Les enfants perdus
de Peter Straub

critiqué par Nik, le 5 août 2005
(Québec - 35 ans)


La note:  étoiles
Peter perdu...
Nancy Underhill s'est suicidée. Rien ne pouvait le laisser prévoir, personne ne s'explique son geste. Une semaine plus tard, c'est son fils Mark, un adolescent de quinze ans, qui disparaît. Les deux événements sont-ils liés ? L'oncle du garçon décide d'enquêter sur cette double énigme. Peu à peu, il en arrive à la certitude que la clé de l'histoire se trouve dans une maison abandonnée du voisinage qui avait toujours
fasciné Mark. En fouillant les mystères de cette ruine, Mark est peut-être tombé sur l'ultime secret, celui qui expliquerait tout... Une histoire terrifiante, contée par l'un des plus grands maîtres du genre.

De puis le suicide de Nancy, Mark est très bizarre. Il se rend compte soudain d'une maison -voisine!- qu'il n'avait jamais remarqué avant. Pourtant un de ses copains affirment qu'ils passent devant très souvant chaque jour... Mark devient donc très intrigué et va trouver la raison du suicide de sa mère...

Une écriture très sobre, lente, mais qui se dévore en quelques heures. Les mystère sont partout. Par contre, la fin nous laisse un peu sur notre faim!...
Bof 6 étoiles

On ne peut pas dire que Peter Straub m'avait convaincue avec Ghost Story que j'ai lue il y a quatre ou cinq ans, m'ai j'ai décidée de tenter le coup avec celui-ci, qui ne me laissera certainement pas un souvenir impérissable. Je n'aime pas le style impersonnel d'écriture de l'auteur et cette façon qu'il y a dans ce livre, de tout rapporter à Internet de d'y insérer des emails très mal écrits, que Mark envoyait à son oncle. En fin de compte, un livre que j'oublierai très vite, même si j'ai passée quelques bons moments.

Janiejones - Montmagny - 38 ans - 24 avril 2007


Mais où est donc passé Mark ?... 4 étoiles

Un adolescent, Mark, dont la mère vient de se suicider est en plein désarroi : une maison de son quartier l'omnubile, il la perçoit comme si jamais encore il ne l'avait vue alors qu'il passe devant 10 fois par jour depuis toujours.
Il est par ailleurs assez solitaire, en dehors de son meilleur ami, Jimbo.
Lorsqu'il disparaît purement et simplement, son père appelle à l'aide son frère, Tim, avec lequel il n'a que peu de liens par ailleurs. Tim est écrivain, la terreur et l'horreur sont son domaine.
Très vite, il sent que quelque chose de mystérieux entoure la disparition de son neveu...
Encore une déception pour moi que ces quelques heures passées en compagnie de Peter Straub; Je crois que ça va marquer la fin de nos relations !
Le roman commence bien, l'atmosphère s'épaissit et il plane un délicieux sentiment d'effroi plein de promesses, et puis bam, le soufflé retombe et l'épilogue est tout à fait navrant, d'une simplicité presque insultante. En tout cas c'est comme ça que je l'ai ressenti, et je ne vous recommande pas ces enfants perdus.

Cuné - - 56 ans - 25 décembre 2005


un bon début sans plus 4 étoiles

l'histoire sans être très originale, tient en haleine toute la première moitié du livre. Les ambiances, les personnages donnent envie d'avancer dans l'histoire. Et rapidement, tout se termine. la personnalité du tueur aurait mérité un plus grand développement, le personnage de Lucy et de son géniteur aussi. la fin m'a paru donc bâclée. Un goût de trop peu, c'est vraiment dommage

Bernie - bruxelles - 63 ans - 18 novembre 2005


Prix Bram Stoker 2003 8 étoiles

Straub n’en est pas à son premier livre dans le genre. On sent immédiatement le résultat de l’expérience dans l’atmosphère qui y prévaut, sombre et intrigante. De plus, celui-ci utilise plusieurs angles pour étoffer son histoire. Rendu au milieu, le suspense est prenant.

Ce n’est pas le roman le plus terrifiant. Quelques scènes donnent des frissons, notamment l’exploration des dédales de la maison d’un tueur en série, apparemment hantée par des présences. La force d’attraction réside dans le mélange de nombreux ingrédients – fantômes – meurtriers – disparitions, habilement combinés pour nous aspirer dans une spirale où le surnaturel et la réalité de crimes morbides se croisent.

Comme c’est souvent le cas dans ce genre de récit, la chute est faible, laissant place à multiples interprétations. Ceux qui n’ont pas peur d’avoir peur, comme moi, et qui sont affamés par la sécheresse littéraire du monde de l’horreur y trouveront certainement un peu de réconfort lugubre.

Aaro-Benjamin G. - Montréal - 54 ans - 15 août 2005