Le parme convient à Laviolette
de Pierre Magnan

critiqué par Tistou, le 20 mai 2005
( - 68 ans)


La note:  étoiles
Elégie funèbre.
Où le commissaire Laviolette, retraité, inconsolable abandonné de sa maîtresse, reprend du service pour une dernière enquête et pour se sortir de l'obsession de l'amour perdu. Dernière enquête, vraiment la dernière puisque Pierre Magnan le fait mourir en toute fin.
Polar. Toujours. Mais magnifique histoire d'amour de vieillesse aussi. De l'esprit pris dans les rêts de l'amour envolé et dont on ne s'est pas détaché.
Extraordinaire imagination aussi, de la part de Pierre Magnan. Et pour le montage de cette intrigue, et pour la manière dont des meurtres sont commis (les américains peuvent se rhabiller !).
Et toujours aussi cet amour pour ce pays des Basses Alpes qui intervient en contrepoint permanent de cette double histoire d'amour perdu et de meurtres originaux.
On sort de là ébloui par la lumière de Provence et par la vista dont fait preuve Magnan. De la belle ouvrage.