La dentellière d'Alençon
de Janine Montupet

critiqué par Nirvana, le 29 juin 2005
(Bruxelles - 51 ans)


La note:  étoiles
A la découverte d'un artisanat...
En 1665, Gilonne, cinq ans, est emmenée en apprentissage pour devenir dentellière, à Alençon, la ville "des plus belles dentelles du monde".
Fille batarde d'un étrange chevalier qui passe son temps à composer des chants guerriers en l'honneur du roi soleil, et d'une dentelliere morte en couches, elle va passer dix ans de rude apprentissage, mais elle a le talent, et le don pour devenir maîtresse dentellière. Quand elle sort enfin, elle apprend par son oncle l'identité de son père, et va retrouver sa grand-mère dans le chateau familial.
Gilonne, après un amour de jeunesse pour un beau comte qui a fait fortune aux Amériques, et fut annobli à son retour par Louis XIV, va trouver un réconfort et un amour protecteur auprès du maître de la maison Morel d'Arthus, connue pour ses merveilleuses dentelles. Mais il est huguenot, dans des temps où la France est déchirée par la religion, les papistes s'opposent aux huguenots, accusés d'hérésie. Chaque jour, un nouveau décret opprime un peu plus la communeauté huguenote....
la révolte gronde, les dragons du Roi font des ravages,...

Un roman qui se laisse lire, dans une époque qui me plaît beaucoup. On apprend plein de choses sur le métier de la dentelle, les séquelles et le traitements accordés aux dentellières quand elles ne savent plus travailler, s'étant aveuglées à la tâche....
Un peu "léger" parfois, et un peu trop romanesque pour moi, mais distrayant en tout cas. A consommer comme une lecture de vacances, pour changer d'un polar...