La nouvelle télé, décryptée par la bande à Fluide glacial
de Collectif, Bruno Léandri

critiqué par Shelton, le 13 juin 2005
(Chalon-sur-Saône - 68 ans)


La note:  étoiles
Humour cathodique
Fluide glacial, magazine bédé corrosif, fête ses trente ans. Ce n’est pas pour autant que toutes ses productions seraient bonnes… Mais j’avoue avoir succombé, en douceur, à cette visite originale du monde de la télévision, non, de la nouvelle télévision…
Voilà bien un média dont on parle, qui séduit tout le monde, puisqu’il s’est installé chez tout le monde et qu’on passe devant le petit écran plus de trois heures par jour, sans même s’en rendre compte… enfin, d’après ce qui se dit…
L’équipe de Fluide va donc nous dire tout ce que personne n’ose dire sur cette télévision, sur les gens qui la font, sur ceux qui le regardent…
Les auteurs sont donc très nombreux, certains connus, d’autres moins, citons parmi l’ensemble, Boucq, Frémion, Léandri, qui est aussi le coordonnateur de l’ensemble, mais aussi Algoud, Pichon, Kuntz et Fioretto…
Les thèmes sont aussi variés puisque l’on donne les dernières nouvelles des acteurs du club Dorothée, on présente l’émission phare Star Virus, les fiches brico-télé vont donneront les trucs indispensables que vous avez toujours rêvé de savoir sur l’homme cinéma, la télé à écran plat ou l’installation de l’antenne satellite…
Comme toujours dans ce genre de collectif, on ne peut pas tout aimer et on a des petits préférés. Ce que j’ai le plus aimé ? Le système breveté « spécial zapping papier », La parabole funéraire de Boucq et le superbe article de Francis Kuntz « Comment j’ai devenu journaliste »… Ce que j’ai le moins aimé ? Les archives de l’INA sur la télé-réalité choc, « 6 chefs d’état… 1 seul deviendra Le maître du monde »… Mais comme je ne regarde pas certaines émissions de télé réalité, il me manque certainement des repères pour mieux comprendre…
Dans tous les cas, un grand moment de bonheur, de lecture, de mélange de genres, bref éteignez vos télés et lisez cet album… Sauf si vous avez peur de rire car je crois qu’il est impossible de le parcourir, de l’approfondir ou de l’apprendre par cœur (oui, pourquoi pas) sans éclater de rire au moins une fois par page…
A bon entendeur, salut !