Oiseaux, merveilleux oiseaux - Les dialogues du ciel et de la vie
de Hubert Reeves

critiqué par MOPP, le 30 mai 2005
( - 88 ans)


La note:  étoiles
Les ferments du levain cosmique
Il est annoncé en quatrième de couverture : "Les oiseaux seront ici nos guides dans la recherche des ferments du levain cosmique."

Cela fait déjà pas mal de temps que j'ai lu ce livre et j'y reviens avec un seul objectif vous inviter à la lecture.

Cet astrophysicien dédie son livre au chant mélancolique du rouge-gorge, cela a suffi pour que je m'y plonge immédiatement, cet oiseau étant, depuis toujours mon oiseau préféré.

Baudelaire n'écrivait-il pas : "Qu'aimes-tu donc, extraordinaire étranger ?" - "J'aime les nuages qui passent."

Et H. REEVES fait la jonction entre tous les êtres porteurs de carbone et d'oxygène, lui qui fut frappé par le développement de la nucléosynthèse et l'évolution de la vie terrestre. L'Univers est un Tout, un lieu de métamorphoses et ce savant s'aatarde à regarder la Grande Ourse à partir de sa chambre d'hôpital, mais aussi le vol d'une escadrille d'oies sauvages dans le ciel bleu vif. Cette migration l'amènera à réfléchir profondément, il se demandera, par exemple, comment le vol gracieux des hirondelles a pu émerger de la chaotique matière primordiale...

"Quand je considère la petite durée de ma vie, absorbée dans l'éternité....,je m'effraie." (Pascal, Pensées)

Il est impossible de résumer ce livre, je voudrais seulement affirmer combien j'ai été heureux en lisant ce livre, en découvrant de magnifiques photographies...

Le poète Emile NELLIGAN n'écrivait-il pas : "Ma vitre est un jardin de givre." ?

Allez, faites vous plaisir...