Les cieux découronnés
de Tim Powers

critiqué par Pendragon, le 25 avril 2001
(Liernu - 54 ans)


La note:  étoiles
Son premier roman
Ce roman est en fait le tout premier roman de Powers, une œuvre qu'il écrivit en 1975; il avait alors 23 ans…
Et, force m'est d'admettre que c'est bien torché pour le jeune qu'il était alors. Bien sûr, on ne peut retrouver toute la verve et le style qui m'ont tant marqué dans les Voies d'Anubis, le Poids de son regard ou Poker d'âmes, mais on sent déjà toute la fougue qui jaillit de sa plume. En ce sens, ce Powers ne m'a point déçu et il reste dès lors l'un de mes auteurs de prédilection.
Que dire du roman lui-même? Et bien, il s'agit là d'une œuvre racontant les exploits d'un jeune peintre bretteur qui vit une évolution peu tranquille dans les bas-fonds d'une ville tyrannisée, pauvre et bien peu recommandable pour un séjour idyllique. Comme de juste, il réussira dans la tâche qu'il s'est imposée. Cependant…
Powers nous montre déjà les prémisses de son style, car la fin n'est pas à proprement parler un "happy end" où le héros embrasse sa belle, et s'en va guilleret faire des enfants en son château. Non, que nenni! Ce serait plutôt une fin "anti-héros" comme les aime tant notre cher Powers. Ce qui correspond bien plus à la réalité, somme toute...
pleinement d'accord... 8 étoiles

...pleinement d'accord, Powers est un des plus grands romanciers actuels dans le style SF / aventures / fantasy et ses romans sont tous de grands momemts d'évasion intelligente. Même si ce premier livre ne possède pas la force des suivants on y décèle déjà, de manière plus qu'embryonnaire, toutes les qualités de Powers. Le genre de livre enlevé qui se déguste le soir en écoutant de la musique, en buvant en bon verre et en fumant un...cigare bien sur ( qu'allez vous imaginez ! )Ultra-dépaysant !

Elric - Boussu - 50 ans - 7 septembre 2001