Le Démon et mademoiselle Prym
de Paulo Coelho

critiqué par Dada, le 29 avril 2001
(Bruxelles - 48 ans)


La note:  étoiles
Quelle histoire !
L'on se demande toujours ce qui nous attend quand on achète le dernier livre de Paulo Coelho...
A mon avis, cette fois-ci, c'est une très bonne histoire qui attend le lecteur : un étranger qui arrive dans un village isolé du monde moderne et qui va faire une proposition à la demoiselle Prym - qui n'est pas n'importe qui dans cette population -... une proposition perverse qui va mettre en scène l'affrontement entre le bien et le mal. Une fois le décor planté, l'on retrouve les thèmes de prédilection de l'écrivain : le bien, le mal, Dieu et la nature humaine. Parfois un goût de déjà lu nous envahit ; mais ce livre nous offre également les réflexions profondes et intéressantes de ce philosophe qu'est Paulo Coelho.
Le Bien et le Mal, éternel dilemne 9 étoiles

On est bien avec Paulo Coelho !!!
On aime ses histoires dotées d'une pointe onirique.
Ce livre s'inscrit dans l'art philosophique.
Faire un choix qui peut soit nous placer du côté du Bien ou celui du Mal. Telle est la réflexion de ce roman...
Chantal se retrouve face á l'étranger qui se rend dans son village. Toute son existence en est bouleversée.
Il faudra pourtant qu'elle y fasse face et qu'elle s'impose face á cet étranger.
C'est une réflexion aussi sur l'origine de la méchanceté ainsi que ses conséquences.

Jordanévie - - 49 ans - 27 octobre 2024


Déception 4 étoiles

J'ai lu "L'alchimiste" dans ma jeunesse et j'en ai gardé un très bon souvenir. C'est donc avec enthousiasme que j'ai ouvert ce dernier livre de Paolo Coelho.

Après la lecture de la dernière page, un seul mot m'habite : Déception.

L'histoire est intéressante bien qu'un peu ubuesque, mais elle manque de profondeur. Je trouve que l'histoire des démons n'est pas assez développée, du coup la morale n'est pas assez percutante.
L'écriture est fluide mais ne m'a pas fait vibrer.

Un bon divertissement, une lecture rapide.
Somme toute une lecture de vacances.

Plume84 - Vecoux - 40 ans - 3 juillet 2015


Atterrant 1 étoiles

Je ne peux que rejoindre Titi et Leura dans leurs avis, si ce n'est que leur notation me semble encore trop généreuse.

Ayant adoré "L'Alchimiste" et également apprécié "Au Bord de la Rivière Piedra, ... (et ainsi de suite)" (en un temps que j'aimerais reculé où je prenais encore Werber pour un génie [précision sur ma santé mentale qui me disculpera peut-être?]), c'était avec enthousiasme que je me lançais dans celui-ci. Voilà comment je me suis retrouvé à parcourir cette soupe infâme de niaiserie et de platitude. Ce Coelho, pour le coup, on dirait un élève de treize ans qui étale les premières choses qui lui passent par la tête sans douter que leur amalgame sera un succès (immérité!). J'en suis venu, comme trop souvent, à me scandaliser qu'une daube pareille soit validée par un quelconque éditeur et passe le cap de la publication. En fait, je suppose que les éditeurs de Coelho s'épargnent le labeur de le lire avant de le publier...

Me voilà d'ailleurs d'autant plus navré qu'en allant faire un tour sur la page de ce site réservée à "L'Alchimiste", je réalise que toutes les critiques que j'ai à faire pour le roman dont il est question ici s'y retrouvent déjà sous la "plume" de certains internautes. Finalement, "Le Démon et Mademoiselle Prym" aura peut-être eu le mérite de m'ouvrir les yeux. Allez, ne soyons pas chiche, cela vaut bien un demi-point!

Piet1902 - - 34 ans - 16 juillet 2013


Sommes nous bons ou mauvais ou tout simplement pragmatiques? 6 étoiles

Déçu par « Le pèlerin de Compostelle » et par « L’alchimiste », roman de référence de l’auteur, c’est avec méfiance que j’ai abordé cet ouvrage. Franchement, c’est une bonne surprise malgré la volonté d’un auteur de vouloir toujours donner trop ostensiblement des messages pseudo- philosophiques à ses récits.

Cette histoire m’a fait penser à l’œuvre de Philippe Claudel
« Le rapport de Brodeck ». Ici aussi un étranger déstabilise la vie de villageois coupés du monde. On est ici par contre non pas dans un contexte de racisme ordinaire mais plutôt dans une réflexion sur le sacrifice et la bonté humaine.

Sans dire que c’est un grand roman, il a eu au moins de mérite de me réconcilier avec l’auteur.

Pacmann - Tamise - 59 ans - 23 octobre 2012


La lecture de Patryck Froissart 10 étoiles

Titre : Le Démon et mademoiselle Prym
Auteur : Paulo Coelho
Editions Anne Carrière (Paris 2001)
Titre original : O Demônio e Srta. Prym
Traduit du portugais brésilien par Jacques Thériot
ISBN : 2253154393

Lorsque l’étranger arrive dans le village de Bescos, la vieille Berta, la doyenne du bourg, le reconnaît aussitôt comme le messager du Mal, dont son mari, mort, avec qui elle converse à longueur de journée, lui a prédit la visite.
Le messager choisit Chantal Prym, la plus jeune habitante de Bescos, serveuse à l’auberge et orpheline, pour délivrer à ses deux cent quatre-vingt un concitoyens le message de la tentation : dix lingots d’or, enterrés dans la forêt en un lieu qu’elle et lui seuls connaissent, seront partagés entre tous les villageois si un assassinat est commis dans la semaine.
L’étranger recherche par ce stratagème à se prouver que tous les hommes sont habités par le Mal (il en sera définitivement convaincu si un meurtre est effectivement commis), ou si les terroristes qui ont exécuté froidement sa femme et ses deux filles qu’ils retenaient en otage sont des cas à part (il en aura la certitude si tous les villageois résistent à la tentation).
Chantal garde le secret pendant les trois premiers jours, refusant de jouer le rôle du serpent biblique, passant une nuit avec le Bien, la deuxième entre le Bien et le Mal, et la troisième en présence du Mal.
Après une nouvelle rencontre dans la forêt avec l’Etranger, et un dur combat entre son ange du Bien et son ange du Mal, accepte la mission, et, au quatrième soir, annonce la proposition du Démon aux clients de l’auberge, mais la précède de la parabole fondatrice du village, dont la leçon exemplaire met le trouble dans l’esprit de l’étranger.
Personnage d’une rare densité, Chantal Prym réussit à plusieurs reprises à prendre le contrôle d’une situation que le messager croyait pouvoir maîtriser de bout en bout.
Les scènes qui suivent, où les notables du village se réunissent plusieurs fois pour choisir la victime. On désignera d’abord Chantal Prym, qui, n’ayant plus de famille, ne sera pas pleurée. Puis le curé s’offre lui-même en sacrifice, tout en suggérant les arguments qui feront repousser son offre. Enfin tous se mettent d’accord sur la personne de Berta, veuve, sans parenté et qui doit, affirme-t-on, être impatiente de rejoindre au ciel son mari).
Les personnages du maire et du curé prennent, au cours des préparatifs de l’holocauste, une dimension diabolique, et le transport de Berta, préalablement endormie par des médicaments qu’on l’a forcée à ingurgiter, à travers la forêt, de nuit, à la lueur des torches, vers la pierre celtique où elle doit être immolée par fusillade, est digne de Goya.
Chantal Prym, prenant la parole in extremis, sauve Berta : il lui a suffi d’exposer aux villageois, jusque là aveuglés par la seule pensée de leur future richesse, les conséquences légales de l’acte qu’ils s’apprêtent à commettre, et à semer en eux la peur, non seulement de ne pas pouvoir profiter de l’or ainsi acquis, mais encore, en s’exposant au couperet de la Justice, de vivre moins bien qu’avant.
Seule la peur de la punition peut nous sauver du Mal.
L’auteur illustre ici le reproche qui est fait à Dieu d’avoir simplement interdit à Adam et Eve de manger le fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, sans leur avoir montré quelles seraient les conséquences du péché, sans leur avoir permis a priori d’en mesurer la portée, sans leur avoir d’abord inculqué la peur.

Le Démon et mademoiselle Prym est à rapprocher de Sur le bord de la rivière Piedra, je me suis assise et j’ai pleuré et de Veronika décide de mourir, les trois livres formant, selon l’auteur lui-même, trilogie.

Patryck Froissart, El Menzel, le 12 juillet 2006

FROISSART - St Paul - 77 ans - 13 juillet 2006


bonne trame, forme moyenne 5 étoiles

Ce livre de Coelho tient les fils d'une bonne histoire. Mais je trouve que son écriture est vraiment en deça de ce qu'elle devrait être pour porter comme il faut un tel sujet... dommage

Queenie - - 45 ans - 4 juin 2006


Une belle métaphore. 8 étoiles

Sans être un ferveur admirateur de Coelho (loin de là), je dois avouer que j'ai bien aimé ce livre. J'ai trouvé que l'idée de la réflexion "philosophique" (notez que chez Coelho ce terme ne signifie pas grand chose) entre le bien et le mal était intéressante et bien imagée pour une fois. Le tout desservi par une histoire somme toute assez plaisante à lire.
Je reste étonné que certain(e)s, après l'avoir commencé, n'aient pas fini ce livre. Coelho, c'est un un peu comme Amélie Nothomb : ça se lit en 2 ou 3 heures.

Sinon - Paris - 49 ans - 2 mai 2006


Bien et mal ? Non merci 6 étoiles

Ce livre est le premier des Paulo Coelho que j'ai lus et heureusement que je ne me suis pas arrêtée à ce roman . Je n'ai pas aimé la pseudo morale , la confrontation du bien et du mal , tout simplement parce que ce n'est pas un thème original, plusieurs auteurs l'ont déjà traité et bien d'autres le referont encore après Paulo Coelho . Il ne s'inscrira pas dans la postérité avec ce roman.
En plus , en général je suis assez réfractaire aux thèmes du bien et du mal qui s'affrontent , tout simplement parce que je n'y crois pas . J'ai trouvé l'histoire trop compliquée , trop loin , loin de la réalité . Un livre doit faire rêver , s'évader je suis d'accord mais bon il faut qu'il reste un peu sur terre tout de même.

Tyty2410 - paris - 38 ans - 1 novembre 2005


La confrontation du Bien et du Mal façon Coelho 7 étoiles

Arrêtons de critiquer de cher Mr Coelho!!!!! Ce n'est pas un philosophe, c'est un écrivain, et malgré tout ce qu'on peut dire sur lui, il fait partie intégrante des grands auteurs du siècle passé, et j'imagine aussi de celui-ci. C'est assez spécial ce qu'il écrit, il est vrai. Tout le monde ne peut pas aimer, je suis d'accord. Sa mission à travers ses romans est de nous ouvrir des portes connues ou non de chacun de nous. Il nous fait réfléchir sur nos propres actions, nous propose des solutions. Ainsi certains savent profiter de chaque instant, d'autres non. Certains ont les moyens de se créer une belle vie, mais pour quelque raison que ce soit ils restent bornés et scotchés au mot "malheur" et n'arrivent pas à voir la beauté de la vie. Paulo Coelho nous donne à tous un coup de pouce pour nous aider à aimer la vie. Il nous ouvre les yeux et c'est tant mieux.

Le Démon et Mademoiselle Prym est une perle de plus. A chacun de le comparer à sa propre vie, ses propres choix. Ce n'est à mon sens pas son meilleur roman, mais honnêment, quelle aurait été votre décision si vous aviez été à la place de Mademoiselle Prym...?

Kreen78 - Limours - 46 ans - 4 juin 2005


Il ne faut pas se tromper d'auteur... 4 étoiles

Je voudrais dire à Luce, un peu déçue par Le Coelho, que quand je veux de l'aventure, du mouvement, de l'action, je lis par exemple Dumas et que si je veux un très bon suspense il y a Grangé. Mais si je cherchais de la vraie "profondeur" je considérerais comme une erreur que de tenter de la trouver chez Le Coelho. Il ne peut que me donner ce qu'il écrit à savoir une histoire pas trop mal racontée avec une tendance moralisatrice et une "certaine" réflexion. Il n'est pas un philosophe, mais il n'est pas non plus un auteur qui peut lutter avec les grands quant à la "profondeur". Il se vend bien, il est content, mais, avant lui, nous savions que le bonheur était en nous et qu'il n'était pas indispensable de faire le tour du monde pour le trouver (Candide nous l'avait déjà dit depuis bien longtemps !) et nous savions aussi que chaque homme a à faire ses choix personnels face au bien et au mal... C'est pourquoi je pense qu'il ne faut pas se tromper d'auteur quand on cherche quelque chose sous peine d'être bien souvent très déçu.

Jules - Bruxelles - 80 ans - 7 mai 2003


un avis mitigé 4 étoiles

J'ai trouvé ce livre pas trop mal, assez plaisant à lire, mais en même temps très décevant. Je pense que Coelho nous bombarde trop souvent de réflexions philosophiques, tant et si bien qu'on finit par ne plus comprendre où il veut en venir, et par se demander même s'il veut en venir quelque part. La fin m'a laissé sur ma faim : je m'attendais à une belle réflexion finale, très pensée, très philosophée et qui nous apporterait une vraie morale quant au reste du livre, mais en fait non : la chute tombe à l'eau, on nous laisse avec cette idée toute bête qu'il faut faire son choix. J'attends mieux pour le prochain livre.

Anonyme - - - ans - 6 mai 2003


Le Bien et le Mal ont le même visage. 10 étoiles

Pour avoir envie de lire Coelho, je me mets dans le même état d'esprit d’Otbest, à savoir avoir envie de relire des grands principes de la vie tombés en désuétude.
La magie de Coelho est de ne pas nous les assener d’un ton docte, mais de nous les amener sous forme de parabole. Et c'est diablement efficace !
"Le Bien et le mal ont le même visage. Tout dépend du moment où ils croisent le chemin de chaque être humain".
"Les hommes riches ne gaspillent jamais un centime, seuls les pauvres en sont capables".
"Celui qui accepte de baisser le prix du produit qu’il vend a sûrement une besoin désespéré d’argent. Celui qui profite de cette situation affiche un mépris profond pour la sueur et les efforts d’un homme qui a travaillé pour produire quelque chose".
"La meilleure façon d’affaiblir son adversaire consiste à le convaincre que vous êtes de son côté".
"Même Dieu a un enfer, c’est son amour de l'humanité. Un philosophe allemand. Coelho ajoute : "Tout homme a un enfer à portée de la main, c'est l'amour qu’il voue à sa famille".
"Le bien n'existe pas. La vertu est seulement une des faces de la Terreur. Terreur de se retrouver seul, de l’obscurité, du jugement de Dieu, des commentaires d'autrui, d'une justice inflexible, de risquer, de gagner et d’être jalousé, d’aimer et d'être repoussé, de demander une augmentation, d’accepter une invitation, de se lancer dans l'inconnu, de vieillir, de mourir. La vie est un régime de Terreur, l'ombre de la guillotine".
Pour m’avoir obligé à prendre des notes, à en discuter avec mes amis, pour m’avoir permis d'enrichir ma pensée, je donne 5 étoiles.

Darius - Bruxelles - - ans - 26 octobre 2002


A méditer... 10 étoiles

je crois que c'est commettre une erreur que de vouloir retrouver dans chaque livre de Coelho des grands thèmes philosophiques à chaque fois différents. Il est manifeste que le Bien et le Mal qui s'affrontent est son thème de prédilection. Généralement, je prends un livre de Coelho quand j'ai envie d'une belle histoire avec un fond aussi simple soit-il. Celà fait du bien de relire des grands principes de vie qui sont tombés aujourd'hui dans la plus parfaite indifférence de tout un chacun. Faire du bien à quelqu'un, faire simplement plaisir à quelqu'un. Vous y pensez-vous de temps à autre.
Pour cette simplicité, je donne 5 étoiles.

Otbest - Bruxelles - 68 ans - 5 mai 2002


Prévisible... 4 étoiles

Je viens de le terminer, et je suis déçu... On est loin de l'Alchimiste ou la Cinquième montagne ou encore de Veronika décide de mourir, qui sont pour moi les meilleurs livres de l'auteur. Le livre regorge de lieux communs sur le bien et le mal, l'action est plus que prévisible dès le premier chapitre, et les dialogues manquent de naturel. Il serait temps que Coelho se resaisisse!

Leura - -- - 73 ans - 20 janvier 2002


Pas arrivé au bout.... 4 étoiles

Ayant lu (et apprécié) tous les livres de ce bon vieux Paulo. Je ne voulais pas faire exception avec celui-ci. Malheureusement, la lassitude s'installe. Je suis arrivé à la moitié du bouquin, il est ensuite longtemps resté sur la table de nuit pour finir rangé dans la bibliothèque..... sans avoir été lu jusqu'au bout....
Très mauvais signe.... Dois-je acheter le prochain??

Titi - Bruxelles - 50 ans - 6 novembre 2001