Popcorn
de Ben Elton

critiqué par Aaro-Benjamin G., le 6 juin 2005
(Montréal - 55 ans)


La note:  étoiles
Vaudeville violent
Ben Elton est un satiriste de premier plan en Grande-Bretagne. L’adaptation théâtrale de ce titre a connu un vif succès. Dans sa forme romanesque, on peut sentir l’écriture de scène, avec beaucoup de dialogues et des descriptions de plans.

L’histoire est ancrée autour d’une confrontation, celle d’un réalisateur Hollywoodien dont les films font l’apologie de la violence et deux tueurs en série qui l’admire. Ce trio hétéroclite se retrouvera dans un huis clos, avec d’autres personnages, à discuter sur l’Amérique moderne et la commercialisation de la violence.

D’emblée on reconnaît les mêmes thèmes que « Tueurs-nés » d’Oliver Stone, mais repris avec une sauce burlesque. Bien que l’auteur réussisse parfois à ponctuer son ouvrage de quelques observations judicieuses, le tout demeure plutôt premier degré. Les personnages sont des caricatures, des clichés énormes. C’est primitif comme vision de l’Amérique et peu imaginatif mais il ne faut pas oublier qu’il s’agit d’une comédie… Moyennement amusante.