Une leçon de morale
de Paul Éluard

critiqué par MOPP, le 17 mai 2005
( - 87 ans)


La note:  étoiles
Le soir et les tenailles de la solitude
"Le soir et les tenailles de la solitude / Le soir où tout est dit /"

Fin novembre 1946, Paul ELUARD apprend la mort de Nusch. Suivront trois années de désespoir. La mort présente à ses côtés, d'où ce recueil de poésie, publié en 1949. Pendant ces trois années, le poète sera le porte-parole de la paix et de la liberté dans de nombreux pays. En 1949, il parcourt la macédoine, passe quelques jours avec les partisans grecs (Grèce ma rose de raison).

Au mal :

"Répétons cloches de poison
Les raisons
De la plus hideuse des peines"

.../...

Au bien :

"La lune se multiplie
Dans un arbre en proie au gui

Au gui qui se multiplie
Au ventre qui reproduit

Et l'arbre en est rajeuni
Et la vie est infinie"

(Comme chaque fois, le nombre d'étoiles correspond à l'attraction exercée par ce livre sur moi. Rien de plus)