Ne soldez pas grand-mère, elle brosse encore
de San-Antonio

critiqué par FéeClo, le 14 juillet 2005
(Brabant wallon - 48 ans)


La note:  étoiles
Le 170è San-Antonio
Imaginez Colombo, avec son clebs et un besoin de parler sans cesse du calibre (exceptionnel bien sûr) de sa bite! A la troisième page du bouquin, il a déjà dépucelé une fiancée. Il se prend pour James Bond ou quoi? Parce qu’il n’en rate pas une, de femme… et de contrepèterie.
Le machisme ambiant est tellement grotesque qu’il n’en est plus dangereux. L’humour tellement bas qu’il manque trop souvent de nous faire rire.
L’histoire? Digne d’une série policière télévisée, scénario mélange entre Navaro et Arabesque!
Je pense que mon erreur a été de lire, en guise de premier, le 170è San-Antonio. A ce numéro-là j’accepte que l’imagination de l’auteur commence à diminuer. Un bon point donc pour son inspiration: autant de bouquins avec les mêmes personnages, chapeau !
Un autre bon point pour son vocabulaire: j’ai appris pas mal d’expressions amusantes, en argot ou langage populaire.
Un demi-point pour l’humour: j’ai ris mais pas souvent.
Je me suis ennuyée à la lecture de certains passages, ce n’est pourtant pas par manque d’actions: pas deux pages sans que San-Antonio, policier français, ne soit coursé par des chinois prêts à tout pour l’éliminer.
Un vrai divertissement «à la française»: tous les numéros ne peuvent pas être hilares.