C’est un grand récit historique et une belle histoire d’amour que nous présente Diane Lacombe. Gunelle, héroïne/narratrice, femme de devoir et de passion, déterminée et généreuse, elle est décidée à tout pour sauver son mariage arrangé pour les intérêts des deux clans, avec Lain MacNeil, des Highlands, qu’elle ne connaît pas et ne comprend pas le langage.

Je vous laisse découvrir si elle arrivera à surmonter les dures épreuves de la vie quotidienne dans ce château où elle ne se sent pas acceptée de son époux Lain MacNeil . Cultivée et talentueuse, Gunelle prendra à cœur ses nouvelles responsabilités de châtelaine, mais parviendra-elle à apprivoiser ce mari fruste qui n’a pas connu la tendresse ni l’amour maternel, dans son jeune âge?

Félicitations à Diane Lacombe pour ce premier roman. Il m’a tenue en haleine du début à la fin. Une histoire intense, émouvante, avec rebondissements pendant la guerre des clans, alors que les idées et les langues s’opposent. C’est un roman captivant qui se déroule en Écosse au 15e siècle. Il y a plein de personnages attachants que j’ai quittés à regret en terminant le livre. Je le recommande fortement.

Saumar - Montréal - 90 ans - 16 juillet 2010

J'ai été très impressionnée par ce roman magnifique dont je ne suis plus capable de me passer je l'ai lu cinq fois et ce n'est pas encore assez.

A-Julie - Québec - 30 ans - 1 avril 2010

« Un livre captivant que je qualifierais de « grand public » où l’on retrouve l’aventure, les intrigues, des personnages attachants, courageux et bien sûr, une histoire d’amour fantastique. Je l’ai dévoré. C’est une écriture intelligente, directe, sans descriptions excessives. On est dans l’Écosse du 15e siècle, c’est intéressant et peu courant de lire sur cette région où bon nombre de nos Québécois ont leurs ancêtres. L’auteure a su nous y faire voyager allègrement.

Yogi - - 59 ans - 5 juillet 2009

Ce livre m'a fait découvrir une Écosse du Moyen age vraiment superbe. Très bien écrit, j'étais tout de même un peu 'déçue' puisque l'intrigue n'en étant plus une pour moi, ayant commencé avec Sorcha de Mallaig, puis avec l'Hermine de Mallaig, tous deux aussi très bons...

Gwenaelle - - 32 ans - 9 avril 2006

La châtelaine de Mallaig et ses suites sont de véritables délices. Je n'ai jamais vraiment aimé les livres qui se déroulent au Moyen-Age mais ici... je dois dire Bravo! Comme l'ont écrit Cath et Nena94 avant moi La châtelaine de Mallaig est une histoire d'amour, mais on y retrouve quand même beaucoup d'actions et de rebondissements.. bref pas le temps de s'ennuyer malgré les 500 quelques pages. C'est un livre magnifique peu importe notre âge ou notre sexe.... Je vous le conseille à tous!

Danaëlle - - 34 ans - 20 mars 2006

« La châtelaine de Mallaig » est une très belle histoire d’amour sans être pour autant à l’eau de rose.

Il s’agit en fait de l’histoire d’un mariage arrangé comme il y en a tant eu. Diane Lacombe raconte le long chemin qui conduit deux êtres qui ne se connaissent pas, qui ne parlent même pas la même langue et qui ont chacun de leur côté tout fait pour éviter ce mariage à se comprendre et à s’aimer. Elle est instruite et raffinée. Lui est plutôt le genre « brut de décoffrage ».

Ce livre a toute une histoire. Diane Lacombe a commencé à l’écrire pendant un congé sabbatique pluvieux. C’était au départ un feuilleton dont elle envoyait un chapitre par semaine à ses sœurs par e-mails. Grand succès au Québec, il est enfin arrivé en France grâce à France Loisirs. On sent un peu le rythme « feuilleton » mais la lecture est agréable. L’écriture est un peu raide mais cela rend un style moyenâgeux qui colle parfaitement à l’histoire. La narration (moitié Gunelle-moitié narrateur extérieur) permet de bien cerner tous les personnages.

Il y a de nombreux passages très forts en émotion. J’en ai choisi un :
Cette dernière remarque de ma part était imprudente, mais elle m’avait échappé. Il me saisit violemment par les épaules qu’il serra à me faire mal. Son regard perçant me fouillait l’âme.
« Je vois, rétorqua-t-il d’une voix rageuse. Vous allez maintenant me dire clairement lequel de nous deux vous auriez pris pour mari si on vous en avait donné le choix. Moi ou lui ? »
La même frayeur face à sa violence que celle que j’avais éprouvée sur les remparts s’empara de moi, à la différence que je ne pouvais pas fuir. Je gémis de douleur. Il me broyait littéralement les épaules par la seule force de ses mains. Avec horreur, je l’entendis me déclarer qu’il me lâcherait quand il aurait obtenu une réponse. Je fermais les yeux pour retenir les larmes que je sentais monter et lui répondis dans un souffle : « Lui… »

Mademoiselle - - 36 ans - 11 octobre 2005