Ce recueil de Matsuo Bashô fut l'une de mes premières incursions dans la poésie japonaise, et c'est resté une des plus belles. Ces cent onze haiku de Bashô sont autant de perles, condensations d'images, de sensations évanescentes, de sons et de parfums. Autant d'invitations à la contemplation et au rêve...
Mais plutôt que de longs discours, voici quelques haiku qui m'avaient particulièrement plu:
La cascade claire -
les aiguilles de pin vertes
tombent dans les flots
Temple de Suma
j'entends la flûte qui s'est tue
dans l'ombre des arbres
Sur une branche morte
un corbeau s'est posé -
crépuscule d'automne
Fee carabine - - 50 ans - 20 juin 2005 |