Le propre de l'homme
de Robert Merle

critiqué par Leura, le 13 mai 2001
(-- - 73 ans)


La note:  étoiles
Etre humain?
Un couple de scientifiques adopte un singe et l'élève comme un petit humain.
Que deviendra-t-il? Sera-t-il humain, lui aussi, puisqu'il partage avec nous plus de 95% du matériel génétique? Quelles seront les réactions de l'entourage? Malgré tout l'amour que lui vouent ses parents adoptifs, ce bébé singe pourra-t-il dépasser son animalité?
Et d'ailleurs, c'est quoi, être humain?
Sur base de cette idée simple, Robert Merle nous batit un roman palpitant, plein d'humour et de réflexions passionantes sur la vie.
Je parle donc je suis 8 étoiles

Est-ce la parole qui nous a rendu social ou notre sociabilité qui a développé notre organe ? Je parle, donc je suis ? Robert Merle plonge le lecteur dans un livre simple, bien pensé avançant les débats de primatologues et anthropologues sur l'humanisation passée d'un petit animal. Animal se voulant le seul être doué de raison ! Mais l'ouverture d'esprit n'est pas son apanage, l'étroitesse n'est pas caractéristique bestiale... Un roman ouvrant saines reflexions, passionnant et distrayant. Du tout bon !

Nights - - 42 ans - 21 février 2008