement décrit et monstrueusement horrible. L'auteur dépeint une société très noire et uniquement tourné vers l'argent et où l'humain est au service de ce monde. Cette analyse est très intéressante, mais terriblement pessimiste. Pour survivre l'être humain peut retrouver un peu de sérénité grâce à la drogue. Mais la drogue détruit et isole. C'est la longue déchéance d'un homme qui ne croit plus en ce qu'il fait. C'est un appel au secours poignant. La vie intérieure du personnage est essentiellement tournée vers son aversion de la publicité et la perte d'un amour.
Le reste de sa vie est orientée vers la vie matérielle, le sexe et la drogue pour compenser son vide intérieur.

La fin du livre me laisse un peu interloquée.
Ce livre dénonce beaucoup de choses, mais que propose-t-il au final ? Rien.

Je ne peux pas dire que je sorte grandie de la lecture de ce livre et le coeur heureux. Pourtant j'ai appris des choses sur la souffrance due à la drogue, le manque affectif, l'univers de la pub, le business.

Norway - Entre le Rhin, la Méditerranée et les Alpes ! - 49 ans - 3 mai 2007


Génial 10 étoiles

Ce roman m'a captivé dès les premières lignes. L'auteur nous plonge dans une histoire dans laquelle on retrouve une sincérité et des phrases sanglantes. Le style simple et rapide permet au lecteur de se détacher de l'histoire en tant que telle et d'assimiler le personnage, ses réflexions et ses comportements.
Ce roman peut paraitre choquant pour certains mais sa beauté réside dans cet exposé cru de la réalité de notre société. Pour ma part j'ai adoré la fin et certaines images que je garde resteront bien ancrées dans ma mémoire. N'était-ce pas d'ailleurs le but de l'auteur?

Lilis'enfout - - 43 ans - 20 août 2006


un bon roman de gare... 7 étoiles

Quand j'ai acheté ce bouquin, je ne lisais que des classiques, comme tout gamin de 15 ans qui se veut intello.
Pourtant, ce livre, écrit ou plutot "parlé à l'écrit" est génial. Même s'il n'est pas le plus grand roman du monde, il se laisse lire, certaines phrases restent bien dans l'esprit ( comme autant de piques qui nous sont jetés) et on en sort mal à l'aise mais avec le sourire.

Il faut le lire jusqu'au bout, même s'il faut parfois se faire violence, mais il vaut le détour, rien que pour un style simple et agréable à lire. Après, le débat régnant sur le jet-setteur écrivain n'a pas à influencer la lecture...

Guicard - - 39 ans - 30 avril 2006


Quel humour! 1 étoiles

Qu'un chien ou un singe puisse trouver un intérêt à ce livre, je ne dis pas. Mais un humain...

Tournesol29 - Douarnenez - 44 ans - 28 mars 2006


Horreur et damnation! 1 étoiles

"99 francs" est un des seuls livres que je n'ai jamais pu finir tant je l'ai trouvé nul, sans intérêts, voire même odieux. Il brasse du vide et est provoquant à l'excès. Pour moi, un désastre littéraire.

Missparker - Ixelles - 42 ans - 7 février 2006


Un livre rempli de ....vide 5 étoiles

Voila mon avis : dans ce livre il n'y a rien.

Bien sûr, il y a les phrases porno, n'apportant rien au livre.
Bien sûr il y a la découverte de cet univers, légèrement détestable.

Mais il n'y a que ça. Le début est intéressant, de par la nouveauté de ce "Monde", mais la suite est tout simplement vide : pas d'intrigues, enchaînement de scènes sans réel intérêt, style fouillis etc etc etc...

En bref, ce livre n'est pas très mauvais, il est moyen. Et c'est peut-être pire que d'être mauvais...

Je ne reviendrai pas sur la polémique de Beigbeder qui crache dans sa soupe, ca n'a pas d'intérêt.

Jb084 - - 40 ans - 5 février 2006


Décevant... 4 étoiles

Comme beaucoup de monde, j'ai été assez déçu par ce livre même si tout n'est pas à jeter et qu'il apprend quand même pas mal de choses.
99 francs est le bouquin le plus connu de Beigbeder, c'est pourtant loin d'être son meilleur...

Franckyz - - 46 ans - 21 janvier 2006


Rien, que du faux ! 1 étoiles

Voici le genre de livre que je suis vraiment contente d'avoir emprunté dans une médiathèque et pouvoir le rendre aussi vite possible pour l'oublier tout autant.
Juste une demi-étoile pour l'écriture puisque le zéro est devenu condamnable.

Voni - Moselle - 64 ans - 8 novembre 2005


Poubelle ! 1 étoiles

Ce livre est une blague internationale ! C'est d'une nullité rarement égalée dans la littérature française ! C'est une suite de jurons, insultes et blagues libidineuses; le tout noyé dans un style vulgaire et à peine travaillé !
L'écriture est lourde, désagréable à lire et le propos est inconsistant, obsolète et non argumenté.
En clair, Beigbeder sait cracher dans la soupe et sur les autres, pour le reste il ferait aussi bien de retourner en CP !
A lire si vous voulez un exemple de tous les écueils qu'il faut éviter lorsqu'on veut se faire passer pour un écrivain !

Elolilipop - Paris - 41 ans - 7 novembre 2005


Contemporain 9 étoiles

Comparable à l'univers de Bret Easton Ellis, 99 Francs est une critique acerbe du monde de la pub et de ce qu'ils essayent de nous faire gober.
Beigbeder est très lucide mais il ne propose aucune solution pour sortir de cette situation, ce qui est étonnant .
Les phrases très vulgaires auraient pu être évitées mais le style est là (plus de forme que de fond d'ailleurs)

A lire pour s'en faire une idée.

Pro2501 - Paris - 35 ans - 21 septembre 2005


Un univers cruel 8 étoiles

L'histoire n'est certainement pas la meilleure jamais vu, je ne me souviens pas avoir attendu avec impatience le prochain rebondissement, non, mais on ne peut nier que ce livre est vraiment très bien écrit, et se révèle être un excellent exercice de style, une description de ce monde cruel et matérialiste qu'est celui de la pub...

J'ai en tout cas totalement accroché au style de Beigbeder, le premier livre que je lis de lui... Meme si au départ le coté trop médiatisé m'avait un peu rebuté...

Certains passages sont tordants, d'autres emplis d'érudition, d'autres plus généralement les deux à la fois (La télévision et le mythe de la caverne...), bref que du bon pour moi!

Neithan - - 37 ans - 23 juin 2005


Exercice de style 3 étoiles

J'ai fini par le lire ce livre dont tout le monde parle (ou a parlé) et sincèrement j'aurais pu m'en passer. Le débit de phrases prétenduement assassines m'a profondément agacée. Les tournures travaillées de l'auteur me donnent l'impression d'un exercice de style pas très réussi. Bref, je ne suis vraiment pas fan!

Krystelle - Région Parisienne - 44 ans - 8 avril 2005


vide émotionnel 4 étoiles

J'ai beaucoup ri en lisant le début de 99 francs, et puis je me suis lassé. Ce qui m'a fatigué c'est le vide émotionnel du bouquin, vide similaire à celui des Particules élémentaires de Houellebecq, autre poseur pseudo-littéraire au mal de vivre ô combien médiatique. 99 francs évoque aussi (mais en beaucoup moins bon) le désert émotionnel de Moins que zero de Bret Easton Ellis, ou de American psycho (du même auteur, mais je préfère le précédent). Ce qui me gêne dans cette dénonciation de l'absurdité de nos sociétés modernes, c'est le cynisme absolu du narrateur. Ça traduit pour moi une certaine hypocrisie littéraire: voici le monde pourri dans lequel vous vivez, et moi je n'y suis pour rien, je n'ai fait qu'écrire ce bouquin... On est bien loin de Chekhov ou Camus, qui dénonçaient l'absurdité de la condition humaine avec humanité, et non avec une indifférence toute mondaine.

Kenmore - - 60 ans - 12 janvier 2005


ras le bol 1 étoiles

Quand ce livre est paru j'en ai eu vraiment marre de cette méga pub autour de ce bouquin, mais je l'ai acheté...j'ai attendu qu'il soit en poche afin de le lire. Je pensais qu'il ne devait pas être terrible comme la plupart des livres ou films dont on parle trop; Donc moi aussi j'ai été victime de la pub...mes doutes malheureusement étaient fondés, je m'ennuyais ferme, autant que le protagoniste du livre, j'ai été réveillée parfois par quelques vulgarités gratuites ici et là. Le mépris grandissant des être humains les uns envers les autres est vite lassant, le mépris serait même un euphémisme...sans parler du machisme..(encore un euphémisme).
Bref je ne sais même plus si j'ai lu la fin, c'est dire...ENFIN je crois que non...
Au passage si Beigbeder était réellement sincère quand à son combat anti-pub, il n'aurait fait aucune promotion sur son livre, il aurait dû penser que son seul talent devait suffire à faire le succès de son livre...
Bon encore un navet, mais j'ai mal pour tous les livres et donc écrivains vraiment talentueux que je rencontre parfois à la Fnac ou Virgin par hasard, mais dont on ne parle nulle part...

Nickie - - 63 ans - 9 novembre 2004


Il sait comment faire du vent et attirer le public 1 étoiles

Nous avons été plusieurs dans mon entourage à l'avoir lu, et nous avons tous été d'accord sur ce point : tout au long du livre Beigbeder pense nous apprendre des choses sur les publicistes et la façon de nous utiliser, nous consommateurs de base. Et honnêtement, nous étions tous au courant de la majeure partie des balances qu'il nous fait. Pas très informatif. Plutôt vulgaire.
Je suis contente qu'on me l'ait prêté. Comme ça je pourrai m'acheter un livre intéressant, et qui ne fera pas autant de vent que ça.
Je préfère de loin le chroniqueur et le critique que le mauvais (?) écrivain. On ne peut pas s'improviser tous les métiers!!!!!

Kreen78 - Limours - 46 ans - 12 septembre 2004


Génial 8 étoiles

Ben oui, je l'ai trouvé génial. Il fallait quand même oser écrire un bouquin pareil. Je dois quand même avouer que l'histoire en elle-même est un peu simpliste, mais la façon de la raconter m'a vraiment plu. Pour moi qui attache beaucoup plus d'importance à la forme qu'au fond, je me suis régalée !

Zibouille - Lustin - 54 ans - 8 septembre 2004


La Littérature sponsorisée 3 étoiles

Je suis anéantie par la profusion de verbes libidineux.
Tu es propulsé dans le monde surfait de la pub.
Il nous initie aux dérives du capitalisme
Nous humons de la cocaïne à plein nez
Vous délirez sur les paronomases et les paronymes
Ils se défoncent sur fond de fric, cul, snobisme.
Voici comment à la manière d’une conjugaison, Beigbeder nous initie à la perversité du monde de la PUB, sur fond de spots publicitaires, en veux-tu en voilà.
Si pour certain, ils vont à travers Octave, le personnage principal, découvrir comment on exploite le comportement du consommateur lambda, je n’ai pas attendu son livre pour avoir un regard pertinent sur notre collectivité. José Bové, sait tout aussi bien nous démontrer que nous avons perdu une bonne cinquantaine d’espèce de pomme de terre pour une agriculture rentable (le monde n’est pas une marchandise – La découverte 2000), sans pour cela nous l’envoyer en pleine figure avec grossièreté. Tout comme de nombreux livres, sites internet et magazines nous informes au quotidien de l’impact sur notre santé et notre économie des « magouilles » des grandes firmes.
J’ai retrouvé dans ce livre, la vulgarité de Houellebec dans les particules élémentaires. Je ne sais si cette animosité à ce style de prose est due à mon manque de formation littéraire, en tout cas je n’y suis pas du tout sensible pour le moment.

THYSBE - - 67 ans - 2 septembre 2004


Intéressant 7 étoiles

C'est sûr, ce n'est pas le meilleur de Beigbeder, mais il est assez intéressant sur ce monde détestable qu'est celui de la pub. Je l'ai lu facilement, et la structure est agréable, et le contenu divertissant, plein d'aphorismes. Un livre-document.

Le petit K.V.Q. - Paris - 31 ans - 23 août 2004


Coup de pub gratuit et mauvais 1 étoiles

Il y a eu un tel raffut médiatique autour de cet ouvrage que j'ai fini par céder et je l'ai lu. Belle erreur ! Quel ramassis de règlements de compte personnels dignes d'une cour de récréation, de critiques gratuites et de mesquineries bon marché.
Un coup de pub qui a fait connaître l'auteur au grand public et lui a permis d'obtenir la présentation de quelques émissions télé qui ont fait un fameux flop ! Comme quoi on ne s'improvise pas talentueux du jour au lendemain. Et dire que c'est ce Beigbeder qui s'est permis de dresser la liste des livres du siècle, c'est effarant !

Sahkti - Genève - 50 ans - 3 mai 2004


Que de bruit pour quelquechose de bien peu retentissant!!! 1 étoiles

Tout comme Maudichon, j'ai aussi attendu avant de lire ce Best-seller, je n'ai pas ri, ni même souri. Je ne l'ai même pas terminé, j'ai abandonné à "nous". Heureusement que je l'ai emprunté car j'ai mieux à faire de mes sous......

CopyrightBird - De Panne - 58 ans - 24 février 2004


Un monstre créé par nous. 6 étoiles

Rien de vraiment surprenant dans ce roman. La réputation douteuse des gens qui évoluent dans le monde de la publicité était déjà bien connue. L'humour de Beigbeder est mordant et franc. Pour cette raison et la notoriété du livre dans les cercles littéraires, il faut le lire.
Plusieurs ont été choqués par les révélations divulguées dans ce livre, à ceux-là je dirais d'arrêter d'acheter les produits infects que l'on essaye de nous vendre.

Aaro-Benjamin G. - Montréal - 55 ans - 9 février 2004


Market Man 6 étoiles

Un petit bain moussant dans le monde révulsant de la publicité mené tambour battant. Créatifs déboussolés et bientôt meurtiers. A travers une description très authentique de la pub, Beigbeder ramène le consommateur à son incarnation primitive : le chasseur cueilleur.
Horrible monde matérialiste... d'où viendra le salut ? Plus de sexe ? Plus de Jésus ?
Livre incontournable en tout cas pour son autopsie de la pub

Addison De Witt 75 - Paris - 49 ans - 5 février 2004


99 francs...ou 14,99 euros! 5 étoiles

Cela faisait déjà quelques années que j'avais envie de lire "99 francs". Malheureusement, avec le temps, j'ai peut-être trop imaginé ce que serait l'histoire et la "réalité" m'a déçue. Mon avis est très partagé: j'ai beaucoup aimé la description du monde de la pub, le côté frustré, camé, paumé d'Octave, les clients cons, coincés, sans imagination à qui il doit bien obéir sinon il perd Madone! Les chapitres "Je", "Tu", "Il", donc. A partir de "Nous", "Vous", "Ils", par contre, ça s'enlisse. Je n'ai pas marché dans la pseudo histoire d'amour, le "dérapage" du collègue et ses conséquences. Dommage, car dans l'ensemble, le ton sarcastique et pince-sans-rire, les pages de pub (idée originale), les citations-vérités ("Les créatifs n'ont pas d'horaire, ils n'ont que des délais" à sortir un de ces 4 à mon boss) ont du charme!
Pour les fans de Beigbeder:
http://www.portnawak.net/beigbeder/

Maudichon - - 46 ans - 23 janvier 2004


Moyen 3 étoiles

Comment dire??!! Disons que le style est excellent. C'est le premier bouquin que je lisais de Begbeider. Mis à part le style, je n'ai pas trouvé l'histoire affriolante. J'attends un peu pour digérer la première lecture. Je le relirai ensuite. Mais avec ce peu de recul que j'ai, il ne me reste pas grand chose.

Niddle - Le Raincy - 45 ans - 13 janvier 2004


Que retenir..... pas grand chose 2 étoiles

Je l'ai lu, je l'avoue mais alors je n'ai vraiment pas trouvé glorieux et même plutôt affligeant. Pour être sincère, je n'ai retenu de ce livre qu'une seule et unique chose pourtant si vraie, à savoir que le publicitaire est un homme tout puissant puisqu'il détermine troisans à l'avance les goûts des gens, c'est assez inquiétant mais tellemnt réaliste; il est vrai aussi qu'il est fort difficle d'échapper à la publicité, elle est notre quotidien, à moins de vivre en autarcie, et encore.....

Ondatra - Tours - 43 ans - 24 septembre 2002


pourquoi Beigbeder? 6 étoiles

Pourquoi Beigbeder? Tout d'abord, parce que ces livres sont plaisants à lire, l'auteur oscillant toujours entre un humour caustique et grincant et des formules dignes d'un publiciste (oui, c'est vrai il l'a été). Son autodérision ensuite. Mais le pourquoi de cette critique éclair est que j'ai envie de m'insurger contre ces pseudos critiques pour qui tout écrivain à la mode est forcément mauvais, qui n'ont d'autre but que celui d'être eux-mêmes branchés en s'opposant à la majorité. J'ai déjà ressenti cet état de fait à travers plusieurs critiques, pas forcément sur ce site et je trouve ce phénomène déplorable. Après cette première précision je ne peux que recommander sa lecture qui s'avère être un délice pour les rictus et en plus pour ne rien gacher, c'est très bien écrit

Nothingman - Marche-en- Famenne - 44 ans - 29 août 2002


Les déliquescences d'Octave Parango 8 étoiles

Tout à fait d'accord avec Chat Pitre : voilà un bon bouquin, qui m’a rappelé les déliquescences provocatrices d'un Houellebecq ou d'un Ravalec. Beigbeder crache dans la soupe ? Pourquoi pas, si elle est nauséabonde ? Beigbeder n’écrit que pour se faire du fric ? Je me permets d’en douter. La pub rapporte plus que l’écriture, il me semble. Si Beigbeder a pris le temps d'écrire six bouquins en dix ans, c'est qu’il a quelque chose à dire, et une manière de le dire. Beigbeder donne dans le parisianisme ? Oui, comme Balzac conspuant les Rastignac de tout poil, comme Proust singeant les Verdurin.
Beigbeder ne fait pas preuve d'un quelconque talent d’écrivain ? Son écriture est pourtant bourrée de trouvailles, de clins d’Ïil, de jeux de mots, d’aphorismes, et de véritables prouesses narratives. Un seul exemple : la structure des six chapitres (Je, Tu, Il, Nous, Vous, Ils). Simple, mais il fallait y penser (ça va faire pas mal de jaloux.). Au fait, pas si simple à tenir jusqu'au bout. Essayez un peu pour voir. Beigbeder fait preuve de vulgarité et de pornographie ? Je crois plutôt qu'il brosse le portrait d'un homme arrivé au bout de lui-même, au bout de la nuit parisienne, au fond nauséeux de l'orgie. Les critiques de 1867 reprochaient au Zola de Thérèse Raquin sa vulgarité, sa pornographie. Beigbeder pourrait répondre comme lui que la vulgarité, la pornographie sont dans la société, pas dans le roman qui la reflète. Beigbeder bâcle sa fin ? Le dénouement est «exagéré» ? Admettons. Mais c'est un vrai dénouement qui joue jusqu'au bout le jeu de la littérature, prenant le lecteur par la main pour une balade hors des sentiers battus, hors des schémas bien formatés. Un dénouement invraisemblable ? Oui, et c’est en cela que «99 francs» est un roman d'aujourd'hui, un livre de rupture, bien plus qu’un coup de pub.

Lucien - - 69 ans - 2 mai 2002


provoc facile 1 étoiles

A mon avis, avec ce livre, Beigbeder fait preuve de beaucoup d'opportunisme et d'arrivisme tapageur mais ne fait pas du tout la preuve d'un quelconque talent d'écrivain.
L'histoire se résume à l'accumulation de clichés nous décrivant une société "marginale" et "très parisienne".
Personne n'a attendu son livre pour savoir que la pub nous prend pour des cons, que le seul intérêt des publicitaires et sociétés est l'argent.
A la lecture, j'ai aussi eu l'impression que Beigbeder essaie de nous dépeindre le mode de vie de ses personnages comme le mode de vie "standard" de notre époque(du style, si on continue à vivre dans cette voie de l'individualisme et du profit ...), alors que franchement, (en tout cas dans ma région - france haute savoie) le milieu qu'il décrit reste un milieu extrèmement minoritaire et marginale.
Bref, pour moi le sujet du livre est uniquement du à son excellent marketing.

Tophiv - Reignier (Fr) - 49 ans - 20 décembre 2001


réponse à Zoom 6 étoiles

Bien sûr que tout ce qui "attise notre vigilance" est bon à prendre ! Bien sûr que certaines personnes en vivent ! Mais Souchon, puisque tu le cites, ne vit pas que de ça, ce n'est qu'une chanson dans son album! Beigbeder, lui, fait un bouquin et se paie de solides royalties dessus, crois-moi ! D'ailleurs, Patman est de mon avis, bien sûr qu'il existe des gens qui n'écrivent que pour faire du fric, c'est un métier comme un autre, on n'est pas forcé d'aimer son métier pour faire vivre sa famille quand même ! Le problème, vois-tu, est que cette vigilance dont tu parles est quasi réduite à néant par la naïveté des gens (je ne parle pas forcément pour toi, je ne me le permettrais pas) et qu'il y aura toujours des gens pour ne pas croire que ce qui est écrit est "à ce point grave", pour eux, c'est de la fiction et donc, le message que l'auteur voudrait faire passer est quand même réduit à néant parce que non cru ! Quant à savoir ce qu'il y a dans mon frigo, tu es mal tombée avec moi, car je n'achète que ce que j'aime bien et je serais incapable de te dire quelles sont les marques qui s'y trouvent !

Pendragon - Liernu - 54 ans - 15 octobre 2001


Petite réponse à Zoom 7 étoiles

A ta question "Existe-t-il des gens qui écrivent tout un livre rien que pour le fric?" La réponse est malheureusement "OUI"! Le pire, c'est que ce n'est généralement pas eux qui l'écrivent!!!! Les foires du livre sont remplies de ces gens ! Le bouquin de Beigbeder est un "bon produit". Certes il crache dans la soupe, mais c'est parfois salutaire.

Patman - Paris - 62 ans - 15 octobre 2001


petit commentaire sur la critique de Pendragon 8 étoiles

Peut-être que tout le monde sait que la publicité est un monde de requins : mais vois-tu, je pense qu'il existe différentes façons de " savoir " : avec le cœur, avec la tête, avec les sens...quand on fait une thérapie on répète bien souvent des choses que l'on sait, et pourtant parfois elles sont comprises différemment, c'est comme si ça faisait mouche : elles sont passées d'un savoir à un autre savoir : elles touchent autrement et sont réinterprétées...alors lire noir sur blanc les objectifs de la publicité, avec des moyens que l’on peut critiquer comme le ton provocateur de Beigbeder, je ne suis pas sûre que ce soit inutile. Je ne suis pas sûre non plus d'y avoir appris quelque chose, pourtant je me dis qu'il n’est sûrement pas inutile d'enfoncer le clou : c’est comme la chanson de Souchon " on nous fait croire...que le bonheur c'est d'avoir...de l’avoir plein nos armoires...on nous claudiaschiffère...on nous paul-lousullitzère....le premier utilise l'humour, le second le romantisme, mais le message est le même et fait peut-être insidieusement du chemin. Tous les deux font de l’argent avec ça, grand bien leur fasse, si leur message attise tant soi peu la vigilance de chacun. Crois-tu qu'il existe des gens capables d'écrire tout un livre uniquement pour gagner du fric ? ? ? J'aime croire que non, mais je fais peut-être partie des naïfs. Quand même une proposition : veux-tu ouvrir ton frigo, saisir un yaourt et répondre à la question : " pourquoi as-tu choisi cette marque ? "

Zoom - Bruxelles - 70 ans - 14 octobre 2001


j'ai fini par le lire... 7 étoiles

Au départ, je n'avais pas envie de lire ce roman pour la simple et bête raison qu'il était trop médiatisé... et que je n'aime pas le tapage médiatique, c'est comme les plats en sauce, on ne connaît jamais la fraîcheur de la viande cachée dessous. Mais bon, on en parle, on le critique et j'aime avoir mon mot à dire, alors je le dis... Ce roman est plaisant, mais il n'apprend rien, à moins d'être le dernier des naïfs, tout le monde sait que la publicité est un monde de requins et que nous ne sommes que les cobayes de la gigantesque farce qu'est le pouvoir d'achat ou comment transformer le futile en nécessaire... Cela dit, son style est agréable à lire et il ne manque pas d'humour. Je le soupçonne cependant d'avoir lu "American Psycho" et d'y avoir pris quelques phrases qu'il savait choquantes à souhait. Parce que tout est là : comment faire un livre qui marche ? En choquant, tout simplement. Il suffit de regarder les romans sortis les derniers temps, entre "Baise-moi" et "La vie de Catherine M.", quels sont les romans desquels on parle... ceux qui ont une sérieuse tendance à la provocation. Et Beigbeder a fait pareil, pour que son roman marche, il fallait qu'il soit provocateur et il l'est ! Beigbeder choisit de s'attaquer au monde la pub parce qu'il le connaît bien, mais il aurait pu choisir un autre sujet, son but n'étant que de vendre. La preuve, la fin de son roman qui se termine sur une touche complètement fictive, comme si l'auteur avait quand même voulu sauver 2-3 choses, du style "euh, vous savez les gars, ce n'était pas vrai, hein, toute cette histoire !". Après tout, avec ce qu'il gagne, on ne tue pas la poule aux oeufs d'or. Qu'il se soit fait renvoyer après la parution de son roman est vrai, mais est-ce à cause de son roman ??? Bref, on revient à ce qui s'est déjà dit, on ne crache pas dans la soupe, on ne scie pas la branche sur laquelle on se trouve, on ne peut sortir ce genre de livre sans être foncièrement hypocrite. En résumé, un roman plaisant à lire, facile et marrant, mais sans révélation ni profondeur.

Pendragon - Liernu - 54 ans - 9 octobre 2001


cracher dans la soupe 5 étoiles

je commence à lire ce bouquin ( car pour juger, il faut connaître ), et je ne nie pas le talent de FB mais toutefois, il crache dans la soupe, peut-on à la fois vivre de et cracher sur...c'est un peu comme le donjuan qui traite ses conquêtes de salopes...

Pétoman - Tournai - 48 ans - 10 août 2001


très marketing, mais chapeau quand même 8 étoiles

Tout le monde devrait lire ce livre, même s'il est excessif, caricatural. Au moins il a le talent de nous avertir : prenez garde, la pub vous prend pour des cons, pire, des moutons bêlant en troupeau. Il est vrai que le livre lui-même est un coup de pub et que le scénario est nul, mais peu importe : ce n’est pas vraiment important . Beigbeder est pétaradant, ce serait dommage de ne rien entendre.

Zoom - Bruxelles - 70 ans - 19 juillet 2001


Vivement la démesure! 8 étoiles

J'ai acheté ce livre sous le coup d'une impulsion motivée par une campagne pub assez prononcée. J'y ai trouvé mon compte. Quelle ironie de voir (ou plutôt de lire) ces lignes dénonçant le monde publicitaire quand le livre lui-même est entouré d’un concept marketing des plus poussé. J’ai beaucoup aimé l'histoire d’Octave avec ses pensées et les parallèles de sa vie qui nous montre la face du personnage. Les données présentées quant à la publicité elle-même sont intéressantes et parfois même stupéfiantes. On en vient à se demander si le tout n'est pas amplifié pour mousser le contenu et par conséquent, son intérêt. Bref, un bon livre où il faut, évidemment, en prendre et en laisser…c’est tout de même un monde de démesure!

Leïa - Montréal - 47 ans - 11 juillet 2001


99....centimes 4 étoiles

au delà du roman , l'auteur nous livre un pamphlet dans lequel il dénonce un monde qu'il connait bien celui de la publicité. Il nous raconte les aventures d'un jeune concepteur- rédacteur , octave Parengo , la petite trentaine ,bourré de fric , couvert de femmes, toxicomane à ses heures , propriétaire d'un grand appartement et fringué à la dernière mode. Au cours d'une campagne pour " Maigrelette" de Madone , il disjoncte et décide de se lancer dans " la confession d'un enfant du millénaire" . Il entre en révolte contre le milieu horrible de la pub qui réduit l'humanité en esclavage " premier système de dominationde l' homme par l'homme contre lequel même la liberté est impuissante" . Comme son héros , l'auteur sera licencié de son agence de publicité. Le style est à l'image de l'auteur et du monde factice et superficiel qu'il décrit : provoquant , vulgaire et par moments inutilement pornographique!!. On se demande comment un éditeur comme Grasset publie ce genre de navet qui en plus a figuré l'année passée sur la liste des nominés pour le Goncourt!!

Francesco - Bruxelles - 79 ans - 15 mai 2001


Beaucoup de bruit pour rien 4 étoiles

Frédéric Beigbeider nous fait là un portrait peu reluisant du monde actuel, et si ce qu'il dit est juste, il a cependant choisi de prendre un point de vue subjectif où n'entrent en ligne de compte que les aspects négatifs de notre société. Son pessimisme en devient même comique par moments, tant il est outré.
C'est vrai, le monde va plutôt mal, trop axé sur le court terme et le profit immédiat, sans souci des conséquences ultérieures, dirigé par les valeurs de l'argent et de la possession matérielle, laissant seulement une toute petite place au spirituel,... Mais la vie est-elle tellement pire qu'autrefois? Beaucoup prétendent qu’en travaillant cinq ou six jours sur sept, avec toutes les contraintes que la société leur impose, ils n'arrivent pas à prendre de recul et à voir à long terme, envisageant autre chose dans leur avenir que l’achat d’une nouvelle voiture.
En y réfléchissant bien, les choses n'ont-elles pas toujours été ainsi ? Seulement, auparavant, ceux qui avaient la capacité et le temps de se poser des questions étaient riches, au-dessus des contraintes matérielles et donc en quelque sorte des désirs matériels. Les plus pauvres au contraire travaillaient beaucoup plus qu’à présent, ce qui ne leur laissait pas le loisir de philosopher sur leur condition. D’ailleurs, en auraient-ils été capables, sans ce minimum d’éducation auquel chacun a -ou devrait avoir- droit à présent?
Finalement, le progrès pourrait peut-être se définir ainsi : avoir dorénavant la capacité de percevoir ce qui ne va pas et d’être plus ambitieux quant à ses buts de vie, sans avoir dans la plupart des cas les moyens de mener ses projets à bien.

Cameleona - Bruxelles - - ans - 23 mars 2001


99 francs,c'est déjà trop 4 étoiles

Beigbeder se la joue trop;il essaye d'intégrer un côté novateur un peu trash fort à la mode ces derniers temps mais ça ne passe pas,il accentue trop le côté je suis riche et je m'ennuie,alors je vous raconte mes histoires de cul,de drogue et "si j'écris ce livre,c'est pour me faire virer".Il essaye de nous faire croire que le monde de la pub est impitoyable,infernal et tout ce qui s'en suit mais en attendant il s'en sert bien pour écrire un bouquin,qui,finalement,ne raconte pas tant de choses que nous ignorions. Très décevant.

Néo-plume - Termes - 41 ans - 11 mars 2001


un livre 0 étoiles

Après de nombreuses apparitions télévisuelles de l'auteur,
assez provocatrices, je fus très déçue par ce livre plutôt prometteur : enfin un publicitaire qui parlait à coeur ouvert pour nous montrer les dessous de la pub. Déception : il nous est impossible de cerner la vérité du mensonge. Le début était prometteur et très critico-réaliste mais cela dégénère très vite jusqu'à l'absurde. Pourquoi alors avoir tant crié qu'il révélait enfin tout? Encore un bon coup de pub!

La petite marchande de Prose - Liège - 55 ans - 1 mars 2001


Beigbeder nous dévoile une des face cachée de la pub... 0 étoiles

Ce livre m'a beaucoup apporté dans le sens où Beigbeder nous ouvre les yeux sur un monde impitoyable et sans scrupule. Le personnage principal est vraiment déprimant mais excitant. Bref, un pointe d'érotisme, un doigté de stupéfiant, le tout parcemé d'un peu de violence gratuite et 99fr sort du four tout chaud. A conseiller pour en avoir pleins les yeux.
baf.

Baf - waterloo - 44 ans - 28 février 2001


Fin pas terrible 0 étoiles

Beaucoup de tapage pour un livre qui, certes, commence bien, mais dont la fin laisse franchement à désirer. On pourrait presque dire que cette fin est à la limite du baclage. Globalement, ça reste marrant mais un peu trop exagéré sans aucun doute.

Cahomer - - - 48 ans - 18 février 2001


Nuances 0 étoiles

Voilà une critique assez complaisante. Si l'on ne déniera pas un certain sens de la formule - il faudrait dire du slogan -
à Beigbeder, on ne peut pas pour autant encenser un tel livre. Les premières pages font illusion, d'accord... Mais au-delà, se révèle tout le vide d'un fantastique coup de pub. L'histoire - ou est-ce un storyboard? - s'enlise lamentablement. 99F c'est cher pour un livre qui ne vaut pas 10 centimes.

Swann - Rhode-Saint-Genèse - 57 ans - 28 décembre 2000


L'anti-pub de la pub ! 0 étoiles

Octave, 33 ans, publiciste, drogué et paumé, se révolte contre les pratiques pas très démocratiques de la publicité. Afin de se faire virer, il entreprend d'écrire un livre sur le monde de cet univers, ou il dévoilera tous les dessous de certaines pratiques pas très catholiques. Et c'est de fil en aiguille qu'il nous promène dans les couloirs de ce monde a part, non sans un certain sens de l'humour qui vous fera à la fois pleurer de rire et frémir d'horreur. A lire sans hésiter.

Tartuffe - Bruxelles - 50 ans - 12 décembre 2000


Frédéric Beigbeder nous écrit un livre acerbe et hilarant sur le monde impitoya 0 étoiles

Octave, yuppie de la pub, rédacteur publicitaire dans une importante agence parisienne, couvert d'argent et de coke, se réveille un jour complètement dégoûté de ce monde qui prend les consommateurs pour des abrutis finis. Ayant envie de se faire licencier, il décide d’écrire un livre au vitriol sur cette profession dont le but est de frustrer les gens pour qu'ils achètent ce qu’ils n’ont pas et dont ils n’ont probablement aucun besoin. Frédéric Beigbeder, lui-même publicitaire chez Young et Rubicam, et viré après la sortie de 99 F, nous croque avec un humour cruel le monde décalé des publicitaires, décideurs universels, qui choisissent aujourd'hui ce dont vous aurez envie demain. Son roman, qui n'est pas sans nous faire penser à l’univers de Bret Easton Ellis, est un roman assassin qui nous décrit sans pitié l'univers impitoyable de la Pub.

Anonyme - - - ans - 22 novembre 2000