L'Automne du patriarche
de Gabriel García Márquez

critiqué par Veneziano, le 25 mai 2005
(Paris - 47 ans)


La note:  étoiles
Un Castro version Bunuel : un régal !
Garcia Marquez nous dresse de manière surréalite et truculent le portrait d'un dictateur cacochyme et de son palais en lambeaux où oiseaux et vaches viennent déféquer.
Il s'agit d'un régime autoritaire-type d'Amérique latine, où l'on semble fort reconnaître Fidel Castro. Or, comme nous le révèle l'autobio de l'auteur, Vivre pour la raconter, ce dernier est l'uh de ses amis (!!!), ce qui lui avait valu un froid certain et prolongé, duquel ils se seraient remis.
Ce livre est hilarant, mais très surprenant en la forme : il n'y a pas de ponctuation ! Outre cet obstacle formel, il s'agit, pour moi, d'un des meilleurs de l'auteur, sachant que je n'ai pas encore lu Mémoires de mes putains tristes.
Riez bien : ça conserve !