Havana room
de Colin Harrison

critiqué par Torton, le 4 juillet 2005
(Le Vesinet - 60 ans)


La note:  étoiles
Grosse déception
Un grand hebdomadaire féminin l'avait comparé à Douglas Kennedy. Intrigué, j'ai donc acheté son dernier roman "Havana room". Quelle déception de découvrir que ce roman est bourré de longueurs et ne dispose pas d'un scénario véritablement crédible.
Croyez-moi : il y a d'autres romans à lire en ce moment !
que dire ???? 6 étoiles

Je vais avoir du mal à parler de ce livre....
j'ai trouvé des passages ennuyeux à avoir envie de fermer le livre, avec un essoufflement de l'histoire , des longueurs , des détails sans intérêt pour l'histoire.... bref après avoir continué ma lecture j'ai trouvé pas mal , mais sans plus , je ne regrette pas d'avoir été jusqu'au bout , mais pas captivant comme j'ai pu lire dans les commentaires et critiques du livre ... Je ne sais pas si c 'est moi ou le livre "cette nuit là " que j'ai lu juste avant qui me rend peut-être difficile et critique des autres lectures dont l'intrigue est moins soutenue .

KAROLE - - 48 ans - 19 septembre 2011


Mélange de genres : jeu dangereux, ici réussi 9 étoiles

Les critiques précédentes comportant quatre lignes maximum (y compris la critique principale !!!!!), il me semble nécessaire de vous en raconter un peu l’histoire…

Bill Wyeth est un avocat new-yorkais en pleine ascension. Il gagne de plus en plus d’argent, sa femme en dépense de plus en plus et il est clair que pour elle, il n’en gagnera jamais assez. Leur fils de huit ans est rapidement évoqué, difficile d’en faire un portrait. On se noie dans la superficialité de cette famille, la dictature de la réussite en a fait ses victimes. Néanmoins, tout ce petit monde se porte bien et semble satisfait de son existence. Jusqu’à ce que…

Jusqu’à ce qu’un événement des plus dramatiques secoue le cocotier, tel un éléphant de magasin de porcelaine (je laisse le suspens entier, vous verrez, ça vaut le détour) et que la belle image se transforme en un infâme gribouillis. Bill perd tout. Dans l’ordre, ça donne : son travail, sa femme (et son fils ipso facto), son appartement. Il loue un deux-pièces, mais doit en déménager et finit dans un endroit miteux. Belle dégringolade. Pour tenir le coup, Bill se dope avec les somnifères que sa femme planquait dans des chaussures. La culpabilité l’étrangle, l’absence de sa femme et de son fils le tue. Le divorce est prononcé, sa femme se remarie et vit désormais à l’autre bout du pays, emportant leur fils sur une autre planète. Lorsque …

Lorsque Bill découvre un steak house dont il va devenir un client quotidien. Oui, il lui reste un peu d’argent…). La table 17 va rapidement devenir son refuge, son poste d’observation, voire même sa raison de vivre. La gérante des lieux l’intrigue : Allison Sparks mène son monde (essentiellement masculin) en souplesse, résolvant tous les problèmes, faisant face à tous les aléas. Bill remarque également une porte dérobée qui mène vers un lieu inconnu. Certains soirs, Allison murmure deux ou trois mots à quelques clients triés sur le volet et ceux-ci franchissent alors la dite porte du Havana room, disparaissant dans les entrailles du lieu avec un air d’excitation sur les lèvres. Mais que se passe-t-il là-bas ? On l’apprendra, n’ayez crainte, mais il faudra être patient…
L’histoire pourrait se résumer à cela, sauf que …

Sauf que Bill, se pliant à la demande d’Allison, accepte de discuter avec son petit ami récemment rencontré et d’endosser à nouveau son costume d’avocat : Jay a besoin de ses services pour une transaction qui vise à acquérir un immeuble, transaction qui doit impérativement se conclure le jour-même avant minuit, sans quoi le deal tomberait à l’eau… Le scénario va basculer ici (page 95 sur un total de 500) pour virer dans l’intrigue pseudo-policière. Il y aura des meurtres, des bons et des trèèèès méchants, avec notre Bill Wyeth coincé au milieu qui, d’avocat, se muera en enquêteur. On aime ou on n’aime pas ce mélange des genres. Moi, j’avoue avoir été dérangée par l’irruption de ce nouvel aspect auquel rien dans la narration ne nous avait préparé. En tout cas au début. Puis, Colin Harrison creuse ce volet de l’histoire (riche en péripéties, en secrets, en détails), revient au Havana room, lie les deux parties du livre et nous réconcilie avec son ouvrage. Ouf !

Tout ça est raconté avec ce qu’il faut d’humour, de suspens, d’humour, de verve et d’humour. Cela donne un roman avec des longueurs, certes, mais qui vaut le détour ! J’hésite vraiment entre 4 étoiles et 4 ½… Allez, il fait beau, ce sera 4 ½ !...

Saint-Germain-des-Prés - Liernu - 56 ans - 9 août 2009


Belle découverte 8 étoiles

Un réel plaisir de lecture,une plongée improbable dans un NY surprenant,à déguster jusqu' à la dernière ligne

Diy - - 69 ans - 11 janvier 2006


Belle Surprise 8 étoiles

Ce ligne possède quelques longueurs mais également de jolis suspenses et il est cinématographique. NY est merveilleusement décrit et on se sent vraiment 'à droite' du personnage principal.

Je le recommande.

Vincent.R - - 55 ans - 4 août 2005