Cela aurait pu être le journal d'Anne Franck si elle avait été rescapée des camps. Stella, elle, a pu résister certainement grâce à son caractère, son mauvais caractère auraient dit certains, son esprit de contradiction et aussi surtout parce qu'elle a pu rester auprès de sa mère, ce qui était extrêmement rare dans les camps. C'est le récit de l'insupportable, qui donne mal au ventre, qui vous donne envie d'envoyer le livre en l'air en pleurant de rage. Faut-il conseiller de le lire quand on va bien, pour arriver à le supporter, ou quand on va mal pour relativiser nos propres souffrances? Quoi qu'il en soit, le devoir de mémoire et pour rendre hommage à tous ceux qui ont vécu cette barbarie et particulièrement à Stella petite fille d'un courage extraordinaire, il est de notre devoir d'accepter de souffrir en lisant ces pages . C'est bien le moins que l'on puisse faire pour eux! J'ai lu ce livre il y a longtemps déjà, c'est le livre "les disparus" de Daniel Mendelsson qui me l'a remis en mémoire.
Pour ne pas oublier que ça a existé et existe encore de par le monde!
Pieronnelle - Dans le nord et le sud...Belgique/France - 77 ans - 21 août 2010 |